Gesticulations d'enfants gâtés. Vous aviez la possibilité de vous démarquer à l'école, mais non, le plaisir, l'oisiveté, et aujourd'hui la défonce ont été tellement plus cool, mais tout se paie un jour. Ce sont des choix qui coûtent très très cher. Chez moi, j'ai reconnu plusieurs gilets jaunes qui étaient au lycée. Un message pour ces trois crétins de ma jeunesse :
Hé les beaux gosses bad boy, qui fumaient dans la cour, distribuaient copieusement des gifles aux plus faibles et aux bosseurs qu'ils terrifiaient dont moi, qui te sortaient que faire des études ça servait à rien ( la belle excuse de bras cassé ). Ahh vous etiez les stars, les rois... Et puis "pfffffft"... Pas de diplôme, boulot de m.rde, salaire de m.rde en conséquent, vu que vous êtiez même pas foutus de tenir une boîte . VDM en sorte ? Mais le pire c'est que ça ne s'arrête pas là : on veut un super téléphone, une super télé, un super PC, une bagnole de fou et on fume, on fume à se claquer 200 euros par mois en tabac ( et en shit je compte pas ). Vous y êtes pour quelque chose en fait : vous voyez à la même époque, Macron il était comme vous, derrière un pupitre, mais lui bossait, bossait pendant que vous ben vous "profitiez" de la vie sans savoir que vous vous condamniez à un avenir de galère. Et comble de l'ironie, ces gens que vous vous délectiez de perturber sont ceux qui, aujourd'hui, posent leurs co.illes sur vos têtes. Cruel karma. A l'époque vous nous emmerdiez à rien fout.e, et aujourd'hui encore vous voudriez palper encore plus du fruit de nos efforts, nos sacrifices ?..
Mon grand-père me disait l'école c'est toujours trop long et trop chiant, mais si tu ne t'accroches pas à ce moment là, alors ta scolarité sera alors juste un avant goût de ta vie future.
A méditer, mais dommage, on a qu'une vie. J'ai fait mon choix à l'époque. Aujourd'hui je passe mes week end pépère avec ma famille, loin de ces violences, loin de m'enfoncer encore plus.
Au passage, je vous laisse un texte dont vous n'avez certainement retenu que le titre à l'époque :
La cigale et la fourmi :
La Cigale, ayant chanté
Tout l'Été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'Oût, foi d'animal,
Intérêt et principal.
La Fourmi n'est pas prêteuse ;
C'est là son moindre défaut.
« Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
— Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
— Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien ! Dansez maintenant. »"