ali abubakr
1+1=2
Leila, une Franco-marocaine de 38 ans, est assistante maternelle, tantôt à la crèche des Portes Ferrées (Limousin), tantôt chez elle. Ce matin, le quotidien " La Montagne " explique qu'elle a été licenciée pour " faute grave " par la mairie de Limoges. La jeune femme refusait d'enlever son voile.
" Nous l'avons reçue plusieurs fois, lui avons expliqué qu'elle risquait de perdre son travail et que, lorsqu'on exerce dans un service public, on est astreint à un devoir de neutralité... ", explique la mairie dans le quotidien local. De son côté, l'assistante maternelle, qui assume son choix, a précisé : " Je mets le voile quand il y a des hommes qui viennent chez moi ou quand je dois me rendre à la crèche ".
Agréée en 2007 par le Conseil général de la Haute-Vienne, la " nounou " avait décidé de porter le voile il y a peu de temps, juste avant son retour de congé maternité, ajoute le quotidien. Pour elle, le motif du licenciement est " injuste ", mais elle ne le contestera pas. Une situation regrettable pour la municipalité qui assure que " cette femme donnait entièrement satisfaction ".Un précédent en 2008En 2008, Fatima Afif, employée de " Baby Loup ", une crèche associative d'un quartier populaire de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), revient de congé parental. Elle porte désormais le " hijab ", ce voile islamique qui recouvre les cheveux. Or, le règlement de la structure interdit le port de signes religieux. La salariée demande alors des indemnités de départ qui lui sont refusées par la direction. Aucun accord n'est finalement trouvé. Résultat : quelques jours plus tard, l'employée est licenciée pour faute grave. Elle réclame alors 80 000 euros de dommages et intérêts à Baby Loup pour " discrimination ".
http://fr.news.yahoo.com/assistante-maternelle-licenciée-port-voile-094138548.html
" Nous l'avons reçue plusieurs fois, lui avons expliqué qu'elle risquait de perdre son travail et que, lorsqu'on exerce dans un service public, on est astreint à un devoir de neutralité... ", explique la mairie dans le quotidien local. De son côté, l'assistante maternelle, qui assume son choix, a précisé : " Je mets le voile quand il y a des hommes qui viennent chez moi ou quand je dois me rendre à la crèche ".
Agréée en 2007 par le Conseil général de la Haute-Vienne, la " nounou " avait décidé de porter le voile il y a peu de temps, juste avant son retour de congé maternité, ajoute le quotidien. Pour elle, le motif du licenciement est " injuste ", mais elle ne le contestera pas. Une situation regrettable pour la municipalité qui assure que " cette femme donnait entièrement satisfaction ".Un précédent en 2008En 2008, Fatima Afif, employée de " Baby Loup ", une crèche associative d'un quartier populaire de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), revient de congé parental. Elle porte désormais le " hijab ", ce voile islamique qui recouvre les cheveux. Or, le règlement de la structure interdit le port de signes religieux. La salariée demande alors des indemnités de départ qui lui sont refusées par la direction. Aucun accord n'est finalement trouvé. Résultat : quelques jours plus tard, l'employée est licenciée pour faute grave. Elle réclame alors 80 000 euros de dommages et intérêts à Baby Loup pour " discrimination ".
http://fr.news.yahoo.com/assistante-maternelle-licenciée-port-voile-094138548.html