J'ai également trouvé ce lien intéressant:
http://www.marianne2.fr/Conflit-israelo-Palestinien-diplomatie-contre-natalite_a196172.html
->Natalité politique et populaire: celle des instances palestiniennes et du pouvoir dans une quête d'instinct de survie.
Il faut aussi noter que le taux de mortalité infantile est très élevée et une espérance de vie moins importante
Données de la population Palestinienne:
http://www.populationdata.net/index2.php?option=pays&pid=163
Espérance de vie (2009) 73.98 ans
Taux de natalité (2009) 31.19 ‰
Indice de fécondité (2009) 4.12 enfants/femme
Taux de mortalité (2009) 3.55 ‰
Taux de mortalité infantile (2009) 17.16 ‰
Données de la population israélienne:
http://www.populationdata.net/index2.php?option=pays&pid=106&nom=israel
Espérance de vie (2009) 80.73 ans
Taux de natalité (2009) 19.77 ‰
Indice de fécondité (2009) 2.75 enfants/femme
Taux de mortalité (2009) 5.43 ‰
Taux de mortalité infantile (2009) 4.22 ‰
Les Israéliens conscients de ce problème démographique se consolent en considérant que la fécondité des Arabes diminue sur le moyen terme, même à Gaza où elle reste cependant très élevée, et que celle des Juifs, au contraire, se maintient, voire augmente, du fait du rôle croissant joué par les orthodoxes.
En Cisjordanie, le taux de fécondité des 500 000 colons serait aujourd’hui proche de 5 et donc supérieur à celui des Arabes (3,8) ; les colons pourraient y représenter le quart de la population en 2025 (3). Le taux de natalité ne résulte pas de la seule fécondité actuelle mais aussi de celle de la génération précédente, laquelle détermine le nombre de femmes en âge de procréer ; de ce point de vue, les Arabes, beaucoup plus jeunes en moyenne, ont plus d’une longueur d’avance.
L'immigration à été très forte dans les années 90, notamment à cause de la dégradation des conditions de vie dans les pays de l'ex-URSS. Les personnes de confession juive ont émigré en masse à cette occasion. On compte environ 1,2 million d'immigrés d'origine russe.
A terme, donc, la population arabe devrait dépasser la population juive sur l’ensemble du territoire mandataire (4). D’où les efforts du gouvernement israélien pour mettre à l’écart la bande de Gaza, où le déséquilibre démographique est le plus aigu. Avec 1,5 million d’habitants, ses 360 km2 (Paris intra-muros : 105 km 2) ont déjà une des densités des plus fortes du monde ; or on y prévoit 4 millions d’habitants en 2050 !
L'écart démographique entre Israéliens et Palestiniens s'est creusé depuis 1948 en raison de l'immigration massive des Juifs jusqu'à la précédente massive issue du Bloc soviétique et l'exil des Palestiniens (ainsi que leur mortalité - des hommes notamment).
Cependant, les Palestiniens ont une natalité plus élevée qui inquiète les Israéliens qui essaient de les cantonner dans la Bande de Gaza (qui a une des plus fortes densités au monde). Cette natalité doit être nuancée en raison du fort de taux de mortalité infantile.
Sans autre vague massive juive et avec cette natalité, l'écart se renverse petit à petit. C'est ce que j'ai compris.