Violences policières en France

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Quels droits et devoirs de la police et face à la police ?

Comment éviter les abus et favoriser un respect mutuel ?

Le droit au respect et le respect du droit sont des éléments fondamentaux de toute société démocratique…

Quand un policier abuse de sa fonction ou transgresse la loi (violence gratuite, attitude humiliante ou méprisante, etc.), c’est une atteinte aux droits de l'homme, tout comme à la légitimité de sa profession.

Dans ce contexte, il est important que les citoyens connaissent leurs droits et fassent valoir le respect qui leur est dû, qu’ils soient témoins, suspectés ou auteurs d’une infraction. Parallèlement, ce respect doit être mutuel afin que la confiance soit réciproque.


Plus d'infos :

Conférence-débat | Centre Avec

INTERVENANTS :

- Jean Marie Faux (Centre Avec)

- Mathieu Beys - Juriste et membre de l'observatoire des violences policières de la Ligue des droits de l'Homme - auteur du livre "QUELS DROITS FACE A LA POLICE ?

Violences policières, respect et démocratie : Tous égaux? | Facebook

Journée internationale contre les violences policières | Facebook

Recensement des Violences policières | Facebook


Paris Lutte Info

Barbès : les flics tabassent un migrant et l'expédient au centre de rétention - Paris-luttes.info
 

Pièces jointes

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Concert de soutien à la mobilisation contre les violences policières


Concert de soutien à la mobilisation contre les violences policières samedi 11 avril à la petite maison (8 rue Godefroy Cavaignac, métro Voltaire) organisé par Socialcrash Asso.

Avec :
Side Walk (Punk)
Makadam (Punk/Oi)
Blue Void (Post Punk)
Ouverture du lieu à 19H, Paf au chapeau.
Tables de presse de Socialcrash Asso et du collectif Regard Noir.
ce concert sert à financer les futures actions de la mobilisation contre les violences policières

Dans un rapport datant de 2015, Amnesty International a tiré la sonnette d’alarme sur les cas de violences policières durant l’année dernière.

L’ONG a aussi publié un dossier en 2009, analysant plus de dix cas d’impunité de victimes de coups et blessures par des policiers. Les cas les plus courants sont bien sûr dans le cadre de manifestations, où le plus souvent, la victime se trouve seulement être au mauvais endroit au mauvais moment, comme dans le cas tristement célèbre de Malik Oussékine.

La mort de Rémi Fraisse en Novembre a ramené au cœur du débat national le pouvoir effrayant de l’organe sécuritaire, censé protéger le peuple, mais qui dans les faits joue un rôle plus ambigu.

Amnesty, dans son rapport de 2015, met en exergue la vulnérabilité des étrangers, Roms, face à la police.

On peut se poser les questions suivantes :

Qui est protégé par la police ?

Peut-on imaginer une autre police, qui ne soit pas au service des puissants ?

Comment, sinon, nous protéger face aux abus de l’État et des grandes compagnies ?

La mobilisation contre les violences policières, qui organise manifestations, assemblées, enquêtes sur les dérives de l’organe sécuritaire, est une initiative d’une grande importance pour les membres de Social Crash Asso, qui organise ce concert. Ce concert à pour but de crée une caisse afin de financer les actions à venir de la mobilisation.

Concert de soutien à la mobilisation contre les violences policières - Paris-luttes.info
 
@Drianke : j'en profite pour rappeler que Zyed et Bouna ont aussi été victime de la persécution policière. Le procès a lieu cette semaine ( de lundi à vendredi) à la cour d'appel de Rennes . 10 ans déjà !

"La mort de Zyed et Bouna, en octobre 2005 à Clichy, avait provoqué des émeutes. Deux policiers sont jugés, cette semaine à Rennes, pour non-assistance à personne en danger.
Ce lundi, à 14 h, un officier de police judiciaire de 41 ans, en poste dans l'est de la France, et sa collègue de 38 ans, policière dans une brigade équestre d'Ile-de-France, se présenteront devant le tribunal correctionnel, à la cité judiciaire à Rennes.

À l'époque, le premier était gardien de la paix à Livry-Gargan, commune qui jouxte Clichy-sous-Bois, et la seconde, standardiste au même commissariat.

Jusqu'à vendredi, ils doivent répondre de « non-assistance à personne en danger », délit passible au maximum de cinq ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende."

Mort de Zyed et Bouna. Un procès sous tension à Rennes
 
Forum Interfac sur les violences d’État

Deux jours de débat et une block party à Censier et Tolbiac les 12 et 13 mars.



Depuis janvier 2015, on a le sentiment que tout s’accélère. Tandis qu’on assiste à la militarisation de l’espace public, les médias nous assurent qu’il s’agit de « protéger la démocratie et la liberté d’expression ». Pas le temps ni l’espace de se poser des questions, il faut accepter ce qu’on nous présente comme la volonté de « l’opinion publique ».

Pourtant, le climat sécuritaire imposé actuellement s’inscrit dans une logique qui n’est pas nouvelle, et qu’on est en droit de questionner.

En octobre dernier, Rémi Fraisse, opposant au barrage de Sivens, est tué suite à un tir de grenade offensive par la gendarmerie mobile. Il s’agit aujourd’hui de dénoncer ce crime, non pas comme une exception, mais comme étant la norme. Tous les jours, les forces de l’ordre administrent la violence de l’état aux cibles qu’il désigne : depuis les années 2000, 147 personnes tuées par la police ont été recensées......................

Forum Interfac sur les violences d'État - Paris-luttes.info
 
Un homme est mort début mars au commissariat du Xe arrondissement de Paris, quelques minutes après son interpellation musclée, révèle ce matin Le Parisien. Arrêté à proximité de la Gare du Nord vers 00h05 dans la nuit du 5 au 6 mars, Amadou Koumé, 33 ans, est décédé peu après une manœuvre d'étranglement réalisée sur lui par la police, «pour lui passer les menottes». «A l'arrivée au commissariat à 00h25, [les policiers] se sont rendu compte qu'[Amadou Koumé] était amorphe. Le Samu a tenté de le ranimer, en vain», raconte une source judiciaire au quotidien, sans donner plus de détails sur la cause éventuelle du décès.

Bavure ? Les circonstances entourant la mort d'Amadou Koumé sont floues. Lorsqu'il a été interpellé, il tenait des propos incohérents et «n'était manifestement pas bien», selon les premiers éléments de l'enquête.

Depuis, ses proches réclament des explications. La semaine dernière, leur avocat a déposé plainte contre X pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et abstention de porter assistance à une personne en péril.

Amadou Koumé, 33 ans, mort au commissariat - Libération
 
Faut voir à quoi ils sont confrontés tous les jours aussi. J'avais lu un article sur Zyed et Bona, qui ont pris la fuite alors qu'ils n'avaient rien a se reprocher, simplement par crainte. Il faut nouer un dialogue police/population. But de la police de proximité supprimée par Sarkozy, car la force publique ne devait être que répressive.
 
Un homme est mort début mars au commissariat du Xe arrondissement de Paris, quelques minutes après son interpellation musclée, révèle ce matin Le Parisien. Arrêté à proximité de la Gare du Nord vers 00h05 dans la nuit du 5 au 6 mars, Amadou Koumé, 33 ans, est décédé peu après une manœuvre d'étranglement réalisée sur lui par la police, «pour lui passer les menottes». «A l'arrivée au commissariat à 00h25, [les policiers] se sont rendu compte qu'[Amadou Koumé] était amorphe. Le Samu a tenté de le ranimer, en vain», raconte une source judiciaire au quotidien, sans donner plus de détails sur la cause éventuelle du décès.

Bavure ? Les circonstances entourant la mort d'Amadou Koumé sont floues. Lorsqu'il a été interpellé, il tenait des propos incohérents et «n'était manifestement pas bien», selon les premiers éléments de l'enquête.

Depuis, ses proches réclament des explications. La semaine dernière, leur avocat a déposé plainte contre X pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et abstention de porter assistance à une personne en péril.

Amadou Koumé, 33 ans, mort au commissariat - Libération

Le facebook pour soutenir la famille dans le lien :

Saint-Quentin: La mort d’Amadou Koumé défile dans la tête de ses proches - Saint-Quentin - Courrier picard
 
Un homme est mort début mars au commissariat du Xe arrondissement de Paris, quelques minutes après son interpellation musclée, révèle ce matin Le Parisien. Arrêté à proximité de la Gare du Nord vers 00h05 dans la nuit du 5 au 6 mars, Amadou Koumé, 33 ans, est décédé peu après une manœuvre d'étranglement réalisée sur lui par la police, «pour lui passer les menottes». «A l'arrivée au commissariat à 00h25, [les policiers] se sont rendu compte qu'[Amadou Koumé] était amorphe. Le Samu a tenté de le ranimer, en vain», raconte une source judiciaire au quotidien, sans donner plus de détails sur la cause éventuelle du décès.

Bavure ? Les circonstances entourant la mort d'Amadou Koumé sont floues. Lorsqu'il a été interpellé, il tenait des propos incohérents et «n'était manifestement pas bien», selon les premiers éléments de l'enquête.

Depuis, ses proches réclament des explications. La semaine dernière, leur avocat a déposé plainte contre X pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et abstention de porter assistance à une personne en péril.

Amadou Koumé, 33 ans, mort au commissariat - Libération

Le facebook pour soutenir la famille dans le lien :

Saint-Quentin: La mort d’Amadou Koumé défile dans la tête de ses proches - Saint-Quentin - Courrier picard
 
Faut voir à quoi ils sont confrontés tous les jours aussi. J'avais lu un article sur Zyed et Bona, qui ont pris la fuite alors qu'ils n'avaient rien a se reprocher, simplement par crainte. Il faut nouer un dialogue police/population. But de la police de proximité supprimée par Sarkozy, car la force publique ne devait être que répressive.
D’accord, mais alors il y a du pain sur la planche.

Je me souviens d’un reportage il y a longtemps. Sarkozy qui était Ministre de l’Intérieur, était en visite dans un commissariat connu pour ses opérations de sympathisation avec la population (diverses animations auxquels les policiers participaient, entre autres). Le policier reçoit Sarkozy tout fier… et Sarkozy se penche vers lui pour lui « on ne vous paie pas à faire les assistantes sociales ». Le policier (gradé) a eu un tic de recul, mais n’a presque rien laissé transparaitre. Ça faisait de la peine à voir, … il a dut être déçu :( . Les policiers qui étaient derrières avaient du sentir le coup venir, parce qu’ils regardaient Sarkozy d’un air méfiant, quelques instant même avant qu’il ne glisse cette phrase assassine à leur chef.

D’ailleurs au passage, des policiers comme ça, il ne doit pas y en avoir beaucoup… je pense que la police ne les garde pas, que ceux qui sont trop bons sont éjectés ou alors maintenus dans les bureaux et jamais envoyés sur le terrain.

Et c’est justement sur la sélection du personnel qu’il y a un problème. Comme je dis souvent, question attitude, c’est trop souvent difficile de faire la différence entre un policier et un caïd de mauvais quartier : mêmes regards, mêmes airs, mêmes réactions.

Prenons un pompier par exemple. S’il voit quelqu’un jouer avec des allumettes sur un tas paille, il va lui faire sa fête, c’est sûr : il lutte contre le feu, et fait de la prévention contre les incendies. Prenons un policier. S’il voit des aberrations comme la discrimination à l’embauche, au contraire du pompier, il va trouver ça normal, voir en être fier (voir la comparaison avec les caïds, plus haut).

Malheureusement la police actuelle ressemble plus à une milice de certaines classes sociales qu’à une organisation pour le maintient de l’ordre sociale. Et pour le confirmer, on peut noter que c’est effectivement ce à quoi s’attend le plus souvent la population de leur part.

La police devrait prendre exemple sur les pompiers… quand ils voient des choses qu’ils savent très susceptibles de nuire à la paix sociale, ils devraient intervenir.

Mais comme a dit Sarkozy, le ministère de l’intérieur ne les paie pas pour ça.

Si la police fonctionnait comme les pompiers, on aurait sûrement pas eu les révoltes de Novembre 2005, et on aurait peut‑être pas eu non‑plus le massacre de Charlie Hebdo (moins sûr ce coup là, mais je crois que c’est possible quand‑même).
 
D’accord, mais alors il y a du pain sur la planche.

Je me souviens d’un reportage il y a longtemps. Sarkozy qui était Ministre de l’Intérieur, était en visite dans un commissariat connu pour ses opérations de sympathisation avec la population (diverses animations auxquels les policiers participaient, entre autres). Le policier reçoit Sarkozy tout fier… et Sarkozy se penche vers lui pour lui « on ne vous paie pas à faire les assistantes sociales ». Le policier (gradé) a eu un tic de recul, mais n’a presque rien laissé transparaitre. Ça faisait de la peine à voir, … il a dut être déçu :( . Les policiers qui étaient derrières avaient du sentir le coup venir, parce qu’ils regardaient Sarkozy d’un air méfiant, quelques instant même avant qu’il ne glisse cette phrase assassine à leur chef.

D’ailleurs au passage, des policiers comme ça, il ne doit pas y en avoir beaucoup… je pense que la police ne les garde pas, que ceux qui sont trop bons sont éjectés ou alors maintenus dans les bureaux et jamais envoyés sur le terrain.

Et c’est justement sur la sélection du personnel qu’il y a un problème. Comme je dis souvent, question attitude, c’est trop souvent difficile de faire la différence entre un policier et un caïd de mauvais quartier : mêmes regards, mêmes airs, mêmes réactions.

Prenons un pompier par exemple. S’il voit quelqu’un jouer avec des allumettes sur un tas paille, il va lui faire sa fête, c’est sûr : il lutte contre le feu, et fait de la prévention contre les incendies. Prenons un policier. S’il voit des aberrations comme la discrimination à l’embauche, au contraire du pompier, il va trouver ça normal, voir en être fier (voir la comparaison avec les caïds, plus haut).

Malheureusement la police actuelle ressemble plus à une milice de certaines classes sociales qu’à une organisation pour le maintient de l’ordre sociale. Et pour le confirmer, on peut noter que c’est effectivement ce à quoi s’attend le plus souvent la population de leur part.

La police devrait prendre exemple sur les pompiers… quand ils voient des choses qu’ils savent très susceptibles de nuire à la paix sociale, ils devraient intervenir.

Mais comme a dit Sarkozy, le ministère de l’intérieur ne les paie pas pour ça.

Si la police fonctionnait comme les pompiers, on aurait sûrement pas eu les révoltes de Novembre 2005, et on aurait peut‑être pas eu non‑plus le massacre de Charlie Hebdo (moins sûr ce coup là, mais je crois que c’est possible quand‑même).
Analyse très fouillée de la police.
Un début de sources , analyses ou juste un sentiment personnel ?
 
Analyse très fouillée de la police.
Un début de sources , analyses ou juste un sentiment personnel ?
Beaucoup d’observations personnelles, mais aussi d’observations de ce à quoi les gens s’attendent de la part de la police (ça se lit sur leurs visages). D’ailleurs quelqu’une m’a encore raconté des choses pas joli‑joli à leur sujet, il y a quelques semaines dans un bus.

Il y eu un équivalent français du site Cop Watch, et ce site n’a pas été importé en france sans raisons. Personne ne ferait ça à propos des pompiers !

Pour les sources, je sais bien que ça se fait pas normalement, je vais renverser la charge de la preuve : as‑tu déjà vu une seule fois un policier intervenir à propos d’une chose qu’il sait nuisible à la paix sociale ? Moi jamais… mais faire le contraire, je l’ai constaté personnellement plusieurs fois (comme principal concerné).
 
Dernière édition:
Beaucoup d’observations personnelles, mais aussi d’observations de ce à quoi les gens s’attendent de la part de la police (ça se lit sur leurs visages). D’ailleurs quelqu’une m’a encore raconté des choses pas joli‑joli à leur sujet, il y a quelques semaines dans un bus.

Il y eu un équivalent français du site Cop Watch, et ce site n’a pas été importé en france sans raison. Personne ne fait ça avec les pompiers !

Pour les sources, je sais bien que ça se fait pas normalement, je vais renverser la charge de la preuve : as‑tu déjà vu une seule fois un policier intervenir à propos d’une chose qu’il sait nuisible à la paix sociale ? Moi jamais… mais faire le contraire, je l’ai constaté personnellement plusieurs fois (comme principal concerné).
Les pompiers ne sont pas en charge du maintien de l'ordre, et ne sont pas face à la violence quotidienne. Enfin la bavure va plus vite avec une arme qu'avec un tuyau d'arrosage.
Et les policiers ne sont pas en charge de la paix sociale. A chacun son travail. Une go pro pour éviter au Max les bavures, et le maintien de l'ordre dans le respect des lois. C'est la seule chose que l'on demande à la police et ce sera déjà pas mal.

Pour rappel :

Le nombre de gendarmes agressés a augmenté de près de 30% en 2013 » Zone Militaire

Les chiffres sont du même ordre pour la police national. Cela rend méfiant .
 
Dernière édition:
@Drianke : j'en profite pour rappeler que Zyed et Bouna ont aussi été victime de la persécution policière. Le procès a lieu cette semaine ( de lundi à vendredi) à la cour d'appel de Rennes . 10 ans déjà !

"La mort de Zyed et Bouna, en octobre 2005 à Clichy, avait provoqué des émeutes. Deux policiers sont jugés, cette semaine à Rennes, pour non-assistance à personne en danger.
Ce lundi, à 14 h, un officier de police judiciaire de 41 ans, en poste dans l'est de la France, et sa collègue de 38 ans, policière dans une brigade équestre d'Ile-de-France, se présenteront devant le tribunal correctionnel, à la cité judiciaire à Rennes.

À l'époque, le premier était gardien de la paix à Livry-Gargan, commune qui jouxte Clichy-sous-Bois, et la seconde, standardiste au même commissariat.

Jusqu'à vendredi, ils doivent répondre de « non-assistance à personne en danger », délit passible au maximum de cinq ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende."

Mort de Zyed et Bouna. Un procès sous tension à Rennes
Je me suis exprimé sur le thread. Sur quoi vous basez vous pour dire qu'ils ont été victimes de persécutions policières ?
La police est intervenue suite à un appel d'un habitant. Lorsqu'ils sont repartis ils sont repartis avec des jeunes, ils n'avaient plus donc lieu de penser que ces jeunes étaient sur le site EDF. Voir le thread Mort de zyed et bouna : relaxe définitive des deux policiers | Page 13
Écoutez le YT posté, et peut être comprendrez vous comment des jeunes peuvent en venir à fuir devant des policiers.
Relisez vous, et repensez à ce que vous connaissez de l'affaire et peut être comprendrez vous comment des jeunes peuvent en venir à fuir devant la police.
Les violences policières sont une réalité dans le monde entier, et sont inhérentes à la violence qu'ils sont sensés réprimer et/ou prévenir, mais l'absence de police nuit plus gravement que sa présence. Alors surveillons en citoyen, mais ne tombons pas dans le raccourci ou l'ignorance facile en prononçant des paroles à la cantonade.

Cordialement
 
Face aux inégalités devant la police et la justice

par Abdellali Hajjat 1er juin

Au delà de l’indignation suite à la relaxe des policiers dans l’affaire Zyed et Bouna, réfléxion sur les stratégies de lutte contre les inégalités sociales et le racisme institutionnel devant la police et la justice.

La relaxe prononcée le 18 mai 2015 par le tribunal de Rennes sur l’affaire Zyed et Bouna – qu’il faudrait plutôt appeler l’affaire des policiers Sébastien Gaillemin et Stéphanie Klein – a provoqué l’indignation générale des acteurs associatifs et politiques des quartiers populaires et bien au delà. Dans une affaire de « non assistance à personne en danger », l’enjeu juridique porte sur l’existence, ou non, d’une « une conscience claire d’un péril grave et imminent ». La phrase prononcée par Gaillemin sur les ondes de la police – « S’ils entrent ici, je ne donne pas cher de leur peau » – semblait être une preuve suffisante de la conscience du danger. Ce n’est pas l’avis des juges, selon lequels « si Sébastien Gaillemin avait eu conscience d’un péril grave et imminent, il n’aurait pas manqué de réagir ». Donc le policier dit clairement avoir conscience du péril mais, en fait, ce n’était qu’une pensée en l’air puisque, s’il avait vraiment eu conscience du péril, il serait allé sauver Zyed Benna et Bouna Traoré d’une mort certaine.

Ce raisonnement juridique, qui exonère les policiers de toute faute professionnelle, illustre parfaitement ce que le sociologue algérien Abdelmalek Sayad appelait la « complicité objective » ou la « solidarité organique » entre la justice et certains inculpés lorsqu’il s’agit de la mort d’enfants d’ouvriers immigrés postcoloniaux. Dans son fameux article de 1985, « Exister, c’est exister politiquement » [1], il passe en revue les principaux enjeux de la lutte pour les « droits civiques » et revient sur une question centrale : l’égalité devant la justice.

« Le tribunal est un autre lieu où sévit la forme la plus insidieuse, parce que la plus cachée, du racisme ; la moins visible, non seulement la moins énoncée et la moins dénoncée, mais aussi la plus difficilement énonçable et dénonçable. C’est là qu’il est le plus difficile de soupçonner le racisme, alors que c’est là aussi qu’il exerce ses ravages. Ainsi, rien n’empêchera la mère ou le père d’un enfant assassiné, ni les camarades de quartier de cet enfant assassiné (camarades eux-mêmes assassinables parce que partageant avec lui les mêmes caractéristiques d’origine et d’histoire, les mêmes conditions sociales, le même habitat) de voir dans le comportement du juge ainsi que toute la Cour, dans le verdict rendu souvent relativement clément pour l’assassin, une manière de complicité objective avec l’assassin qui est leur compatriote, une marque de solidarité plus organique et qui n’a pas besoin de réfléchir pour exister. « Solidarité de sang » ! dit-on. On connaît l’expression de « justice de classe » ; ici, il faudrait parler de « justice de caste », celle-ci venant doubler celle-là. »

Le constat de Sayad s’est confirmé depuis. Les inégalités structurelles fondées sur la classe et la race opèrent lorsque les membres des classes populaires sont victimes de violences policières et lorsqu’ils sont interpellés et condamnés. Ces inégalités se produisent à la fois dans le traitement policier (contrôle, interpellation, garde-à-vue, poursuite, etc.) et le traitement judiciaire (mise en examen, comparution immédiate, type de peine, etc.). Les habitants des quartiers populaires ne sont pas paranoïaques : le « classisme » (traitement inégal selon la classe sociale) et le racisme institutionnels sont des réalités mesurées depuis des décennies par les sciences sociales.

Inégalités devant la police et la justice.........................

http://quartiersxxi.org/face-aux-inegalites-devant-la-police-et-la-justice
 

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Zyed et Bouna : un verdict sociologique

Si la décision de relaxe définitive prononcée par le Tribunal correctionnel de Rennes à l’égard des deux policiers poursuivis dans le cadre de la mort en octobre 2005 de Zyed Benna et Bouna Traoré a soulevé une telle émotion, c’est qu’elle est lucide, au lieu d’être juste. Par maints aspects, la justice condamne la police. Mais affirme du même coup son impuissance à la juger. Eclairages sur un paradoxe amer, publié dans la revue Vacarme.

La décision rendue le 18 mai 2015 par le Tribunal correctionnel de Rennes portant sur la responsabilité pénale des deux policiers poursuivis dans l’affaire de Clichy-sous-Bois est, aussi étonnant qu’il soit, un verdict sociologique.

Lorsqu’il s’agit de juger la responsabilité pénale personnelle de Stéphanie Klein, la policière qui occupait la fonction d’opérateur au poste radio, la Cour refuse de retenir de grief à son encontre, estimant en lieu et place la responsabilité structurelle de la Police nationale. Car, dit la Cour, Mme Klein « était une jeune fonctionnaire stagiaire ne disposant que d’une brève expérience de terrain ». Son affectation au poste radio appelait « des compétences particulières (…) de coordination, de contrôle et de guidage des effectifs » sur le terrain ; or « l’enquête démontre » qu’elle « n’avait reçu aucune formation préalable à cette mission ». De surcroît, « il est incontestable » (cette profusion de tournures affirmatives…) que l’action se déroulait sur la commune de Clichy-sous-Bois, or Mme Klein ignorait tout de cette ville : il n’y a alors pas de commissariat à Clichy, réclamé par les habitants depuis 35 ans, et la commune qui « n’appartenait pas au ressort habituel du commissariat » de Mme Klein, laquelle de toutes façons est « originaire de province » et n’est alors en fonction en Seine-St-Denis que « depuis quelques mois seulement », et n’y réside pas..........................

http://blogs.mediapart.fr/edition/police-co/article/030615/zyed-et-bouna-un-verdict-sociologique
 
Ferguson in Paris

Halte aux violences policières excessives et disproportionnées! Les droits humains ne doivent pas être sacrifiés sur l’autel de la sécurité.

Sixième anniversaire de la mort d'Ali Ziri.

Rassemblement le vendredi 12 juin 2015 à partir de 20H30.

Esplanade Europe, sur la Dalle du val d'Argenteuil.


#CollectifAliZiri #AliZiri

http://collectif-ali-ziri.over-blog.com/2015/05/ali-ziri-six-ans-apres.html
 
Moad (14 ans) tabassé alors qu'il rentrait simplement chez lui: cinq policiers renvoyés devant le tribunal

http://www.lacapitale.be/1308043/ar...trait-simplement-chez-lui-cinq-policiers-renv
L’article a dit:
[…] Alors que l’adolescent n’avait rien d’autre à se reprocher que de courir en rue pour regagner son domicile, pour aller y chercher son équipement de sport. Un comportement suspect aux yeux d’une équipe de policiers en patrouille […]
Réflexe conditionné et à‑priori.
 
Pour notre frère Amine, 14 ans, victime d'un tir de flashball à la sortie de tarawih à Argenteuil. Rassemblement ce samedi à 14h inchaAllah sur la Dalle du Val d'Argenteuil.

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Affaire Ali Ziri : non-lieu confirmé en cassation
Jeudi 18 février 2016

Les recours en France son épuisés. La Cour de cassation vient de confirmer le non-lieu prononcé contre les policiers impliqués dans la mort de Ali Ziri, ce retraité algérien, décédé en 2009 à Argenteuil lors d’une interpellation de la police.

Ils s’étaient préparés à ce jugement depuis longtemps. C’est dire si leur confiance en la justice française est entachée. Pendant lontemps, le comité Vérité et justice pour Ali Ziri, par la voix d’un de ses membres, Areski Semache, n’avait qu’une phrase en tête : « le combat continue ». Le combat en question devra désormais se poursuivre sans la justice française. Le 16 février, la Cour de cassation a confirmé le non-lieu prononcé en appel. La famille veut saisir la Cour européenne des droits de l’homme.

Enquête bâclée

En 2009, Ali Ziri meurt lors d’une interpellation policière à Argenteuil, en région parisienne. Sur la route qui le mène au commissariat, il est maintenu la tête contre le siège avant. C’est la technique dite du « pliage ». Une autopsie conclut qu’il est mort des suites d’un arrêt cardiaque après suffocation.La Cour de cassation vient donc d’emboîter le pas de la cour d’appel dont le juge a établi qu’« aucun acte de violence volontaire n’a été la cause directe ou indirecte du décès ».
Un non-lieu incompréhensible pour la famille de la victime qui dénonce une enquête bâclée. La famille, qui a vu défiler trois juges d’instruction en trois ans. Trois juges et aucune reconstitution. Et les policiers mis en cause n’ont accessoirement jamais été entendus par les juges d’instruction.

- See more at: http://www.lecourrierdelatlas.com/1...-cassation.html#sthash.VFWX0gjn.bnLuqkGz.dpuf
 
Violentes charges de la police dans le dos des manifestants aujourd'hui à Paris, de nombreux blessés dont plusieurs hospitalisés.
Contrairement à ce qu'indique Le Monde, cette charge n'avait pas pour but de disperser la foule.

Au contraire, l'objectif était de diviser la manifestation et encercler une partie afin de faire un gros chiffre niveau interpellations. L'objectif était aussi de faire peur : on ne disperse pas une foule en matraquant ceux qui tombent par terre.



Collectif urgence notre police assassine
 
RDV demain le Vendredi 8 avril à 20h à l'amphithéâtre Richelieu à la Sorbonne, Paris

A l'invitation des étudiants, nous interviendrons pour parler des violences et des crimes policiers.

L'accouchement est peut être long, douloureux mais que cette valeureuse jeunesse sache que le monde nouveau de demain est bel et bien en train de naître.

Qu'elle sache qu'il ne tient qu'à elle de le façonner à son image, à son idéal.

Chaque action plante les graines de l'arbre de la liberté du futur.

Merci encore et encore à nos petits frères, nos petites soeurs, de ne pas sombrer dans le fatalisme de leurs ainés mais plutôt de croire, d'oser et d'agir avec autant d'entrain communicatif, d'intransigeance, de sacrifice, d'intelligence de coeur et d'esprit pour façonner un monde plus juste et plus fraternel pour demain !
 
Le nombre de citoyens tués par des policiers a plus que doublé depuis l’arrivée de Hollande

L’ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture) rompt le silence qui entoure les violences policières en France. Son dernier rapport (sorti avant les récentes manifestations contre la loi travail) montre une nette progression du nombre de tués par les forces de l’ordre à partir de 2012.

D’environ 8 décès annuels en 2004-2011, on passe brutalement à 19 en 2012, 10 en 2013 et 14 en 2014.

La gauche, toujours prompte à dénoncer les violences policières quand elle est dans l’opposition, n’a aucun scrupule pour en faire usage quand elle gouverne.

Si l’alternance n’a en rien fait diminuer le niveau des violences policières, bien au contraire, elle en a fait changer le contexte. Souvent commises dans le cadre de gardes à vue il y a une dizaine d’années, elles s’exercent aujourd’hui majoritairement lors d’opérations de contrôle de l’espace public, comme les manifestations, les opérations de sécurité dans des quartiers jugés sensibles ou dans les Zones à Défendre (Notre-Dame-des-Landes ou Sivens).

La répression policière qui a touché les récentes manifestations contre la loi travail, inédite par sa brutalité, en est un parfait exemple.

Les violences policières en France sont à la fois ignorées (il n’existe aucune statistique officielle des personnes blessées ou tuées lors d’opérations de police ou de gendarmerie) et impunies (celles-ci ne font quasiment jamais l’objet de sanctions). Le rapport de l’ACAT sort ainsi à point nommé à l’heure où de nombreux manifestants tombent sous les coups des forces de l’ordre.

Selon le rapport, la victime-type des violences policières et jeune (les trois-quarts ont moins de 35 ans et 1 sur 6 est mineur), masculin et issu de l’immigration (notamment dans le cadre d’interpellations lors des contrôles d’identité). Démonstration parfaite avec la répression impitoyable qui s’est abattue sur les manifestants contre la loi travail notamment le 17 mars à Tolbiac ou les CRS sont allés tabasser les manifestants jusque dans les amphithéâtres. Le lieu était, il est vrai, éminemment symbolique - Valls y a scellé son destin d’apparatchik socialiste.

Violence inédite selon des témoins et un journaliste de Libération qui relate des scènes de carnage : « il y avait des visages en sang, des gens traînés par terre, lors des charges policières contre les étudiants. Les gens qui voulaient sortir du site devaient le faire à visage découvert et étaient filmés par la police. » Au Lycée Bergson, la police s’est acharnée sur un étudiant noir, au total mépris de la campagne lancée par le PS « tous unis contre la haine. » Pour la FCPE, ces violences policières injustifiées rapportées par les médias ne sont pas des cas isolés................

https://bourgoinblog.wordpress.com/...ences-policieres-sous-la-presidence-hollande/


 
Sécurité : un témoin évoque des « consignes » de ne pas secourir les manifestants en détresse

Un manifestant contre la loi El Khomri affirme avoir entendu un pompier de Paris dire que ceux-ci ont comme consigne de ne pas porter assistance aux manifestants blessés. Volonté au sommet de « punir » les opposants à la loi, ou malentendu ? La préfecture garde le silence.

Les sapeurs-pompiers parisiens auraient-ils des critères d’intervention autres que médicaux ? C’est la question que se pose Josué, l’un des participants à la manifestation parisienne contre la loi El Khomri de jeudi. Ce jour-là, le jeune informaticien et syndiqué CGT et ses amis arrivent en retard place d’Italie pour manifester leur rejet de la réforme du Code du travail.
Ils souhaitent rejoindre le cortège, mais au bout de quelques minutes, l’une des collègues de Josué trébuche sur un pavé et se tord la cheville. « Comme il pleuvait et qu’on voulait la faire asseoir à l’abri, nous sommes entrés dans une pharmacie. De là, la pharmacienne a appelé les secours », relate Josué. S’ensuivent des questions d’ordre médical classiques, puis « la pharmacienne, semblant retranscrire les questions des secours, demande si nous étions dans la manifestation », souligne l’informaticien. « Je me suis étonné de la question, et j’ai demandé à la pharmacienne quel rapport cela avait avec la blessure de ma collègue et si notre réponse conditionnerait l’intervention des secours », se souvient Josué. « À ce moment-là, la pharmacienne a coupé le micro (du téléphone) et nous a conseillé de dire que nous ne faisions pas partie des manifestants car les pompiers avaient reçu des consignes pour ne pas intervenir dans la manifestation », poursuit le syndiqué CGT.................

http://www.humanite.fr/securite-un-...-les-manifestants-en-detresse-603775#comments
 
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