Violences policières en France

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Villefranche : projection du film "Qui a tué Ali Ziri ?" le 22 Avril

Le vendredi 22 Avril à 21h, Le Collectif Caladois pour la Palestine, Amnesty international et Altern’info vous convient à la projection du Film "Qui a tué Ali Ziri" au cinéma Les 400 coups à Villefranche Sur Saône.

Documentaire de Luc Decaster.

Sur le thème des violences policières.

Le feuilleton du comité de soutien à Argenteuil, après la mort d’une personne âgée.
La projection sera suivie d’un débat animé par les trois associations.

Ali Ziri, un homme de 69 ans, décède le 11 juin 2009 après son interpellation par la police nationale à la suite d’un contrôle routier à Argenteuil. "Arrêt cardiaque d’un homme au cœur fragile", déclare le Procureur de Pontoise. Appuyant la famille qui vit en Algérie, un collectif d’Argenteuillais demande une contre-expertise. Deux mois plus tard l’institut médico-légal révèle 27 hématomes sur le corps d’Ali Ziri.

Bande annonce du film Qui a tué Ali Ziri ? de Luc Decaster from ZeugmaFilms on Vimeo.

Pendant cinq années, le cinéaste a suivi les pas de ceux qui demandent "Justice et vérité" après cette mort, ignorée des médias, mais que certains considèrent comme un lynchage digne des pires périodes de l’histoire.
 
Martinez (CGT) dénonce des violences policières "organisées au plus haut niveau"

 
EXCLUSIF - Affaire Reims Bastia : la version des images de vidéo surveillance.

Alors que la décision judiciaire concernant 7 supporters bastiais doit tomber vendredi, les images tournées par des caméras de surveillance le 13 février à Reims lors des heurts entre la police et des supporters bastiais semblent bien faire état de violences policières.

Le décryptage des images est aussi à lire ici: http://francetv.in/1WrJbxa



 
INFO FRANCETV INFO. Loi Travail :

29 enquêtes sur de possibles violences policières ont été ouvertes par l'IGPN
 
Violences policières :

l'ONU met la France à l'amendeUn rapport du Comité contre la torture des Nations unies fustige l'usage "excessif" de la force employée par les représentants de l'ordre ces derniers mois.
 
Reçu sur la page : "Bonjour , mon fils M. était entrain d acheter et de faire monter une pièce de scooter a deux gars quand soudain une patrouille débarque rentre dans l immeuble mon fils leurs demandent gentiment ce qu'il cherche et c est a se moment la qu' il est prit pour cible vide tes poches il sort son porte clé ou un petit canif d a peine 4 cm qu'il utilise pour ouvrir des vis non cruciforme ou étoile ou couper un serflex ,vue que le sien ne suffisait pas je lui avait donné auparavant au garage un autre q' il avait dans sa poche sans aucune menace ma femme était au balcon elle a demandé ce qui se passait poliment un des deux lui a dit ferme ta gueule et rentre chez toi a la maman je suis descendu comprendre la situation entre temps il l on roué de coups poings claques électrifie jeté au sol traine sur 15 mètres je me suis interpose ou voulait me prendre a partie le tout devant témoin il on appelé du renfort faire croire qu'il était en danger il y avait en bas la maman qui est en ALD et risque de faire un AVC a tout moment un des deux gendarmes lui a crié dessus verbalement j en ai rien a foutre de votre AVC et a continuer a se croire tout permis grâce a son uniforme .Le gamin a 14 ans le 27 juin il va avoir 15 ans il est traumatisé il souffre de douleurs a la tête aux ventre de coté au niveau des cotes aux genoux et aux bras il est éraflé il boite en marchant et n a pas dormi de la nuit aujourd'hui nous le ramenons à l'hôpital pour essayer de faire suite a cette interpellation ou mon fils a été prit pour un punchingball. je vous demande de nous aider et que les deux principaux acteurs sois mutés et mit en hors état de nuire de peur qu il s en prennent a d autres victimes innocentes."

https://www.facebook.com/ViolencesPolicieres/?fref=nf
 
VIOLENCES POLICIÈRES : L'HISTOIRE ROCAMBOLESQUE DE DEUX JEUNES LYONNAIS

Cela pourrait être un banal fait divers comme il en existe tous les jours dans la région de Lyon. Mais c'est bien au coeur d'une affaire rocambolesque que se retrouvent deux jeunes habitants de l'agglomération lyonnaise, jugés le 3 juin prochain pour "outrage et rébellion en réunion" sur des policiers.

Les faits remontent au 11 mars dernier. Odria et Jean-Marc, domiciliés respectivement à Vaulx-en-Velin et Saint-Fons décident d'aller faire un bowling à Vienne, en Isère, après avoir fait du shopping dans la commune.

Les deux compères de 25 et 33 ans, qui connaissent déjà le bowling, commencent alors une partie. Mais rapidement, le gérant leur demande de quitter les lieux au motif qu'ils feraient trop de bruit. Comme les deux amis refusent, le gérant décide d'appeler la police. Odria et son ami finissent finalement par sortir du bowling mais tombent nez à nez avec un équipage de la BAC de Vienne. Les quatre policiers procèdent alors à leur contrôle d'identité mais retrouvent dans la veste de la jeune femme un pochon de poudre rose.

Du maquillage pris pour la drogue

Persuadés qu'il s'agit de stupéfiants, les policiers interpellent instantanément les deux individus. De façon "très musclée", selon les deux amis. La jeune femme aurait en effet été plaquée violemment sur la vitrine du bowling, puis au sol et enfin sur la capot de la voiture de police.

Les deux jeunes sont ensuite amenés au commissariat de la commune, puis placés en garde à vue et là encore, selon leurs témoignages, ils auraient subi des violences de la part des policiers, notamment le jeune homme. "Ma cliente a de nombreux bleus sur les jambes et elle a depuis de vrais problèmes d'audition qui pourraient être irrémédiables. Mon client est aussi aujourd'hui toujours très marqué psychologiquement", indique leur avocat Me Jean-Christophe Basson-Larbi, photos des blessures à l'appui............

http://www.tribunedelyon.fr/?actual...istoire-rocambolesque-de-deux-jeunes-lyonnais
 
Marchons le 19 mars pour résister aux violences policières

Depuis de trop longues années, les actes et discours racistes se banalisent et structurent de plus en plus le discours dominant en France. C’est dans ce contexte qu’il faut analyser le viol en réunion par 4 policiers sur Théo, un jeune de 22 ans de la cité des 3000 à Aulnay Sous-Bois. Même si une fois de plus, les faits ont été requalifiés et qu’un seul des policiers est poursuivi pour viol, la violence physique et psychologique n’en reste pas moins confinée dans le champ de la barbarie. C’est dans ce même contexte que plusieurs familles ayant perdu un membre suite à des violences policières ont initié un appel pour une marche pour la Justice et la Dignité......

https://blogs.mediapart.fr/marche19...edium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-68
 
Doigt dans les fesses, palpation des testicules: la banalité méconnue des contrôles d’identité
16 février 2017 Par Michaël Hajdenberg

Après l’agression dont a été victime Théo à Aulnay-sous-Bois, les langues se délient. Si les viols sont exceptionnels, ce n’est pas le cas des palpations humiliantes sur des zones érogènes, accompagnées d’insultes homophobes, lors des contrôles d’identité effectués sur les Noirs et les Arabes. Éducateurs, avocats, victimes et chercheurs témoignent et analysent ces humiliations.

C’est un traumatisme enfoui, tu, qui surgit furtivement depuis « l’affaire Théo ». Bien sûr, nul n’ira prétendre que les policiers violent quotidiennement de jeunes hommes. Mais l’acte, d’une violence inouïe, fait surgir une réalité plus banale : les violences à caractère sexuel exercées par les policiers lors des contrôles d’identité, au moyen de palpations et de paroles, dans un but d’humiliation et de démasculinisation. (...)


https://www.mediapart.fr/journal/fr...la-banalite-meconnue-des-controles-d-identite
 
Pas méconnue des assoc' qui dénoncent les violences policières et les contrôles aux faciès ...même les femmes n'y échappent d'ailleurs...

Doigt dans les fesses, palpation des testicules: la banalité méconnue des contrôles d’identité
16 février 2017 Par Michaël Hajdenberg

Après l’agression dont a été victime Théo à Aulnay-sous-Bois, les langues se délient. Si les viols sont exceptionnels, ce n’est pas le cas des palpations humiliantes sur des zones érogènes, accompagnées d’insultes homophobes, lors des contrôles d’identité effectués sur les Noirs et les Arabes. Éducateurs, avocats, victimes et chercheurs témoignent et analysent ces humiliations.

C’est un traumatisme enfoui, tu, qui surgit furtivement depuis « l’affaire Théo ». Bien sûr, nul n’ira prétendre que les policiers violent quotidiennement de jeunes hommes. Mais l’acte, d’une violence inouïe, fait surgir une réalité plus banale : les violences à caractère sexuel exercées par les policiers lors des contrôles d’identité, au moyen de palpations et de paroles, dans un but d’humiliation et de démasculinisation. (...)


https://www.mediapart.fr/journal/fr...la-banalite-meconnue-des-controles-d-identite
 
« Une révolution pour faire plier la mauvaise France » - Résistons Ensemble n°161 - mars 2017
Publié le 13 mars 2017
Formé en 2002, Résistons Ensemble a pour but d’informer, de briser l’isolement des victimes des violences policières et sécuritaires et de contribuer à leur auto organisation. Le bulletin n°161 est lisible en intégralité et téléchargeable en version mise en page au format pdf sur le site du réseau. En voici l’édito et le sommaire.

« Une révolution pour faire plier la mauvaise France »
Ce sont les mots d’Assa Traoré qui parle pour son frère Adama assassiné et pour son frère Bagui emprisonné à Fleury, pour nous et nos enfants. C’est la « bonne France », celle des opprimés, des exploités, des pauvres, des chômeurs, des victimes du racisme de la société, des sans-papiers, de « ceux d’en bas » qui réclament justice et vérité, la fin de la misère sociale, de l’oppression.

À l’approche des élections, le parlement, la justice, les partis politiques s’enfoncent dans le cambouis. L’essentiel des candidats, qu’ils soient de gauche ou de droite, ne visent que le maintien du capitalisme encore plus vorace et dictatorial.

Les lois sécuritaires préparées par la « gauche » donnent au futur régime issu des élections tous les moyens « légaux » pour mettre à bas ce qui reste de droits et de libertés. C’est face au pourrissement de la « mauvaise France » que la « bonne France » d’Assa tente de s’affirmer. Les germes des graines semées par des luttes du passé commencent à apparaître ici et là. Il y a 10 à 15 personnes mortes entre les mains de la police chaque année mais, avant l’assassinat d’Adama, les luttes de solidarité, y compris les émeutes de 2005 pour Zyed et Bouna, n’avaient guère dépassé les quartiers populaires.

Avant cet assassinat et le viol de Théo, il y avait déjà eu des personnes violées, torturées à coups de matraque dans l’anus par des policiers, mais ces actes criminels se sont passés dans un silence presque total.
Alors comment expliquer que depuis quelques mois la réalité des « violences policières » rentre dans la conscience des dizaines de millions d’habitants de ce pays ? Pourquoi ces manifestations déterminées dans les quartiers, ces blocages des lycées qui se répètent ? Pourquoi les calomnies contre les victimes et leurs familles (d’abord celle d’Adama maintenant celle de Théo) comme celles contre les soi-disant « casseurs » ne passent-elles plus aussi facilement qu’avant ? Pourtant la justice et les médias sont toujours à la botte et le fait que la répression, suite à la lutte contre la loi travail, ait touché aussi les centres villes ne saurait tout expliquer.
Ne serait-ce pas parce que la crise de l’État, accompagnée d’une répression impitoyable, a commencé à nous ouvrir les yeux ? Parce que des millions de gens de la « bonne France » se disent que « le roi est nu » ? Que les violences policières et leurs accompagnements judiciaires sont ciblés ? Qu’à l’ombre des flashballs se pointeront demain sur eux les fusils d’assaut ?

Bien sûr, tout est possible mais rien n’est encore gagné, car la bataille de la « bonne France » contre la « mauvaise » est à peine engagée.

Nous sommes à la croisée des chemins. Et on en voit s’en profiler au moins deux. Celui qui mènera vers un régime policier fascisant, l’autre qui suit la marche difficile, tâtonnante des « damnés de la Terre » que les blancs et pas blancs de la « bonne France » traceront ensemble.

https://rebellyon.info/Une-revolution-pour-faire-plier-la-17568
 
Violences policières : un film dédié à Lamine Dieng, dix ans après sa mort



Le comité Vérité et Justice pour Lamine Dieng et le collectif Vies Volées organisent, samedi 17 juin, une journée de commémoration pour les dix ans du décès du jeune homme. Au programme, outre une marche et un concert, la projection de la première mouture du film témoignage « Dire à Lamine » réalisé par le collectif « Cases rebelles ».

ieng avait 25 ans lorsque, dans la nuit du 17 juin 2007, il est mort asphyxié dans une fourgon de police du 20e arrondissement de Paris. Selon les agents de police, le jeune homme se trouvait allongé au sol entre deux voitures en stationnement. Interpellé, l’individu aurait été trop agité et les policiers auraient eu toutes les peines du monde à l’immobiliser.

D’après la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), saisie à l’époque par la député de Guyane Christiane Taubira, l’immobilisation a été réalisée « d’une manière peu académique ». Lamine Dieng a été mis face contre terre, les mains menottées dans le dos et les pieds sanglés. Au fond du fourgon, le jeune homme a dû subir la pression de quatre agents agenouillés sur son corps durant le trajet.

Selon les médecins légistes, « l’asphyxie mécanique est due à l’appui de la face contre le sol maintenue au niveau crânien ». Les circonstances de ce décès ressemblent à celles de cas tels que celui d’Adama Traoré lors de l’été 2016. Un rapport de la CNDS, cité par Les Inrocks en 2011, indique que la France a été condamnée par la Cour européenne des droits (CEDH) pour cette pratique : « Cette forme d’immobilisation a été identifiée par la pratique internationale comme hautement dangereuse pour la victime étant la conséquence de la suffocation par l’effet de la pression exercée sur son corps. »

Dix ans après, la lutte continue
Depuis dix ans, la famille de Lamine Dieng, sa sœur Ramata en tête, milite sur tous les terrains pour réclamer justice. En juin 2014, la chambre d’instruction de Paris a prononcé un non-lieu, confirmé en appel en juin 2015. Les Dieng ont pourvu l’affaire auprès de la Cour de cassation qui rendra publique sa décision le 21 juin prochain.

Quelques jours avant ce rendu décisif, dernier recours à l’échelle nationale, les collectifs de soutien veulent marquer le coup. Samedi 17 juin, une marche solidaire sera organisée à Paris. Elle sera suivie d’un concert. Le collectif Cases Rebelles qui milite « contre toutes les dominations d’un point de vue afrocentré » présentera une première version de « Dire à Lamine », un film documentaire dédié à Lamine Dieng. Un moyen-métrage de 40 minutes compile des témoignages de la famille et d’acteurs militants qui ont milité pour cette affaire durant les dix dernières années.


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http://www.saphirnews.com/Violences...amine-Dieng-dix-ans-apres-sa-mort_a24065.html
 
Violences policières : le Collectif Etudiant communique
Publié le 17 avril 2018 |

Communiqué du Collectif Étudiant contre la Loi Vidal de Tours suite aux violences policières ayant eu lieu à l’occasion de la manifestation étudiante et lycéenne du vendredi 14 avril.

Depuis près de 3 mois, nous, étudiant-es, lycéen-nes et personnels des lycées et de l’Université de Tours nous mobilisons contre la loi ORE, dite Loi Vidal. Nous nous mobilisons contre un texte qui instaure la sélection en licence sur des critères arbitraires et absurdes ; contre un « Plan Etudiant » qui va aggraver le dénuement de nos Universités ; contre une logique libérale qui ne considère plus l’enseignement supérieur comme un service public, mais comme un outil au service du patronat.

Les jeudi 12 et vendredi 13 avril ont été marqués par de très fortes mobilisations chez les lycéen-nes ; quatre lycées ont ainsi été bloqués le jeudi, une manifestation de plus de 2 000 lycéen-nes et étudiant-es a ensuite parcouru la ville, avant d’organiser des AG qui reconduiront très largement les blocages. Le vendredi, ce seront 6 lycées bloqués et environ 2 500 lycéen-nes et étudiant-es dans la rue.

Vendredi, le cortège, à l’ambiance bon enfant, a été bloqué dans sa progression par la police. La police a ensuite gazé l’ensemble du cortège (ainsi que des passant-es) sans sommations, et a également utilisé des grenades dites « de désencerclement ». Ces armes, à létalité dite « atténuée », sont la cause de très nombreuses blessures graves et mutilations (perte d’un œil…) depuis de nombreuses années en France ; leur usage est censé être strictement encadré. Il est donc incompréhensible et inadmissible que ces projectiles soient employés contre des manifestant-es, a fortiori des lycéen-nes pacifiques. Les premiers jets de grenades lacrymogènes ont été effectués à proximité directe d’une école élémentaire pendant une heure de cours ce qui, au vu des effets du gaz et de sa volatilité, est totalement irresponsable et extrêmement dangereux. Fort heureusement, malgré ce déchaînement de violences, et si nous déplorons de nombreux-ses blessé-es, aucun-e n’a été gravement atteint. Les blessé-es ont été immédiatement pris en charge par les « street-médics ».



https://larotative.info/violences-policieres-le-collectif-2745.html
 
Après un contrôle de police à Paris, Cédric est toujours entre la vie et la mort

Après un contrôle de police, Cédric est entre la vie et la mort à l’hôpital Georges-Pompidou. Un avocat, Me Arié Alimi, vient d’entrer dans l’affaire et lance un appel à témoins sur les réseaux sociaux.


Cédric, 42 ans, est toujours, ce samedi, entre la vie et la mort, à l'hôpital Georges-Pompidou, dans le XVe arrondissement de Paris, sous assistance respiratoire. Cet ancien agent de joueurs de football, père de cinq enfants et demi-frère de l'ancien international Marvin Martin qui évolue actuellement sous les couleurs de Chambly (Ligue 2), a été terrassé par un accident cardiaque après son interpellation par la police, ce vendredi, alors qu' il pilotait son scooter, quai Branly (VIIe).

Sa famille, qui veille sur lui depuis son transfert à l'hôpital, a désormais mandaté une avocat, Me Arié Alimi, rompu à ce stype d'affaires.

«Je compte, avant de déposer plainte pour d'éventuelles violences policières, lancer un appel à témoin sur les réseaux sociaux, afin de réunir tous les éléments, avance le conseil de la famille. Cédric, souffrait certes d'hypertension artérielle, détaille-t-il, mais il n'avait jamais eu le moindre malaise cardiaque. A nous de savoir ce qui s'est réellement passé ».

« Qu'est ce que je vais dire à son dernier enfant de 2 ans qui me demande son papa ? »

Quai Branly, ce vendredi, Cédric au volant de son scooter 50 cm 3, un téléphone dans la main gauche, selon des sources policières, est contrôlé par une patrouille de police. La confrontation se passe plus ou moins bien.

A l'angle de l'avenue de Suffren, les insultes pleuvent et Cédric chercherait à filmer le contrôle et la verbalisation. Il semblerait alors qu'un policier repousse le pilote. Ce dernier s'énerve et explique que les forces de l'ordre n'ont pas le droit de le toucher.

« Nous voulons tous savoir la vérité »

Quelques instants et après l'avoir menotté, les forces de l'ordre remarquent que le visage du pilote du scooter est bleu. Il est en arrêt cardiaque.


En attendant l'arrivée des pompiers et du Samu, les policiers débutent un massage cardiaque. L'homme sera conduit à l'hôpital Pompidou avec un pronostic vital engagé. L'IGPN, la «police des polices », a été saisie de l'enquête comme toujours, lorsque les forces de l'ordre sont mises en cause. Mais, pour les proches de la victime, cela ne suffit pas : «Qu'est ce que je vais dire à son dernier enfant de deux ans, qui me demande son papa ? Sanglote Anaïs, la soeur de Cédric. C'est une horreur, et nous voulons tous savoir la vérité ».

http://www.leparisien.fr/info-paris...afb-BtCO3J5KyJKMKtOShFfMAPJQZVmK5rdkORQoyF5A8
 
Malaise cardiaque pendant une interpellation à Paris : Cédric est décédé

Cédric Chouviat, qui avait eu un malaise cardiaque vendredi lors d’un contrôle de police, quai Branly (VIIe), est décédé dimanche matin à l’hôpital Georges-Pompidou. Sa famille envisage de porter plainte.

Cédric Chouviat, ce livreur de 42 ans, victime d'un accident cardiaque après un contrôle de police vendredi, quai Branly (VIIe), est décédé ce dimanche, à 3 h 30, à l'hôpital Georges-Pompidou (XVe), où il avait été admis entre la vie et la mort.

A la recherche de témoins

L'avocat de la famille de ce père de cinq enfants, ancien joueur de football et demi-frère de l'ex-international Marvin Martin, a diffusé un appel à témoignages sur les réseaux sociaux, pour éclaircir les circonstances de cette interpellation. Il n'avait pas encore reçu, ce dimanche, de témoins directs de l'interpellation de la victime.

« Il est probable que le cerveau de Cédric n'ait pas été suffisamment oxygéné pendant quelques minutes, détaille Maître Alimi, ce qui ouvre plusieurs hypothèses, comme un plaquage ventral, ou une clé d'étranglement. Nous avons toutes les raisons de croire, en tout cas, qu'il ne s'agit pas d'un arrêt cardiaque spontané, mais provoqué. L'autopsie qui va être pratiquée nous permettra d'en savoir plus, et notamment si les policiers sont à l'origine de ce drame. Cédric souffrait certes d'hypertension artérielle, mais il n'avait jamais eu le moindre malaise cardiaque de quelque nature que ce soit ».

Une enquête en cours

En fonction des éléments qu'apporteront d'éventuels témoins de la scène et des résultats médicaux, la famille de la victime et son conseil évoquent la possibilité de déposer une plainte pour « violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner », tandis qu'une enquête de l'IGPN, l'Inspection générale de la police nationale, la « police des polices », pour « recherche des causes de la mort », est en cours.

La scène s'est déroulée ce vendredi 3 janvier, entre 9 h 40 et 10 h 10, à l'angle de l'avenue de Suffren et du quai Branly. Cédric, qui circule à scooter en téléphonant, selon une source policière, est contrôlé par une patrouille. « Dès le début, il a eu un ton irrespectueux et agressif », ajoute cette même source. Toujours est-il que la confrontation se passe mal : les insultes pleuvent, semble-t-il, puis, à deux reprises, le quadragénaire cherche à filmer la scène, avant qu'un policier le repousse.

« Cédric n'a jamais fait preuve de violence »

Alors que l'homme est menotté, les forces de l'ordre remarquent que son visage est bleu : il est en arrêt cardiaque. En attendant l'arrivée des secours, les policiers commencent un massage, mais lorsque Cédric arrive à l'hôpital Georges-Pompidou, son pronostic vital est engagé et il est placé sous respirateur. Jusqu'à son décès, ce dimanche matin.

Pour les proches de la victime, auxquels les médecins n'ont pas caché, dès son admission, l'état désespéré du père de famille, « il faut que la vérité éclate ». « Même s'il avait un caractère affirmé, jamais Cédric n'a jamais fait preuve de violence, c'est un gentil et un super papa.... Qu'est ce que je vais dire à son dernier enfant de deux ans qui le réclame ? » sanglote Anaïs, la belle-soeur de Cédric. « C'est une horreur ».

http://www.leparisien.fr/paris-75/m...aris-cedric-est-decede-05-01-2020-8229168.php
 
Les violences policières sont une réalité dans le monde entier, et sont inhérentes à la violence qu'ils sont sensés réprimer et/ou prévenir, mais l'absence de police nuit plus gravement que sa présence. Alors surveillons en citoyen, mais ne tombons pas dans le raccourci ou l'ignorance facile en prononçant des paroles à la cantonade.

Cordialement
Oui et c'est extrêmement grave dans le sens où je pense que le dérapage d'un policier envers un citoyen lambda est encore pire que l'inverse. Je m'explique. Les forces de l'ordre disposent du monopole de la violence légitime. La "légende" veut que l'état s'est formé suite à un pacte avec le peuple. Ce dernier ayant accepté de se départir de son "droit à la violence" en le confiant exclusivement à l'état afin de bénéficier de plus de sécurité.

Or si l'état abuse de ce pouvoir de violence (un policier faisant preuve de violences gratuites par-exemple), alors il viole le pacte tacite conclu avec le peuple et la légitimité de son monopole tendra à s'éroder jusqu'à la mettre en péril. Car si la violence légitime de l'état devient anarchique, alors le peuple risque de ne plus vouloir s'y soumettre.

Etre policier, gendarme ou autre personnel au service de l'état et disposant d'un "droit à la violence", constitue donc une énorme responsabilité qu'il ne faut surtout pas minorer. Cela demande une certaine sagesse et il me parait nécessaire que toutes les bavures soient extrêmement sanctionnées afin que les forces de l'ordre ne prennent pas à la légère les responsabilités qui sont les leurs.
 
Décès de Cédric Chouviat: des vidéos témoignent de la violence de l’interpellation policière

7 JANVIER 2020 PAR PASCALE PASCARIELLO

Interpellé le 3 janvier, à Paris, lors d’un contrôle de police, Cédric Chouviat est décédé des suites d’un arrêt cardiaque. Sur des vidéos obtenues par Mediapart, on voit trois policiers plaquer au sol Cédric qui, sur le ventre et encore casqué, montre des signes d’épuisement. Ces images démentent la première version des forces de l’ordre, qui omet la violence de l’interpellation.

Interpellé lors d’un contrôle routier, le 3 janvier à Paris, Cédric Chouviat, 42 ans, plaqué au sol par trois policiers, a fait un arrêt cardiaque. Conduit en réanimation à l’hôpital européen Georges-Pompidou, il y est décédé deux jours après. Père de cinq enfants, ce livreur a « fait un arrêt cardiaque suite à un manque d’oxygène », selon l’avis médical transmis à la famille. Confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), une enquête a été ouverte par le parquet de Paris sur les causes de ce décès.

Pour les abonnés la suite https://www.mediapart.fr/journal/fr...-de-la-violence-de-l-interpellation-policiere
 
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Flavien Groyer

@GroyerFlavien

·
2h

"C'est un meurtre et aujourd'hui je dirai à mes 5 petits enfants que mon fils a été assassiné"- Christian Chouviat, le père de Cédric Chouviat décédé lors d'un contrôle de police à Paris.

 
Des vidéos éclairent les conditions d’une interpellation à la suite de laquelle un coursier à scooter est mort

Cédric Chouviat a fait un malaise cardiaque lors d’un contrôle routier, le 3 janvier, à Paris. La famille a déposé plainte pour violences volontaires ayant entraîné la mort.

Les images, filmées au smartphone, sont un peu lointaines, tremblotantes, mais elles éclairent d’un jour nouveau les circonstances de la mort de Cédric Chouviat. Diffusées depuis le siège de la Ligue des droits de l’homme par les avocats de la famille, elles donnent à voir les conditions très musclées dans lesquelles s’est déroulé, vendredi 3 janvier, à l’angle du quai Branly et de l’avenue de Suffren, à Paris, le contrôle routier au cours duquel l’homme de 42 ans a fait un malaise cardiaque.

Pris en charge par les agents, puis par les pompiers, ce père de cinq enfants avait ensuite été transporté en urgence à l’hôpital européen Georges-Pompidou, où il est mort deux jours plus tard. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris et confiée à l’inspection générale de la police nationale (IGPN). Pour les avocats de la famille Chouviat, Arié Alimi, William Bourdon et Vincent Brengarth, les autorités ont tenté par leur communication de dissimuler une partie des faits, en niant tout lien de cause à effet entre la technique d’interpellation et le malaise cardiaque.

Le monde
 
Cédric Chouviat, mort après un contrôle de police : l’autopsie qui interpelle

Selon le rapport d’autopsie, Cédric Chouviat est décédé des suites d’une asphyxie et d’une fracture du larynx lors d’un contrôle de police. Une information judiciaire pour homicide involontaire a été ouverte.


L'hypothèse d'une bavure policière a pris ce mardi une épaisseur nouvelle. Selon les premiers résultats de l'autopsie pratiquée lundi, Cédric Chouviat est décédé après avoir subi une asphyxie avec fracture du larynx. « Pour provoquer un tel résultat, le ou les policiers ont nécessairement exercé une pression prolongée et très forte avec deux points d'appui, par-devant sur la pomme d'Adam et par-derrière dans le haut du dos », éclaire un expert médical à la retraite. Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, reconnaît lui-même que ces résultats d'autopsie « soulèvent des questions légitimes auxquelles des réponses devront être apportées en toute transparence ».

Vendredi 3 janvier, Cédric Chouviat, livreur de profession, circule à scooter à proximité de la tour Eiffel quand il est contrôlé peu avant 10 heures par une patrouille de quatre policiers (trois hommes et une femme). Il semble d'abord faire l'objet d'une banale verbalisation pour utilisation d'un téléphone en roulant.

Mais ce père de cinq enfants, Parisien de naissance, ne veut pas en rester là. Selon des vidéos filmées par des automobilistes et diffusées ce mardi par les avocats de sa famille, il se rapproche des policiers, casque sur la tête, téléphone à la main. Cherche-t-il à les filmer ? L'homme est véhément et provocateur, selon les policiers qui lui font face. « Vous êtes des clowns, des guignols. Vous êtes la risée de tout Paris, vous n'avez que ça à faire, gratter les gens… » aurait-il dit selon des propos retranscrits dans le rapport d'intervention des policiers, rédigé le jour même.

Cédric Chouviat, 42 ans, fait alors l'objet d'une interpellation pour outrage. Les gardiens de la paix lui menottent le bras gauche mais ne parviennent pas à lui entraver le bras droit.

«Le parquet de Paris a tenté de maquiller la vérité»

Que se passe-t-il dans les secondes suivantes ? Selon le rapport d'intervention, Cédric Chouviat recule et trébuche. « Nous entraînant dans sa chute, il tombe sur un gardien de la paix, lui occasionnant de vives douleurs aux deux genoux, est-il écrit dans ce rapport. Le gardien de la paix l'a fait pivoter l'amenant à plat ventre, les gardiens de la paix lui passent difficilement les menottes, place l'individu sur le côté, en lui demandant de s'asseoir. C'est là que l'on constate qu'il a le visage tout bleu, et qu'on lui retire le casque. »

Cédric Chouviat vient de subir une asphyxie pulmonaire, à l'origine d'un arrêt cardiaque. Secouru par les pompiers et transporté aux urgences, il est ensuite placé sous respiration artificielle. Son décès sera constaté le dimanche à 3h30 du matin.

Une vidéo d'une petite dizaine de secondes recueillie par Arié Alimi, avocat de la famille Chouviat, apporte un éclairage complémentaire. Cédric Chouviat, pantalon gris et blouson noir, est alors ventre à terre. Il porte effectivement son casque. Trois policiers sont autour de lui, dont l'un est visiblement au corps à corps. Exerce-t-il une clé d'étranglement particulièrement puissante comme le suggèrent le résultat de l'autopsie et le témoignage d'un passant recueilli par le clan Chouviat ?

http://www.leparisien.fr/faits-dive...Vi5y6MR-EktTvbMKnG0V-go_pUX-_BKhhPkvQTZK9W2DA
 
Décès de Cédric Chouviat : La forte émotion du père de la victime dans "Bourdin Direct"

Cédric Chouviat, 42 ans, est mort samedi dernier, victime d'un accident cardiaque à la suite d'une interpellation policière.

Il n'a pas pu cacher son émotion. Ce matin, Jean-Jacques Bourdin recevait dans "Bourdin Direct", diffusé sur RMC et RMC Découverte, Christian Chouviat, le père de Cédric Chouviat, décédé à la suite d'une interpellation policière. Âgé de 42 ans, ce livreur a été victime d'un malaise cardiaque vendredi matin près de la Tour Eiffel après avoir été plaqué au sol, casque sur la tête, par trois policiers. Selon la police, ce contrôle a été réalisé car le livreur utilisait son téléphone en conduisant son scooter. Transporté dans un état critique à l'hôpital, il est mort samedi soir à l'hôpital.


"Je vais dire quoi à mes petits-enfants ?"

"J'attends la justice. Pour moi, il y a... il y a un môme de 42 ans... Excusez-moi", a déclaré Christian Chouviat, avant d'être submergé par l'émotion. Et de poursuivre, la voix tremblante : "Il part bosser pour nourrir ses enfants. Il a cinq enfants, de 3 ans à 21 ans. Qu'est-ce qu'on leur dit maintenant ? Je vais dire quoi à mes petits-enfants ?". L'invité a alors pris quelques secondes pour respirer, essuyant ses larmes au visage.


Il n'a ensuite pas pu dissimuler sa colère : "Je ne peux pas avoir de compassion pour ces gens-là ! Maintenant, je n'ai qu'un objectif, c'est qu'on aille au plus loin pour avoir la vérité ! Je veux qu'ils ne dorment plus parce qu'ils ont fait cinq orphelins à 10h du matin vendredi !". "Ce n'est qu'un tissu de mensonges depuis vendredi à 10h du matin ! Je suis révolté par ça ! On s'obstine à vouloir nous dire au début qu'on l'a contrôlé car il avait la plaque d'immatriculation qui était sale. Puis, d'un seul coup, il avait le téléphone à la main !", s'est énervé Christian Chouviat. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
 
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LDH France
LDH_Fr
Une deuxième vidéo montre #CédricChouviat lors du contrôle qui a conduit à sa mort, vendredi dernier. On le voit filmer les forces de l'ordre. Nous rappelons que rien interdit dans la loi de filmer les fonctionnaires de police. https://t.co/udtMQK6QLX
Twitter07/01/2020 12:16
 
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