SANTÉ - À l’approche du Nouvel An chinois, l’une des plus grandes fêtes calendaires du pays, les inquiétudes montent du côté des autorités. Alors que les préparatifs commencent pour le grand événement du 25 janvier, les services de santé craignent la récente montée en puissance d’une étrange maladie, ressemblant à la pneumonie, relaient plusieurs médias comme le Guardianou CNN.
L’essentiel des cas frappe pour l’instant Wuhan, dans la province de Hubei dans le centre de la Chine. Selon un communiqué d’un responsable local publié dimanche 5 janvier, près de 60 personnes auraient désormais contracté la maladie, alors que le chiffre n’était que de 27 fin décembre. Les patients ont pour l’instant été placés en quarantaine mais sept d’entre eux sont dans des états critiques. Plusieurs avaient pour point commun de travailler dans un marché aux poissons. Ce dernier a été fermé le 1er janvier pour désinfection.
Difficultés à respirer, courbatures et fièvre
Les autorités sanitaires de la région, qui ont d’abord songé à une résurgence du SRAS, ont finalement exclu cette possibilité, tout comme celle de la grippe aviaire. Selon elles, il n’y a pas pour l’instant de preuve évidente de transmission entre humains et les investigations pour trouver l’origine de ce virus se poursuivent.
De son côté l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se montre particulièrement attentive à l’évolution de la situation. Elle a notamment assuré que 120 proches des malades étaient également placés en observation. Les symptômes de cette maladie sont notamment des difficultés à respirer, des courbatures et de la fièvre.
Outre l’urgence sanitaire à Wuhan, les autorités chinoises s’inquiètent particulièrement d’un risque de propagation alors que les festivités du Nouvel An sont source de millions de voyages. Les conséquences politiques sont par ailleurs déjà en place. Craignant une propagation de la panique, le plus grand réseau social chinois, Weibo, a banni le hashtag #WuhanSARS.
Dans la région asiatique, la méfiance grandit et certains ont déjà pris quelques précautions. À Hong Kong, la chef de l’exécutif Carrie Lam a notamment annoncé des mesures renforcées aux frontières.
En Corée du Sud, les autorités sanitaires demandent aux voyageurs qui se rendent au Wuhan de ne pas toucher les animaux sauvages ou la volaille, ni de visiter les marchés locaux. Une task force de quarantaine a également été organisée.
https://www.huffingtonpost.fr/entry...7e4b0b2520d27566d?utm_hp_ref=fr-international
L’essentiel des cas frappe pour l’instant Wuhan, dans la province de Hubei dans le centre de la Chine. Selon un communiqué d’un responsable local publié dimanche 5 janvier, près de 60 personnes auraient désormais contracté la maladie, alors que le chiffre n’était que de 27 fin décembre. Les patients ont pour l’instant été placés en quarantaine mais sept d’entre eux sont dans des états critiques. Plusieurs avaient pour point commun de travailler dans un marché aux poissons. Ce dernier a été fermé le 1er janvier pour désinfection.
Difficultés à respirer, courbatures et fièvre
Les autorités sanitaires de la région, qui ont d’abord songé à une résurgence du SRAS, ont finalement exclu cette possibilité, tout comme celle de la grippe aviaire. Selon elles, il n’y a pas pour l’instant de preuve évidente de transmission entre humains et les investigations pour trouver l’origine de ce virus se poursuivent.
De son côté l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se montre particulièrement attentive à l’évolution de la situation. Elle a notamment assuré que 120 proches des malades étaient également placés en observation. Les symptômes de cette maladie sont notamment des difficultés à respirer, des courbatures et de la fièvre.
Outre l’urgence sanitaire à Wuhan, les autorités chinoises s’inquiètent particulièrement d’un risque de propagation alors que les festivités du Nouvel An sont source de millions de voyages. Les conséquences politiques sont par ailleurs déjà en place. Craignant une propagation de la panique, le plus grand réseau social chinois, Weibo, a banni le hashtag #WuhanSARS.
Dans la région asiatique, la méfiance grandit et certains ont déjà pris quelques précautions. À Hong Kong, la chef de l’exécutif Carrie Lam a notamment annoncé des mesures renforcées aux frontières.
En Corée du Sud, les autorités sanitaires demandent aux voyageurs qui se rendent au Wuhan de ne pas toucher les animaux sauvages ou la volaille, ni de visiter les marchés locaux. Une task force de quarantaine a également été organisée.
https://www.huffingtonpost.fr/entry...7e4b0b2520d27566d?utm_hp_ref=fr-international