Votre livre coup de coeur

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Tu aimeras peut-être...Le sujet aurait pu être intéressant, mais le style est très ampoulé. Lui qui a une langue si fluide d'habitude, bien que riche, là il se gargarise de mots et de métaphores. Au point que les idées sont noyées.
Critique perso!;)

Ok d'accord je vois. Je pense que je le lirais pour me faire ma propre opinion, il est pas cher le livre ça va :D

Merci pour ta critique ^^
 
Tu aimeras peut-être...Le sujet aurait pu être intéressant, mais le style est très ampoulé. Lui qui a une langue si fluide d'habitude, bien que riche, là il se gargarise de mots et de métaphores. Au point que les idées sont noyées.
Critique perso!;)

Surtout qu'il ne vend rien comme idée ... J'ai juste aimé les dialogues de BenAdam ... Vraiment éloquant
 
Oui j'ai commencer à lire le passé simple.
J'ai vu comment il parlait de son père et surtout sa facon d'écrire que je trouvais brouillon ... je l'ai jeté à la poubelle ...

Non Camus c'est autre chose. Camus lui a un style simpliste je trouve ...
Oui Chraibi a un rapport particulier à l'écriture.
Mais, je crois aussi qu il y a deux lectures dans les oeuvres de Camus
 
Non pas le style ... meme si je trouvais le style simpliste ... mais l'histoire ... je sais pas, sans pudeur comme ca ... Je me souviens d'une scène ou une femme arabe soulevait sa robe pour montrer son sexe ....

:malade:

Ok bon, faut que je passe par la case relecture...
Ton exemple est tellemment ... éloquent que tu m'as mis le doute ... LOL
 
Ok bon, faut que je passe par la case relecture...
Ton exemple est tellemment ... éloquent que tu m'as mis le doute ... LOL

lol et puis ses hitoires de baskets troués, de chaussettes puantes ... Bref je me souviens qu'il donnait trop dans le misérabilisme pour tranché avec sa réussite ...
J'aime pas trop cette manoeuvre. Genre j'étais pauvre et pourtant j'ai réussi ...
Mais bon je l'avais lu y a longtemps ...
 
Moi ça me l'a fait avec l'alchimiste de Paulo Coelho ! un truc de dingue !

J'pense que le gone du chaaba j'lavais lu très spontanément, sans me poser trop de question, et une fois que l'histoire m'embarque c'est positif, après vu sous cette angle la ça merite reflexion effectivement, j'le met sur ma liste !
 
C'est le syndrome Laâm....

Je trouve que dans notre communauté ce qu'on avait de beau, c'était la pudeur. La pudeur sexuel, la pudeur de nos conflits familiaux, la pudeur de nos moments de galère.
Quand je vois des rebeux ecrivent sans complexe, sans pudeur ca me donne envie de vomir. Surtout qu'il n'y a pas de grâce. Là ou un Rousseau dans ces confession arrive à faire de ces moments misérables de beaux moments de grâce, eux c que du dégoûtant ...
 
C'est dommage, la philosophie des laissés pour compte méritait un bouquin...

C'est vrai pour le perso de BenAdam, mais j'aurais dit monologues!

Oui et puis les personnages ne sont pas des archétypes ... J"étais géné de ce clochard homo ...
Mais ce que le jour doit à la nuit ... C le pire ... On est proche du navet ... Heureusement qu'il a une plume magnifique
 
Je trouve que dans notre communauté ce qu'on avait de beau, c'était la pudeur. La pudeur sexuel, la pudeur de nos conflits familiaux, la pudeur de nos moments de galère.
Quand je vois des rebeux ecrivent sans complexe, sans pudeur ca me donne envie de vomir. Surtout qu'il n'y a pas de grâce. Là ou un Rousseau dans ces confession arrive à faire de ces moments misérables de beaux moments de grâce, eux c que du dégoûtant ...

Ca pue la fange, la crotte et la sueur.

Alors qu'Omar Sharif disait justement que les Arabes malgré la pauvreté ne sont jamais misérables, ils restent dignes.

Et c'est vrai, malheureusement ceux qui écrivent et publient ces livres d'où émanent ces effluves nauséabondes de vie de cloportes sont bien plus visibles que ceux qui refuseront toujours que leur enfant n'aie pas un pantalon parfaitement repassé et immaculé pour aller à l'école.
 
Ca pue la fange, la crotte et la sueur.

Alors qu'Omar Sharif disait justement que les Arabes malgré la pauvreté ne sont jamais misérables, ils restent dignes.

Et c'est vrai, malheureusement ceux qui écrivent et publient ces livrent d'où émanent ces effluves nauséabondes de vie de cloportes sont bien plus visibles que ceux qui refuseront toujours que leur enfant n'aie pas un pantalon parfaitement repassé et immaculé pour aller à l'école.

Wallah exactement !

On roulait pas sur l'or et pourtant nous sentions toujours bon.

Lui comme tu dis ce ne sont que de vieux remugles , de miasmes , de puanteur, de chaussettes sales, de culottes crades ... J'avais honte. Pck son livre vendait que nous étions tous aussi misérables ...
 
Je trouve que dans notre communauté ce qu'on avait de beau, c'était la pudeur. La pudeur sexuel, la pudeur de nos conflits familiaux, la pudeur de nos moments de galère.
Quand je vois des rebeux ecrivent sans complexe, sans pudeur ca me donne envie de vomir. Surtout qu'il n'y a pas de grâce. Là ou un Rousseau dans ces confession arrive à faire de ces moments misérables de beaux moments de grâce, eux c que du dégoûtant ...
Trop de pudeur confinerait au mythe...C'est dangereux de taire toutes nos faiblesses, on ne tente plus de les corriger.
Bien sûr il y a l'art et la manière d'aborder les vices, mais les nier?
 
Ca pue la fange, la crotte et la sueur.

Alors qu'Omar Sharif disait justement que les Arabes malgré la pauvreté ne sont jamais misérables, ils restent dignes.

Et c'est vrai, malheureusement ceux qui écrivent et publient ces livres d'où émanent ces effluves nauséabondes de vie de cloportes sont bien plus visibles que ceux qui refuseront toujours que leur enfant n'aie pas un pantalon parfaitement repassé et immaculé pour aller à l'école.

Tu penses qu'en écrivant il est rentré dans ce genre de considération ?
J'pense que sa démarche a été de tout simplement raconté sa vie sans détour, tel qu'il l'a ressent ...
j'vois totalement ce que tu veux dire et je suis d'accord, c'est jamais positif de mettre la déchéance humaine au premier plan d'un récit pour conclure par un gros "Mais moi je m'en suis sorti" et ça fais pas parti de notre tradition comportemental on va dire LOL
 
Trop de pudeur confinerait au mythe...C'est dangereux de taire toutes nos faiblesses, on ne tente plus de les corriger.
Bien sûr il y a l'art et la manière d'aborder les vices, mais les nier?

Est ce nécéssaire de parler de ces chaussettes sales ? Est ce nécéssaire de racontait qu'on épiait les filles quand elles aux wc ?

Non c juste laid !
 
mon livre coup de coeur, vendues de betty mahmoody qui relate l'histoire de zana muhsen, un livre qui m'a emu ecrit avec une sincerité profonde, qui m'a permis de comprendre des choses

la promesse de durenmatt, je l'ai lu d'une traite , il a pas été forcément super mais je pense que j'ai commencé a lire avec ce livre, du coup je m'en souviens
 
Trop de pudeur confinerait au mythe...C'est dangereux de taire toutes nos faiblesses, on ne tente plus de les corriger.
Bien sûr il y a l'art et la manière d'aborder les vices, mais les nier?


Effectivement il ne faut pas tout taire,

mais dans certains écrits c'est clairement de l'exhibition outrageuse, c'en est indécent.

d'ailleurs yen a une qui a repris le procédé récemment et elle a été encensée par certains pseudos critiques littéraires...
 
Tu penses qu'en écrivant il est rentré dans ce genre de considération ?
J'pense que sa démarche a été de tout simplement raconté sa vie sans détour, tel qu'il l'a ressent ...
j'vois totalement ce que tu veux dire et je suis d'accord, c'est jamais positif de mettre la déchéance humaine au premier plan d'un récit pour conclure par un gros "Mais moi je m'en suis sorti" et ça fais pas parti de notre tradition comportemental on va dire LOL


lol tu as compris avec ton "Mais moi je m'en suis sorti". Moi je crois qu'il a grossis le trait pour trancher avec le final ...
 
Est ce nécéssaire de parler de ces chaussettes sales ? Est ce nécéssaire de racontait qu'on épiait les filles quand elles aux wc ?

Non c juste laid !
La sublimation n'est qu'une façon d'aborder la littérature, je suppose qu'il a pris le parti de la transparence biographique...Ca a sûrement plus de sens pour lui que pour ses lecteurs.
 
J'ai lu l'Etranger de Camus.
lol ... Je comprends pas l'engouement autour de ce mec ...
Comme Chraibi, il a apporté une autre forme d'écriture, pour certain il a revolutionné le romain conteporain! On ne décrit plus les sentiments du personnage mais tu les devineras a travers une façon de s'habiller , une chambre à coucher.....
Dans ce libre il exprime cette idée de l'absurdité de la vie à travers tant de contardictions...Absurdité de la vie qui rend nous actes vides de sens, voire de morale. Cependant il faut continuer à vivre
 
La sublimation n'est qu'une façon d'aborder la littérature, je suppose qu'il a pris le parti de la transparence biographique...Ca a sûrement plus de sens pour lui que pour ses lecteurs.

Moi je trouve que c'est laid. C'est pas de la sublimation. aucune subtilité dans ces écrits.
Je le suspecte meme de perversion ...
 
Effectivement il ne faut pas tout taire,

mais dans certains écrits c'est clairement de l'exhibition outrageuse, c'en est indécent.

d'ailleurs yen a une qui a repris le procédé récemment et elle a été encensée par certains pseudos critiques littéraires...
S'il n'y a pas de fond, personnellement ça ne m'intéresse pas...Mais le journal intime est un genre à la mode!
La bassesse de nos petites vies n'est pas vraiment agréable à lire.
 
Tu penses qu'en écrivant il est rentré dans ce genre de considération ?
J'pense que sa démarche a été de tout simplement raconté sa vie sans détour, tel qu'il l'a ressent ...
j'vois totalement ce que tu veux dire et je suis d'accord, c'est jamais positif de mettre la déchéance humaine au premier plan d'un récit pour conclure par un gros "Mais moi je m'en suis sorti" et ça fais pas parti de notre tradition comportemental on va dire LOL

je ne sais pas, à vrai dire je ne me suis jamais posé la question.

je pense que quand on écrit et a fortiori quand on publie, on imagine toujours plus ou moins la future réception de l'ouvrage par la critique, l'intelligentsia en place, les différentes académies et surtout le lecteur.

écrire pour soi et écrire pour être lu ce n'est pas la même chose, il y a des stratégies on essaie inconsciemment ou consciemment de plaire, de choquer, d'attendrir de faire réagir surtout pour rester dans les annales il faut bien ça.
sinon on écrit son journal intime si on veut un exutoire.

Sublimer la misère qu'on a vécu en employant les bons mots, les bonnes images, en suggérant plutôt qu'en exhibant voilà la littérature (j'ai pas d'exemple en tête malheureusement ah si mais c'est encore Albert Cohen :p) la vraie, mais parfois c'est juste du strip-tease torché...
 
Oui, justement, il n'a pas sublimé, juste offert crûment des moments de vie.
Je suppose que c'est un choix d'écriture.
(je ne suis absolument pas fan de Beguag)


Lis Rousseau (que j'aime pas forcément). Mais j'aime aimé la facon dont il narre son enfance misérable. C'était charmant. Et pourtant on devine la misère.
 
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