Votre mort prochaine...

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Butternut
  • Date de début Date de début
Pour les croyants on peut lire tout ce qui existe au sujet de la mort et ce qui se passe après, il n'en reste pas moins vrai que nous allons vers l'inconnu...

On peut être persuadés en tant que croyants de la suite des évènements dans les grandes lignes mais il n'empêche qu'on ne sait pas du tout ce qui nous attend...

L'âme qui retrouve le corps dans la tombe, la solitude totale, les ténèbres, gisant sous une terre inconnue peut-être... (qu'est-ce que ça peut faire au fond, on est mort), plus la moindre interaction avec nos proches, nos enfants laissés à l'abandon car oui, qui mieux que nous sait ce dont ils ont besoin, qui peut leur donner amour affection compassion sans limite comme nous le faisons, absolument personne...

Pour les non croyants c'est parfois aussi l'inconnu, ou le néant, ou une idée qu'ils se sont faits mais pour tout le monde c'est surtout un voyage sans retour vers cet inconnu

Comment ne pas angoisser lorsqu'on s'imagine réellement et peut-être de manière imminente allant vers la mort?

Pensez-vous à votre mort prochaine?
Jamais, parfois, souvent, quotidiennement?
Comment vous préféreriez mourir, en le sachant avant (condamné), 3la ghefla.....?

A vous :timide:
Je pense souvent à la mort... je me dis que je ferais un arrêt cardiaque, un rien me fait bondir et mon coeur est fatigué je pense qu'il va me lâcher assez jeune...
Pendant tout un temps, j'angoissais à l'idée de savoir qu'un jour je ne serais plus là puis je me suis souvenue que je n'avais pas toujours été là et que je ne me souviens de rien alors pourquoi j'aurais peur? et depuis je la vois comme un repos...
Comment je préfère mourir? Je dirais comme tout le monde, dans mon sommeil ou en mettant un terme à ma vie en choisissant ma mort mais par quel moyen? je ne sais pas je suis trop une froussarde, j'aurais peur de souffrir, d'avoir mal physiquement et de faire du mal à ma mère...Pas de mourir en soi...
 
Dernière édition:
La mort, je la côtoie souvent dans mon métier.
Certaines sont plus difficiles à vivre que d'autres.
La personne est là, elle nous parle, nous voit... et quelques minutes après on a plus qu'un corps inerte face à nous.
Au début ça fait bizarre...
Je n'irai pas jusqu'à dire qu'on s'y habitue mais on est plus "entraîné".

Face à ce corps, on ne ressent pas vraiment la présence de l'âme à proximité. On se demande si elle nous voit encore, nous entend...

Puis, il y a la souffrance des proches...

J'aimerais mourir après toutes les personnes qui tiennent à moi pour leur épargner la peine que j'ai pu voir chez certains.
J'aimerais mourir dans mon sommeil.
Et surtout je n'aimerais pas mourir à petit feu, avec une lourde maladie, en état de dégradation.
 
La mort, je la côtoie souvent dans mon métier.
Certaines sont plus difficiles à vivre que d'autres.
La personne est là, elle nous parle, nous voit... et quelques minutes après on a plus qu'un corps inerte face à nous.
Au début ça fait bizarre...
Je n'irai pas jusqu'à dire qu'on s'y habitue mais on est plus "entraîné".

Face à ce corps, on ne ressent pas vraiment la présence de l'âme à proximité. On se demande si elle nous voit encore, nous entend...

Puis, il y a la souffrance des proches...

J'aimerais mourir après toutes les personnes qui tiennent à moi pour leur épargner la peine que j'ai pu voir chez certains.
J'aimerais mourir dans mon sommeil.
Et surtout je n'aimerais pas mourir à petit feu, avec une lourde maladie, en état de dégradation.

est ce que tu as déjà été confrontée à l euthanasie dans ta propre pratique pro ?
 
est ce que tu as déjà été confrontée à l euthanasie dans ta propre pratique pro ?

L'euthanasie est interdite en France.
Mais, indirectement, on la pratique un peu.
Par exemple, quand on a un patient envahi par un cancer, douloureux, chez qui le pronostic vital est moindre. On le soulage avec de fortes doses de morphiniques et autres drogues.
Ça soulage ses douleurs et sa souffrance mais ça abrége sa vie ici bas.
 
L'euthanasie est interdite en France.
Mais, indirectement, on la pratique un peu.
Par exemple, quand on a un patient envahi par un cancer, douloureux, chez qui le pronostic vital est moindre. On le soulage avec de fortes doses de morphiniques et autres drogues.
Ça soulage ses douleurs et sa souffrance mais ça abrége sa vie ici bas.

oui c interdit je voulais dire de manière officieuse genre si on vous l'a déjà demandé clairement

j'ose pas imaginer les souffrances effectivement j'entends souvent dire que les cancers engendrent de fortes souffrances et on peut les soulager totalement avec la morphine etc ? j'imagine que le revers c que le patient est toujours ds le gaz et endormi non ?
 
oui c interdit je voulais dire de manière officieuse genre si on vous l'a déjà demandé clairement

j'ose pas imaginer les souffrances effectivement j'entends souvent dire que les cancers engendrent de fortes souffrances et on peut les soulager totalement avec la morphine etc ? j'imagine que le revers c que le patient est toujours ds le gaz et endormi non ?

Oui, on nous l'a déjà demandé.
Et quand on peut justifier par l'état du patient, l'avancée de la maladie et le pronostic vital, on le fait.
Au départ il est conscient puis il est endormi et continue à réagir quand on le sollicite et fini par partir doucement.
 
Oui, on nous l'a déjà demandé.
Et quand on peut justifier par l'état du patient, l'avancée de la maladie et le pronostic vital, on le fait.
Au départ il est conscient puis il est endormi et continue à réagir quand on le sollicite et finis par partir doucement.
olala

j'avais fait un stage en neuro et c vrai que voir la detresse du patient et de la famille c'est dur
 
Je pense souvent à la mort... je me dis que je ferais un arrêt cardiaque, un rien me fait bondir et mon coeur est fatigué je pense qu'il va me lâcher assez jeune...
Pendant tout un temps, j'angoissais à l'idée de savoir qu'un jour je ne serais plus là puis je me suis souvenue que je n'avais pas toujours été là et que je ne me souviens de rien alors pourquoi j'aurais peur? et depuis je la vois comme un repos...
Comment je préfère mourir? Je dirais comme tout le monde, dans mon sommeil ou en mettant un terme à ma vie en choisissant ma mort mais par quel moyen? je ne sais pas je suis trop une froussarde, j'aurais peur de souffrir, d'avoir mal physiquement et de faire du mal à ma mère...Pas de mourir en soi...

:love:
 
Pour les croyants on peut lire tout ce qui existe au sujet de la mort et ce qui se passe après, il n'en reste pas moins vrai que nous allons vers l'inconnu...

On peut être persuadés en tant que croyants de la suite des évènements dans les grandes lignes mais il n'empêche qu'on ne sait pas du tout ce qui nous attend...

L'âme qui retrouve le corps dans la tombe, la solitude totale, les ténèbres, gisant sous une terre inconnue peut-être... (qu'est-ce que ça peut faire au fond, on est mort), plus la moindre interaction avec nos proches, nos enfants laissés à l'abandon car oui, qui mieux que nous sait ce dont ils ont besoin, qui peut leur donner amour affection compassion sans limite comme nous le faisons, absolument personne...

Pour les non croyants c'est parfois aussi l'inconnu, ou le néant, ou une idée qu'ils se sont faits mais pour tout le monde c'est surtout un voyage sans retour vers cet inconnu

Comment ne pas angoisser lorsqu'on s'imagine réellement et peut-être de manière imminente allant vers la mort?

Pensez-vous à votre mort prochaine?
Jamais, parfois, souvent, quotidiennement?
Comment vous préféreriez mourir, en le sachant avant (condamné), 3la ghefla.....?

A vous :timide:
J'aimerais souffrir en mourir, une grande part du plaisir fait suite à la souffrance, et il me parait logique de mourir dans la souffrance puisqu'on naît dans la souffrance, la naissance et la mort sont nos délivrances.

Croyant ou pas, c'est l'inconnu. Comme personne, sommes-nous aventuriers cascadeurs ou craintifs et casaniers? cela détermine grandement comment on accueille l'idée de la mort.
 
Pour les croyants on peut lire tout ce qui existe au sujet de la mort et ce qui se passe après, il n'en reste pas moins vrai que nous allons vers l'inconnu...

On peut être persuadés en tant que croyants de la suite des évènements dans les grandes lignes mais il n'empêche qu'on ne sait pas du tout ce qui nous attend...

L'âme qui retrouve le corps dans la tombe, la solitude totale, les ténèbres, gisant sous une terre inconnue peut-être... (qu'est-ce que ça peut faire au fond, on est mort), plus la moindre interaction avec nos proches, nos enfants laissés à l'abandon car oui, qui mieux que nous sait ce dont ils ont besoin, qui peut leur donner amour affection compassion sans limite comme nous le faisons, absolument personne...

Pour les non croyants c'est parfois aussi l'inconnu, ou le néant, ou une idée qu'ils se sont faits mais pour tout le monde c'est surtout un voyage sans retour vers cet inconnu

Comment ne pas angoisser lorsqu'on s'imagine réellement et peut-être de manière imminente allant vers la mort?

Pensez-vous à votre mort prochaine?
Jamais, parfois, souvent, quotidiennement?
Comment vous préféreriez mourir, en le sachant avant (condamné), 3la ghefla.....?

A vous :timide:


La mort m accompagne tous les jours. Elle est tjs là et elle ne m effraie pas même si j ignore tt d elle.


Je sais qu elle est une promesse de ce fait....je l attends sans l attendre.


Elle me paralyse pas. Ne me freine pas. J en parle avec bcp de facilité.


En tant que croyant on devrait pas en avoir peur. Notre seul crainte devrait résider sans le jugement qu on subira.


Si on meurt et qu on laisse nos proches on sait qu ils auront avec eux le plus grand des protecteur à savoir Allah!
 
Salam

moi j y pense regulierement

je prefererais mourir assez vieille , le temps de voir mes enfants adultes , mariés , avec leurs propres familles

et de preference sans souffrir de maladie a l avance , le mieux ds mon sommeil , ou encore mieux pendant une priere !

Et sinon j ai peur de ce qu il va se passer apres , déja la mort en elle meme , comment on s en rend compte , puis l jugement , la tombe etc etc etc
et enfin pas envie de quitter mes proches , ne plus etre aupres d eux , ne plus avoir de contact avec eux , j espere qu on ne souffre pas de ça ds la tombe

surtout qu Allah pardonne nos péchés , et qu Il nous reunisse avec nos proches au paradis !
dans la mort on est obligé de souffrir il paraît , (même dans le sommeil rien ne garantie que la mort sera douce tu as peur être une sensation de douleur dans ton sommeil meme avant de succomber)
 
Je pense souvent à la mort... je me dis que je ferais un arrêt cardiaque, un rien me fait bondir et mon coeur est fatigué je pense qu'il va me lâcher assez jeune...
Pendant tout un temps, j'angoissais à l'idée de savoir qu'un jour je ne serais plus là puis je me suis souvenue que je n'avais pas toujours été là et que je ne me souviens de rien alors pourquoi j'aurais peur? et depuis je la vois comme un repos...
Comment je préfère mourir? Je dirais comme tout le monde, dans mon sommeil ou en mettant un terme à ma vie en choisissant ma mort mais par quel moyen? je ne sais pas je suis trop une froussarde, j'aurais peur de souffrir, d'avoir mal physiquement et de faire du mal à ma mère...Pas de mourir en soi...
va pas te suicider @Marok19 pas toi :(
 
@youzarcif, @ViViWest3ood, les occidentaux parlent de la paralysie du sommeil.

C'est lié à la période du rêve paradoxal si je le trompe pas :desole:


Chez ns au bled on parle de "hmar layl" lié au monde de l'invisible.


Moi quand cela m'arrivait je recitais instinctivement sourate Ayat Al Kursi et ça disparaissait.

Et comme toi Vivi c'était souvent période de grand stress
 
La seule période où j'ai redouté la mort, c'est quand tu deviens papa et tu regardes ton enfant jouer, tu vois toute l'innocence dans ses yeux et tu te dis, je n'ai pas le droit à l'erreur, ni de prendre des risques suicidaires. Pour ne pas croiser le chemin de la mort.
Tu te calmes et tu temporises même quand tu es victime d'un khanez, tu te dis si réagit je le transforme en kefta...

Une fois que les gamins grandissent et peuvent s'envoler, tu te dis: J'ai fait mon devoir comme je peux, maintenant à moi la belle vie, quand la mort pointera son nez, je lui dirai, je t'ai attendu, tu es en retard c o n n a s s e :D tu n'es pas un peu gerontophile sur les côtés ?
 
Ben après ma mort je ne disparaitrai pas, en effet tous les atomes qui composent mon corps (l'oxygène, le carbone, l'eau.....) seront recyclés dans des plantes, des animaux ou dans l’atmosphère, bon bref conclusion je suis locataire de mon corps !
 
Retour
Haut