Au sujet de ces informations, je cite encore la source qui me paraît la plus crédible (
http://www.lalettredusud.fr/documen.../comprendre-le-11-septembre-avec-alain-chouet) :
[...] Toutes les boîtes de conserve que les services occidentaux avaient disposées dans les barbelés pour déceler les mouvements adverses se mettent à tinter en même temps [...]
[...] la fin du printemps et le début de l’été 2001 nous apparaissent comme particulièrement menaçants et nous avons multiplié les mises en garde. [...]
[...] À partir de juin 2001 tous les voyants se sont mis au rouge. Nous comprenons tous que quelque chose se trame contre les Américains, mais, que cela nous plaise ou non, nous sommes priés d’admettre que cela se passera n’importe où dans le monde, sauf aux États-Unis. D’ailleurs, les services américains nous martèlent qu’un tel attentat d’envergure est inconcevable sur leur sol, que les terroristes sont trop loin pour agir, que tout est soigneusement verrouillé chez eux par l’efficacité de leurs services intérieurs. Dont acte. Il apparaît surtout qu’ils ne veulent pas que l'on mette le nez dans leurs affaires... Si la CIA fait preuve d’une certaine ouverture, les services intérieurs comme le FBI et les services dépendant du Pentagone se montrent résolument réticents à toute forme de coopération ou d’échange qui les amènerait à fournir des détails sur leurs procédures ou leurs capacités de contrôle et d’action. Même le fidèle allié britannique s’en plaignait. Nous étions toutefois d’autant plus enclins à ne pas insister que différents indices nous laissaient à penser que « quelque chose » de spectaculaire pourrait se passer à Paris, à Londres, ou dans le sud-est asiatique. [...]
[...] Dans le sillage de «l’opération Bojynka» 5, on pense à des avions, à une action massive et simultanée, prises d’otages multiples ou explosions coordonnées d’aéronefs en vol. On pense aussi à des attentats comparables à ceux de Nairobi et de Dar-es-Salam d’août 1998, en plus massif et simultané et en Europe. Car toutes les indications, si elliptiques et allusives qu’elles soient, que nous avons pu recueillir à la marge font état d’une « action massive et simultanée » en Occident. Mais – contrairement à ce qu’ont pu laisser entendre certains journalistes peu scrupuleux et en mal de scoop sur la base de notes d’alerte élaborées à l’époque - personne, pas plus les Français que les autres, ne pense une seconde que c’est le territoire des États-Unis qui sera frappé, et par des attentats-suicides utilisant des avions détournés ! On n'avait aucun indice là-dessus. [...]
Oui, je n'ai jamais dit le contraire.
J'imagine !