La grande démonstration de force dès le départ a pour conséquence que l'autre va penser ne plus avoir encore une autre chance un peu plus tard.
La guerre des six jours en est un bon exemple : depuis la claque mise par israël a ses voisins, aucun d'entre eux n'est prêt à recommencer.
L'exemple que tu cites contredit totalement la pensée que tu exposes juste avant. En effet, à peine 6 années après cette guerre, les armées arabes furent de nouveau en guerre contre israel malgré la déroute subie lors de la guerre de 1967. De même que le ressentiment est fort entre ces peuples et que ce passé a de lourdes conséquences sur les relations actuelles.
En fait, plus généralement, il ne faut avoir aucun sens de l'histoire pour s'imaginer qu'une guerre, empreinte d'une grande domination de force, puisse suffire à annihiler toute velléités belliqueuses de la part d'une nation (incarnée par ses dirigeants). Quand bien même c'eût été le cas, cela ne légitimerait en rien ces actions monstrueuses. On ne tue pas ni ne torture un élément perturbateur afin d'éviter qu'il ne recommence son grabuge à l'avenir.
Cette logique criminelle constitue la négation des droits élémentaires humains, elle se pose à contre-courant des règles morales universelles les plus basiques.
Enfin, l'histoire regorge d'exemples de nations humiliées, désemparées dont le désir de vengeance ne fut qu'accrue à l'issue des défaites subies par leurs voisins (ou autre) du fait des crimes perpétrés.
Par-contre, je ne connais pas beaucoup (peut-être est-ce juste mon ignorance) d'exemples de nations rendues pacifiques par l'ampleur des dégâts qui lui furent infligés (hormis le japon qui, semble t-il, a énormément appris des conséquences de la guerre en subissant notamment l'un des plus grands crimes contre l'humanité lors des deux bombardements atomiques qu'il subit. Les seuls qui furent fait à l'encontre d'humains et qui ne sont en rien légitimés par le fait que le japon se pacifia par la suite).