Salut,
Au lieu de jeter l'anathème pour vider de toutes substances une intervention sans doute maladroite ou du moins incomprise volontairement ou non, il vaudrait mieux débattre du fond de la question qui est souligné par ailleurs.
Une langue qui ne s'entretient pas, ne développe pas ses lexiques, qui ne définit pas les nouveaux concepts en créant de nouveaux sémantèmes se meure et cela est valable aussi bien pour l'arabe, que pour le tamazight ou encore le français ...
La production informationnelle scientifique mondiale est phénoménale, chaque jour des dizaines de milliers de labos publient leurs rapports de recherche, développent de nouveaux concepts, des théories nouvelles, demandant un suivi permanent par des armées de professeurs, par des traducteurs, par des académies dynamiques et créatives, par des maisons d'édition etc. Pour pallier au déphasage temporel du à la traduction, on recoure à la langue anglaise pour accéder directement à une version quasi originale ...
La loi des grands nombres jouant en faveur des grands espaces linguistiques ...
Les tribus d’Amazonie, les petits états peinent déjà à suivre et à survivre, c'est aussi le cas de l'amazigh, comme de l'arabe ...
La langue mère à son rôle et sa place dans toute société, structurante, elle contribue à la pose des premières pierres d'un savoir, d'une communication souvent mimétique à ses débuts, d'une compréhension, d'une intelligence, d'une conscience, d'une identité grégaire chez les enfants..