Commémorations internationales du centenaire du génocide arménien

Le nous c erdogan...c memoli...et les 80 millions de turcs qui n'acceptent pas les mensonges et les calomnies...surtout quand on refuse le dialogue en refusant de rassembler les historiens pour discuter sereinement sur les archives...
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80 millions et combien de millions de Kurdes ? mensonges ?
 

Curios

VIB
Bladinaute averti
Faux...j'ai mis sur ce thread une vidéo de erdogan qui date de février 2000...plus de 15 ans! Il demande clairement aux arméniens d'ouvrir leurs archives et de former une commission pour analyser toutes les archives...
il a renouvelé sa demande à maintes reprises...
hier encore face aux caméras du monde entier...

Allez,ouvrez vos archives et asseyez-vous à la table des négociations...

On attend...
tu sais c'est pas parce qu'il passe dans une vidéo que ce qu'il dit est vrai.tout est expliqué ici,et j'aurais plus tendance à croire ce lien.
ektan Turkyilmaz est à ce jour le seul universitaire turc qui a eu accès aux archives d'Etat arméniennes, un “privilège” qui s'explique selon lui par des raisons toutes simples. « Il n'existe tout simplement personne en Turquie qui puisse travailler à partir de ces archives », a expliqué dans un arménien parfait le jeune doctorant, qui affirme ne connaître aucun autre universitaire turc ayant une maîtrise suffisante de la langue arménienne, qui constitue donc selon lui le principal obstacle à une étude de ces archives dont on affirme en Turquie qu'elles sont fermées pour motifs politiques. Turkyilmaz, qui a appris l'arménien auprès d'un enseignant arménien d'Istanbul, prépare un doctorat d'histoire à l'université de Caroline du Nord, sur le thème de la genèse et des activités des partis nationalistes turcs, kurdes et arméniens, au cours des dernières décennies de l'Empire ottoman. Il a commencé l'étude des documents afférents conservés aux Archives nationales d'Arménie le 2 mai, et affirme n'avoir rencontré aucune difficulté pour y avoir accès et les photocopier.

« Il est intéressant de noter qu'en Turquie, on croit que les archives arméniennes sont fermées et tout particulièrement aux citoyens turcs », indique Turkyilmaz, une rumeur infondée que vient d'ailleurs infirmer son travail. Une telle rumeur est véhiculée au plus haut niveau de l'Etat turc, puisque le premier ministre Recep Tayyip Erdogan lui-même, dans sa campagne visant à justifier le refus de son pays de reconnaître le génocide des Arméniens, avait appelé ces dernières semaines l'Arménie à suivre l'exemple de la Turquie, qui avait ouvert ses archives de l'époque ottomane.

L'Arménie, pour sa part, n'a jamais cessé de clamer que ses archives avaient toujours été ouvertes aux chercheurs turcs, comme aux autres chercheurs étrangers.
 

memoLi

Bladinaute averti
tu sais c'est pas parce qu'il passe dans une vidéo que ce qu'il dit est vrai.tout est expliqué ici,et j'aurais plus tendance à croire ce lien.
ektan Turkyilmaz est à ce jour le seul universitaire turc qui a eu accès aux archives d'Etat arméniennes, un “privilège” qui s'explique selon lui par des raisons toutes simples. « Il n'existe tout simplement personne en Turquie qui puisse travailler à partir de ces archives », a expliqué dans un arménien parfait le jeune doctorant, qui affirme ne connaître aucun autre universitaire turc ayant une maîtrise suffisante de la langue arménienne, qui constitue donc selon lui le principal obstacle à une étude de ces archives dont on affirme en Turquie qu'elles sont fermées pour motifs politiques. Turkyilmaz, qui a appris l'arménien auprès d'un enseignant arménien d'Istanbul, prépare un doctorat d'histoire à l'université de Caroline du Nord, sur le thème de la genèse et des activités des partis nationalistes turcs, kurdes et arméniens, au cours des dernières décennies de l'Empire ottoman. Il a commencé l'étude des documents afférents conservés aux Archives nationales d'Arménie le 2 mai, et affirme n'avoir rencontré aucune difficulté pour y avoir accès et les photocopier.

« Il est intéressant de noter qu'en Turquie, on croit que les archives arméniennes sont fermées et tout particulièrement aux citoyens turcs », indique Turkyilmaz, une rumeur infondée que vient d'ailleurs infirmer son travail. Une telle rumeur est véhiculée au plus haut niveau de l'Etat turc, puisque le premier ministre Recep Tayyip Erdogan lui-même, dans sa campagne visant à justifier le refus de son pays de reconnaître le génocide des Arméniens, avait appelé ces dernières semaines l'Arménie à suivre l'exemple de la Turquie, qui avait ouvert ses archives de l'époque ottomane.

L'Arménie, pour sa part, n'a jamais cessé de clamer que ses archives avaient toujours été ouvertes aux chercheurs turcs, comme aux autres chercheurs étrangers.
Travailler ensemble...tu sais ce que ça veut dire?
 
Faux...j'ai mis sur ce thread une vidéo de erdogan qui date de février 2000...plus de 15 ans! Il demande clairement aux arméniens d'ouvrir leurs archives et de former une commission pour analyser toutes les archives...
il a renouvelé sa demande à maintes reprises...
hier encore face aux caméras du monde entier...

Allez,ouvrez vos archives et asseyez-vous à la table des négociations...

On attend...
On aimerait aussi que les historiens aient le droit de travailler sur le nombre réel de morts dans les
camps pendant la 2 deuxième guerre aussi puisqu'il y a un lien . Le gouvernement de Russie
l'a fait .
Dieu n'aime pas les mensonges
**
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Curios

VIB
Bladinaute averti
Travailler ensemble...tu sais ce que ça veut dire?
oui c'est juste une technique échappatoire pour moi.
La Turquie a proposé la formation d’un comité international d’historiens qui permettrait de régler la question une fois pour toutes, et qu’elle accepterait le résultat de ce comité. À votre avis, quel est le problème avec cette proposition ?

Serzh Sargsyan, Président Arménien :

Tout d’abord, cela ne s’est jamais vu. Il est inexact de penser que des historiens puissent s’asseoir autour d’une table pour prendre une décision commune, et régler un différend une fois pour toute. C’est le premier point. Deuxièmement, je ne peux pas imaginer comment une telle commission fonctionnerait, puisque les historiens turcs seraient sous la pression de la société et des autorités turques, et les historiens arméniens seraient sous la pression de la société et des autorités arméniennes. Mais même cela, ce n’est pas l’argument le plus important. L’essentiel, c’est que les structures spécialisées, les pays qui possèdent les plus grandes archives sur cette question, n’ont aucun doute. Je reviens à nouveau sur le Vatican: n’est-ce pas le Vatican l’un des pays les mieux informés sur les événements de la Première Guerre mondiale? Le Vatican subit-il une pénurie d’historiens bien formés ? Pour nous, une telle proposition est en elle-même une insulte, car elle remet en question le fait même et la véracité du génocide arménien. À la fin d’une seule journée, ce que les historiens savent très bien, combien de personnes sont mortes ? Y a t-il une différence si importante entre 1 million et demi, et 1 million 449 000 tués ?
 

memoLi

Bladinaute averti
oui c'est juste une technique échappatoire pour moi.
La Turquie a proposé la formation d’un comité international d’historiens qui permettrait de régler la question une fois pour toutes, et qu’elle accepterait le résultat de ce comité. À votre avis, quel est le problème avec cette proposition ?

Serzh Sargsyan, Président Arménien :

Tout d’abord, cela ne s’est jamais vu. Il est inexact de penser que des historiens puissent s’asseoir autour d’une table pour prendre une décision commune, et régler un différend une fois pour toute. C’est le premier point. Deuxièmement, je ne peux pas imaginer comment une telle commission fonctionnerait, puisque les historiens turcs seraient sous la pression de la société et des autorités turques, et les historiens arméniens seraient sous la pression de la société et des autorités arméniennes. Mais même cela, ce n’est pas l’argument le plus important. L’essentiel, c’est que les structures spécialisées, les pays qui possèdent les plus grandes archives sur cette question, n’ont aucun doute. Je reviens à nouveau sur le Vatican: n’est-ce pas le Vatican l’un des pays les mieux informés sur les événements de la Première Guerre mondiale? Le Vatican subit-il une pénurie d’historiens bien formés ? Pour nous, une telle proposition est en elle-même une insulte, car elle remet en question le fait même et la véracité du génocide arménien. À la fin d’une seule journée, ce que les historiens savent très bien, combien de personnes sont mortes ? Y a t-il une différence si importante entre 1 million et demi, et 1 million 449 000 tués ?
La réponse même de sarkisyan est l'aveu d'un mensonge éhonté...

il refuse clairement de former une commission commune avec tous les pays concernés pour que la vérité sorte dans sa forme la plus limpide...

Sa façon de jeter la balle au Vatican est tout bonnement ridicule...
 

Curios

VIB
Bladinaute averti
La réponse même de sarkisyan est l'aveu d'un mensonge éhonté...

il refuse clairement de former une commission commune avec tous les pays concernés pour que la vérité sorte dans sa forme la plus limpide...

Sa façon de jeter la balle au Vatican est tout bonnement ridicule...
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Le génocide arménien dans les Archives allemandes
Ambassade impériale d'Allemagne

Péra, le 7 juillet 1915



Jusqu'à il y a environ deux semaines, l'expulsion et la déportation de la population arménienne se cantonnaient aux provinces proches de la zone est des opérations et à quelques secteurs de la province d'Adana. Depuis lors, la Porte a décidé d'étendre cette mesure aux provinces de Trébizonde, Mamouret-ul-Aziz et Sivas, et en a commencé l'application bien que, pour l'instant, ces régions ne soient pas menacées par l'invasion ennemie.

Cette décision, et les conditions dans lesquelles s'effectue la déportation, montrent bien que le gouvernement poursuit très réellement le but d'exterminer la race arménienne dans l'Empire ottoman.

A ce sujet, je me permets de compléter mes précédents rapports par les informations suivantes :

Le 26 juin, ainsi que le rapporte le consul impérial de Trébizonde, les Arméniens de cette ville ont reçu l'ordre de quitter les lieux dans un délai de cinq jours, tous leurs biens devant rester sous la garde des autorités. Une seule exception a été faite, pour les malades. Puis d'autres autorisations ont été accordées, aux veuves, aux orphelins, aux vieillards et aux enfants de moins de cinq ans, puis aux malades et aux Arméniens catholiques. Mais, aux dernières nouvelles, les autorités sont revenues sur la plupart des exceptions, et seuls ont le droit de rester les enfants et les personnes qui ne peuvent être transportées, ces dernières étant placées dans des hôpitaux. Dans le seul vilayet de Trébizonde, cette mesure touche au total 30 000 personnes environ, qui vont être expédiées en Mésopotamie, via Erzindjan. Il y a tout lieu de craindre qu'un tel déplacement de foule vers une destination éloignée de plusieurs centaines de kilomètres, avec des moyens de transport très insuffisants, et à travers des contrées où l'on ne peut trouver ni gîte ni nourriture et qui sont contaminées par des maladies épidémiques, comme le typhus exanthématique, par exemple, fasse de nombreuses victimes, surtout chez les femmes et les enfants. En outre, la route que suivent les déportés traverse les districts kurdes de Dersim, et le vali de Trébizonde a déclaré tout net au consul qui, sur nos instructions, lui faisait des observations à ce sujet, qu'il ne pouvait garantir la sécurité du convoi que jusqu'à Erzindjan. A partir de là, on les laisse en proie à la sauvagerie des Kurdes et autres bandits de grand chemin. Par exemple, les Arméniens chassés de la plaine d'Erzeroum ont été attaqués sur la route de Kharpout ; les hommes et les enfants ont été massacrés, les femmes enlevées. Le consul impérial d'Erzeroum estime à 3 000 les Arméniens qui ont péri à cette occasion.

A Trébizonde, les Arméniens se sont convertis en masse à l'islam pour se soustraire à la menace de la déportation et sauver leur vie et leurs biens.

Indépendamment du préjudice auquel s'expose l'état turc -en dépossédant et en exterminant une fraction laborieuse et intelligente de la population (les Kurdes et les Turcs qui succèdent aux Arméniens sont bien loin, pour l'instant, de pouvoir les remplacer), cette situation lèse très sensiblement nos intérêts commerciaux et les intérêts des organismes de bienfaisance allemands établis dans ces régions.

En outre, la Porte méconnaît l'effet que toutes ces mesures arbitraires, comme, par exemple, les exécutions en masse qui ont lieu ici même et à l'intérieur du pays, produisent sur l'opinion publique étrangère et les conséquences que tout cela aura par la suite sur la façon dont sera traitée la question arménienne au moment des négociations de paix.

C'est pourquoi j'ai cru bon de faire remarquer à la Porte que nous n'approuvons les déportations de population que dans la mesure où elles s'imposent pour des raisons d'ordre militaire et où elles mettent le pays à l'abri des insurrections, et que, quoi qu'il en soit, l'application de ces mesures ne doit en aucun cas exposer les déportés à des pillages ou à des massacres. Pour donner à ces remarques le poids nécessaire, je les ai résumées par écrit sous forme d'un mémorandum que j'ai remis personnellement au grand vizir le 4 juillet. J'ai également fait transmettre des copies de ce mémorandum aux ministères des Affaires étrangères et de l'Intérieur.



Wangenheim

à Son Excellence le Chancelier impérial Monsieur von Bethmann Hollweg. Archives allemandes : documents sur le génocide arménien
 

Curios

VIB
Bladinaute averti
La réponse même de sarkisyan est l'aveu d'un mensonge éhonté...

il refuse clairement de former une commission commune avec tous les pays concernés pour que la vérité sorte dans sa forme la plus limpide...

Sa façon de jeter la balle au Vatican est tout bonnement ridicule...
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Réexamen du
« débat sur les archives ottomanes »
Ara SARAFIAN *

Le « débat sur les Archives ottomanes » a été créé au milieu des années 1980, lorsque des représentants du gouvernement turc annoncèrent l'ouverture imminente des collections d'archives ottomanes sur la Question arménienne. Cette annonce a été faite par des hauts responsables du gouvernement turc, notamment le défunt Turgut Özal et Mesut Yılmaz. Le débat a été ensuite amplifié par des intellectuels officiels turcs et leurs partisans. Parallèlement à ces promesses, plusieurs publications en langue turque et en différentes langues occidentales, ont fait ostensiblement référence à de nouveaux documents ottomans. Ces publications réitèrent la thèse nationaliste turque sur les Arméniens, notamment sur le génocide de 1915. Cette présentation qui utilise les documents d'archives ottomans et d'autres sources, démontre que le débat sur les archives ottomanes manque de légitimité académique. Aussi, le contexte politique du débat est plus significatif que sa substance académique. La plupart des nouvelles collections d'archives ottomanes citées par les «chercheurs» nationalistes turcs, restent inaccessibles aux savants critiques: les archives-clés sont faussement interprétées même dans les publications en fac-similé. Les autorités turques sont fortement impliquées dans le développement de cette triste situation. Toutefois, une analyse critique du matériau disponible en Turquie éclaire le génocide arménien d'une lumière nouvelle. Réexamen du « débat sur les archives ottomanes », par Ara Sarafian
 

memoLi

Bladinaute averti
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Le génocide arménien dans les Archives allemandes
Ambassade impériale d'Allemagne

Péra, le 7 juillet 1915



Jusqu'à il y a environ deux semaines, l'expulsion et la déportation de la population arménienne se cantonnaient aux provinces proches de la zone est des opérations et à quelques secteurs de la province d'Adana. Depuis lors, la Porte a décidé d'étendre cette mesure aux provinces de Trébizonde, Mamouret-ul-Aziz et Sivas, et en a commencé l'application bien que, pour l'instant, ces régions ne soient pas menacées par l'invasion ennemie.

Cette décision, et les conditions dans lesquelles s'effectue la déportation, montrent bien que le gouvernement poursuit très réellement le but d'exterminer la race arménienne dans l'Empire ottoman.

A ce sujet, je me permets de compléter mes précédents rapports par les informations suivantes :

Le 26 juin, ainsi que le rapporte le consul impérial de Trébizonde, les Arméniens de cette ville ont reçu l'ordre de quitter les lieux dans un délai de cinq jours, tous leurs biens devant rester sous la garde des autorités. Une seule exception a été faite, pour les malades. Puis d'autres autorisations ont été accordées, aux veuves, aux orphelins, aux vieillards et aux enfants de moins de cinq ans, puis aux malades et aux Arméniens catholiques. Mais, aux dernières nouvelles, les autorités sont revenues sur la plupart des exceptions, et seuls ont le droit de rester les enfants et les personnes qui ne peuvent être transportées, ces dernières étant placées dans des hôpitaux. Dans le seul vilayet de Trébizonde, cette mesure touche au total 30 000 personnes environ, qui vont être expédiées en Mésopotamie, via Erzindjan. Il y a tout lieu de craindre qu'un tel déplacement de foule vers une destination éloignée de plusieurs centaines de kilomètres, avec des moyens de transport très insuffisants, et à travers des contrées où l'on ne peut trouver ni gîte ni nourriture et qui sont contaminées par des maladies épidémiques, comme le typhus exanthématique, par exemple, fasse de nombreuses victimes, surtout chez les femmes et les enfants. En outre, la route que suivent les déportés traverse les districts kurdes de Dersim, et le vali de Trébizonde a déclaré tout net au consul qui, sur nos instructions, lui faisait des observations à ce sujet, qu'il ne pouvait garantir la sécurité du convoi que jusqu'à Erzindjan. A partir de là, on les laisse en proie à la sauvagerie des Kurdes et autres bandits de grand chemin. Par exemple, les Arméniens chassés de la plaine d'Erzeroum ont été attaqués sur la route de Kharpout ; les hommes et les enfants ont été massacrés, les femmes enlevées. Le consul impérial d'Erzeroum estime à 3 000 les Arméniens qui ont péri à cette occasion.

A Trébizonde, les Arméniens se sont convertis en masse à l'islam pour se soustraire à la menace de la déportation et sauver leur vie et leurs biens.

Indépendamment du préjudice auquel s'expose l'état turc -en dépossédant et en exterminant une fraction laborieuse et intelligente de la population (les Kurdes et les Turcs qui succèdent aux Arméniens sont bien loin, pour l'instant, de pouvoir les remplacer), cette situation lèse très sensiblement nos intérêts commerciaux et les intérêts des organismes de bienfaisance allemands établis dans ces régions.

En outre, la Porte méconnaît l'effet que toutes ces mesures arbitraires, comme, par exemple, les exécutions en masse qui ont lieu ici même et à l'intérieur du pays, produisent sur l'opinion publique étrangère et les conséquences que tout cela aura par la suite sur la façon dont sera traitée la question arménienne au moment des négociations de paix.

C'est pourquoi j'ai cru bon de faire remarquer à la Porte que nous n'approuvons les déportations de population que dans la mesure où elles s'imposent pour des raisons d'ordre militaire et où elles mettent le pays à l'abri des insurrections, et que, quoi qu'il en soit, l'application de ces mesures ne doit en aucun cas exposer les déportés à des pillages ou à des massacres. Pour donner à ces remarques le poids nécessaire, je les ai résumées par écrit sous forme d'un mémorandum que j'ai remis personnellement au grand vizir le 4 juillet. J'ai également fait transmettre des copies de ce mémorandum aux ministères des Affaires étrangères et de l'Intérieur.



Wangenheim

à Son Excellence le Chancelier impérial Monsieur von Bethmann Hollweg. Archives allemandes : documents sur le génocide arménien
Tu te fatigues pour rien...un seul son de cloche ne permet pas le débat...
 

memoLi

Bladinaute averti
Vous devez accepter de vous asseoir avec les autorités turques pour analyser toutes les archives et pas uniquement celles qui vous intéressent...sinon vous parlerez dans le vide encore longtemps...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Vous devez accepter de vous asseoir avec les autorités turques pour analyser toutes les archives et pas uniquement celles qui vous intéressent...sinon vous parlerez dans le vide encore longtemps...

il vient de t'être expliqué pourquoi ça ne mènerait qu'à un bras de fer mensonger à cause des pressions occasionnées
par les pouvoirs politiques

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Justement les Dardannelles c erdogan le winner...il veut ré-écrire l'Histoire...et ça ne plaît pas aux vaincus...
Turquie : le verrou du génocide arménien
Les "condoléances" de la Turquie sont restées sans suite, et les victimes arméniennes restent sans bourreau connu ou reconnu.

Les cicatrices de l’histoire n’en finissent pas de venir hanter les vivants ; et de bousculer les stratégies politiques les plus élaborées, fondées sur ce que Gérard Chaliand appelle en titre d’un livre collectif sur le génocide arménien "Le Crime de silence".

Ce "silence" a longtemps fonctionné : Chaliand rappelle dans sa préface que, pendant un demi-siècle, "aucun manuel d’histoire traitant de la Première Guerre mondiale ne mentionnait l’extermination programmée et le nettoyage ethnique des Arméniens en Anatolie, pas même dans une note en bas de page".

Cette époque est révolue : le centième anniversaire de l’événement fondateur des massacres, l’arrestation de centaines d’intellectuels et notables arméniens à Constantinople (aujourd’hui Istanbul) à partir du 24 avril 1915, fait l’objet de commémorations qui donnent à ce "Grand crime" (Medz Yeghern) comme l’appellent les Arméniens, la place qui est la sienne dans l’histoire.

L’an dernier, à l’approche de ce douloureux centenaire, le Premier ministre (aujourd’hui président) turc, Recep Tayyip Erdogan, a semblé faire un premier pas décisif en présentant les "condoléances" de la Turquie aux "petits-enfants" des "Arméniens qui ont perdu la vie dans les circonstances du début du XXe siècle". C’était un premier pas qui en appelait d’autres, mais qui demeura sans suite.

Les victimes arméniennes ainsi honorées restent sans bourreau connu ou reconnu, et la responsabilité de l’Etat turc dans la mort et la déportation massive des Arméniens d’Anatolie fait l’objet d’un silence pesant. Le mot si lourd de "génocide", que les historiens spécialisés, dans leur immense majorité, s’accordent à utiliser pour décrire les massacres de masse de 1915, demeure un tabou absolu à Ankara.

La bataille mémorielle feutrée qui entoure ce centenaire place l’allié américain de la Turquie dans l’embarras, avec un Barack Obama qui n’ose pas employer le mot "génocide" depuis son élection ; durcit les rapports avec les pays qui, comme la France, ont légiféré pour en reconnaître l’existence ; et crée même des tensions communautaires là où les diasporas turque et arménienne sont importantes.

Mais le souvenir ravivé de 1915 vient surtout contrarier l’image que la Turquie voudrait donner d’elle-même, et peut-être même celle qu’elle a d’elle-même : une puissance régionale sûre d’elle, de sa force et de son identité, dans un environnement chaotique et imprévisible. Alors que les relations de la Turquie avec sa population kurde évoluent, avec des hauts et des bas, dans le sens d’un compromis historique, la question arménienne, pourtant moins brûlante, constitue un verrou indépassable.

Recep Tayyip Erdogan, le tout-puissant dirigeant turc depuis plus d’une décennie, élu président l’an dernier, et qui tente aujourd’hui de réunir une majorité pour faire évoluer la Constitution vers un régime présidentiel sur mesure, s’est considérablement raidi face aux contestations internes et aux défis externes. Notamment en raison de l’éloignement de toute perspective européenne.

Cet islamo-conservateur puise à la fois dans l’autoritarisme de Kemal Atatürk et dans le rayonnement des sultans ottomans pour bâtir sa légende.
La mémoire arménienne de la Turquie n’y trouve pas sa place car elle est au cœur du processus historique, fait de sang et de larmes, qui a produit la Turquie moderne.

L’impossible reconnaissance du génocide par Ankara est aujourd’hui le symbole, non pas de la force, mais de la fragilité de la Turquie d’Erdogan.

Pierre Haski le 24 04 2015


mam

 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
les réactions internationales, seules, viendront à bout du déni de la Turquie,
pas une commission
il y a une école en france pour les arméniens, où ils apprennent leur langue, leur culture, leur histoire
c'est eux qui devraient traduire les archives

mam
 
Faux...j'ai mis sur ce thread une vidéo de erdogan qui date de février 2000...plus de 15 ans! Il demande clairement aux arméniens d'ouvrir leurs archives et de former une commission pour analyser toutes les archives...
il a renouvelé sa demande à maintes reprises...
hier encore face aux caméras du monde entier...

Allez,ouvrez vos archives et asseyez-vous à la table des négociations...

On attend...
Ben il ment.
T'as toujours pas compris ?
 
l'Arménie a commis des actes terroristes dont elle ne s'est jamais excusé avec l' ASALA

peut-être que si l'Arménie présentait ses excuses pour son terrorisme et son hostilité à l'égard de la Turquie, les turques feraient un effort, ils s'imaginent quoi eux aussi, il liquident près de 40 diplomates turques (sans compter les victimes civiles) et commettent des dizaines d'attentats qui vise la turquie et veulent quoi que soit de la Turquie.

c'est pas pour rien qu'on dit tête de turc, ils peuvent attendre un bon moment, le terrorisme n'a finalement fait que des morts et comme cela a visé également des civils qui n'ont rien demandé ils ont montré qu'ils ne sont pas différent de ceux qu'ils accusent, ils ont tué comme des sauvages.

bien entendu quand on parle de génocide arménien on parlera jamais de l'ASALA et du terrorisme arménien, qui je le rappelle agit toujours plus discrètement en Azerbaidjan avec le Karabagh
C'est peut être parce qu'on ne compare pas des actes 'isolés' faisant au pire un millier de mort avec l'exécution massive d'un million de personnes.

Ça m'éclate ces personnes qui sont les premières à demander que la france présente des excuse pour l'esclavagisme, le colonialisme la guerre d'Algérie, et qui sont incapables de faire ce même travail pour des faits concrets, avérés...
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
si on s'occupait des massacres d'aujourd'hui produit par ceux qui s'indignent de la non reconnaissance d'un génocide passé dont ils sont eux même complices....

allons déterrer les coupables et jugeons les, pendant que les vivants se font massacrer par les "humanistes" des temps modernes.
 

memoLi

Bladinaute averti
les réactions internationales, seules, viendront à bout du déni de la Turquie,
pas une commission
il y a une école en france pour les arméniens, où ils apprennent leur langue, leur culture, leur histoire
c'est eux qui devraient traduire les archives

mam
Les turcs ne plieront que devant la vérité...une force mondiale internationale Pfff...vous avez déjà essayé à Gallipoli il y a 100 ans...avec toute votre armada..Toutes vos armées...

Resultat; une victoire éclatante pour les turcs....et un traumatisme inoubliable pour les agresseurs occidentaux...

Les turcs,et là je vous donne un conseil sincère,vous ne devez jamais les attaquer de front...ni avec les meilleures armées du monde....ni avec les blablas mensongers...

Ils deviennent forts...très méchants...et vous risquez de chercher un endroit où vous cacher...

Tout comme cette invitation d'erdogan que vous évitez soigneusement en cherchant des excuses bidons....

Non...la seule solution c'est créer une commission internationale qui analysera les archives de tous les pays concernés...

Faire pression sur les turcs ou les intimider ne fera qu'envenimer les choses et vous serez les seuls perdants...

Vous êtes prévenus...
 
Vous êtes prêts à ouvrir toutes vos archives comme le demande erdogan depuis des années?

Les archives ne mentent jamais ne l'oublies pas...
Bien sur que non, ils ne le feront pas , sinon c'est de faire admettre le genocide algerien, que la france ne veux jamais en parlé et le fait passé pour une operation de maintien et d'ordre civil, en quoi le "genocide" arménien est il si different dans le meme contexte....
 
si on s'occupait des massacres d'aujourd'hui produit par ceux qui s'indignent de la non reconnaissance d'un génocide passé dont ils sont eux même complices....

allons déterrer les coupables et jugeons les, pendant que les vivants se font massacrer par les "humanistes" des temps modernes.


C'est ca toute l'astuce: qu'importe que l'on massacre a echelle industriel, c'est pour une bonne cause: la liberté et la democratie, ca rend ses victimes enfain libre de leur "dictature" respectif et qui on embrasser de force la democratie a coups de bombes humanitaire, pour l’opinion public c'est plus acceptable.
 
Dernière édition:
Les turcs ne plieront que devant la vérité...une force mondiale internationale Pfff...vous avez déjà essayé à Gallipoli il y a 100 ans...avec toute votre armada..Toutes vos armées...

Resultat; une victoire éclatante pour les turcs....et un traumatisme inoubliable pour les agresseurs occidentaux...

Les turcs,et là je vous donne un conseil sincère,vous ne devez jamais les attaquer de front...ni avec les meilleures armées du monde....ni avec les blablas mensongers...

Ils deviennent forts...très méchants...et vous risquez de chercher un endroit où vous cacher...

Tout comme cette invitation d'erdogan que vous évitez soigneusement en cherchant des excuses bidons....

Non...la seule solution c'est créer une commission internationale qui analysera les archives de tous les pays concernés...

Faire pression sur les turcs ou les intimider ne fera qu'envenimer les choses et vous serez les seuls perdants...

Vous êtes prévenus...

après l'enfumage, les menaces....
cela fait plus d'un siècle que les turcs ne sont plus une menace serieuse pour les européens et la Russie.

t'as pas peur du ridicule toi.
 
les réactions internationales, seules, viendront à bout du déni de la Turquie,
pas une commission
il y a une école en france pour les arméniens, où ils apprennent leur langue, leur culture, leur histoire
c'est eux qui devraient traduire les archives

mam

Si il y a une chose que prouve l'histoire, c'est que la Turquie se contre balance des réactions internationales, que se soit la question Kurde, Arméniens, et mieux encore Chypre.

Puis le monde se contrefiche de l'Armenie et des arméniens, dans le monde il y a plus de 200 pays, et seulement 20 pays ont reconnu aujourd'hui le génocide armenien.

Et parmis ces 20 pays ? La plupart ont reconnu le génocide seulement pour faire emmerder Erdogan qui ouvre trop sa bouche.
 
Bien sur que non, ils ne le feront pas , sinon c'est de faire admettre le genocide algerien, que la france ne veux jamais en parlé et le fait passé pour une operation de maintien et d'ordre civil, en quoi le "genocide" arménien est il si different dans le meme contexte....

la différence entre un génocide et des massacres de civil est dans la planification globale des evenements
 
Si il y a une chose que prouve l'histoire, c'est que la Turquie se contre balance des réactions internationales, que se soit la question Kurde, Arméniens, et mieux encore Chypre.

Puis le monde se contrefiche de l'Armenie et des arméniens, dans le monde il y a plus de 200 pays, et seulement 20 pays ont reconnu aujourd'hui le génocide armenien.

Et parmis ces 20 pays ? La plupart ont reconnu le génocide seulement pour faire emmerder Erdogan qui ouvre trop sa bouche.

rien que l'Europe (qui vient de le reconnaitre) cela fait plus d e20 pays.
et le pape egalement, c'est à dire les catholiques.
 
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