Comme ça, c'est clair.Il ne s'agit pas de laïcité assouplie, mais d'un vivre ensemble naturel ...
Kippa, croix et voiles ont peuplé le champ visuel de mon enfance, pourquoi les interdire ? Liberté ...
Les bonnes sœurs du quartier, avec leur croix en bois, leurs robes bleues, leur voile ont maintes fois soigné à l'eau de Dakin, mes écorchures au genoux. Quant aux kippas, elles prenaient le chemin de la synagogue de la Tour Hassan, sur la rue du capitaine petit-jean. Encore Liberté
Burqa, turban, soutanes de curés toujours liberté totale ...
Mères voilés ou dévoilés, parfumées, ou tatouées au henné ... Liberté dans détour ...
Cloches d"églises, appel du muezzin, klaxon, musique d'auto-radio .... Permis sans abus ...
Icônes de Jésus pour les chrétiens autorisées, caricatures de Jésus interdites ...
En fait pour faire plus court que le cas par cas,
Que tous se côtoient dans le respect mutuel, si le Juif ne veut pas travailler le Shabbat, cela le regarde, de même le chrétien pour le Die-manche ou jour de Dieu ...
Revenir aux fondamentaux d'une société : vivre libre, ensemble dans le respect mutuel, on interdit seulement les atteintes véritables au vivre ensemble, le crime, le vol etc ...
Aucune communauté n'imposant son ascendant sur les autres : comme des frères dans un famille sans droit d’aînesse, ni de tutelle ....
La liberté totale se traduira forcément par une concurrence entre communautés et/ou individus. Comment l'arbitrer ?
J'observe en outre que les athées sont ceux qui ont le moins de droits. On ne leur demande pas ce qui les dérange, mais on leur interdit de faire des caricatures, pcq ça dérange les religieux.
En outre, quel est le ciment d'une telle société, l'universalisme ayant totalement disparu ?
C'est aussi une société déconnectée de l'histoire ou plutôt qui rebrousse chemin.
La burqa est interdite, car elle est arriérée au regard de l'histoire. Il est peut-être possible de se balader en burqa dans une société féodale, mais cela devient inacceptable dans une société capitaliste. Ce n'est pas une question d'intolérance que de l'interdire, mais un respect pour le progrès.
Et - je le dis par anticipation - le progrès n'est pas synonyme d'"occidentalisation" dans une vision racialiste de l'histoire.