Des milliers d'éleveurs sous la menace du dépôt de bilan

pourtant y en a qui bossent toujours avec des vieux tracteurs sans clim, ils font pas de l’élevage intensif et s'en sortent bien.
Eh oui. Si Frédéric en Acigné tire la langue, Samuel en Gahard s'en tire plutôt bien. Il a emprunté 200 000 € pour acheter un troupeau vaches écossaises (Angus Aberdeen), au lieu d'un super-tracteur et la suite, et il n'a pas de mal à les rembourser. La viande de ses bêtes est délicieuse et l'on en mange pas tous les jours.
 
Tu ne veux pas être plus précis !!!
J'ai travaillé plus de 5ans d'ans l'agriculture....et je suis en pleine phase de reconversion pour y retourner.
Je sais un peu de quoi je parle....d'autant plus que j'ai nourri aussi la bête.
Il faut virer tous les intermédiaires.
Si t'y retournes, il faut essayer de faire de la vente directe car il y a de la demande mais pas suffisamment d'offre...
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Agriculeurs en colère : des difficultés de circulation à prévoir aujourd’hui à Rouen

http://www.paris-normandie.fr/detai...on-a-prevoir-aujourd-hui-a-rouen#.Va4v0_DQ6sR

[Direct] Manifestation des agriculteurs. Coup de théâtre, Le Foll vient à Caen, cet après-midi
Mardi 21 juillet 2015, les agriculteurs poursuivent leur mouvement qui s'est durci, la veille, en Normandie. Ils annoncent de nouveaux blocages à Caen (Calvados) et dans l'Orne.

http://www.normandie-actu.fr/direct-agriculteurs-en-colere-a-caen-peripherique-bloque_148649/
 
Bien en meme temps les consommateurs veulent toujours acheter moins cher, forcement il y en aura un qui trinquera. Apres, on a vu des initiatives telles que la fermes aux mille vaches qui a fait scandale alors que c'etait un moyen pour le eleveur de mutualiser leur couts et s'adapter à l'offre.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Bien en meme temps les consommateurs veulent toujours acheter moins cher, forcement il y en aura un qui trinquera. Apres, on a vu des initiatives telles que la fermes aux mille vaches qui a fait scandale alors que c'etait un moyen pour le eleveur de mutualiser leur couts et s'adapter à l'offre.

la ferme des mille vaches à DRUCAT paie 1500 € par jour de pénalité, en attendant le jugement (inattaquable sur un plan juridique) de septembre
car le proprio a eu l'autorisation pour 500 bêtes
il y en a, actuellement 800
....

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Tu ne veux pas être plus précis !!!
J'ai travaillé plus de 5ans d'ans l'agriculture....et je suis en pleine phase de reconversion pour y retourner.
Je sais un peu de quoi je parle....d'autant plus que j'ai nourri aussi la bête.
Il faut virer tous les intermédiaires.

là, on ne parle plus que d'éleveur.....

<<Le panier paysan :
Notre volonté : valoriser l'agriculture locale
Nous sommes convaincus, l'avenir passe par la proximité, le circuit court et le dialogue avec les agriculteurs.

Circuit court Valorisant, ou l'agriculteur travaille avec un niveau de marge qui lui assure une rentabilité (tous les circuits courts ne le font pas).
N'hésitez pas à aller voir les paysans sur leurs exploitations, certains font de la vente directe.

Le panier paysan à la volonté de valoriser l'agriculture locale en utilisant essentiellement des produits de nos belles exploitations. Nous sélectionnons, des agriculteurs qui s'investissent au quotidien pour produire sainement.
Cela passe par des produits bio comme les yaourts, l'agneau.., des produits de l'agriculture raisonnée comme les pommes et les poires, ou par des petites exploitations sans label mais dont l'organisation à l'ancienne respecte le produit et son environnement.
(...)
Mangeons sains, mangeons bons, mangeons terroir!
Impliquons nous dans nos achats aux quotidiens!
Nous sommes tous acteurs, sculpteurs de nos campagnes par nos achats.
(...)
Venez dialoguer et faire vos commentaires sur Le forum. Nous espérons qu'il sera un lieu d'échange, de manière à faire grandir ensemble notre offre en fonction de vos demandes. Allez vite mettre vos premiers messages! Toutes vos suggestions seront les bienvenues, puisque nous avons choisi que cet espace soit libre et sans censure!
http://www.lepanierpaysan.com/notre-volonte-valoriser-lagriculture-locale.html

mam


ps
ou alors faire des sessions de cueillette ou ramassage de légumes directement par le particulier consommateur
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Au Havre, une quarantaine de tracteurs, du fumier et du poulet surgelé brésilien

Une quarantaine de tracteurs ont investi Le Havre ce mercredi, en fin de matinée. A l’hôtel de ville puis devant la sous-préfecture.

Un convoi d’une quinzaine de tracteurs a convergé depuis Cauville-sur-mer jusqu’au Havre. Les agriculteurs en colère se sont retrouvés sur la place de l’Hôtel-de-ville où ils ont déversé une benne remplie de fumier, de vieux pneus et d’herbe. Ces hommes en colère, pour certains accompagnés de leurs épouses qui travaillent à leurs côtés dans leurs exploitations à Criquetot-l’Esneval, Montivilliers, Octeville... ont ensuite déchargé des dizaines de cartons de leurs remorques pour en déverser le contenu sur l’esplanade de l’hôtel de ville. À l’intérieur, des sachets de poulet surgelé en provenance du Brésil, interceptés mardi à bord d’un poids lourd autrichien qui se dirigeait vers la Bretagne. «Elle est belle la traçabilité. Elle est belle l’Europe... comme si les Normands et les Bretons ne produisaient pas de volaille et de la bonne volaille» s’emporte Sébastien Dégenétais. Le jeune président de l’Union sociale agricole (USA) du canton de Montivilliers ne décolère pas. «Ce poulet était destiné à une usine de transformation. Au bout de la chaîne, c’est encore le consommateur qui est berné. Il retrouvera cette viande en barquette dans les rayons du supermarché avec dessus la mention transformé en France. Des scandales comme ça, il y en a tous les jours» ajoute le jeune éleveur, qui travaille avec son frère dans la ferme familiale d’Octeville-sur-mer.

Devant les fontaines des jardins de l’hôtel de ville, un retraité se pince le nez et bougonne. «Qui va nettoyer tout ça? Les agents de la Ville, qui ont sûrement mieux à faire et sont payés par nos impôts». Les agriculteurs venus de la pointe de Caux haussent les épaules. «C’est aussi la qualité de ce que vous mangez que nous défendons». L’homme tourne les talons. Yves Huchet tourne autour du monticule malodorant. «Je n’avais qu’une crainte, c’est qu’ils mettent le feu aux pneus. En plus du dégagement de fumée, c’est dévastateur pour le revêtement du parvis. Les agriculteurs vont très mal. Ils défendent leur croûte et je comprends leur colère» ajoute l’adjoint au maire du Havre chargé de la voirie. « Promis, nous allons nettoyer au plus vite » assure-t-il dans le fracas des moteurs diesel remis en route.

« On est vraiment à bout »


...................

http://www.paris-normandie.fr/detai...r-et-du-poulet-surgele-bresilien#.Va-CRfDQ6sR
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
la ferme des mille vaches à DRUCAT paie 1500 € par jour de pénalité, en attendant le jugement (inattaquable sur un plan juridique) de septembre
car le proprio a eu l'autorisation pour 500 bêtes
il y en a, actuellement 800
....

mam
Pourquoi elle s’appelle la ferme des 1000 vaches alors ?
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…] À l’intérieur, des sachets de poulet surgelé en provenance du Brésil, interceptés mardi à bord d’un poids lourd autrichien qui se dirigeait vers la Bretagne. «Elle est belle la traçabilité. Elle est belle l’Europe... comme si les Normands et les Bretons ne produisaient pas de volaille et de la bonne volaille» s’emporte Sébastien Dégenétais. Le jeune président de l’Union sociale agricole (USA) du canton de Montivilliers ne décolère pas. «Ce poulet était destiné à une usine de transformation. Au bout de la chaîne, c’est encore le consommateur qui est berné. Il retrouvera cette viande en barquette dans les rayons du supermarché avec dessus la mention transformé en France. […]
Le consommateur, typiquement, se moque de l’étiquette « fabriqué en XYZ » ou « transformé en XYZ », et ne voit que l’étiquette « NN € ». Le consommateur n’est pas berné, il prend le moins cher, c’est son choix, même si ce choix ne plait à ces agriculteurs.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Les cinq raisons de la colère des éleveurs

VIDÉOS - Le mécontentement des agriculteurs couve depuis de nombreux mois et risque de s'aggraver si rien de sérieux n'est entrepris. Car le malaise des paysans va bien au-delà des seules questions de trésorerie.
Cinq facteurs expliquent le malaise des paysans. Revue de détail. • Le manque de reconnaissance La France aux fortes racines agricoles aime ses paysans. Il n'y a qu'à voir l'immense succès populaire du salon de l'Agriculture, chaque année à Paris. Pourtant les Français les place souvent sur le banc des accusés. Le grand public leur reproche d'être des pollueurs, notamment avec les pesticides et la contamination des eaux...
Lire la suite http://vosmedias.actualites.bourse....l/Figaro/Bourse/2015/07/21/55ae0c046f628.html

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Le consommateur, typiquement, se moque de l’étiquette « fabriqué en XYZ » ou « transformé en XYZ », et ne voit que l’étiquette « NN € ». Le consommateur n’est pas berné, il prend le moins cher, c’est son choix, même si ce choix ne plait à ces agriculteurs.

mais un accord avait été trouvé
les hyper devaient augmenter de 5 centimes par semaine, toutes les viandes d'importation !!!

tout est parti du non respect de cet accord...........

mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
mais un accord avait été trouvé
les hyper devaient augmenter de 5 centimes par semaine, toutes les viandes d'importation !!!

tout est parti du non respect de cet accord...........

mam
Évidemment, quand le consommateur voit une hausse à vue d’œil sur un produit, il change d’enseigne pour essayer de retrouver l’ancien prix ailleurs.

Ils sont comme les politiques, qui n’osent pas parler des responsabilités des citoyens, excepté qu’ici, ils n’osent pas parler des responsabilités des consommateurs et accusent autre chose en faisant passer les consommateurs pour des victimes. Un jeux de menteurs, ils ne valent pas mieux que les politiques qu’ils accusent.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
«Pas de raison de lever les barrages»

Après un passage à Caen pour rencontrer des agriculteurs normands en colère, le ministre a reçu a Paris les responsables syndicaux. Stéphane Le Foll a refusé de désigner les coupables dans la crise des prix de la viande
et a confirmé que les mesures d'un plan d'urgence seront annoncées mercredi en Conseil des ministres.

Les éleveurs restent très mobilisés.
le figaro

===============================================
Journée charnière pour les éleveurs, qui attendent les annonces du gouvernement en Conseil des ministres.
En attendant, le mouvement se poursuit. Les barrages se sont même étendus dans la nuit.
Le déplacement de Stéphane Le Foll mardi en Normandie n'y aura rien changé:

les éleveurs attendent les annonces gouvernementales avant d'envisager la fin de leur mouvement.
La rocade de Caen et les accès au Mont-Saint-Michel étaient bloqués ce mercredi pour la troisième journée consécutive. Le mouvement s'est même étendu dans le grand Ouest, a-t-on appris auprès du Centre régional d'informations routières. Les ponts de Normandie, enjambant l'estuaire de la Seine, près du Havre, de Tancarville et de Brotonne, entre Le Havre et Rouen, bloqués mardi, étaient fermés à la circulation dans les deux sens, mercredi matin, selon le CRIR.

Dans le Finistère, le pont de Morlaix, celui de l'Iroise, à Brest, et la nationale 165 à hauteur de Quimper étaient aussi coupés à la circulation dans les deux sens, a-t-on ajouté au Crir. "La rencontre avec le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, hier (mardi) à Caen, a bien été mise à profit pour présenter des cas concrets d'éleveurs dans notre département et dans le grand Ouest", a indiqué le président de la FDSEA du Calvados, Jean-Yves Heurtin.

"Mais nous attendons (la présentation de) l'ensemble des 18 ou 19 mesures (pour les éleveurs) ce matin et voir si ça répond à nos problèmes", a-t-il ajouté.


Fin des blocages dans le Nord

"On lève le camp", a indiqué le coordinateur du mouvement de grogne des agriculteurs et directeur de la FDSEA du département du Nord, Eric Taisne, qui bloquait avec plusieurs centaines de tracteurs partiellement l'autouroute A1 depuis la nuit de mardi à mercredi près de Lille.

"Nous sommes satisfaits de la très forte mobilisation, plus forte qu'attendue avec près de 500 tracteurs et plus de 1000 personnes qui s'étaient déplacées des quatre coins du département et attendons à présent les propositions du ministre", a-t-il ajouté depuis l'échangeur de Seclin où les agriculteurs avaient établi leur barrage filtrant.

Selon la préfecture, au moins 250 tracteurs et 100 véhicules particuliers avaient pris part à cette manifestation en soutien aux agriculteurs de l'ouest et pour montrer la colère face au gouvernement qui doit présenter dans la matinée un plan d'urgence pour répondre aux attentes du monde agricole qui espère notamment une augmentation du prix de la viande.


La réponse attendue du gouvernement
Le gouvernement doit présenter mercredi un plan d'urgence pour aider les éleveurs français en colère contre la faible rémunération de leurs produits.

Un rapport sur les prix et les marges d'un médiateur indépendant, très attendu par les producteurs de viande, a été remis mardi soir au ministre. Il doit être rendu public mercredi.
lexpansion.lexpress.fr/entreprises


mam
 
Dernière édition:

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Les éleveurs restent très mobilisés.
Il faudrait organiser une contre‑mobilisation des végétarien(ne)s, en mettant bien en avant le désastre environnemental qu’est l’élevage (agriculture détournée, pollution des nappes phréatique, importante production de gaz à effet de serre), pour les gens qui n’adhèrent pas à l’argument moral, et aussi parler de l’argument économique.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
là, on ne parle plus que d'éleveur.....

<<Le panier paysan :
Notre volonté : valoriser l'agriculture locale
Nous sommes convaincus, l'avenir passe par la proximité, le circuit court et le dialogue avec les agriculteurs.

Circuit court Valorisant, ou l'agriculteur travaille avec un niveau de marge qui lui assure une rentabilité (tous les circuits courts ne le font pas).
N'hésitez pas à aller voir les paysans sur leurs exploitations, certains font de la vente directe.

Le panier paysan à la volonté de valoriser l'agriculture locale en utilisant essentiellement des produits de nos belles exploitations. Nous sélectionnons, des agriculteurs qui s'investissent au quotidien pour produire sainement.
Cela passe par des produits bio comme les yaourts, l'agneau.., des produits de l'agriculture raisonnée comme les pommes et les poires, ou par des petites exploitations sans label mais dont l'organisation à l'ancienne respecte le produit et son environnement.

(...)
Mangeons sains, mangeons bons, mangeons terroir!
Impliquons nous dans nos achats aux quotidiens!
Nous sommes tous acteurs, sculpteurs de nos campagnes par nos achats.
(...)
Venez dialoguer et faire vos commentaires sur Le forum. Nous espérons qu'il sera un lieu d'échange, de manière à faire grandir ensemble notre offre en fonction de vos demandes. Allez vite mettre vos premiers messages! Toutes vos suggestions seront les bienvenues, puisque nous avons choisi que cet espace soit libre et sans censure!
http://www.lepanierpaysan.com/notre-volonte-valoriser-lagriculture-locale.html
mam
ps
ou alors faire des sessions de cueillette ou ramassage de légumes directement par le particulier consommateur
Salam mam'zelle,
C'est justement ma philosophie (passage en gras).........je vais leurs piquer quelques idées sur leur site :)
Pour la diversité des produits, je vais essayer de convertir mon voisinage pour former une sorte de coopérative et pourquoi pas un jour mon propre label. Mais bon ça ce n'est pas pour demain, juste un objectif.
Je ne cherche pas à me faire un max d'argent, je veux surtout améliorer notre hygiène de vie et en faire profiter le max.
Marre d'être obliger de manger le poison qu'ils mettent dans nos assiettes.


Nous ont pris en otage ce matin les agris' pffffffffffff.....:confused:
‪#‎video‬ Les agriculteurs normands en colère à Rouen, en attendant les mesures du gouvernement.
https://www.facebook.com/parisnormandie
Salam Drianke,
Je peux comprendre que ça dérange, mais il faut essayer de les comprendre et les soutenir.
Ils sont exploités depuis des dizaines d'années. Sont pris à la gorge. Et sans ces méthodes coercitives jamais ils ne seront pris au sérieux. Je parle des petits exploitants et non des exploitations géantes et des fermes à mille vaches qui elles savent tirer leur épingles du jeux en faisant jouer les subventions.
Alors au nom des paysans, je te présente mes excuses :D
 
Crise des éleveurs : la reprise en main du dossier par l'exécutif en six actes

Depuis dimanche, les éleveurs bloquaient de nombreux accès en Normandie pour alerter l'exécutif sur la crise qu'ils traversent. Retour sur trois jours de communication gouvernementale, marqués par une volte-face du ministre de l'Agriculture.

"Les éleveurs ont l'impression que leurs efforts quotidiens ne sont pas payés en retour. Cette angoisse, il faut l'entendre, nous l'entendons." Le Premier ministre, Manuel Valls, a présenté le plan d'urgence à destination des éleveurs en crise, à l'issue du Conseil des ministres, mercredi 22 juillet. Ce plan, qui compte 24 mesures et six axes, a ensuite été détaillé par le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll. En voici les grandes lignes.


Axe 1 : le redressement des prix de la filière
"J'appelle solennellement les industriels et la grande distribution à respecter les hausses de prix auxquelles ils se sont engagés. Il ne peut pas y avoir de course effrénée aux prix bas", a déclaré Manuel Valls. Une réunion doit se tenir, mercredi après-midi, à ce sujet au ministère de l'Agriculture.

Le gouvernement doit négocier avec les abatteurs, les transformateurs, les industriels laitiers et les acheteurs de la grande distribution pour qu'ils poursuivent leurs efforts.

Axe 2 : la restructuration de la dette des éleveurs en difficulté
Ce plan doit également permettre de restructurer les dettes à moyen et long terme des éleveurs en difficulté, a indiqué le ministre de l'Agriculture. Sont particulièrement concernés les jeunes éleveurs et les récents investisseurs, avec "le soutien de la médiation du crédit", écrit le gouvernement dans son plan.

La Banque publique d'investissement (BPI) pourra ainsi garantir jusqu'à 500 millions d'euros de crédit bancaire de trésorerie aux entreprises du secteur de l'élevage pour faire face à l'ensemble de leurs besoins.

Axe 3 : l'allègement et le report des charges
L'Etat va débloquer plus de 600 millions d'euros afin d'aider les éleveurs à alléger leur trésorerie. Parmi ces aides, figurent 100 millions d'annulations de charges et de cotisations : 50 millions d'euros d'exonération de taxe foncière et une prise en charge par l’Etat des charges financières des éleveurs les plus en difficulté dans le cadre du fonds d’allégement des charges (FAC), qui sera porté à 50 millions d'euros. Le FAC permet de prendre en charge les intérêts sur les échéances des prêts bancaires.

Figurent également 500 millions d'euros de reports de charges, qu'il s'agisse des cotisations personnelles et employeurs à la Sécurité sociale, des cotisations à la MSA, des remboursements des crédits de TVA, de l'impôt sur le revenu et sur les sociétés pour les éleveurs en difficulté.

Axe 4 : une aide pour la promotion à l'exportation
Stéphane Le Foll a aussi annoncé une "promotion nécessaire à l'exportation" et "des moyens de promotion de l'ordre de 10 millions d'euros" pour les filières de viande bovine, porcine, et de produits laitiers, sur le marché national comme sur ceux des pays tiers.

Le gouvernement compte aussi sur la mise en place opérationnelle de la plateforme "Viande France Export", qui regroupe les opérateurs français "pour répondre aux demandes des pays tiers importateurs".

Axe 5 : faire participer les éleveurs à la transition énergétique
Objectif : diversifier les revenus des éleveurs. Le plan prévoit des exonérations de fiscalité locale pour l’ensemble des installations de méthanisation agricole (exploitation des déchets agricoles pour produire de l'énergie).

Le gouvernement entend aussi soutenir le développement du photovoltaïque dans les élevages.

Axe 6 : améliorer la compétitivité des filières d’élevage
Cette mesure n'est pas nouvelle : les filières agricoles et agroalimentaires bénéficient déjà d'une enveloppe de 120 millions d'euros du programme des investissements d’avenir (PIA). Un appel à projet dans le secteur abattage-découpe a été lancé en février 2015, doté de 20 millions d'euros. Un premier point sur les dossiers déposés aura lieu le 31 juillet 2015, indique le document du gouvernement.

Le gouvernement souhaite aussi renforcer les relations contractuelles entre producteurs et transformateurs, après le renforcement des relations commerciales avec la grande distribution mis en place par les lois Hamon et Macron. Objectif : assurer plus de visibilité des producteurs sur leurs rémunérations et leur marge.

Enfin, l'amélioration de la compétitivité passe par une meilleure protection des élevages ovins contre le loup, en le déclassant de son statut d'espèce strictement protégée.

http://www.francetvinfo.fr/economie...ier-par-l-executif-en-cinq-actes_1009963.html
=========================================================
Crise des éleveurs : l'Etat a-t-il les moyens d'intervenir ?
Le gouvernement a présenté une série de mesures pour venir en aide aux éleveurs en difficulté. Mais les marges de manœuvre de l'Etat semblent limitées. Francetv info a posé la question à Lucien Bourgeois, économiste spécialiste de l'agriculture.
......

Francetv info : Le gouvernement veut pousser les différents acteurs de la filière à se mettre d’accord sur une augmentation des prix. Mais a-t-il les moyens de faire respecter l’accord trouvé le 17 juin ?

Lucien Bourgeois : Un vrai problème se pose pour les pouvoirs publics. On a retiré les moyens d'action qui permettaient à l'Etat de contrôler l'activité agricole, et notamment le niveau des prix fixés pour les produits comme la viande. Il est donc difficile de dire si le gouvernement peut vraiment agir. Ce qui est certain, c'est que ses marges de manœuvre sont faibles dans cette crise. Le gouvernement peut seulement favoriser l'entente entre les acteurs de la filière et les pousser à négocier pour trouver une fourchette de prix qui serait acceptable.

Comment peut-on expliquer l'impuissance des pouvoirs publics dans cette crise ?

L'Etat français, dans le cadre de l'Union européenne, s'est privé d'outils pour réguler l'activité agricole. Par exemple, les quotas laitiers, instaurés en 1984, ont permis de contrôler la production laitière pendant une vingtaine d'années. Dans sa vision libérale, l'Europe a décidé d'arrêter ce système. Cette libéralisation a permis d'augmenter la production de lait jusqu'à devenir excédentaire. Cela a entraîné une baisse des prix. Dans le secteur alimentaire, il suffit d'un léger surplus de production pour que les prix s'effondrent. Le phénomène a impacté la filière de la viande, car des vaches laitières ont été mises à la réforme, c'est-à-dire vendues aux abattoirs pour leur viande. Dans le même temps, les débouchés se sont réduits, notamment à cause de la baisse de la consommation de viande. Et l'embargo russe sur les produits alimentaires a également eu un effet redoutable.

Le Premier ministre a présenté une série de mesures pour apporter un soutien économique aux éleveurs en crise. L'Etat est-il condamné à verser des aides pour soutenir la filière ?

Bien sûr que non, le rôle de l'Etat est d'apporter de la sécurité aux différents acteurs de la filière. Les aides posent un problème budgétaire, c'est toujours de la dette publique. L'Etat doit plutôt renforcer les organisations interprofessionnelles et leur donner plus de liberté. Les pouvoirs publics tiennent un double discours. D'un côté, on favorise la libéralisation de l'agriculture, mais, de l'autre, on empêche les agriculteurs de s'organiser pour défendre les prix. Par exemple, en 2012, 18 structures endivières ont été sanctionnées par l'Autorité de la concurrence pour entente sur les prix.

Il faudrait que le gouvernement donne les moyens aux agriculteurs de se regrouper, et qu'ils ne soient pas condamnés. Je trouve cocasse qu'une entreprise comme Bigard ou que des groupes industriels se retrouvent dans une situation de quasi-monopole dans le secteur de la transformation et que les éleveurs ne puissent pas se regrouper pour s'accorder sur les prix et leur production annuelle. C'est une injustice profonde et une interprétation particulière du droit de la concurrence.

Mais cette concurrence est aussi encadrée au niveau européen. Le gouvernement français peut-il agir dans ce cadre ?


Le cadre européen est certes très pointilleux au sujet de la concurrence entre les acteurs économiques, mais la France l'est encore plus.

Et puis, les pouvoirs publics français peuvent influencer les politiques de l'Union européenne. Par exemple, la distribution de la Politique agricole commune (PAC) pourrait être réformée. Les aides sont actuellement versées en fonction du nombre d'hectares. Plus l'exploitation est grande, plus les aides sont importantes. Il faudrait que les aides soient repensées pour favoriser les productions biologiques ou les agriculteurs qui privilégient les circuits courts, par exemple. Ces systèmes sont dans l'air du temps.


http://www.francetvinfo.fr/economie...t-a-t-il-les-moyens-d-intervenir_1010043.html
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]
L'Etat français, dans le cadre de l'Union européenne, s'est privé d'outils pour réguler l'activité agricole. Par exemple, les quotas laitiers, instaurés en 1984, ont permis de contrôler la production laitière pendant une vingtaine d'années. Dans sa vision libérale, l'Europe a décidé d'arrêter ce système. Cette libéralisation a permis d'augmenter la production de lait jusqu'à devenir excédentaire. Cela a entraîné une baisse des prix. Dans le secteur alimentaire, il suffit d'un léger surplus de production pour que les prix s'effondrent. Le phénomène a impacté la filière de la viande, car des vaches laitières ont été mises à la réforme, c'est-à-dire vendues aux abattoirs pour leur viande. Dans le même temps, les débouchés se sont réduits, notamment à cause de la baisse de la consommation de viande. Et l'embargo russe sur les produits alimentaires a également eu un effet redoutable.
[…]
En d’autres mots, les agriculteurs sont trop stupides pour savoir orienter leur production eux‑mêmes ? Parce que la libéralisation, ça signifie que l’état ne décidait plus pour les agriculteurs, et que les agriculteurs décidaient eux‑mêmes. Et pourquoi augmenter la production de lait, quand sa consommation est en baisse, trahis par des séries de campagnes publicitaires communes lancées pour essayer de faire consommer plus de lait aux gens ? (en plus, des publicités mensongères).

Quand une consommation baisse, on augmente pas la production associée.

Idem pour le cadavre la viande, dont la consommation tend à la baisse (et c’est une bonne chose). Pas vraiment le moment d’augmenter sa production.

Pour la production de lait qui augmentait pendant que sa consommation baissait, je crois que l’article ne dit pas tout, et que les agriculteurs l’ont fait pour profiter de subventions. Combien de temps ça pouvait durer, de produire, non‑pas pour des consommateurs, mais pour des subventions ? (si je ne me trompe pas au sujet de ces subventions).

Ils se sont empêtré dans une aberration économique, et si on accuse le libéralisme, ça veut dire qu’on accuse leur propre lucidité à eux ; qu’on ne les reconnait pas comme suffisamment lucides pour prendre des décisions sensées. Dans ce cas là, pourquoi devrait‑on les écouter maintenant ?
 
Dernière édition:

Takamine

"L'Enfer ...c'est moi .. :
c est vrai que quand les paysans francais etait subventionner au point d axyphyxier les paysant afrcain on les entendais pas se plaindre ... quel bande d hypocrite ...

"on présente souvent les agriculteurs francais comme des victimes. Cet été, On nous dit que l'agriculteur francais ne peut rivaliser avec l'Espagne. L'Espagne? Ce pays au 21% de taux de chômage? C'est un argument difficile à tenir.
La France recoit la plus grosse enveloppe de l'union européenne soit 11 milliards d'Euros. Les agriculteurs francais sont les plus subventionnés d'Europe car ils recoivent aussi les aides des conseils regionaux et des conseils généraux.
De plus ces subventions créent une compétitivité artificielle dans le monde. Les pays pauvres en patissent. Ainsi, les paysans africains ne peuvent rivaliser avec les paysans européens. Ils n'ont pas de subventions pour s'acheter des machines et pour exploiter leur terre. Et pourtant les pays d'Afrique sont de véritables pays agricoles! L'agriculture est l'activité première de 60% de la population africaine. Elle représente en moyenne 30% du PIB des pays africains. Par exemple, l'agriculture pèse 23% du PIB nationale de la côte d'Ivoire."

"
http://archives-lepost.huffingtonpo...bby-paysan-francais-les-medias-l-afrique.html

 

Drianke

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Eleveurs. Le mouvement se propage à d’autres régions après la fin des barrages à Caen

Les barrages installés par des éleveurs autour de Caen depuis lundi 20 juillet ont commencé à être levés mercredi 22 juillet après l’annonce du plan du gouvernement mais de nouveaux blocages ont été mis en place.


Ponts bloqués : le préfet de Haute Normandie interdit la circulation des poids lourds sur certains axes


ROUEN (Normandie) - Considérant les difficultés de circulation induites par les manifestations d’agriculteurs et les difficultés liées au blocage, total ou filtrant, des ponts de Normandie, Tancarville et Brotonne, un arrêté de restriction de circulation des poids-lourds de plus de 7,5 tonnes a été pris.

Est interdite : la circulation des véhicules et ensembles de véhicules dont le PTAC est supérieur à 7,5 tonnes sur les axes suivants :

- sur l’A29...

 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Salam mam'zelle,
C'est justement ma philosophie (passage en gras).........je vais leurs piquer quelques idées sur leur site :)
Pour la diversité des produits, je vais essayer de convertir mon voisinage pour former une sorte de coopérative et pourquoi pas un jour mon propre label. Mais bon ça ce n'est pas pour demain, juste un objectif.
Je ne cherche pas à me faire un max d'argent, je veux surtout améliorer notre hygiène de vie et en faire profiter le max.
Marre d'être obliger de manger le poison qu'ils mettent dans nos assiettes.

cinq solutions pour consommer local :

En supprimant l'intermédiaire, le circuit-court rémunère mieux le producteur, qui peut produire de la qualité. Depuis l'invention des Amap, des sites internet ont suivi.
Les Amap
On ne peut pas faire plus explicite : Associations pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne.

Elles sont destinées à favoriser l'agriculture paysanne et biologique qui a du mal à subsister face à l'agro-industrie", peut-on lire sur le site qui les répertorie.
Le principe est de créer un lien direct entre paysans et consommateurs, qui s'engagent à acheter la production de celui-ci à un prix équitable et en payant par avance.

En général, un groupe de consommateurs proposent à un producteur un contrat définissant la diversité et la quantité des denrées (fruits, légumes, oeufs, fromage, viande…) à produire dans la saison.
Ils sont déposés sous la forme de paniers dans un lieu unique (ferme, maison de quartier, magasin spécialisée, cour d'immeuble..) où les consommateurs vont les chercher.

Les produits sont frais, moins standards que dans un supermarché, plus variés mais selon les saisons. Souvent "bio", comme on dit. Tout le monde est gagnant, mais c'est un peu contraignant : il faut se déplacer, payer et commander à l'avance, et suivre les saisons.

Paysans et Amapiens se rencontrent toutes les semaines lors des distributions et se réunissent une fois par an en assemblée générale, expliquait fin décembre à "Terra éco" Léo Coutellec, porte-parole de Miramap, le réseau national des Amap.
Les prix sont fixés par toutes les parties au cours de ces discussions.
"La Ruche qui dit oui
C'est un premier pas vers les Amap. Sur "La Ruche qui dit oui", on commande en ligne ce que l'on veut : fruits, légumes, pain, fromage, viande, bière… et les consommateurs vont le chercher chaque semaine dans "une ruche" – soit un commerçant, soit un particulier.
On rencontre les producteurs et on mange mieux : des produits locaux, frais, fermiers, de la région.
Le public est plus large et moins pointu. "51% de nos produits sont issus de l'agriculture biologique", assure Guilhem Chéron, l'un des co-fondateur du site, toujours à "Terra éco". Et les prix ?

Ils sont décidés par le producteur et lui seul. Sur ce prix, une commission de 16,7% est prélevée, puis partagée équitablement entre l'entreprise et le responsable de la ruche."
Lire
La Ruche, un concept qui fait mouche">Les marchés, tout simplement
Et oui, c'est parfois beaucoup plus simple qu'on le croit. Comment savoir d'où viennent les produits que vous achetez sur les étalages ? Le plus simple est de demander au vendeur. Pour trouver des informations sur les marchés, internet est également très utile. Ainsi, dans la capitale, l'application "Marchés de Paris" indique tous les marchés autour de vous, et permet de choisir ceux qui correspondent le plus à vos attentes en matière d'économie durable, de circuits cours, de santé…

Les sites pour consommer local
Plusieurs applications ou sites, référencés sur le site du ministère de l'Agriculture, recensent les producteurs ou artisans qui vendent localement.
Ainsi, "Keldelice", un site de produits préparés, géolocalise plus de 10.000 producteurs, et indique s'ils sont présents sur les marchés du coin. "Bienvenue à la ferme" recense 6.000 agriculteurs où vous pouvez vous procurer produits du terroir, paniers garnis ou plats faits maison.
Les "Marchés des producteurs de pays" y est associé.
Une émission de télévision sur les locavores, "200 km à la ronde", sur France 5, a même créé une application Facebook sur ce thème.

Poiscaille
Le poisson avait son Amap, il a aussi son application : Poiscaille.

Le pêcheur dépose sa pêche du jour au camion", explique les fondateurs sur le leur site.
Elle est transportée jusqu’à Paris, Poiscaille va les chercher durant la nuit et les dépose dans lieu partenaire. L'équivalent de la ruche. Mais pour le poisson frais uniquement. Sans détour. Là encore : producteurs, consommateurs, créateurs de start-up.. tout le monde est gagnant.

Donald Hebert http://actualites.nouvelobs.com/eco...a-_-edito&from=wm#xtor=EREC-210-[WM]-20150723

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Éleveurs : vive passe d'armes entre Valls et Jacob
Christian Jacob a qualifié d'"opération de com", de "mascarade", ou encore de "fumisterie" le plan d'urgence présenté par le gouvernement

Manuel Valls s'en est vivement pris mercredi à l'Assemblée au président du groupe Les Républicains, Christian Jacob, dénonçant ses prises de position sur le mouvement des éleveurs.

Dans son interpellation du gouvernement, lors de la séance des questions d'actualité, M. Jacob, ancien syndicaliste agricole, avait qualifié d'"opération de com", de "mascarade", de "mensonge", ou encore de "fumisterie" le plan d'urgence pour les éleveurs.
"Ce que nous avons fait pour la Grèce, nous le devons aux paysans de France", avait aussi lancé le patron des députés LR, en demandant le remplacement du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, plus occupé selon lui par les affaires du PS que par le monde agricole.
"Face à cette détresse (des éleveurs en difficulté financière), les vociférations, les mises en cause personnelles (...) ne sont pas dignes, M. Jacob, et ne sont pas à la hauteur de la situation", a répondu le Premier ministre

La séance de questions au gouvernement a été largement dominée par le sujet agricole, soulevé dans 12 questions sur 16, par l'ensemble des groupes politiques.
"Est-ce que vous ne vous rendez pas compte, M. Jacob, qu'à travers ces propos, à travers cette attitude, à travers ce type d'attaque, ce n'est pas vous que vous aidez, vos amis qui en profiterez, mais le poujadisme, le populisme que vous êtes une nouvelle fois en train de soutenir ?" a accusé M. Valls. Le Premier ministre a dénoncé le "mépris" de M. Jacob, et pris par la suite la défense de son ministre, dont il a salué "la mobilisation et l'engagement sans faille".

M. Le Foll a répondu à lui seul à 9 questions au cours de cette longue séance, la dernière de cette session extraordinaire de juillet, en assurant le service après-vente du plan annoncé dans la matinée et en défendant son action au ministère de l'Agriculture depuis 2012.
Alors que sur tous les bancs chaque orateur se faisait le porte-voix du monde agricole, il a rappelé avoir lui-même obtenu un BTS agricole et assuré que "si quelqu'un avait pu devenir agriculteur, j'en suis". L'opposition n'ayant de cesse de monter au créneau pour critiquer son plan non "concret" ou "pérenne", le ministre a lancé : "Quand on monte au pommier, il faut avoir une échelle pour redescendre

Le chef du gouvernement a pointé le rôle joué selon lui par des décisions prises par la droite lorsqu'elle était au pouvoir dans la crise agricole et l'effondrement des cours du lait et de la viande de porc et de boeuf.
"La loi de modernisation de l'économie, que vous avez portée aveuglément, nous en payons le prix aujourd'hui. La fin des quotas laitiers, que vous avez actée en 2008, nous en payons les conséquences aujourd'hui", a-t-il critiqué

:confused::malade:

mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
.

un suicidé tous les deux jours ... ça devient dangereux comme profession ça si ils finissent souvent par bouffer leur radis par les racines comme ça !
Tu as une source ? C’est important que tu la donne, parce que j’ai une bonne raison d’avoir un doute et de croire à une exploitation de la misère des uns pour la propagande des autres.

La même chose se dit des patrons, qu’il y a beaucoup de suicides chez eux, et c’est répété par le syndicat des patrons en france. La réalité est que le salaire moyen des patrons est élevés, entre 5000 et 10000€/mois (je ne sais plus exactement, mais c’est beaucoup), et que les patrons en général vont très bien et n’ont pas à se plaindre. Il existe cependant des patrons endettés, dans des situations difficiles, massacré par le RSI et autres délinquants de l’état, et il y a eu des suicides chez ces patrons là.

Comment expliquer ça ? C’est simple : les patrons ne sont pas tous égaux entre eux. Et les patrons nantis exploitent la misère de certains patrons malmenés, non‑pas pour aider ces patrons malmenés, mais pour se faire passer eux‑même pour des malmenés alors qu’ils profitent bien. Le syndicat des patrons exploite la misère de certains patrons pour faire passer tous les patrons pour des victimes.

Je suis presque sûr qu’avec les agriculteurs, c’est pareil (et il y a des exploitants pauvres et des exploitants riches).

Il y a suicide et suicide. Il existe une cause de suicide connue chez les exploitants agricoles, qui est l’isolement et la solitude (on est pas tous autant résistant à ça, et certains ne la supportent pas). Et ces suicides là, ne peuvent pas être mis sur le compte de la situation économique, même si les deux peuvent se combiner, pour les exploitant agricoles pauvres.

Le suicide des membres d’une population, ne peut pas servir à la mettre au dessus de tout soupçon, ce serait de la manipulation par l’émotion. Par exemple, le taux de suicide dans la police est plus important que celui de la moyenne de la population, et pourtant, ça n’empêche pas de dénoncer les violences policières. On ne dit pas « il y a des violences policières, mais il ne faut pas le dire, parce qu’il y a des suicides dans la police ».

En bref, il faudrait que tu source cette affirmation, qu’on la circonstancie, et ne pas l’utiliser pour faire de la manipulation par l’émotion.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]
Le chef du gouvernement a pointé le rôle joué selon lui par des décisions prises par la droite lorsqu'elle était au pouvoir dans la crise agricole et l'effondrement des cours du lait et de la viande de porc et de boeuf.
"La loi de modernisation de l'économie, que vous avez portée aveuglément, nous en payons le prix aujourd'hui. La fin des quotas laitiers, que vous avez actée en 2008, nous en payons les conséquences aujourd'hui", a-t-il critiqué
[…]
La fin des quotas, c’était pourtant une chose nécessaire (et je ne le dit pas pour soutenir l’UMP pour qui je n’ai jamais voté). La consommation, ça ne se décrète pas, la production doit suivre la consommation. C’est juste du bon sens … mais c’est difficile à comprendre pour la gauche qui croit qu’on peut tout manipuler.

Il faudrait aussi se demander pourquoi ces quotas laitiers. Qu’est‑ce qu’il a de particulier, le lait ? Il n’a rien de spécial, c’est un produit alimentaire parmi des dizaines d’autres. Et fait‑on des quotas sur les tomates ? Sur le sucre ? Sur le persil ? Sur l’avoine ? Non … alors pourquoi sur le lait ?

Vivement 2017, qu’on les sorte.
 
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