Des milliers d'éleveurs sous la menace du dépôt de bilan

Drianke

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ils investissent dans du matériel hors de prix, après ils pleurent qu'y a plus d'argent ..... et ils voudraient que le consommateur paye pour tout leurs caprices....

ils ont qu'à travailler comme leurs prédécesseurs pour faire baisser le cout de production, y en a marre des prix qui montent....

Tiens... en voilà un autre qui ne sait pas de quoi il parle!!!:eek:
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Crise des éleveurs. Après la viande, Le Foll s'attaque au lait

Une crise après l'autre: après la viande c'est au tour des professionnels du lait, producteurs, industriels et distributeurs de rencontrer le ministre de l'Agriculture.

Ceux-ci veulent s'entretenir avec Stéphane Le Foll pour s'entendre sur une revalorisation des cours.

Après quelques mois d'embellie en 2014, les prix du lait sont repartis à la baisse, déprimés par un contexte mondial défavorable et quatre mois après la sortie des quotas européens, en vigueur depuis plus de trente ans, le litre payé à peine plus de 30 centimes aux éleveurs ne suffit pas à couvrir leurs charges.

Situation intenable

"Il est évident que les producteurs ne peuvent continuer en l'état actuel des choses", a prévenu le président de leur fédération, la FNPL, Thierry Roquefeuil à l'issue d'une réunion préparatoire jeudi soir avec le ministre Stéphane Le Foll.

Les éleveurs estiment qu'une augmentation immédiate de 3 à 4 centimes "minimum" leur permettrait de compenser les coûts de production.

La situation des éleveurs et producteurs de lait est extrêmement difficile. Un plan d’urgence sera présenté demain en Conseil des ministres.

Beaucoup de pain sur la planche
"Un gros travail" sera nécessaire vendredi, a reconnu M. Le Foll qui attend l'engagement de tous: "au-delà des distributeurs, il faudra que la hausse des prix puisse se répercuter sur tous", a-t-il dit, même si en la matière "rien n'est tout à fait simple en raison d'un grand mixte de produits" dérivés du lait - poudre, beurre, etc.

Le ministre veut surtout, par cette réunion au grand complet, "envoyer un message à l'ensemble des producteurs laitiers" qui se sont particulièrement mobilisés en début de semaine en Normandie, leur principal bassin de production.

Appel à l'Europe

M. Roquefeuil a confié avoir insisté pour que la réunion se tienne avant le week-end, au terme d'une séquence particulièrement agitée qui a vu de nombreux axes vers les grandes villes bloqués par les tracteurs.

Simultanément, M. Le Foll s'est tourné vers l'Europe: après avoir appelé plusieurs de ses homologues dont les pays traversent une crise similaire (Italie, Belgique, Allemagne, Irlande et Luxembourg, État qui préside le Conseil européen),
il a demandé et obtenu jeudi la convocation d'un conseil européen des ministres de l'Agriculture pour le début du mois de septembre.

Tâche accomplie à moitié
La France, a-t-il rappelé, avait réclamé une revalorisation du prix d'intervention du lait en cas de dégringolade: "On a évité le pire, mais la revalorisation n'a pas eu lieu."

Or outre la fin des quotas, l'embargo russe sur les produits agroalimentaires a contribué à engorger le marché européen, alors que la demande chinoise, en pleine croissance depuis 2010, s'est brusquement réduite de moitié en poudre de lait.

S'adapter à la mondialisation

Mais les éleveurs français refusent de se sentir les seuls otages du marché mondial: "On ne peut pas dire aux producteurs qu'ils doivent évoluer dans un contexte mondialisé et garder des charges sociales ou fiscales typiquement françaises. En ce cas, on veut aussi des charges mondialisées", se défend M. Roquefeuil qui espère une mise à plat de "l'ensemble des charges pesant sur les exploitations".

Pour autant le responsable refuse de renvoyer les différents opérateurs dos à dos: "Il faut un effort de la part des distributeurs comme des transformateurs et, dans une moindre mesure, du consommateur."

Les comptes sont dans le rouge

"On avait de telles difficultés de trésorerie que si 2014 a permis de combler une partie du déficit du passé, après six mois, on est déjà retombé, surtout les plus jeunes et qui nous préviennent qu'ils ne tiendront pas 20 ans à ce rythme", affirme le patron de la FNPL.

Le 17 juin, la filière bovine au grand complet avait été réunie en table ronde sous l'égide du ministre et s'était accordée sur une augmentation des prix payés aux producteurs.
Qui n'a été que partiellement respectée selon le rapport du médiateur
remis mardi soir au ministre.

http://www.ouest-france.fr/crise-de...032062049050018041033055040046060041125050052

mam
 
Reuters
Plus de 20 000 éleveurs sont au bord du dépôt de bilan : tel est l'inquiétant constat de Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, ce vendredi 17 juillet.
Frédéric Simmoneaux est producteur laitier à Acigné (Ille-et-Vilaine) et son quotidien est dur : les 1 000 litres de lait se vendent pour 300 euros, soit 50 euros de moins que les coûts de production. Plusieurs factures restent impayées.

Pourtant il parait que le bonheur est dans le pré ... du moins à la TV

C'est triste pour les agriculteurs de France. Ils ne sont visiblement pas la priorité de l'Etat et des grands distributeurs.
Obligés d'en arriver au blocus et au rapport de force pour se faire entendre.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
parle de ce que tu sais et pas de ce que tu crois savoir que je ne sais pas....

tu as des idées pour faire baisser les prix de production ?
à part, alléger les charges, les taxes ou les impôts


--les producteurs de lait vendent UN litre de lait 30 centimes d'euro, au lieu de 34 ou 35 l'an passé

--l'industriel a des frais réels ( contrôles continus)
avant les différentes mises en bouteille ou bric (inventées fin 1968)
stérilisation
pasteurisation

avant les transformations
emprésurage de base
homogénéisation
séchage

jusqu'aux poudres pour les hommes ou pour les animaux

-- la grande distribution ne fait la paire belle avec 45 centimes par litre (ou presque)

mam
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
tu as des idées pour faire baisser les prix de production ?
à part, alléger les charges, les taxes ou les impôts


--les producteurs de lait vendent UN litre de lait 30 centimes d'euro, au lieu de 34 ou 35 l'an passé

--l'industriel a des frais réels ( contrôles continus)
avant les différentes mises en bouteille ou bric (inventées fin 1968)
stérilisation
pasteurisation

avant les transformations
emprésurage de base
homogénéisation
séchage

jusqu'aux poudres pour les hommes ou pour les animaux

-- la grande distribution ne fait la paire belle avec 45 centimes par litre (ou presque)

mam
demande à celui qui a tout compris mam ....
 

GENERALDINGO

L AMIRAL pour les intimes ...
Tu as une source ? C’est important que tu la donne, parce que j’ai une bonne raison d’avoir un doute et de croire à une exploitation de la misère des uns pour la propagande des autres.

La même chose se dit des patrons, qu’il y a beaucoup de suicides chez eux, et c’est répété par le syndicat des patrons en france. La réalité est que le salaire moyen des patrons est élevés, entre 5000 et 10000€/mois (je ne sais plus exactement, mais c’est beaucoup), et que les patrons en général vont très bien et n’ont pas à se plaindre. Il existe cependant des patrons endettés, dans des situations difficiles, massacré par le RSI et autres délinquants de l’état, et il y a eu des suicides chez ces patrons là.

Comment expliquer ça ? C’est simple : les patrons ne sont pas tous égaux entre eux. Et les patrons nantis exploitent la misère de certains patrons malmenés, non‑pas pour aider ces patrons malmenés, mais pour se faire passer eux‑même pour des malmenés alors qu’ils profitent bien. Le syndicat des patrons exploite la misère de certains patrons pour faire passer tous les patrons pour des victimes.

Je suis presque sûr qu’avec les agriculteurs, c’est pareil (et il y a des exploitants pauvres et des exploitants riches).

Il y a suicide et suicide. Il existe une cause de suicide connue chez les exploitants agricoles, qui est l’isolement et la solitude (on est pas tous autant résistant à ça, et certains ne la supportent pas). Et ces suicides là, ne peuvent pas être mis sur le compte de la situation économique, même si les deux peuvent se combiner, pour les exploitant agricoles pauvres.

Le suicide des membres d’une population, ne peut pas servir à la mettre au dessus de tout soupçon, ce serait de la manipulation par l’émotion. Par exemple, le taux de suicide dans la police est plus important que celui de la moyenne de la population, et pourtant, ça n’empêche pas de dénoncer les violences policières. On ne dit pas « il y a des violences policières, mais il ne faut pas le dire, parce qu’il y a des suicides dans la police ».

En bref, il faudrait que tu source cette affirmation, qu’on la circonstancie, et ne pas l’utiliser pour faire de la manipulation par l’émotion.
.

bah j'ai dit ça comme ça je ne sais plus où l'avais je entendu mais tu peux te renseigner sur le net je pense ...

http://www.lemonde.fr/societe/artic...s-les-agriculteurs-en-3-ans_3493464_3224.html

mais bien sûr qu'il y a des éleveurs ( en general de gros propriétaires terrien qui produisent eux même leurs aliments et sont indépendant des marchés et des cours des matières ) qui se s'en sortent pas mal ...mais ne représentent qu'une petite proportion ... souvent l'exploitation et moyenne ou petite de types familiale ... un couple qui trime 365 jours par an et qui croule sous les dettes ...
 
Dernière édition:

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Je ne sais pas ce que ça vaut, mais j’ai tiqué sur ce commentaire en bas d’article :
Commentaire à dit:
Que les syndicats agricoles cessent de tenir des discours déprimants et anxiogènes en n'insistant que sur ce qui va mal. Vous ne les entendrez jamais annoncer que telle filière va bien. C'est pourtant le cas actuellement : les statistiques économiques montrent une situation agricole contrastée mais globalement positive. En Bretagne la FNSEA affiche sur les routes le slogan "la Bretagne se meurt". C'est faux, et ce pessimisme ne peut que désespérer les agriculteurs qui dépriment dans leur coin.
Ou cet autre :
Commentaire à dit:
La surmortalité par suicide chez les agriculteurs est un phénomène ancien. Dans les années soixante, les hommes se pendaient et les femmes se jetaient dans le puits. Il s’explique sans doute par les tensions économiques, mais aussi par la solitude, un certain enfermement et le sentiment d’appartenir à un monde qui disparaît. Il est bon de parler de cette vraie question alors que les vagues de suicides dans certaines administrations ont été exagérées à des fins politiques.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
En Allemagne, la tension monte chez les producteurs de lait

La baisse du prix du lait pèse sur les petites exploitations situées dans le sud du pays.

La filière s'inquiète.
La situation de l'Allemagne, championne d'Europe de la production de lait, pourrait faire des envieux en France. Ce serait oublier que le pays a déjà vécu deux grandes grèves du lait dans les années 2008 et 2012.

Et aujourd'hui, la situation des éleveurs se dégrade à nouveau, laissant penser qu'un nouveau conflit n'est pas loin.

Sur les quatre premiers mois de l'année 2015, la première laiterie allemande, DMK (Deutsches Michkontor), a payé en moyenne 28,6 cents par litre de lait à ses 8.900 éleveurs, contre 39,3 cents l'an dernier.

Le ministre fédéral de l'Agriculture, Christian Schmidt (CSU), s'inquiète de la chute des prix qui serait liée à la surproduction en Allemagne,
à l'embargo russe sur les importations et à la moindre demande de pays tiers.
L'heure n'est pas encore à déclencher une « Milchstreik », la grève du lait, mais la fédération allemande des producteurs (BDM) commence à évoquer le sujet.

Si l'Allemagne est le premier acteur européen dans le lait, avec près de 31,4 millions de litres produits l'an dernier, parler d'un « modèle allemand » paraît difficile, tant le secteur semble hétérogène.

http://www.lesechos.fr/journal20150...onte-chez-les-producteurs-de-lait-1138903.php

L'agriculture fortement intensive au nord, calquée sur les voisins néerlandais et danois, contraste avec des structures héritées des coopératives de l'ex-RDA à l'est et les entités plus petites et misant sur la qualité dans le sud.

Face à la pression sur les prix pratiquée par la grande distribution, les laiteries imposent à leurs fournisseurs des conditions drastiques. Cela fait chuter année après année le nombre de producteurs.
L'Etat fédéral a tenté d'enrayer le phénomène avec le versement d'une prime de 300 euros par hectare.

Bien-être des animaux
Néanmoins, près de 20 % des fermes laitières pourraient encore disparaître d'ici à cinq ans,
leur nombre passant de 76.000 aujourd'hui à près de 62.000, selon une étude du Bureau pour le développement de l'agriculture.


Les régions du Sud seraient les plus touchées, la production se déplaçant vers le Nord. En 2020, une vache sur trois pourrait vivre dans un élevage de plus de 200 bêtes, contre une sur cinq aujourd'hui,

Les éleveurs de viande ont de leur côté misé sur la spécialisation et la concentration pour réussir. Les Allemands sont, il est vrai, de gros consommateurs de viande. Environ 58 millions de porc ont été abattus l'an dernier. Mais les prix restent sous pression, le kilo de porc valant près de 1,45 euro le kilo, contre 1,70 euro à pareille époque l'an dernier.

Les Allemands sont par ailleurs de plus en plus nombreux à s'inquiéter du bien-être des animaux d'élevage et réclament des mesures nouvelles pour y veiller. Cela figure du reste noir sur blanc dans le contrat de coalition du gouvernement d'Angela Merkel.

Jean-Philippe Lacour, Les EchosCorrespondant à Francfort
@bankfurt Suivre



Les articles associés

Le revenu agricole se redresse sans compenser la chute de 2013
Les producteurs entre espoir et inquiétudes
L'Allemagne rêve d'imposer le made in Germany dans le lait


D'autres vidéos à voir sur le web
Les producteurs de lait arrachent une hausse de prix


http://www.lesechos.fr/journal20150...teurs-de-lait-1138903.php?RqPvoFRDQqwlJZGe.99


mam
 
Reuters
Plus de 20 000 éleveurs sont au bord du dépôt de bilan : tel est l'inquiétant constat de Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, ce vendredi 17 juillet.
Frédéric Simmoneaux est producteur laitier à Acigné (Ille-et-Vilaine) et son quotidien est dur : les 1 000 litres de lait se vendent pour 300 euros, soit 50 euros de moins que les coûts de production. Plusieurs factures restent impayées.

Ils survivent grace à l'aid el kebir :D
 
" L'Allemagne rêve d'imposer le made in Germany dans le lait ", les Français aussi. Mais le souci c'est que la Russie n'en veut plus et commence à produire elle même, avec des subventions du Kremlin, ce qu'elle a mis sous embargo.

Alors ? ça valait vraiment le coup de s'ingérer dans le conflit Ukrainien ?

Le pire c'est qu' Hollande demande aux Français d'acheter plus cher la viande et le lait, la belle blague.

Attendez un peu que le traité transatlantique soit validé par Hollande l'Audacieux et les vampires du parlement Européen , là c'est juste une petite secousse avant le Tsunami.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
La mobilisation des éleveurs laitiers repart

Les présidents de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, Xavier Beulin et Thomas Diemer, ont envoyé ce week-end un courrier à leurs adhérents dans lequel ils appellent à poursuivre leurs actions.

Après la trêve dominicale, liée peut-être au grand week-end de chassé-croisé sur les routes des vacances, les éleveurs laitiers reprennent le chemin de la mobilisation. Selon nos informations, pas moins de huit actions sont prévues à partir de ce lundi et jusqu'à mercredi, dans l'Ouest de la France, le Centre et Midi-Pyrénées.

Sans compter les actions spontanées des agriculteurs non syndiqués.

C'est justement pour garder la main sur cette révolte paysanne que les présidents de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) et des JA (Jeunes agriculteurs) ont envoyé un courrier à leurs adhérents, dont Lefigaro.fr a pris connaissance. Xavier Beulin et Thomas Diemer les appellent à poursuivre leurs actions.
«Nous vous remercions pour votre mobilisation de ces 10 derniers jours d'autant plus que la bataille continue (...)», écrivent-ils tout en rappelant le changement de cible.
«Elle sera recentrée désormais pour toucher ceux qui ne respectent ni les règles, ni notre travail, ni notre avenir».
Les deux leaders réitèrent leurs demandes. «Nos revendications, ce sont des prix, des prix et des prix. Nous avons également besoin d'un plan de désendettement massif et d'une contractualisation durable. Tout cela doit se faire avec moins de normes». Les leaders syndicaux agricoles exhortent «le gouvernement à aller plus loin», car son «plan répond à l'urgence, juste à l'urgence».
Par ailleurs ils appellent la «distribution et la transformation à prendre leurs responsabilités». «Nous comptons sur vous, vous pouvez compter sur nous», concluent-ils, avec l'appui de chacun des secrétaires généraux de la FNSEA et des JA, respectivement Dominique Barrau et Florent Dornier.

L'A81 bloquée
Des opérations coup de poing sont prévues ce lundi devant les laiteries et aux péages d'autoroute. Un convoi d'une centaine de tracteurs, parti à 11h30, bloque déjà l'A81 entre Vaiges et le péage de La Gravelle dans le sens Paris-Bretagne. Cela représente environ 4 kilomètres de bouchon.

Le trafic est également complètement bloqué dans le sens Rennes-Paris. Les éleveurs laitiers se dirigent vers un site de Lactalis, selon nos informations. Les producteurs de lait souhaitent que la hausse du prix d'achat de leur production atteigne 6 centimes d'euros, et non 4 centimes comme prévu dans l'accord. Ils souhaitent aussi que cette hausse soit répercutée sur la fiche de paie du mois d'août et non sur la production du mois d'août ce qui repousse son impact au 15 septembre.


Mouvements prévus dans le Bas-Rhin

D'autres régions pourraient se joindre au mouvement.
Selon France Bleu Alsace, les agriculteurs du Bas-Rhin veulent aussi se faire entendre. La FDSEA du Bas-Rhin et les Jeunes Agriculteurs (JA) les ont appelés à manifester dimanche soir en installant des tracteurs sur les six ponts reliant le Bas-Rhin à l'Allemagne.

L'objectif est de bloquer les camions étrangers venant en France. Les barrages resteront en place jusqu'à 14h au moins, ce lundi. C'est à cette heure qu'est prévue une réunion en préfecture. Les agriculteurs décideront à l'issue de cet entretien de la suite de leur mouvement.
En Alsace, les agriculteurs bloquent les camions étrangers

Éleveurs : de nouveaux blocages prévus en Mayenne ce lundi
Les organisateurs attendent quelque 500 manifestants et au moins 300 tracteurs en Mayenne.
Les fédérations syndicales agricoles de Bretagne, des Pays-Loire et de Normandie ont annoncé leur participation au mouvement, qui devrait se conclure par des réunions avec des représentants de la grande distribution, des industriels et des élus.

le figaro

mam
 

Drianke

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@mam80

c'est reparti pour un tour de tracteur....:confused:

Les agriculteurs de la Seine-Maritime repassent à l’action

ROUEN (NORMANDIE). A l’appel de la FNSEA 76 et des Jeunes Agriculteurs, les agriculteurs de la Seine-Maritime repassent à l’action. Ce mardi matin, à partir de 10 heures, ils effectueront des contrôles de la provenance des marchandises à deux endroits : dans les cuisines du casino de Forges-les-Eaux mais aussi dans les cuisines de la préfecture et du Conseil régional de la Haute-Normandie. La semaine dernière, lors des blocages, ils avaient contrôlé un camion transportant de la viande d’origine étrangère à destination des cuisines du conseil départemental de la Seine-Maritime. Ils étaient allés déverser ces marchandises devant les grilles du Département, à Rouen.

Paris Normandie
 

Drianke

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Gers: Les agriculteurs vont demander à Valls de changer de ministre de l'Agriculture - AFP

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Agriculteurs en colère : journée noire sur l’A31
70 tracteurs des cantons nord mosellans ont mèné hier matin une opération escargot entre Yutz et Hauconcourt sur l’autoroute A31...

Républicain Lorrain

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Manifestations Les paysans sèment le chaos

Vosges Matin - ‎Il y a 3 heures ‎
Jean-Marc Breme, président de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles) de Moselle, a sonné la charge de ses troupes hier. Les éleveurs ont mobilisé plus de 200 des leurs.

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Crise des éleveurs. Lapin chinois, bœuf espagnol, porc allemand...

Plusieurs centaines d'éleveurs et céréaliers lorrains ont dressé des barrages filtrants avec leurs tracteurs sur l'A4 et l'A31, provoquant des bouchons de plusieurs kilomètres et saturant le réseau secondaire adjacent pendant une partie de la journée.

Ces barrages ont été levés en fin d'après-midi, a indiqué le président de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) de Moselle, Jean-Marc Brême.

Très peu de produits français dans les camions « contrôlés »


« Nous avons intercepté du soi-disant lait français emballé en Allemagne, des pêches italiennes et de la viande bovine argentine », a-t-il dit, expliquant qu'une petite partie de ces chargements avait été déversée sur la chaussée, et soulignant n'avoir trouvé que très peu de produits français dans les camions « contrôlés ».

Dans le Gers, quelques centaines d'agriculteurs ont dressé des barrages filtrants aux entrées de Marciac, où se tient le plus important festival de jazz de France. Un agriculteur y distribuait notamment des tracts où était inscrit « WANTED » au-dessus d'une photo du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, qui avait été annoncé dans le village mardi, mais qui finalement ne devait pas venir.

Les agriculteurs du Gers souhaitent rencontrer le Premier ministre Manuel Valls, attendu mercredi à Marciac. « La première chose que nous allons demander à M. Valls, c'est de changer de ministre » de l'Agriculture, a dit le président de la FDSEA du département, Bernard Malabirade.

« Des bêtes nées en Autriche, élevées en Allemagne, abattues en Pologne »

Dans les Pyrénées-Atlantiques, quelque 200 éleveurs ont procédé à des « inspections » d'abattoirs et de grossistes en divers points du département, et d'une société de transformation (Pedavia) à Saint-Palais.

Dans cette dernière, « on a trouvé des choses plus que choquantes. Des bêtes nées en Autriche, élevées en Allemagne et abattues en Pologne. 90% des bêtes passent par des pays étrangers, que ce soit du porc, du mouton ou de la vache », a déclaré Jean-Marc Couturejuzon, président des Jeunes Agriculteurs 64, coorganisateurs des actions avec la FDSEA 64.

À Rouen, des « contrôles » ont visé les cantines de la préfecture de Haute-Normandie et du Conseil régional.

A la préfecture, « on a trouvé de la terrine de lapin chinoise, du bœuf espagnol, de la joue de porc congelée allemande, des champignons de Paris polonais, des tomates belges », a indiqué Stéphane Donckele, secrétaire général de la FDSEA de Seine-Maritime.

« Il y avait aussi beaucoup de produits conditionnés en France, mais dont l'origine était incertaine », a-t-il précisé...................

http://www.ouest-france.fr/crise-des-eleveurs-lapin-chinois-boeuf-espagnol-porc-allemand-3588951
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
extrait d'un article de nicolas gauthier
pour revenir au "pourquoi "

(...)
En effet, dans ce combat d’ombres, qui est l’ennemi ?
Non certes pas le travailleur issu de l’Europe de l’Est, camionneur ou découpeur de poulets, exploité comme pas permis. Les hautes instances européennes, alors ? Mais qui sont-elles ? Interchangeables et sans visage… La monarchie tempérée par le régicide avait-elle au moins du bon.

Ainsi, l’Europe, celle que la majeure partie des forces politiques en présence, françaises ou autres, entend continuer d’édifier, n’en finit plus de se dépêtrer en ses propres contradictions.

Elle veut de la concurrence ?
Mais cette dernière ne serait éventuellement possible que si tous les pays de notre Vieux Continent partageaient les mêmes critères sociaux et écologiques.
Ce n’est pas le cas, loin s’en faut.
Cette sacro-sainte « concurrence » est donc biaisée dès le début, sans compter que nous voilà obligés de gober, matin, midi et soir, des pilules de « compétitivité ».

La « concurrence » est évidemment l’une des données les plus lourdes depuis l’invention du commerce ;
soit à peu près depuis la naissance de l’humanité.
.
En revanche, que la « compétitivité » devienne gravée dans le marbre de la loi du monde nouveau est une tout autre affaire.

Elle est joyeuse, la société qu’on nous promet !(...)

mam
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
cinq solutions pour consommer local :

En supprimant l'intermédiaire, le circuit-court rémunère mieux le producteur, qui peut produire de la qualité. Depuis l'invention des Amap, des sites internet ont suivi.
Les Amap
On ne peut pas faire plus explicite : Associations pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne.

Elles sont destinées à favoriser l'agriculture paysanne et biologique qui a du mal à subsister face à l'agro-industrie", peut-on lire sur le site qui les répertorie.
Le principe est de créer un lien direct entre paysans et consommateurs, qui s'engagent à acheter la production de celui-ci à un prix équitable et en payant par avance.

En général, un groupe de consommateurs proposent à un producteur un contrat définissant la diversité et la quantité des denrées (fruits, légumes, oeufs, fromage, viande…) à produire dans la saison.
Ils sont déposés sous la forme de paniers dans un lieu unique (ferme, maison de quartier, magasin spécialisée, cour d'immeuble..) où les consommateurs vont les chercher.

Les produits sont frais, moins standards que dans un supermarché, plus variés mais selon les saisons. Souvent "bio", comme on dit. Tout le monde est gagnant, mais c'est un peu contraignant : il faut se déplacer, payer et commander à l'avance, et suivre les saisons.

Paysans et Amapiens se rencontrent toutes les semaines lors des distributions et se réunissent une fois par an en assemblée générale, expliquait fin décembre à "Terra éco" Léo Coutellec, porte-parole de Miramap, le réseau national des Amap.
Les prix sont fixés par toutes les parties au cours de ces discussions.
"La Ruche qui dit oui
C'est un premier pas vers les Amap. Sur "La Ruche qui dit oui", on commande en ligne ce que l'on veut : fruits, légumes, pain, fromage, viande, bière… et les consommateurs vont le chercher chaque semaine dans "une ruche" – soit un commerçant, soit un particulier.
On rencontre les producteurs et on mange mieux : des produits locaux, frais, fermiers, de la région.
Le public est plus large et moins pointu. "51% de nos produits sont issus de l'agriculture biologique", assure Guilhem Chéron, l'un des co-fondateur du site, toujours à "Terra éco". Et les prix ?

Ils sont décidés par le producteur et lui seul. Sur ce prix, une commission de 16,7% est prélevée, puis partagée équitablement entre l'entreprise et le responsable de la ruche."
Lire
La Ruche, un concept qui fait mouche">Les marchés, tout simplement
Et oui, c'est parfois beaucoup plus simple qu'on le croit. Comment savoir d'où viennent les produits que vous achetez sur les étalages ? Le plus simple est de demander au vendeur. Pour trouver des informations sur les marchés, internet est également très utile. Ainsi, dans la capitale, l'application "Marchés de Paris" indique tous les marchés autour de vous, et permet de choisir ceux qui correspondent le plus à vos attentes en matière d'économie durable, de circuits cours, de santé…

Les sites pour consommer local
Plusieurs applications ou sites, référencés sur le site du ministère de l'Agriculture, recensent les producteurs ou artisans qui vendent localement.
Ainsi, "Keldelice", un site de produits préparés, géolocalise plus de 10.000 producteurs, et indique s'ils sont présents sur les marchés du coin. "Bienvenue à la ferme" recense 6.000 agriculteurs où vous pouvez vous procurer produits du terroir, paniers garnis ou plats faits maison.
Les "Marchés des producteurs de pays" y est associé.
Une émission de télévision sur les locavores, "200 km à la ronde", sur France 5, a même créé une application Facebook sur ce thème.

Poiscaille
Le poisson avait son Amap, il a aussi son application : Poiscaille.

Le pêcheur dépose sa pêche du jour au camion", explique les fondateurs sur le leur site.
Elle est transportée jusqu’à Paris, Poiscaille va les chercher durant la nuit et les dépose dans lieu partenaire. L'équivalent de la ruche. Mais pour le poisson frais uniquement. Sans détour. Là encore : producteurs, consommateurs, créateurs de start-up.. tout le monde est gagnant.

Donald Hebert http://actualites.nouvelobs.com/eco...a-_-edito&from=wm#xtor=EREC-210-[WM]-20150723

mam
Salam mam'zelle,
Il y a un peu de tout ça, je vais faire une sorte de mixe inchallah.
 

Drianke

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Contributeur
@mam80 ça risque d'être chaud et à la rentrée aussi sont en pétard...

Saint-Lô : face à face tendu entre agriculteurs et CRS devant la préfecture

Environ 150 agriculteurs se sont rassemblés ce mercredi matin devant la préfecture de Saint-Lo (Manche) pour protester contre les prix trop faibles, les CRS ont employé canons à neige carbonique et gaz lacrymogène, pour contenir les éleveurs.

Crise agricole : le blocus de Lidl se poursuit pour 60 magasins dans le Nord

Rodez : les agriculteurs investissent un supermarché pour dénoncer les prix du lait
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
@mam80 ça risque d'être chaud et à la rentrée aussi sont en pétard...

Saint-Lô : face à face tendu entre agriculteurs et CRS devant la préfecture

Environ 150 agriculteurs se sont rassemblés ce mercredi matin devant la préfecture de Saint-Lo (Manche) pour protester contre les prix trop faibles, les CRS ont employé canons à neige carbonique et gaz lacrymogène, pour contenir les éleveurs.

Crise agricole : le blocus de Lidl se poursuit pour 60 magasins dans le Nord

Rodez : les agriculteurs investissent un supermarché pour dénoncer les prix du lait
A noter qu'à rodez l'éco taxe aurait peut être évité que lidl entreprise allemande n'importe d'Allemagne pour gagner 3 francs six sous .a tout le moins le local aurait gagné en compétitivité .
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
la France verse assez d'argent à l'UE, et une partie revient aux éleveurs, agriculteurs,
ce n'est qu'un juste retour des choses
tous les pays de l'UE versent à l'UE

ce qu'il faut tenir et bloquer, ce sont les marges de la grande distribution et opter pour des réseaux plus courts
je suis d'accord avec Le Foll

mam
Je vais essayer de retrouver le pdf du gvt mais la grande distribution a une marge négative sur la boucherie, c'est un produit d'appel pour eux.

AFP donc googlise

pdf marge grande distribution porc

Le premier résultat qui sort doit être France Tv info
1-marge brute importante
2-marge nette négative ( conclusion )

La FNSEA a fixé les règles du jeu il y a 30 ans , Allemagne et Danemark font désormais mieux de 30c pour une production du même type donc pas d'issue viable si ce n'est faire autrement ou aussi mal, à moins d'un franxit.
Le foll veut robotiser les abattoirs , et choisit donc la voie allemande ( moins les migrants payes que schnouf dans les abattoirs allemand ie moins que notre smic )
Encore un effort et il n'y aura plus besoin d'agriculteur, soit 5c de gagne au kilo. Quant aux aides elles sont massives, le coût de traitement des eaux bretonnes et de nettoyage des plages n'est pas inclu dans le prix du porc.
 
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mam80

la rose et le réséda
Modérateur
@mam80 ça risque d'être chaud et à la rentrée aussi sont en pétard...

Manifestation d'agriculteurs: les itinéraires à éviter jeudi 3 septembre en Île-de-France

De fortes perturbations en perspective. La préfecture de police de Paris invite d'ores et déjà les Franciliens à utiliser les transports en commun plutôt que leur véhicule pour se rendre dans la capitale jeudi 3 septembre. La raison? Paris risque bien d'être bloquée par la manifestation des agriculteurs qui vont y acheminer "plus de 1000 tracteurs".
Les agriculteurs ont prévu une démonstration de force et promettent de bloquer Paris pour exprimer leur désespoir face à l'effondrement des cours et demander des réformes de fond. Dès 06h jeudi les différents cortèges vont converger vers la porte de Vincennes, dans l'est parisien, par les autoroutes A1, A4, A6, A10 et A13. Ils devraient réemprunter les mêmes itinéraires en fin de manifestation à partir de 17h.

Comme vous pouvez le voir ci-dessous, la préfecture de police a réalisé une carte qui rend compte de ces itinéraires d'accès et de départ des convois de manifestants, ainsi que des axes majeurs qui seront impactés par leur cortège en région Île-de-France:

http://i.huffpost.com/gen/3370904/thumbs/o-MANIFESTATIONS-AGRICULTEURS-900.jpg

Éviter la place de la Nation, la porte de Bagnolet et la porte de Bercy

La préfecture de police invite donc "les automobilistes à différer leurs déplacements, à privilégier les transports en commun et à éviter dans la mesure du possible d'emprunter leur véhicule afin de se rendre sur la capitale". Dans le cas contraire, il est fortement recommandé d'éviter le périphérique, notamment dans ses portions Sud et Est entre la porte Maillot et la porte des Lilas.

La circulation sur les autoroutes menant à la capitale sera fortement ralentie en matinée et jusqu'en début d'après-midi, puis en milieu et fin d'après-midi vers la province. Des perturbations risquent également d'affecter la circulation sur la N12 et sur l'A12 au niveau du triangle de Rocquencourt, selon la préfecture des Yvelines.

Dans l'Est parisien, un large secteur entre la place de la Nation, la porte de Bagnolet et la porte de Bercy sera très difficilement praticable en véhicule pendant une grande partie de la journée. La préfecture a communiqué une carte dans laquelle on peut voir (en rouge) cette zone progressivement interdite à la circulation à partir de 08h ainsi que (en violet) les zones de stationnement des véhicules agricoles:

http://i.huffpost.com/gen/3370970/thumbs/o-MANIFESTATION-AGRICULTEURS-900.jpg?7

Entre 6h30 et 7h30, les convois arrivés la veille des quatre coins du pays entreront sur les autoroutes par cinq péages: Buchelay (Yvelines); Chamant-Senlis (Oise); Coutevroult (Seine-et-Marne); Fleury-en-Bière (Seine-et-Marne) et Saint-Arnoult (Yvelines). Ces convois seront composés de tracteurs mais aussi de bus transportant les agriculteurs, qui devraient être au total 4500, selon la FNSEA.

Tracteurs et bus se dirigeront alors vers Paris, avec pour objectif d'atteindre le périphérique vers 9h, puis de rallier la place de la Nation, lieu de rassemblement et de stationnement. L'heure d'arrivée précise sur la place dépendra du trafic automobile. Les convois prendront soin de "toujours laisser une voie disponible", sur les autoroutes comme sur le périphérique, et leur objectif n'est pas de bloquer la circulation, insiste la FNSEA.

Mais vue la vitesse réduite des tracteurs (35 km/h environ), ce déplacement prendra forcément des allures "d'opération escargot", explique-t-elle. Une fois arrivés à Paris, il n'y aura pas de défilé: les tracteurs resteront toute la journée sur la place de la Nation et le cours de Vincennes. Un podium sera installé sur la place, où les leaders syndicaux prendront la parole tout au long de la journée pour tenir les agriculteurs au courant des propositions du gouvernement.

Le trafic des trains épargné

En parallèle, une délégation syndicale d'une centaine de personnes se rendra vers 10h30 à l'Assemblée nationale, accompagnée d'une dizaine de tracteurs. Puis le Premier ministre Manuel Valls recevra à la mi-journée une délégation restreinte, avec le président de la FNSEA Xavier Beulin, celui des Jeunes Agriculteurs Thomas Diemer, et quelques représentants syndicaux régionaux.

Dans les régions, la FNSEA appelle ses adhérents à "pique-niquer" devant les mairies et représentations des collectivités pendant leur pause déjeuner. Le déroulement du reste de la journée sera suspendu aux éventuelles annonces du gouvernement: la FNSEA a travaillé sur un plan de sortie de Paris avec la préfecture de police.

Mais certains agriculteurs ont déjà prévu des équipements de caravanes (toilettes...) sur leurs tracteurs, avec l'idée de camper sur place s'ils n'obtiennent pas les mesures espérées. De son côté, la société de fret ferroviaire Combiwest, créée par des agriculteurs bretons, a indiqué mardi 1er septembre qu'elle renonçait à bloquer le trafic des trains en région parisienne pour protester contre les entraves à son développement. De son côté, la RATP a fait savoir que plusieurs lignes de bus (26, 29, 46, 56, 57, 64, 76, 86, 215, 351, 501) et de tramway (T3a et T3b) seraient impactées par le mouvement.

le monde

mam
 

ainsebaa

Sauf erreur, je ne me trompe jamais.
" L'Allemagne rêve d'imposer le made in Germany dans le lait ", les Français aussi. Mais le souci c'est que la Russie n'en veut plus et commence à produire elle même, avec des subventions du Kremlin, ce qu'elle a mis sous embargo.

Alors ? ça valait vraiment le coup de s'ingérer dans le conflit Ukrainien ?

Le pire c'est qu' Hollande demande aux Français d'acheter plus cher la viande et le lait, la belle blague.

Attendez un peu que le traité transatlantique soit validé par Hollande l'Audacieux et les vampires du parlement Européen , là c'est juste une petite secousse avant le Tsunami.

Pas Français à la grande distribution qui prend des marges de ouf.
J'ai vu du filet à 49,50 euros le kg.
A combien est payé le boeuf au paysan?
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Je ne connais pas les raisons, mais ça sent l’interventionnisme de l’état à plein nez. Quand l’état veut manipuler l’économie, c’est aberrations à la pelle (et malheureusement, l’UE n’y est pas totalement étrangère, même si elle est quand‑même plus libérale).
Dans la situation actuelle, c'est du a l'embargo de la Russie. La Russie a replique par un embargo des produits agricoles europeens, et il y a forte sur-offre et sur-production sur le marche. Ce que les russes n'achetent plus comme lait, reste en Europe. Offre constante, demande diminue = baisse des prix. Simples mecanismes de marche, d'offre et de demande.
 
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