Des milliers d'éleveurs sous la menace du dépôt de bilan

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Idem
Dans la situation actuelle, c'est du a l'embargo de la Russie. La Russie a replique par un embargo des produits agricoles europeens, et il y a forte sur-offre et sur-production sur le marche. Ce que les russes n'achetent plus comme lait, reste en Europe. Offre constante, demande diminue = baisse des prix. Simples mecanismes de marche, d'offre et de demande.
idem pour le porc
Avec un léger avantage concurrentiel germanique pratiquant le dumping social dans ses abattoirs :)
 
c'est le prix a payer lorsque l'on cherche a tout prixJ'ai envie de dire et alor? c'est le prix de cette volonte de devenir autosuffisant alors qu'on peut importer pour moins cher. Valls nous ponds un plan a 3 milliards pour un secteur qui ne cree pas d'emploi, il y a des filieres qui se creent et d'autres qui meurent c'est comme ca que ca marche.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
"Valls nous ponds un plan a 3 milliards pour un secteur qui ne cree pas d'emploi"

d'ailleurs, les éleveurs eux mêmes ne sont pas majoritairement pour cette aide
ils préfèreraient que l'on rémunère leur travail.....

mam
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
"Valls nous ponds un plan a 3 milliards pour un secteur qui ne cree pas d'emploi"

d'ailleurs, les éleveurs eux mêmes ne sont pas majoritairement pour cette aide
ils préfèreraient que l'on rémunère leur travail.....

mam
Mais le consommateur choisit toujours le moins cher, et d'autres agriculteurs produisent pour moins cher . En partie grace à une Europe qui a fait un marche commun sans harmonisation des règles sociales .

Back to reality
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Mais le consommateur choisit toujours le moins cher, et d'autres agriculteurs produisent pour moins cher . En partie grace à une Europe qui a fait un marche commun sans harmonisation des règles sociales .

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Il y a une nivellisation qui se produit. Quand on vit sur des salaires minimums, on ne peut qu'acheter des produits a bas prix au discounter (Lidl, Aldi, etc..). Et si une importante tranche de la population ne peut pas payer les prix que les agriculteurs s'imaginent et souhaitent, eh bien, les prix ne vont tout simplement pas monter... ou bien, ils vont monter artificiellement sous la pression des politiciens (quotas etc.), mais il n'y aura pas suffisament de consommateurs pour pouvoir les payer, et les agriculteurs pourront se donner a coeur joie de verser leur lait dans les egouts, comme ils en ont l'habitude.

Et, franchement, les agriculteurs europeens ont trop longtemps profite sur deux fronts simultanement: ils ont profite des subventions directes d'un cote, et ils ont profite des quotas qui leur ont garanti des prix astronomiques qui ne refletaient nulle part les veritables prix du marche. Il est temps qu'eux aussi s'adaptent aux realites d'un marche d'offre et de demande; un marche non-deforme par la politique de leur lobbyisme. Ce qui est valable pour d'autres branches de l'economie, notamment l'industrie et les services, doit l'etre aussi pour l'agriculture.

C'est juste mon avis.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Il y a une nivellisation qui se produit. Quand on vit sur des salaires minimums, on ne peut qu'acheter des produits a bas prix au discounter (Lidl, Aldi, etc..). Et si une importante tranche de la population ne peut pas payer les prix que les agriculteurs s'imaginent et souhaitent, eh bien, les prix ne vont tout simplement pas monter... ou bien, ils vont monter artificiellement sous la pression des politiciens (quotas etc.), mais il n'y aura pas suffisament de consommateurs pour pouvoir les payer, et les agriculteurs pourront se donner a coeur joie de verser leur lait dans les egouts, comme ils en ont l'habitude.

Et, franchement, les agriculteurs europeens ont trop longtemps profite sur deux fronts simultanement: ils ont profite des subventions directes d'un cote, et ils ont profite des quotas qui leur ont garanti des prix astronomiques qui ne refletaient nulle part les veritables prix du marche. Il est temps qu'eux aussi s'adaptent aux realites d'un marche d'offre et de demande; un marche non-deforme par la politique de leur lobbyisme. Ce qui est valable pour d'autres branches de l'economie, notamment l'industrie et les services, doit l'etre aussi pour l'agriculture.

C'est juste mon avis.
Regarde la part de l'alimentaire dans le budget des ménages , je maintiens donc que c'est aussi un choix du consommateur , mais ce n'est aussi que mon avis .
Quant au marche à concurrence non déformé c'est une chimère européenne .
Il n'y a pas d'uniformisation fiscale et sociale, le marche intérieure est donc déjà déformé . Quant à la concurrence extérieure , elle est également distordue . Tu rajoutes aux deux premières distorsions les normes de production, environnementale , et tu constates que ce n'est pas plus une concurrence non faussée .
Ne pouvant faire appel à une main d'œuvre sous payée. La France robotisera ces abattoirs ( de 1.4 euros /kg on passera à 1.2/kg comme le porc allemand ) , le prix baissera pour que les nouveaux chômeurs des abattoirs puissent l'acheter 20 centimes de moins à la production et 2 de moins à la caisse du lidl. Je force sur le trait, mais la concurrence non faussée ça n'existe pas . Ce n'est que mon avis
 
Dernière édition:

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Mais le consommateur choisit toujours le moins cher, et d'autres agriculteurs produisent pour moins cher . En partie grace à une Europe qui a fait un marche commun sans harmonisation des règles sociales .

Back to reality

eh oui
si le code du travail était harmonisé en europe, il n'y aurait pas de secteur d'activité favorisé par rapport aux autres et le smic serait harmonisé partout car c'est bien la main d'oeuvre qui coûte le + cher dans les circuits de transformation

comme les politiques viennent de s'en apercevoir, c'est le code du travail français qui va être raboté
on dire tout vers le bas , donc, ce sera pire

mam
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
eh oui
si le code du travail était harmonisé en europe, il n'y aurait pas de secteur d'activité favorisé par rapport aux autres et le smic serait harmonisé partout car c'est bien la main d'oeuvre qui coûte le + cher dans les circuits de transformation

comme les politiques viennent de s'en apercevoir, c'est le code du travail français qui va être raboté
on dire tout vers le bas , donc, ce sera pire


mam
Meuh non ça permet au chômeur d'acheter chez lidl. Et puis les migrants c'est bon pour l'économie , on fait ça a l'espagnole ( un peu à l'allemande aussi ) , on prend des migrants non assujettis au Smic , et on sera plus compétitif , moderne , prêt à engager des réformes courageuses. D'ailleurs le Medef n'arrête pas de le dire , des migrants et plus de smic , les clés d'une France compétitive . Welcome back to 19th century ou le ratio rémunération du travail / rémunération du capital nous fera retourner dans une société de rentier ( nous y sommes presque voir les courbes statistiques de piketty )
Navré pour ce billet d'humeur .
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Meuh non ça permet au chômeur d'acheter chez lidl. Et puis les migrants c'est bon pour l'économie , on fait ça a l'espagnole ( un peu à l'allemande aussi ) , on prend des migrants non assujettis au Smic , et on sera plus compétitif , moderne , prêt à engager des réformes courageuses. D'ailleurs le Medef n'arrête pas de le dire , des migrants et plus de smic , les clés d'une France compétitive . Welcome back to 19th century ou le ratio rémunération du travail / rémunération du capital nous fera retourner dans une société de rentier ( nous y sommes presque voir les courbes statistiques de piketty )
Navré pour ce billet d'humeur .

je pense que nous ne sommes pas très bien compris
si le smic était appliqué en allemagne, (puisque tu citeslidl) ET dans tous les secteurs d'activités , non seulement on y verrait les chiffres du chomage monter en flèche ,et donc, + de charges pour les employeurs, donc, MOINS DE COMPÉTITIVITÉ à l'export
plus d'abattoirs moins chers, etc....
et ça rétablirait un semblant d'équilibre

là, on compare des états qui ne sont pas comparables, SOCIALEMENT

mam
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
je pense que nous ne sommes pas très bien compris
si le smic était appliqué en allemagne, (puisque tu citeslidl) ET dans tous les secteurs d'activités , non seulement on y verrait les chiffres du chomage monter en flèche ,et donc, + de charges pour les employeurs, donc, MOINS DE COMPÉTITIVITÉ à l'export
plus d'abattoirs moins chers, etc....
et ça rétablirait un semblant d'équilibre

là, on compare des états qui ne sont pas comparables, SOCIALEMENT

mam
À de rares secteurs près le coût du travail en allemagne est depuis peu légèrement inférieure à celui de la France .
Et dans le domaine du porc le différentiel est de 20 centimes au kilo. Duquel il faut retrancher les coûts de transport ( pour aller au lidl de millau )
Une partie du différentiel vient effectivement d'une main d'œuvre dans les abattoirs sous le smic ,l'autre d'une production de porc plus industrialisé .
Dans le cas précis du porc , ce qui me fait donc râler c'est que pour un différentiel de prod de 20 centimes , l'écart à la caisse sera nul pour le consommateur par la magie des intermédiaires . Bref le consommateur n'y gagne rien, on va mettre des gars sur le carreau , payé par le consommateur dans les faits .
Notre gentil consommateur aura donc perdu sur tous les tableaux .
Quant au smic en allemagne il ne nuirait pas aux exportations , l'industrie allemande exportant paie bien au dessus du smic . Mais ça nuirait aux mini jobs qui permettent de faire travailler des pauvres pour qu'ils restent pauvres sans avoir à passer par la case chômage . Ça soulage les caisses de l'état et finalement peu les entreprises . Ce n'est que mon avis
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
@mam80 @farid_h @Hibou57

Une concurrence libre et non faussée :

http://fr.myeurop.info/2013/12/04/smic-en-allemagne-abattoirs-voient-rouge-12653

Nous en rediscutons quand nos enfants ( petits enfants :) ) seront à 5 euros/h
Mais pas dans les abattoirs , le foll va aider à la robotisation . Ce qui sera gagné en productivité , sera autant de perdu sur les finances publiques. Ah non trop généreux , realität mein freund , que nos enfants se démerdent . Ça tombe bien en allemagne il n'y en a plus , de fait la baisse du chômage , bonne gestion ou effet démographique ?

Autre effet : la concurrence libre et non faussée permettra t'elle au continent africain de parvenir à l'autosuffisance alimentaire , ou est il souhaitable qu'il aide ses agriculteurs à se moderniser ? Ou qu'il loue des terres à des prestataires extérieurs qui savent mieux faire ?
 
Dernière édition:

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
À de rares secteurs près le coût du travail en allemagne est depuis peu légèrement inférieure à celui de la France .
Et dans le domaine du porc le différentiel est de 20 centimes au kilo. Duquel il faut retrancher les coûts de transport ( pour aller au lidl de millau )
Une partie du différentiel vient effectivement d'une main d'œuvre dans les abattoirs sous le smic ,l'autre d'une production de porc plus industrialisé .
Dans le cas précis du porc , ce qui me fait donc râler c'est que pour un différentiel de prod de 20 centimes , l'écart à la caisse sera nul pour le consommateur par la magie des intermédiaires . Bref le consommateur n'y gagne rien, on va mettre des gars sur le carreau , payé par le consommateur dans les faits .
Notre gentil consommateur aura donc perdu sur tous les tableaux .
Quant au smic en allemagne il ne nuirait pas aux exportations , l'industrie allemande exportant paie bien au dessus du smic . Mais ça nuirait aux mini jobs qui permettent de faire travailler des pauvres pour qu'ils restent pauvres sans avoir à passer par la case chômage . Ça soulage les caisses de l'état et finalement peu les entreprises . Ce n'est que mon avis

mais en france, chaque métier spécifique à ses conventions collectives et est donc réglementé,
ce qui n'est pas le cas en allemagne, où ce sont surtout les secteurs industriels (métaux) qui sont à l'abri, pas les autres...

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
@mam80
Le coût du travail en France repasse sous celui en allemagne

http://www.franceinfo.fr/emission/t...france-augmente-en-allemagne-06-05-2015-06-53

Mais il pèse sur les finances publiques .

"Cette tendance entre la France et l’Allemagne va se poursuivre car, chez nous, le CICE atteint son rythme de croisière cette année et en Allemagne le salaire minimum est entré en vigueur le 1er janvier 2015."

et pas encore tout à fait appliqué partout ni pour tout le monde

mam
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
ils devraient déjà payer le mal qu'il ont fait à nos cours d'eau, avec leurs pesticides et engrais, avant de se plaindre..

ce sont des chimistes pas des agriculteurs
 
ils investissent dans du matériel hors de prix, après ils pleurent qu'y a plus d'argent ..... et ils voudraient que le consommateur paye pour tout leurs caprices....

ils ont qu'à travailler comme leurs prédécesseurs pour faire baisser le cout de production, y en a marre des prix qui montent....
je pense pas que ca vient que de la, en faite on les mets devant le faite accomplie soit ils produisent plus et pour ca il faut de nouvelles de machines donc du credit soit il reste comme il sont et il ferme boutique, c est un probleme assez complexe qui est lié a la productivité de masse, avant ca n avait rien avoir
 
ils devraient déjà payer le mal qu'il ont fait à nos cours d'eau, avec leurs pesticides et engrais, avant de se plaindre..

ce sont des chimistes pas des agriculteurs
ca c est du a la surpopulation il faut bien nourrir toute ses bouches, c est pas avec du bio qu on nourrir toute cette population qui continue a grandir
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
je pense pas que ca vient que de la, en faite on les mets devant le faite accomplie soit ils produisent plus et pour ca il faut de nouvelles de machines donc du credit soit il reste comme il sont et il ferme boutique, c est un probleme assez complexe qui est lié a la productivité de masse, avant ca n avait rien avoir


ils n'ont qu'a vendre leurs production à leurs machines.... le peuple paye déjà assez cher pour que les agriculteurs puissent se permettre d'augmenter les prix...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Les agriculteurs mitigés après l'annonce de la baisse des cotisations sociales

Le président François Hollande s'est engagé à répondre favorablement à l'une des revendications des agriculteurs en colère. Elle porte sur la baisse de leurs cotisations sociales.

«Le premier ministre va annoncer avant le 17 février une nouvelle baisse des cotisations sociales, tout de suite, pour l'ensemble des agriculteurs», a-t-il annoncé sur TF1 et France 2.
Les réactions des leaders syndicaux ne se sont pas fait attendre. Elles sont mitigées. «Sur le fond, ma demande a été entendue, indique au Figaro Xavier Beulin, le président du premier syndicat agricole français, la FNSEA. Reste à savoir de quelle ampleur sera cette baisse. J'ai demandé une diminution de 10% de l'assiette des cotisations agricoles».
Actuellement, elles sont assises sur l'excédent brut d'exploitation. Si la demande du président de la FNSEA est totalement exaucée, leur taux passerait à 35% contre 45% aujourd'hui.
«Cela nous ramènerait à parité avec le CICE auquel les exploitants agricoles ne sont pas éligibles et nous rapprocherait du niveau de nos concurrents européens».

En revanche, pour le président de la Coordination rurale, deuxième syndicat français, cela reste insuffisant et peu crédible. «Pour moi, c'est du vent. Par quel biais va-t-on décréter que les cotisations sociales baissent de 10%, interroge Bernard Lannes, exploitant dans le Gers.
Nous voulons un lissage de la fiscalité, avec des provisions pour aléas qui nous permettent de mettre de côté les bonnes années et compenser les moins bonnes. En outre, nos charges sociales doivent non plus être assises sur l'EBE, mais sur les salaires comme dans le régime général».

.../...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite et fin

«Remettre à plat la politique agricole européenne»

Du côté du Modef, quatrième syndicat agricole national par le nombre de ses adhérents, «cette baisse de charges va dans le bon sens mais elle doit être accompagnée d'un moratoire.
Objectif de ce dernier: remettre à plat la politique agricole européenne pour qu'elle assure un prix rémunérateur pour les productions animales», commente Philippe Grégoire, vice-président du Modef.
En attendant de savoir quel sera le taux retenu par le gouvernement pour la baisse des charges sociales agricoles, elles sont actuellement très élevées. Elles représentent pour un éleveur laitier «entre 6.000 à 8.000 euros par an, pour un revenu moyen de 15.000 euros», déplore Philippe Grégoire, ancien éleveur laitier au sud d'Angers.

Sur le front de la colère, ce dernier prévoit de nouvelles actions spontanées la semaine prochaine dans les campagnes avec les bonnets roses dans les Pays de la Loire. En Normandie, en plein bassin laitier, un important rassemblement de l'Apli (association des producteurs de lait indépendants) est prévu à Briouze, dans l'Orne, le 17 février prochain.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...nce-de-la-baisse-des-cotisations-sociales.php

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Crise agricole: les marges des distributeurs dans le viseur du gouvernement

La fronde des agriculteurs rejaillit sur la grande distribution.

Les ministres de l'Agriculture et de l'Économie ont accentué la pression sur les enseignes de distribution, vendredi, lors d'une réunion, à laquelle participaient aussi industriels et agriculteurs. «Il n'est pas acceptable que les négociations commerciales conduisent en 2016 à des baisses de prix pour les filières en difficulté», a déclaré Emmanuel Macron devant la presse, à la fin de la rencontre.

Les deux ministres ont tapé du poing sur la table pour essayer de casser l'engrenage qui s'est mis en place depuis plusieurs années: la grande distribution faisant pression pour que les industriels baissent leur prix et ceux-ci estimant qu'ils ne peuvent descendre leurs coûts qu'en payant moins cher leur matière première aux agriculteurs.

«Cette année, et après deux années de déflation continue des prix des produits alimentaires en grandes surfaces, les négociations commerciales (...) se déroulent dans une atmosphère délétère, sur fond de demandes de déflation exorbitantes et irresponsables de la part des quatre centrales d'achat», a en effet déploré l'association nationale des industries agroalimentaire (Ania) dans un communiqué.

C'est pourquoi le gouvernement a annoncé que les contrôles menés par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur les négociations commerciales entre fournisseurs et distributeurs, qui ont été renforcés de 70% par rapport à l'an dernier, continueront de l'être jusqu'à la fin février. Stéphane Le Foll et Emmanuel Macron ont en outre demandé aux différents acteurs de «faire des propositions concrètes» pour faire évoluer le cadre des négociations commerciales.

Cela pourrait notamment passer par la contractualisation «pour mettre plus de transparence et éviter que les marges ne soient captées par untel ou untel», a expliqué le ministre de l'Économie, qui a assuré qu'un point d'étape serait prévu d'ici à la mi-mars.


.../...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite et fin

Contrat tripartite Dès vendredi, le distributeur Auchan a annoncé la mise en place d'un contrat tripartite, qui associera plusieurs producteurs de porc du Nord-Pas-de-Calais aux discussions avec les industriels pour fixer les prix des produits. Mais la contractualisation ne fait pas l'unanimité. «C'est quelque part devenir des sous-traitants de la grande distribution et nous ne le voulons pas», a déclaré le président de l'Ania, Jean-Philippe Girard. De son côté, le secrétaire général de la FNSEA, Dominique Barrau, a prévenu que «les agriculteurs attendent des résultats». Stéphane Le Foll a également lancé un travail avec FranceAgriMer «pour réviser les critères de fixation des prix» au niveau notamment du lait et du porc.
Les agriculteurs attendent des résultats
Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA Les représentants de la grande distribution avaient déjà été reçus lundi par le premier ministre, Manuel Valls, pour évoquer ces négociations annuelles qui pèsent par ricochet sur les prix agricoles.

Et jeudi c'est le président de la République François Hollande qui est intervenu pour promettre «une nouvelle baisse des cotisations sociales, tout de suite, pour l'ensemble des agriculteurs».
La réunion de vendredi se voulait un signe d'apaisement envers des agriculteurs à bout, qui multiplient les actions sur le terrain.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...tributeurs-dans-le-viseur-du-gouvernement.php

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Carrefour perquisitionné pour pratiques commerciales illégales

le ministre de l'Économie a fait un point sur les négociations commerciales en cours et surtout sur les contrôles de la répression des fraudes (DGCCRF) autour de ces discussions historiquement très tendues entre grandes enseignes et fournisseurs.

Mais surtout, et c'est une première pendant les négociations, le 9 février dernier, une enseigne de grande distribution a été perquisitionnée pour pratiques commerciales illégales. Selon nos informations, c'est Carrefour qui aurait reçu la visite des agents de la DGCCRF dans ses locaux pour vérifier certaines pratiques dénoncées par les industriels. «Cette perquisition est rare en plein milieu des négociations, mais elle est justifiée au vu de la gravité des faits reprochés», a précisé le ministre, se refusant à citer l'entreprise visée


«Plusieurs fournisseurs reprochaient à cette enseigne de leur imposer comme préalable à la négociation au titre de 2016 le versement d'une remise d'un montant significatif non négociable. Si elle était avérée, cette pratique contraire à la loi pourrait faire l'objet d'une action en justice par le ministre de l'Économie», a précisé Bercy vendredi dans un communiqué. En cas de condamnation, l'enseigne risque gros: une amende pouvant aller jusqu'à 5 % de son chiffre d'affaires selon les nouvelles dispositions de la loi Macron votée cet été.

En décembre, l'ANIA (association des industries de l'agroalimentaire), qui regroupe près de 16.000 entreprises, avait ainsi demandé par courrier des explications à Carrefour sur une pratique consistant à demander des remises avant même l'ouverture des négociations. Toujours selon nos informations, il s'agirait de demandes de remises entre 4 et 6% du chiffre d'affaires réalisé par les clients de proximité, sous prétexte des coûts supérieurs liés au fonctionnement de ce réseau.

Sans le paiement de cette remise, l'enseigne aurait purement et simplement refusé de recevoir les commerciaux. Depuis la lettre, ces demandes se seraient «assouplies», selon un porte-parole de l'Ania.

Mais l'Observatoire des négociations commerciales instauré par cette même Ania recensait vendredi soir 260 plaintes d'entreprises liées à des demandes abusives de la part de la grande distribution ; «toutes centrales confondues», précise l'association.

http://www.lefigaro.fr/societes/201...nne-pour-pratiques-commerciales-illegales.php

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
avant, il y avait les rétro commissions sur factures annuelles ou trimestrielles pour les intermédiaires (grossistes, etc...) pour entrer dans la grande distribution
maintenant, il faut d'abord payé pour être référencé :indigne:

mam
 
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