Enorme fraude à la Société Générale

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A tous ceux qui croyaient à la théorie du complot , qu'on nous cache tout, que tous des voyous,....un véritable démenti de la part de Jerome Kerviel lui même.

Par contre, c'est un véritable camouflet pour le système de contrôle de la SG, qui j'insiste est bien le meilleur système de contrôle bancaire au monde. On peut en parler si vous le souhaitez !!

C'est long mais c'est super instructif !! Bonne lecture

Source : lemonde.fr





Voici des extraits des procès-verbaux de Jérôme Kerviel devant la brigade financière, auxquels nous avons eu accès. La chronologie de ses déclarations est scrupuleusement respectée. Les termes techniques sont explicités entre parenthèses. Dans la première partie, M. Kerviel donne sa version des faits. Par la suite, les questions des enquêteurs se font plus précises, ils tentent de pointer ses contradictions. Les coupes que nous avons réalisées l'ont été sur des parties techniques et redondantes.


Je suis rentré à la Société générale en août 2000, comme chargé des middle-office, (...) j'ai quitté cette fonction durant le second semestre 2002. On m'a alors proposé de passer assistant-trader (...). Cette fonction consiste à être le secrétaire du trader (...). Durant le second semestre 2004, j'ai été dédié en tant qu'assistant à un desk (...). Comme je me trouvais sur la même rangée de bureaux que les traders, (...) petit à petit j'étais de plus en plus intéressé à l'activité de trading. (...) Début 2005, j'ai été intégré au trading sur le desk. (...) J'occupais toujours ce poste jusqu'à la semaine dernière. Dimanche 20 janvier, (...) le responsable du trading m'a dit de ne plus revenir.
 

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Lorsque je suis rentré à la Société générale, ma rémunération était de l'ordre de 35 000 euros brut annuels, hors partie variable. (...) Pour l'année 2004, j'ai perçu, en 2005, 15 000 euros brut de rémunération variable annuelle. Pour l'année 2006, j'ai perçu en 2007 60 000 euros brut. (...)

Pour l'année 2007, on ne m'a pas à ce jour indiqué le montant de ma rémunération variable, je précise que cet entretien fin 2007 s'est bien passé, ils étaient contents de mon travail, ils n'étaient juste pas d'accord sur le montant de ma rémunération variable. Je proposais 600 000 euros, ils m'en proposaient 300 000 euros. A ce jour, je n'ai rien perçu pour 2007. Quant à ma rémunération fixe, elle a régulièrement augmenté pour passer à 48 000 euros brut actuellement. (...)

Je ne conteste pas formellement les faits qui me sont reprochés. Je reconnais avoir saisi des opérations fictives, je reconnais les annulations d'opérations fictives ; s'agissant de la prise d'une position non autorisée sur les futures, je suis un peu moins affirmatif. Mon mandat était clair : il consiste à assurer le market-making de produits (...) ne présentant pas de volatilité : certificats, warrants, trackers. Il n'y a aucune limite précise écrite signée de ma main. (...)

Avant toute chose, j'ai en tête de faire gagner de l'argent à ma banque. C'est ma première motivation. (...) Il s'agissait de faire gagner de l'argent à la banque uniquement, et en aucun cas m'enrichir personnellement. Ce qui est plus discutable, je le reconnais, ce sont les moyens développés en ce sens.

Ma première expérience en ce sens remonte à 2005, j'ai alors pris une position sur le titre Allianz, en pariant sur la chute du marché. Il se trouve que peu de temps après le marché chute à la suite des attentats de Londres, et c'est le jackpot de 500 000 euros. Cette date correspond à peu de chose près à mon arrivée comme trader à la Société générale. J'ai déjà alors l'idée d'un deal pour couvrir ma position. J'ai une attitude mitigée car je suis fier du résultat et surpris à la fois. Cela génère l'envie de continuer, il y a un effet boule de neige.

(...) Fin juillet (2007), le marché craque sous les subprimes et les marchés se retournent. (...) Mon résultat grimpe : 500 millions d'euros, et je me retrouve dans la même situation que précédemment, et ce à la hausse, et ne déclare pas ce résultat qui n'apparaît pas dans les livres de la Société générale. Je masque par une opération fictive (...). Il est vrai que je me retrouvais très intimidé par ce montant de 500 millions et surtout de ne pas savoir comment l'annoncer (...).

Au 31 décembre (2007), je n'ai plus de "pose" et mon "matelas" (gains en réserve) est monté à 1,4 milliard d'euros toujours pas déclarés à la banque. A ce stade, je suis dépassé par l'événement et ne sais comment le présenter à la banque, cela représente un cash non déclaré de 1,4 milliard d'euros. Or personne n'a jamais réalisé ce chiffre qui représente 50 % du total du résultat de la branche action indices de la Société générale. Je ne sais comment le gérer, je suis content, fier de moi, mais ne sais comment le justifier. Donc j'ai décidé de ne pas déclarer à la banque et pour occulter cette somme, passer une opération fictive inverse. (...).

Or pour la banque, comme je ne suis pas supposé avoir gagné cet argent, je n'ai déclaré que 55 millions d'euros de résultat. (...) J'ai alors fourni de faux justificatifs de saisie sur ces opérations, à savoir de faux mails. J'ai réalisé un faux mail (avec) une fonction qui me permet de réutiliser l'en-tête d'un mail qui m'est expédié en changeant le contenu. (...)

Début juillet 2007, je suis tiraillé entre la satisfaction de cette réussite et l'énormité du montant à annoncer sachant que ces résultats étaient générés par de fausses opérations. Début 2008, je me mets "long" (en position d'acheteur) car le marché a beaucoup évolué, et je vois le marché revenir dans les trois prochains mois, et je suis toujours convaincu que sur les trois prochains mois il rebondira. Je prends donc une position "longue" et ne me fais pas de soucis (...). Le vendredi 18 (janvier 2008), en journée, j'ai été positif en regard de la forte volatilité du marché (...), ce n'est qu'à la clôture de la séance du 18 que j'étais négatif. Je pense alors que je verrai l'évolution du marché en revenant le lundi et table sur la hausse du marché américain le mardi. Ce que je ne pouvais supposer, c'est que le lundi je ne serais plus salarié de la Société générale.
 

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(...) Les techniques que j'ai utilisées par la suite ne sont pas sophistiquées du tout, à mon sens, tout contrôle correctement effectué est à même de déceler ces opérations. Il n'y a aucun machiavélisme de ma part.

Il est évident que je n'aurais pas eu de tels résultats sans ce système (...), ma hiérarchie aurait imposé au regard de leur importance que je coupe mes positions. Je ne me faisais pas d'illusions, je savais pertinemment que je serais moins bien récompensé que sur d'autres desks, que je n'allais pas être rémunéré selon les standards du marché, cela n'a pas été un frein à ma motivation pour autant. J'avais compris lors de mon premier entretien en 2005 que j'étais bien moins considéré que les autres au regard de mon cursus universitaire et de mon parcours professionnel et personnel. Je ne suis pas arrivé directement au front-office, mais suis passé par le middle-office et suis le seul dans ce cas. Mais je ne le vis pas mal pour autant, je vous rassure.

(...) Chaque trader travaille en relative autonomie. (...) En novembre 2007, sur des opérations successives intra-days, j'ai fait des allers et retours sur le DAX (l'indice de la Bourse allemande), mais voyant que c'était juteux, j'ai également pris des positions à partir d'autres automates de collègues en même temps et ce au vu et au su de tous. Sur cette seule journée, j'ai dégagé un résultat de 600 000 euros. Mon manager a alors voulu connaître les raisons de mes choix d'investissement. Je refuse à donner les raisons économiques dans la mesure où cela revenait à leur signer un chèque en blanc. Je ne peux croire que ma hiérarchie n'avait pas conscience des montants que j'engageais, il est impossible de générer de tels profits avec de petites positions. Ce qui m'amène à dire que lorsque je suis en positif ma hiérarchie ferme les yeux sur les modalités et les volumes engagés. Au titre d'une activité normale, un trader ne peut générer autant de cash.

(...) Je reste persuadé qu'ils étaient au courant de mes positions et en cela je vous informe de l'existence de plusieurs alertes parvenues à ma hiérarchie. Durant l'année 2007, plusieurs mails interrogatifs (...) ont été envoyés à plusieurs de mes assistants collaborateurs afin d'obtenir des explications. (...) La banque aurait pu être alertée par d'autres indicateurs. Un autre warning aurait consisté à faire un ratio entre le résultat de 55 millions que je faisais en 2007 et le volume d'opérations traitées. Deux demandes d'informations de novembre 2007, émanant d'Allemagne Eurex, sont envoyées pour interroger le volume des opérations traitées par moi (...). Suite à cette enquête je suis interrogé (...) et parviens à me justifier. Début janvier 2008, je fais exploser ma limite de crédit (...). Je reçois alors des mails interrogateurs. (...) Pour me justifier, je produis alors un faux mail.

(...) Le simple fait de ne pas prendre de jours de congé en 2007 (4 jours) aurait dû alerter ma direction. C'est une des règles primaires du contrôle interne. Un trader qui ne prend pas e vacances est un trader qui ne veut pas laisser son book à un autre. (...)

Je générais du cash, donc les signaux ne sont pas si inquiétants que cela. Tant que nous gagnons et que cela ne se voit pas trop, que ça arrange, on ne dit rien...

La révélation de ces opérations dissimulées aurait-elle eu pour conséquence la réduction ou la suppression de votre bonus annuel ?

On peut le penser. A tout moment on aurait pu m'opposer que les positions dissimulées n'étaient pas validées pour l'évaluation de celui-ci.

Lorsque vous preniez ces positions couvertes par des opérations fictives, n'avez-vous jamais évalué le possible risque d'être licencié en cas de découvert ?

Je me posais la question de temps en temps, mais tout le temps je gagnais. Je me disais que la Société générale ne licencierait jamais quelqu'un qui génère autant de cash.

Mais vous n'avez pas toujours été gagnant sur vos positions ? Le risque d'être licencié sur un contrôle inopiné d'une opération fictive générant une perte était certain et envisageable ?

Il est vrai que le risque existait, beaucoup de traders se sont fait virer pour ces raisons.

Vous étiez malgré tout disposé à prendre ce risque ?

J'étais pris dans une spirale où cette question était totalement occultée. C'était trop tard.

Sachant que vous estimiez votre bonus comme étant à discrétion de votre hiérarchie, quels sont les critères selon vous qui rentrent en ligne de compte pour que celui-ci soit évalué par celle-ci ?

Je me pose encore la question : quels étaient les critères ? Ce qui se dit, c'est que la rémunération variable oscillerait entre 3 % et 7 % du résultat déclaré.

Donc le "matelas" que vous déteniez "off" (de façon dissimulée) n'entrait pas dans le calcul de votre bonus pour 55 millions d'euros de résultats déclarés ?

Non.

(...) En ce qui me concerne, cette valorisation à 1,4 milliard d'euros est importante mais arrivée trop rapidement de 500 millions (fin octobre 2007) à 1,6 milliard fin novembre pour que je puisse le déclarer sans être inquiété. Il est vrai que cela est hors de proportion avec le résultat déclaré (...). Pas vu pas pris, pris pendu.

Vous a-t-on fait une remarque sur les 50 milliards d'euros que vous aviez pris les quinze premiers jours de janvier ?

J'avais le sentiment que le marché allait rebondir.

Pourquoi un engagement si important, disproportionné par rapport à tous vos engagements précédents ?

C'était une façon de moyenner à la baisse mon prix moyen, et par ailleurs parce que je sais que le marché étant au plus bas va remonter très rapidement.

(...) Je n'avais aucune certitude que ces stratégies passeraient inaperçues. Je n'avais aucun élément me le laissant penser. Je ne pouvais que l'espérer (...).
 
mdr mdr ... :D alors lui le fils de ....il m a fait dddddelirer .... jab rreb7a ...et encore j'aurais aimé voir la sg couler et toutes les banques dans le caca ...:D
 

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Est-ce que vous êtes joueur ?

Non.

Etes-vous adhérent à un cercle de jeux ?

Oui, je joue au billard et suis adhérent (d'un cercle de jeu) (...).

Vous maintenez n'avoir eu pour seul objectif que de faire gagner de l'argent à la Société générale et d'avoir atteint votre objectif au 31 décembre 2007 ?

Oui, d'ailleurs je rappelle que le résultat dégagé est de 55 millions d'euros, et les 1,4 milliard d'euros de résultats qui servent sont occultés et n'apparaissent pas dans mon P & L (profit and loss, compte de résultats) mais qui sont réels (...). Je suis bloqué par le montant et la somme à annoncer à ma hiérarchie. J'ai l'intention de l'annoncer à la direction de la Société générale et je réfléchis à la façon de le faire.

Pris dans l'engrenage, comment imaginiez-vous pouvoir leur annoncer sans risquer de perdre votre salaire ?

Je pensais que le simple fait d'annoncer 1,4 milliard de bénéfices les satisferait.

Sans imaginer que la manière dont ils ont été occultés susciterait une sanction ?

Pour la sanction, je ne pouvais l'évaluer. La banque a pour but premier de gagner de l'argent. Comment justifier une sanction vis-à-vis d'un trader qui génère un résultat positif de 1,4 milliard d'euros (...) ?

On remarque que votre niveau d'engagement est stable et équilibré jusqu'à fin mars 2007, votre activité est beaucoup plus agressive entre fin mars et début juillet et de fin septembre à fin novembre. Quelles sont les raisons de ces prises de positions ?

En avril, c'est le début du problème des subprimes. Je m'informe à travers la presse et constate qu'elle mentionne le faible risque de contagion sur les banques et l'économie réelle. Je commence à étudier le sujet et décide de vendre des futures et à monter ma position vendeuse. Plus le temps passe, plus je suis persuadé de l'existence du risque de retournement du marché. Je monte ma pose jusqu'à mi-juillet jusqu'à 30 milliards d'euros et la solde fin juillet avec un gain.


Aviez-vous conscience dans vos prises de positions agressives d'être au-delà d'un mandat classique ?

Tous mes collègues prennent des positions plus ou moins importantes. La mienne était effectivement élevée et j'en avais conscience. On peut alors dire que j'étais hors limite du mandat mais je rappelle que je n'avais signé aucune limite chiffrée respectée dans le cadre de mon book.

Etes-vous serein quant à la taille des positions prises (30 milliards en juillet) ?

Non, j'ai conscience d'avoir une grosse position mais suis intimement convaincu du bien-fondé de mon analyse.

Cette conscience d'être hors limite se traduit par l'enregistrement de diverses opérations fictives dont les formes et modalités ont varié dans le but de masquer vos engagements ?

Oui.

A supposer que vos positions importantes sur les futures aient été décelées par la SG entre début mars et fin juillet 2007, soit sur la période ou votre P & L est négatif avec un pic maximum de moins 2,5 milliards d'euros fin juillet 2007, quel aurait été votre système de défense ?

Mes justifications auraient été les mêmes. L'espérance d'un retournement du marché. Cependant, je vous le répète, de mars à juillet ma hiérarchie a reçu un ensemble de warnings qui me laisse à penser que la taille de mes positions était connue.

Pourquoi dès lors les services de contrôle n'ont-ils pas cherché à vous stopper ?

Cela les arrangeait de me laisser gagner de l'argent.

Vous ne répondez pas à ma question. Je vous parle de la période de mars à juillet 2007 où votre P & L est négatif ?

En cas de découverte sur cette période, c'est toute l'équipe qui aurait été licenciée. Y compris mes supérieurs hiérarchiques en cascade. C'est d'ailleurs le cas aujourd'hui. Dans les deux cas, la Société générale a intérêt à fermer les yeux. Que je sois gagnant ou perdant.

Si tel est votre point de vue, cela signifie que vous aviez les coudées franches sans aucune limite ?

D'une certaine façon.

Vous le pensez réellement ?

Quoi qu'il en soit, je risquais dans un cas comme dans l'autre de perdre mon salaire si mes engagements étaient décelés. J'avais certes intérêt à dissimuler mes engagements vis-à-vis de mes supérieurs conscients du risque de ne plus avoir de job. Et ma hiérarchie avait intérêt quant à elle à ne rien dire pour les mêmes raisons.

Je ne suis pas de votre avis dans la mesure où votre hiérarchie avait tout intérêt à déceler au plus vite vos positions hors norme pour stopper, d'une part, ces positions importantes et, par ailleurs, les dommages collatéraux susceptibles d'atteindre vos supérieurs. Il est indéniable qu'ils auraient été eux-mêmes soumis à une série d'explications et de justifications sur les raisons de ce laisser-faire. Ce qui n'était pas dans leur intérêt. Qu'en pensez-vous ?

Je ne sais pas.

Je pense que votre hiérarchie a tout intérêt dès février à vous stopper dans votre élan, c'est-à-dire dès que vos résultats sont négatifs. Que la seule raison pour laquelle cela ne s'est pas fait, c'est que vos manoeuvres (opérations fictives) sont suffisamment efficaces pour passer à travers tous les contrôles et qu'à ce moment, contrairement à vous, ils n'ont pas encore à craindre pour la perte de leur salaire et de leur poste.

Dès début avril, P. B. et M. R. sont avisés par mail du service comptable (...). La seule chose qui me soit dite est de me débrouiller pour régulariser. Ils n'interviennent pas. Les autres alertes qui leur parviennent par la suite ne les font pas réagir pour autant, c'est donc que cela les arrangeait. Au début comme à la fin de mes manoeuvres, ils n'ont pas voulu intervenir. Nous faisons eux et moi le même métier. Ils en connaissent les rouages.

La non-détection par vos supérieurs de vos manoeuvres a-t-elle été de nature à vous inciter au fil de l'année 2007 à augmenter la taille de vos engagements pour atteindre 50 milliards d'euros ?

Cela ne m'a pas freiné. Leur passivité a pu me pousser à continuer et comme je vous l'ai dit j'ai vite été entraîné dans une spirale au sein de laquelle je me suis trouvé sans pouvoir m'en sortir.
 

ilioucha

Vas insigne devotionis
@montjeu

C'est fou cette manie de considérer toujours les banquiers comme des voleurs...

Ils ne vous volent pas plus que votre proprio, garagiste, boucher et ophtalmo. Et sans surtout indispensable à notre mode de vie et à notre modèle économique. Sauf si tu veux vivre en pays communiste ;)
 
@montjeu

C'est fou cette manie de considérer toujours les banquiers comme des voleurs...

Ils ne vous volent pas plus que votre proprio, garagiste, boucher et ophtalmo. Et sans surtout indispensable à notre mode de vie et à notre modèle économique. Sauf si tu veux vivre en pays communiste

ou est ce que je les ai traité de voleurs ? … non … ce sont des escrocs … :D
 

FPP75

VIB
@montjeu

C'est fou cette manie de considérer toujours les banquiers comme des voleurs...

Ils ne vous volent pas plus que votre proprio, garagiste, boucher et ophtalmo. Et sans surtout indispensable à notre mode de vie et à notre modèle économique. Sauf si tu veux vivre en pays communiste ;)

Surtout que maintenant on peut faire la différence entre les banques en termes de coût et de qualité de services. C'est même publié dans tous les journaux.

Et si on veut dépenser le minimum on va vers les banques en ligne (Boursorama, ...) ou vers la Banque Postale !! Mais on en aura pour son argent !

Et si on n'est pas content , on change de banque très facilement !!

Moi à chaque fois que j'ai un centime de prélevé que je comprends pas, je fais un scandale, je menace de tout fermer, et on me les enlèves :) :)
 
Mais non c'est pas des escrocs...Ton boucher est plus escroc que ton banquier parole d'honneur....Et je dis ça en étant neutre car je ne suis ni boucher ni banquier et je ne porte pas les deux dans mon coeur

:D si tu le dis ... moins ou plus ....ça reste des escrocs ... à différentes échelles ...


ce qu'on peut être de mauvaise foi des fois :D
 

PsychoLution

Ma Révolution a commencé
@montjeu

C'est fou cette manie de considérer toujours les banquiers comme des voleurs...

Ils ne vous volent pas plus que votre proprio, garagiste, boucher et ophtalmo. Et sans surtout indispensable à notre mode de vie et à notre modèle économique. Sauf si tu veux vivre en pays communiste ;)

Ce n'est pas dans tes habitudes d'intervenir si souvent... il parait que tu as un sacré compte chez la SG :D

tatkharraj zzakates ba3da :D


desertman
 

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C'est de famille, c'est fou !!
Peut être qu'on va percer le mystère : Jérôme Kerviel serait passé par son frère , courtier chez BNP ??


Perquisition au domicile du frère de Jérôme Kerviel

Alexandre Panizzo (avec AFP)

Quatre policiers se sont rendus dans l'appartement d'Olivier Kerviel, et sont repartis avec des mallettes dans les mains.
Une perquisition a été effectuée mercredi au domicile parisien du frère de Jérôme Kerviel, trader de la Société générale accusé d'être à l'origine d'une perte record de la banque de près de cinq milliards d'euros, a constaté une journaliste de l'AFP.

D'après une source proche du dossier, la perquisition a été réalisée sur commission rogatoire des juges chargés du dossier sur le scandale de la Société générale, Renaud van Ryumbecke et Françoise Desset.

Les forces de l'ordre se sont rendues dans ce logement vers 15h00, pour en ressortir environ deux heures plus tard. A l'issue de la perquisition, les quatre policiers sont repartis avec quelques mallettes, sans faire de commentaire.

Olivier Kerviel aurait occupé un poste de courtier pour la BNP-Paribas, avant d'y être démissionné. Selon la radio Europe 1, il aurait pris des positions dans le dos de ses clients avant de détourner les plus-values. L'appartement d'Olivier Kerviel situe au 2e étage d'un immeuble haussmannien du VIIIème arrondissement de Paris.

Son frère Jérôme Kerviel, 31 ans, a été inculpé lundi, notamment pour «abus de confiance» et laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Il a expliqué avoir agi seul.
 

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Pour résumer :

Son mobile : devenir un trader d'exception !!

Les contrôles ont été défaillants malgré les alertes d'Eurex, de la compta,....Et en plus il a falsifié des justificatifs à chaque fois qu'on lui a demandé de se justifier.

Des contrôles très simples auraient pu le confondre :

- Les vacances : un trader qui ne prend pas de vacances cache quelqueschose. Dans beaucoup de banques, c'est obligatoire de prendre au moins 10 jours consécutifs de vacances.
- Les habilitations informatiques et mots de passe .
- Mise en place des limites en nominal.
- Contrôle des appels de marge quotidiens des chambres de compensation




LE POINT
Les agissements de Jérôme Kerviel avaient été signalés à la Société Générale
Plusieurs mois avant son arrestation, les activités du trader avaient attiré l'attention de diverses personnes au sein de la Société Générale. La banque survivra-t-elle à ce coup dur ?

tandis qu'enflaient les rumeurs d'un possible démantèlement de la banque, le cours de l'action Société Générale tombait à 71 euros, perdant presque 4 % sur la place de Paris. Le procureur de la République avançait des preuves que l'institution avait reçu de nombreux avertissements à propos de transactions non autorisées effectuées par le courtier téméraire Jérôme Kerviel, qui auraient coûté 4,9 milliards d'euros à la banque (BusinessWeek.com, 24/01/08).

Le procureur de la République de Paris, Jean Claude Marin, qui a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire pour abus de confiance et faux et usage de faux, a déclaré aux journalistes qu'Eurex, le marché à terme germano-helvétique, avait alerté en novembre dernier la Société Générale à propos de transactions douteuses du trader. Selon le magistrat, ces derniers mois, certaines des unités de contrôle interne de la banque auraient aussi, de leur côté, tiré la sonnette d'alarme au sujet de certaines de ses positions. Mais explique-t-il, à chaque fois Jérôme Kerviel a été en mesure de produire de "faux documents" pour prouver la couverture du risque.

Selon le procureur, le trader a admis avoir falsifié des documents et s'être introduit par effraction dans le système informatique de la banque pour dissimuler les transactions non autorisées qu'il avait effectuées dès 2005, quand il est passé du back-office à la salle des marchés. Sa motivation, aurait-il déclaré, était "d'apparaître comme un trader d'exception". Avant de commencer à perdre des sommes phénoménales ces dernières semaines, il s'attendait à recevoir, grâce à la réussite de ses transactions de 2007, un bonus de 300 000 euros, bien supérieur à son salaire de base de 100 000 euros. Selon le procureur, Jérôme Kerviel aurait déclaré que certains des autres traders faisaient couramment des transactions non autorisées.

Des contrôles internes insuffisants

Lors de ce qui est à ce jour l'explication la plus détaillée qu'elle ait fournie du scandale, la Société Générale a reconnu que le week-end des 19 et 20 janvier, quand elle a eu connaissance du problème, les positions du jeune trader s'élevaient à 50 millions d'euros, davantage que la capitalisation boursière de l'établissement, qui se monte à environ 30 milliards d'euros. Elle a expliqué qu'il avait tiré profit de sa bonne connaissance des mécanismes de contrôle internes de la banque, acquise pendant les cinq ans qu'il avait passés au back-office.

Néanmoins, cette explication de la banque ne tient pas compte des signaux d'alarme qu'elle avait reçus auparavant. Selon le procureur de la République, les services du suivi de marché, de la comptabilité et de la gestion des risques de la Société Générale avaient, ces derniers mois, posé des questions sur les transactions de Jérôme Kerviel, tout comme Eurex, le marché des produits dérivés opéré conjointement par Deutsche Börse et la bourse suisse Swiss Exchange.

Le fait qu'un trader relativement inexpérimenté ait pu causer tant de dégâts a suscité des appels aux banques pour qu'elles durcissent de toute urgence leurs contrôles internes. Selon Howard Davies, ancien dirigeant de l'autorité financière des marchés britanniques, doyen de la London School of Economics, "chaque banque de ce secteur va revoir la conformité des procédures et la sécurité informatique, en bref, tous les mécanismes de base". "Certaines mesures assez simples auraient suffi à empêcher ce désastre, estime-t-il, par exemple un changement plus fréquent de mots de passe informatiques ou bien des vacances obligatoires de deux semaines pendant lesquelles les traders laisseraient leurs collègues gérer leur portefeuille."

La fin de la Société Générale ?

La réputation de la société Générale est aujourd'hui si entachée que certains experts pensent qu'elle ne pourra pas survivre en tant qu'institution indépendante. Jean Pierre Lambert, analyste pour le cabinet londonien Keefe, Bruyette & Woods estime que "SocGen a pu être blessée mortellement par la perte (de 4,9 millions) et sa branche investissement/dérivés actions ne pourra peut-être jamais se redresser". Jusqu'à maintenant, la Société Générale était le numéro un mondial sur le marché extrêmement rentable des dérivés actions.

Le gouvernement français souhaitant voir la deuxième banque du pays rester hexagonale, une solution possible serait de diviser en deux l'institution, une moitié revenant à chacun de ses principaux rivaux locaux, la BNP Paribas et le Crédit Agricole. La BNP convoite depuis longtemps le réseau d'agences de la Société Générale.

D'autres banques étrangères, telle l'Italienne Unicredito, ont déjà envisagé de la racheter. Selon les analystes financiers, la crise des subprimes et autres problèmes financiers étant passés par là, un repreneur étranger ne semble plus à l'ordre du jour.

Il n'est pas surprenant que cette institution soit convoitée. En effet, fondée en 1864 par un décret de Napoléon III, elle est devenue un colosse à l'échelle mondiale, ne comptant pas moins de 120 000 employés. Or, aujourd'hui, sa division la plus active, les produits dérivés, pourrait prouver que le géant a des pieds d'argile.
 

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Encore un argument contre la théorie du complot de la SG !

Le trader Jérôme Kerviel a reconnu mardi sa "part de responsabilité" dans les pertes record de la Société Générale tout en refusant d'être "le bouc émissaire" de la banque française, dans un entretien exclusif avec l'AFP.

"J'ai été désigné (comme unique responsable, ndlr) par la Société Générale; J'assume ma part de responsabilité mais je ne serai pas le bouc émissaire de la Société Générale", a expliqué à l'AFP le trader lors d'une rencontre au cabinet parisien de son avocate, Me Elisabeth Meyer.

"On perd la notion des montants quand on est engagé dans ce genre de métier. C'est dématérialisé. On se laisse un peu emporter", s'est justifié le trader qui a engagé au nom de la Société Générale des positions dépassant les 50 milliards d'euros.

"Je n'ai jamais eu d'ambition personnelle dans cette affaire. L'objet, c'était de faire gagner de l'argent à la banque", a-t-il ajouté.

Chemise blanche à carreaux et jeans, le trader le plus célèbre au monde, souriant, s'exprimait d'une voix posée : "Je ne suis pas suicidaire ni dépressif", a-t-il lancé en réponse à ceux qui l'ont présenté comme instable.

Et même s'il juge "le battage médiatique vraiment oppressant", il assure n'avoir "à aucun moment pensé à fuir".

Le trader qui a été interrogé lundi pour la première fois par le juge van Ruymbeke sur le fond du dossier, a expliqué "ne pas avoir encore à l'heure actuelle pris la mesure" des répercussions internationales de l'affaire dont il suit la chronique "dans les journaux et sur internet".

"Il y aurait beaucoup de choses à dire. Il y a beaucoup de déformations dans la presse", a-t-il dit sans toutefois fournir d'exemples.

Le trader est soupçonné de falsifications qui ont coûté 4,82 milliards d'euros à la Société Générale.

Il a été mis en examen le 28 janvier pour "faux et usage de faux, abus de confiance et introduction dans un système de traitement automatisé de données informatiques" par les juges Renaud van Ruymbeke et Françoise Desset.

Il a été placé sous contrôle judiciaire, une décision dont le parquet à fait appel.

Jérôme Kerviel a été entendu lundi sur le fond du dossier par les juges qui l'avaient mis en examen, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Le courtier de 31 ans a été entendu pendant environ huit heures par les juges Renaud van Ruymbeke et Françoise Desset qui l'ont interrogé sur les conditions dans lesquelles il travaillait dans la salle des marchés de la Société Générale, selon cette source.

Selon une source proche du dossier, le trader a maintenu sa version des faits, qu'il avait déjà exposée aux policiers de la brigade financière lors de sa garde à vue.

L'audition de Jérôme Kerviel lundi devant les magistrats est la première depuis sa mise en examen le 28 janvier pour "abus de confiance", "faux et usage de faux" et "introduction dans des systèmes de données informatiques".

Les deux juges l'avaient placé sous contrôle judiciaire, une décision dont le parquet a fait appel. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris doit examiner l'appel vendredi après-midi.

Licencié de la banque à la suite de la découverte de ses agissements, le jeune homme, devenu l'objet des attentions des médias du monde entier, a depuis, été placé sous protection policière à la demande du ministère des Finances.

Les magistrats soupçonnent Jérôme Kerviel d'avoir pulvérisé le plafond des engagements autorisés par la banque en les masquant notamment par des opérations fictives.

En garde à vue, il a reconnu devant les policiers avoir produit de faux courriels de confirmation de position. Il est également soupçonné d'avoir détourné des codes d'accès informatiques pour dissimuler ses prises de position.

Parmi les questions en suspens figurent celles concernant le contrôle des traders et d'éventuelles "tolérances" de la hiérarchie sur le volume de leurs opérations.

"Je ne peux croire que ma hiérarchie n'avait pas conscience des montants que j'engageais", avait affirmé le trader devant les policiers, laissant entendre que ses supérieurs fermaient les yeux sur ses agissement tant qu'il "générait du cash".

L'enquête judiciaire n'est en revanche pas étendue, en l'état du dossier, au chef de "délit d'initié", en dépit des annonces de dépôts de plaintes par des petits actionnaires.

Quatre plaintes pénales ont été enregistrées dans l'affaire de cette perte record de 4,82 milliards d'euros de la Société Générale depuis le début de l'affaire.

L'avocat Me Frédéric-Karel Canoy, à l'origine de trois des quatre procédures, a par ailleurs assigné lundi au civil la banque devant le tribunal de grande instance de Paris pour obtenir réparation du "préjudice matériel et moral" des actionnaires de la banque.
 

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Jérôme Kerviel, le trader de la Société générale accusé de malversations ayant fait perdre 4,9 milliards d'euros à la banque, conteste les conditions de son licenciement. "Son avocate, Me Elisabeth Meyer, a envoyé un courrier de contestation à la Société générale, lorsque M. Kerviel était en prison", atteste le porte parole de Me Meyer, Christophe Reille, confirmant une information du quotidien britannique The Times du jeudi 3 avril. "Les droits de M. Kerviel doivent être protégés comme ceux de n'importe quel autre salarié", poursuit-il. Or, à ce jour, aucune procédure juridique n'a été lancée mais "nous ne nous interdisons rien", ajoute M. Reille.

L'avocate de M. Kerviel estime que la procédure de licenciement du trader n'est pas conforme au droit. Selon Me Meyer, son licenciement lui aurait été notifié en février, sans que l'entretien préalable réglementaire ait pu avoir lieu. Le trader a, en effet, été placé en détention provisoire le 8 février, deux semaines après la révélation des faits, avant d'être mis en liberté, sous contrôle judiciaire, le 18 mars. Cette situation aurait dû geler le processus, estime l'avocate de M. Kerviel.

La Société générale a confirmé, jeudi, que la procédure de licenciement du trader était engagée, se refusant à d'autres commentaires. "Nous sommes soumis à une obligation de confidentialité comme tout employeur", a déclaré un porte-parole de la banque française.

Claire Gatinois et Anne Michel
 

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Trois mois après l'annonce par la Société générale des 4,9 milliards d'euros de pertes provoquées par les opérations cachées d'un de ses jeunes traders, le feuilleton de l'affaire Kerviel connaît de nouveaux épisodes. Les policiers de la brigade financière et les juges chargés de l'enquête poursuivent leurs investigations. Après la polémique déclenchée par les affirmations du responsable de l'organisme de surveillance du marché à terme allemand, Eurex, accusant la banque d'avoir négligé ses alertes lancées fin 2007, ils tentent de comprendre ce que la Société générale savait des exactions présumées du trader.


Les clés psychologiques qui ont pu conduire Jérôme Kerviel à miser, de façon illicite, jusqu'à 50 milliards d'euros sur les marchés à terme d'indice boursiers européens retiennent aussi l'attention des juges. De nouveaux éléments doivent leur être transmis dans la journée du vendredi 25 avril. Ils révèlent que le trader a, jusqu'au dernier moment, et alors même que l'étau s'était resserré autour de lui, continué à prendre des positions spéculatives massives.


Jérôme Kerviel a ainsi acheté pour 8,15 milliards d'euros de contrats à terme dans la journée du jeudi 17 janvier et quelque 3,09 milliards le lendemain. Des montants gigantesques réalisés sur des dérivés d'indice européen, l'Eurostoxx et allemand, le DAX.

Plus de la moitié des opérations du vendredi ont été enregistrées après 12 heures, certaines jusqu'à 20 h 15. Soit après que M. Kerviel avait envoyé de faux mails pour tenter de justifier, auprès des services de contrôle de la banque, une transaction fictive jugée suspecte. Et avant de partir pour le week-end en Normandie fêter son anniversaire.

IL NE DORMAIT PLUS, NE MANGEAIT PLUS

Depuis plusieurs jours, pourtant, Jérôme Kerviel avait conscience que la découverte du pot-aux-roses était imminente. Selon les témoignages et les messages électroniques échangés avec son ami courtier Moussa Bakir, il ne dormait plus, ne mangeait plus et fumait cigarette sur cigarette. Cette nervosité extrême n'a pas arrêté sa fuite en avant, elle semble l'avoir au contraire accélérée.

Autre anecdote révélatrice de la soif de reconnaissance de Jérôme Kerviel qui rêvait d'être "un trader d'exception" : dans la nuit du samedi au dimanche, après avoir été interrogé par ses supérieurs, ces derniers lui demandent de revenir le lendemain, mais s'inquiètent : "Ca va aller ? " –"Oui, oui, Jean-Pierre a besoin de moi", a alors répondu Jérôme Kerviel. Jean-Pierre Mustier est le patron de la banque de financement et d'investissement.

Aujourd'hui encore, sa hiérarchie ne comprend toujours pas ce qui a poussé Jérôme Kerviel à agir de la sorte. Mercredi 23 avril, lors d'une confrontation devant le juge Renaud Van Ruymbeke en charge de l'affaire, Philippe Baboulin, l'un de ses anciens chefs s'est interrogé : "Je ne comprends pas pourquoi M. Kerviel a fait tout cela, a-t-il dit. Pourquoi est-il sorti des règles ? Pourquoi avoir masqué et organisé tout un système de dissimulation vis-à-vis de la banque et de tous ses collaborateurs pour des montants tellement importants que les services de la banque et que la carrière de certains de ses collaborateurs ont été mise en risque ?"


A cette question, Jérôme Kerviel s'est dérobé : "Je réserve mes réponses à M. le Juge. Je ne souhaite pas répondre." Le trader veut tourner la page. Remis en liberté le 18 mars, après un mois et demi de détention préventive, il est employé depuis début avril comme consultant auprès de LCA, une société de conseil en informatique dans les Hauts-de-Seine, détenue par Jean-Raymond Lemaire. Celui-ci avait hébergé Jérôme Kerviel après la découverte de ses malversations .
 

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"Je me réjouis que M. Kerviel ait retrouvé du travail. Ça l'aidera à rembourser la Société générale", commente Jean Veil, l'avocat de la banque.



J'adore cette phrase :)
 
Jérôme Kerviel: "Je ne veux pas être le seul à payer"

Le procés est pour bientôt

ça va être marrant :D

http://www.lepost.fr/article/2010/0...ux-pas-etre-le-seul-a-payer.html#xtor=ADC-218


Il a raison!

ils vont essayer de lui faire porter le chapeau.

personne ne peut croire que sa hiérarchie n'était pas au courant, dans quel cas c'est très grave de confier des milliards sans vérifier ce qu'ils deviennent.

Ou sa hiérarchie était au courant ou sa hiérarchie est incompétente pire insouciante.
 
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