Toutes les catégories de population naccordent pas la même importance au fait de croire en Dieu. Si 45% des Français (15% tout à fait et 30% plutôt) estiment que croire en Dieu contribue à donner du sens à la vie, cest le cas de 57% des catholiques (18% tout à fait et 39% plutôt), et même de la totalité des pratiquants réguliers (72% tout à fait et 28% plutôt) de 61% des pratiquants occasionnels (15% tout à fait et 46% plutôt). Ainsi, chez les pratiquants réguliers, cest lélément qui est le plus considéré comme contribuant à donner du sens à la vie devant, par exemple, le fait davoir des enfants (96%), de trouver lamour (92%), lépanouissement dans le travail (89%) ou encore lengagement associatif (86%).
Auprès de lensemble des Français, ce sont les éléments ayant trait à la vie personnelle qui sont considérés comme les plus structurants, comme « trouver lamour » (92% estiment que cela donnent du sens à la vie, 51% tout à fait) et « avoir des enfants » (87% et 54%), devant le fait de sépanouir dans son travail (87% et 31%) ou de sengager dans une association caritative ou une ONG (62% et 11%). Le fait de croire en Dieu arrive donc en dernière position (45% et 15%), les personnes âgées de 50 ans et plus (52%) étant une majorité à estimer que cela contribue à donner du sens à lexistence.
Dieu : un sujet dinterrogation et de discussion
Se pose-t-on des questions sur Dieu ? Premier constat : seuls 21% des Français déclarent ne jamais se poser de questions sur Dieu. Second constat : 21% des Français estiment quil sagit dun sujet difficile à aborder. Notons que le fait dêtre catholique ne rend pas nécessairement plus facile le fait de parler de Dieu. En effet, si cela est vrai pour les pratiquants réguliers (71% disent que cest facile), les pratiquants occasionnels sont 29% à déclarer trouver cela difficile. En outre, 38% de ceux qui disent ne pas savoir si Dieu existe mais se posant des questions jugent que cest un sujet dont il est difficile de parler.
Pour 44% des personnes qui trouvent cela difficile den parler, cela tient avant tout au fait quil sagit dun sujet trop intime. En revanche, 50% ne savent pas comment (28%) ou avec qui (26%) en parler. Et seuls 11% ont peur dêtre jugés, ce qui tend également à prouver que Dieu ne constitue pas un sujet « tabou », mais que les freins à léchange reposent essentiellement sur une difficulté à trouver le contexte et la manière daborder ce sujet.
Enfin, 62% des personnes qui se posent des questions sur Dieu aimeraient pouvoir en discuter avec quelquun (contre 38% qui considèrent que cest une réflexion personnelle). Dans loptique dune discussion sur Dieu, les Français souhaiteraient avant tout échanger avec leurs amis (31%) et les membres de leurs familles (27%) avant les représentants religieux (19%). 16% aimeraient également en discuter avec des personnes quelles ne connaissent pas mais qui se posent aussi des questions similaires (27% parmi les 18-24 ans) et seuls 3% avec des collègues.
Au vue de tous ça on voie que ta prit que la partie qui arrange ta vision.