L'afrique de l'ouest mobilisée contre la propagation de la fièvre ebola

RADIO2

on air
Des hommes armés ont saccagé un centre de lutte contre le virus Ebola à Monrovia, la capitale du Liberia, provoquant la fuite de 29 malades, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
"Ils ont cassé les portes et ont pillé les lieux. Les malades ont tous fui", a affirmé Rebecca Wesseh, un témoin de l'incident survenu dans la nuit de samedi à dimanche. Ses propos ont été confirmés par des habitants et le secrétaire général des travailleurs de la santé au Liberia, Georges Williams.
lorient le jour
 
Dans un village du Liberia, une famille malade d'Ebola se retrouve emmurée vivante.
L'affaire, particulièrement sordide, illustre la psychose qui saisit les régions du Liberia touchées par le virus Ebola. Dans un village situé à environ 150 km au nord-est de Monrovia, une famille a été emmurée vivante par peur du virus
 

RADIO2

on air
En Chine, une rumeur prétend qu'Ebola transforme ses victimes en zombiesUne agence d'information étatique a dû intervenir pour rétablir la vérité. La fausse information s'était largement répandue sur internet.
France Info
 
J'ai pris l'avion jeudi soir et la RAM n'a rien trouvé de mieux que de nous faire voyager avec des Guineens en transit sur Casa. C'est de l'inconscience totale de la part de la RAM.
J'étais assis a coté d'un Guinées j'espère que je vais pas mourir à cause de leur connerie
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Centre d’isolement attaqué au Liberia

Un centre d’isolement pour malades du virus Ebola a été attaqué par des hommes armés au Liberia. Dix-sept malades ont pris la fuite.

Des hommes armés ont attaqué un centre d’isolement pour malades du virus Ebola à Monrovia, la capitale du Liberia, provoquant la fuite de dix-sept patients.

<«ls ont cassé les portes et ont pillé les lieux. Les malades ont tous fui»

Ses propos ont été confirmés par des habitants et le secrétaire général des travailleurs de la santé au Liberia, George Williams.

Selon M. Williams, 29 malades d’Ebola avaient été admis dans le centre, où ils suivaient des traitements préliminaires avant leur évacuation dans un hôpital. <«ls étaient tous testés positifs à l’Ebola»

«< Pari ces 29 malades, 17 ont fui hier (lors de l’assaut). Neuf sont morts il y a quatre jours et trois autres ont été hier (samedi) emmenés de force par leurs parents»

Des habitants hostiles?

Des individus, pour la plupart des jeunes, armés de gourdins, se sont introduits de force dans le lycée de la banlieue de Monrovia qui abrite le centre anti-Ebola, a affirmé Rebecca Wesseh.

Selon elle, ils criaient des mots hostiles à la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf et assuraient qu’ <«l n’y a pas d’Ebola»

Le lycée attaqué avait été récemment choisi par les autorités sanitaires pour isoler les personnes présentant des symptômes de la fièvre hémorragique Ebola. Des habitants ont affirmé s’être opposés à son implantation. <«On leur a dt de ne pas (installer) leur camp ici. Ils (les responsables) ne nous ont pas écoutés. Ils n’ont qu’à aller construire leur camp d’isolement ailleurs. Cette affaire d’Ebola, on n’y croit pas»

Le Kenya se protège

Le Kenya a, de son côté, annoncé samedi l’interdiction d’entrer sur son territoire, à compter de mercredi, aux voyageurs venant de Guinée, du Liberia et de Sierra Leone, principaux foyers de l’épidémie. La compagnie nationale Kenya Airways – qui n’effectue pas de liaison avec Conakry – a dans la foulée annoncé la suspension de ses vols à destination de Freetown et de Monrovia, à compter de mercredi également.

Faux soupçons en Espagne et en Écosse

Les tests réalisés en Espagne sur une personne qui était soupçonnée d’avoir contracté le virus Ebola se sont avérés négatifs.

Le patient, qui serait de nationalité nigériane, avait été placé en isolement dans l’hôpital spécialisé de Saint-Jean à Alicante car on craignait qu’il ne soit atteint du virus de la fièvre hémorragique.

Les tests de dépistage du virus Ebola d’une détenue d’un centre de rétention écossais, qui était tombée malade et avait été transférée à l’hôpital, se sont révélés négatifs, ont annoncé samedi les services de santé publique.

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20140817_00514603
 

Drianke

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Contributeur
Trois médecins reçoivent un traitement expérimental contre Ebola

Romandie.com - ‎Il y a 1 heure ‎

Trois médecins ayant contracté la fièvre hémorragique Ebola ont reçu des doses du traitement expérimental ZMapp au Libéria, ont indiqué des sources médicales. Ils sont les premiers Africains à recevoir ce médicament. Avec 413 morts, le Libéria est le pays le plus touché d'Afrique de l'Ouest.

Le ZMapp a été déjà été administré à deux travailleurs humanitaires américains et à un prêtre espagnol. Depuis, la santé des Américains s'est améliorée, mais le prête espagnol est mort.

Le traitement des trois médecins a commencé jeudi soir, a précisé le responsable médical du centre médical John F. Kennedy à Monrovia où deux des médecins travaillaient avant de contracter la maladie. La durée du traitement est de six jours.

Environ 90% des personnes atteintes de fièvre Ebola en meurent, soit un taux de décès si élevé que le centre américain pour la prévention et le contrôle des maladies (CDC) a classé la maladie en catégorie A (agent de terrorisme biologique). Pour l'épisode actuel, le taux de décès est proche de 60%.

Cas suspect en Espagne

En Espagne, un premier cas suspect a été détecté depuis la mort du missionnaire rapatrié à Madrid le 7 août. Une personne a été placée en isolement dans un hôpital spécialisé à Alicante. Des examens ont été menés sur le patient, mais "nous n'aurons pas les résultats avant la semaine prochaine, peut-être lundi", a précisé une source hospitalière.

En cinq mois, l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola, qui s'est déclarée en Afrique de l'Ouest, a fait 1145 morts, selon le dernier bilan de l'OMS arrêté au 13 août: 380 en Guinée, 413 au Libéria, 348 en Sierra Leone et quatre au Nigeria.
 

Drianke

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Contributeur
En effet il a apparemment toujours existé un sérum contre l´Ebola depuis au moins 1976, on a laissé mourir des africains de manière délibérée. Les "occidentaux" était au congo et observaient l´éclosion et les ravages de la maladie, tout en faisant semblant d´aider. Il a fallu qu´un blanc attrape par inadvertance le virus pour que le sérum fasse son apparition et qu´on le soigne. Mais les pauvres Nègres n´ont pas eu droit à la même faveur et on a toujours laissé courir le bruit qu´il n´existe aucun traitement. Le même scénario se repète en 2014. Le sérum est là et la maladie est entrain de décimer des populations. Faut attendre que 2 blancs américains, venus soi-disant pour aider chopent le virus et hop comme par magie un traitement "expérimental" apparaît.


 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Ebola: le Kenya ferme ses frontières aux voyageurs venant de Guinée, Liberia, Sierra Leone

le 14 08 2014

Nairobi - Le Kenya a annoncé samedi interdire l'entrée sur son territoire, à compter de mercredi, aux voyageurs venant de Guinée, du Liberia et de Sierra Leone, principaux foyers de l'épidémie d'Ebola qui a déjà fait près de 1.200 morts en Afrique de l'Ouest.

La compagnie nationale Kenya Airways - qui n'effectue pas de liaison avec Conakry - a dans la foulée annoncé la suspension de ses vols à destination de Freetown et de Monrovia, à compter de mercredi également.

De son côté le ministre de la Santé du Nigeria, Onyebuchi Chukwu, a annoncé à des journalistes samedi soir que 12 personnes avaient été testées positive au virus, dont quatre personnes mortes des suites de cette fièvre hémorragique, tandis que 189 autres malades étaient sous surveillance à Lagos et six dans la ville de Enugu dans le sud-est du pays.

«Les malades en traitement ont été transférés dans une nouvelle unité d'isolation d'une capacité de 40 lits fournis par le gouvernement de l'Etat de Lagos», a-t-il précisé.

Selon lui, cinq des patients ont pratiquement été guéris. Toutefois le médicament expérimental, que le Nigeria espérait pouvoir utilisé n'a pas eu l'agrément du Comité d'éthique de la Santé Publique du pays.

Par ailleurs, Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, a annoncé avoir formé 800 volontaires chargés d'aider à lutter contre cette épidémie de fièvre hémorragique, «largement sous-évaluée» selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ils vont se déployer dans 57 districts, a indiqué samedi un porte-parole du gouverneur de l'Etat de Lagos Babatunde Fashola.

Ils ont été formés pour rechercher les personnes ayant été en contact avec les malades, pour la sensibilisation de la population et le traitement de la maladie, a-t-il précisé.

Aucun cas d'Ebola n'a pour l'instant été recensé au Kenya, où quatre cas suspects se sont tous révélés négatifs, selon le ministère de la Santé.

Mais «dans un souci de santé publique» , le gouvernement a «décidé de suspendre temporairement l'entrée au Kenya de passagers venant de, ou étant passés par les trois pays africains touchés par Ebola, à savoir la Sierra Leone, la Guinée et le Liberia», a déclaré le ministre kényan de la Santé, James Macharia.

La mesure entrera en vigueur mercredi à 00H00 (mardi 21H00 GMT) et concernera tous les points d'entrée du pays, a-t-il précisé.

Cette décision ne concerne pas les professionnels de santé impliqués dans la lutte contre l'épidémie ni les Kényans revenant dans leur pays depuis ces trois pays, a précisé le ministre. Mais ils feront l'objet «d'un contrôle approfondi (...) et seront si nécessaire placés en quarantaine».

La suspension des vols commerciaux vers le Liberia et la Sierra Leone «est basée sur l'évaluation du risque par le ministère kényan de la Santé», a expliqué Kenya Airways dans un communiqué. Elle sera «effective mardi 19 août à minuit (mardi 21H00 GMT)», a précisé la compagnie.

Les vols à destination du Nigeria et du Ghana continueront d'être assurés, poursuit Kenya Airways qui précise néanmoins se réserver le droit d'annuler ses vols vers une quelconque autre destination, «si la situation l'exigeait».

Le Kenya avait indiqué fin juillet être en alerte pour éviter une propagation d'Ebola.
Il avait précisé que le Service de santé portuaire, également compétent dans les aéroports, était sur le qui-vive et que la surveillance était accrue aux postes frontières.

L'aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi accueille environ 19.000 passagers par jour venus ou se rendant dans une cinquantaine de pays d'Afrique, d'Europe, d'Asie et du Moyen-Orient.

En cinq mois, l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui s'est déclarée en Afrique de l'Ouest, la plus grave depuis la découverte de la maladie en 1976, a fait 1.145 morts,
selon le dernier bilan de l'OMS arrêté au 13 août:
380 en Guinée, 413 au Liberia, 348 en Sierra Leone et quatre au Nigeria.

Six personnes infectées sont soignées à Lagos depuis qu'un fonctionnaire libérien, Patrick Sawyer, a importé le virus le 20 juillet dans la mégapole où il est décédé cinq jours plus tard.

Hors du continent africain, les tests de dépistage du virus Ebola d'une détenue d'un centre de rétention écossais, qui était tombée malade et avait été transférée à l'hôpital, se sont révélés négatifs, ont annoncé samedi les services de santé publique.

20 minutes

mam
 

Drianke

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Contributeur
Ebola: L'épidémie a fait 1.229 morts, selon un nouveau bilan de l'OMS (afp)


IATA demande aux compagnies aériennes de maintenir leurs dessertes des pays touchés par Ebola

Alors que Kenya Airways a rejoint le rang des compagnies aériennes ayant suspendu leurs dessertes vers les pays touchés par Ebola, IATA assure que les risques de transmission de la maladie pendant un vol sont faibles.

L'association demande ainsi aux transporteurs de maintenir leurs liaisons vers le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée et le Nigeria. De son côté, l'OMS préconise que ces pays soumettent les voyageurs à des examens de détection de la maladie.


 

Drianke

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Contributeur
Ebola : l’OMS veut filtrer les voyageurs

L’Organisation mondiale de la santé souhaite que les pays touchés par le virus soumettent les voyageurs à des examens de détection de la maladie.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a invité lundi les pays touchés par l’épidémie de fièvre Ebola à soumettre les voyageurs désireux de se rendre à l’étranger à des examens de détection de la maladie. Les pays affectés sont priés de soumettre tout le monde à des examens de sortie dans les aéroports internationaux, les ports et les principaux postes de douane pour déceler des signes évoquant la fièvre Ebola.

« Les personnes atteintes d’une maladie évoquant la MVE (maladie à virus Ebola) ne doivent pas être autorisées à voyager à moins que le voyage n’entre dans le cadre d’une évacuation médicale en bonne et due forme », dit-elle dans un communiqué. L’OMS répéte toutefois que le risque de transmission de la maladie au cours des voyages aériens reste faible.

Le sommet de l’Union africaine reporté

Parallèlement, le Burkina Faso, qui n’a enregistré aucun cas de fièvre Ebola, a décidé de reporter, en raison d’un « défi sanitaire », une réunion début septembre de l’Union africaine consacrée à « l’emploi et à la pauvreté », a annoncé à Ouagadougou, son ministre des Affaires étrangères, Djibril Bassolé. « Il a été décidé de reporter à une date ultérieure le sommet extraordinaire de l’Union africaine devant se réunir du 2 au 7 septembre au Burkina Faso sur l’emploi, l’éradication de la pauvreté et le développement inclusif », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

L’épidémie du virus Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest constitue « un défi sanitaire majeur (...) et rend difficile la tenue du sommet dans les bonnes conditions », a-t-il expliqué. Exprimant les « regrets du Burkina pour ce report », le chef de la diplomatie a réaffirmé « la disponibilité du gouvernement à abriter le sommet à la nouvelle date qui sera convenue avec la commission de l’Union africaine ».

Chasse aux chauves-souris

Ce sommet de Ouagadougou devait permettre aux leaders africains de « réaffirmer leur volonté de faire de l’emploi une priorité dans les politiques nationales de développement, d’explorer de nouvelles stratégies pour la promotion d’emplois au profit des jeunes et des femmes », a précisé Djibril Bassolé.

Le Burkina Faso qui a également suspendu la chasse aux chauves-souris, réservoir naturel considéré comme vecteur du virus. En cinq mois, cette fièvre hémorragique très contagieuse a fait 1.145 morts, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS): 413 au Liberia, 380 en Guinée, 348 en Sierra Leone et quatre au Nigeria.

Le Cameroun a fermé toutes ses frontières avec le Nigeria pour prévenir la propagation de la fièvre Ebola, a-t-on appris lundi soir de source officielle. "Toutes les frontières (aériennes, maritimes et terrestres) du Cameroun avec le Nigeria sont fermées.

Tchiroma Bakary


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/afriqu...les-voyageurs-1033910.php?1m1DIADGOAEhfPGG.99
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Ebola: L'épidémie a fait 1.229 morts, selon un nouveau bilan de l'OMS (afp)

IATA demande aux compagnies aériennes de maintenir leurs dessertes des pays touchés par Ebola
Alors que Kenya Airways a rejoint le rang des compagnies aériennes ayant suspendu leurs dessertes vers les pays touchés par Ebola, IATAaibles. assure que les risques de transmission de la maladie pendant un vol sont faibles
L'association demande ainsi aux transporteurs de maintenir leurs liaisons vers le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée et le Nigeria. De son côté, l'OMS préconise que ces pays soumettent les voyageurs à des examens de détection de la maladie.


alors pourquoi cette mise en garde d'urgence aux médecins frnçais

Paris, France -- Le 11 août, le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé a publié sur son site www.sante.gouv.fr les informations utiles à la prise en charge de la maladie à virus Ebola en France [1].

Si le Ministère souligne que le risque de survenue, en France, d’un cas importé de maladie à virus Ebola « est jugé faible », il souligne qu’il « ne peut être totalement exclu. »

Symptomatologie, mode de transmission, mesures de précaution, et modalités de prise en charge des cas suspects, asymptomatiques et symptomatiques sont donc détaillés dans ce document destiné aux professionnels de santé.

Le Ministère rappelle, toutefois, que « l’existence d’une épidémie dans une zone géographique identifiée ne doit pas faire oublier que d’autres pathologies infectieuses fébriles peuvent se déclarer au retour avec une probabilité supérieure à celle de la maladie à virus Ebola. »

Parmi les diagnostics alternatifs, on peut évoquer et documenter en priorité un paludisme (TDR/FGE), une infection bactérienne (hémoculture pour méningocoque, salmonellose; rickettsiose...) ou virale (arbovirose, hépatites...) [2].

Les différents tableaux cliniques

Concernant la durée d’incubation de la maladie à virus Ebola, elle varie entre 2 et 21 jours, avec une moyenne de 8 jours.

Dans la forme habituelle, la maladie débute brutalement par un syndrome pseudo-grippal (fièvre, myalgies, arthralgies, céphalées) et une profonde asthénie psychomotrice. En 3-4 jours, apparaissent d’autres signes cliniques cutanéo-muqueux (conjonctivite, exanthème maculeux ou maculo-papuleux, dysphagie) et digestifs (diarrhée, vomissements).

L’évolution initiale peut être continue avec une altération progressive de l’état général (asthénie croissante, fièvre persistante, perte de poids) ou biphasique avec un intervalle libre de quelques jours au cours duquel l’état général s’améliore et la fièvre disparaît.

La phase terminale est marquée par des signes neurologiques d’encéphalite (de l’obnubilation au coma, agitation, épilepsie) et des signes hémorragiques (principalement saignements aux points de ponction, gingivorragies, hématémèse, mélaena, selles sanglantes ; plus rarement épistaxis, hémoptysie, hémorragie génitale ou hématome).

Hoquet, paresthésies, acouphènes, trismus, hépatomégalie, splénomégalie, pancréatite, uvéite, parotidite, orchite, et douleur thoracique sont peuvent aussi être observés.

Dans les formes hémorragiques, le décès survient dans 80 % des cas en moyenne 8 jours après l’apparition de la fièvre. Sinon la guérison est sans séquelle mais la convalescence est longue avec une asthénie prolongée pendant plusieurs semaines et des arthralgies fluctuantes et migratrices.

Le mode de transmission

Le Ministère rappelle que le virus Ebola se transmet d’homme à homme par contact direct avec le sang ou les fluides biologiques (larmes, salive, lait maternel, sperme, sueur, selles et vomissements des personnes infectées) et par exposition directe à des objets qui ont été contaminés par les sécrétions de patients.

La transmission peut aussi se produire par contact avec des animaux morts ou vivants des zones forestières affectées et au contact du corps d’une personne infectée lors de la cérémonie funéraire.

La transmission par voie aérienne n’a jamais été documentée lors d’une épidémie chez l’homme, mais ce risque ne peut être exclu lors des manœuvres de soins de patients générant des aérosols.

Le diagnostic biologique

La confirmation du diagnostic repose sur des analyses biologiques (ELISA IgM et IgG PCR) réalisées par le Centre national de référence (CNR). Les prélèvements visant à la confirmation du diagnostic doivent être adressés au CNR, avec son accord, dans des conditions de transport sécurisées de niveau P4.

Voir : CNR des fièvres hémorragiques virales

Eviter le risque nosocomial

« Concernant la France, le scénario envisageable, à ce stade, est celui d’un cas importé avec un risque nosocomial majeur en établissement de santé », souligne le Ministère.

Pour éviter ce risque, il est recommandé de détecter précocement les cas suspects et de les déclarer auprès du Centre 15, d’appliquer des précautions maximales pour les professionnels de santé lors de la prise en charge du cas (précautions de type « air » et « contact » avec des mesures barrières renforcées), et d’afficher des informations à l’accueil des centres de soins pour que les cas suspects qui se rendent de leur propre fait à l’hôpital se déclarent dès leur arrivée.

Le communiqué stipule également qu’aucun rapatriement sanitaire ne peut se faire directement entre la société de rapatriement et un établissement de santé (circulaire n°DGS/DUS/CORRUSS/2012/188 du 9 mai 2012).

Prise en charge des personnes asymptomatiques

Selon le dernier avis du HCSP, les personnes asymptomatiques de retour de la zone à risque doivent surveiller quotidiennement leur température. Toute fièvre supérieure à 38,5°C doit être considérée comme cas suspect et amener à se signaler au Centre 15. Aucune mesure d’éviction n’est requise.

Si la personne est considérée comme ayant eu un risque de transmission particulièrement élevé, la surveillance doit être accompagnée d’une prise de contact avec le médecin infectiologue de l’établissement de santé de référence.

Liste des établissements de santé de référence disposant des capacités opérationnelles pour accueillir un malade atteint par le virus Ebola (mise à jour au 08/08/2014) .

Prise en charge des patients symptomatiques

Les cas suspects doivent être signalés au Centre 15 et, confirmés ou non, le plus tôt possible par un contact entre le Centre 15, l’InVS et l’ARS selon la définition de cas (qui est susceptible d’évoluer, notamment dans les zones géographiques concernées).

Pour les cas suspects, la prise en charge doit s’effectuer dans un établissement de santé doté d’un laboratoire de type L3 (ex P3).

Pour les cas possibles, la prise en charge doit s’effectuer dans l’établissement de santé de référence de la zone de défense (service de maladie infectieuse et tropicale).

Toute hospitalisation d’un cas suspect ou possible doit conduire à la mobilisation de l’équipe opérationnelle d’hygiène de l’établissement.

Dans sa fiche sur la prise d’un éventuel cas suspect de fièvre à virus Ebola, le groupe SPILF-COREB recommande de rechercher facteurs et signes de gravité [2] :

- signes de gravité spécifiques de FVE (manifestations hémorragiques, signes neuro-psychiques, hoquet rebelle) ;

- sepsis grave/choc septique/défaillance(s) viscérale(s) ;

- prise en compte des comorbidités éventuelle.

Conduite à tenir dans les situations hors du cadre prévu

Si un cas suspect se déclare en dehors du schéma de régulation, il faut obtenir le plus rapidement possible une régulation médicale via le Centre 15.

En attendant, il est recommandé de faire mettre un masque chirurgical au cas suspect, de l’isoler, et de ne faire aucun acte (y compris glycémie capillaire, prélèvement de gorge, etc.), d’éviter tout contact avec les liquides biologiques, de frictionner les mains avec des solutions hydro-alcooliques.

La personne qui s’en occupe doit, a minima, porter des gants, un masque chirurgical, et se frictionner les mains avec des solutions hydro-alcooliques.

Concernant l’entourage du cas suspect, il est nécessaire de relever les coordonnées des personnes ayant eu un contact étroit avec le sang ou tout autre fluide biologique.

Le Ministère rappelle qu’il n’existe aucun traitement curatif spécifique validé. D es traitements et des vaccins sont en cours d’évaluation.

Pour sa part, le groupe SPILF-COREB indique que le traitement est uniquement symptomatique. Il contre-indique les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les anticoagulants et préconise de discuter avec infectiologue référent d’un antibiothérapie probabiliste, voire d’un traitement anti-palustre [2].

mam
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
font leur boulot mais en France on a ce qu'il faut tandis qu'en Afrique on fait du vide tout simplement...un virus, une épidémie, pandémie et puis hop on envoie des médocs en essais et puis dans 10 ans on soignera des malades qui auront servi de cobayes....

post 113 ils ont la parade depuis 1976 apparemment... y'a le témoignage d'un médecin militaire ....des vidéos qu'il faut aller chercher loin afin qu'elles ne soient pas oubliées...

alors pourquoi cette mise en garde d'urgence aux médecins frnçais

mam
 

RADIO2

on air
Deux cas suspects du virus d'Ebola font l'objet d'investigations en Autriche, a annoncé mardi le gouverneur de la région de Haute-Autriche.

Les patients, deux hommes, sont arrivés en Autriche en provenance du Nigeria le 13 août, a précisé Josef Pühringer, et ont depuis développé de la fièvre.
Ils ont été transportés sous haute protection sanitaire à l'hôpital régional de Vöcklabruck (centre de l'Autriche) et installés dans une chambre isolée.

Des échantillons de leur sang ont été envoyés pour analyse à Hambourg (nord de l'Allemagne). Le résultat de ces examens était attendu mardi soir.
Les personnes avec lesquelles ils ont été en relation depuis leur arrivée en Autriche ont été contactées.

L'épidémie d'Ebola s'étend inexorablement en Afrique de l'Ouest. Cette flambée, la plus grave depuis l'apparition de cette fièvre hémorragique en 1976, a fait au moins 1.229 morts, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
LORIENT LE JOUR
 

RADIO2

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Une Allemande âgée de 30 ans ayant récemment séjourné en Afrique de l’Ouest a perdu connaissance dans une agence pour l’emploi. Les autorités redoutent un cas d’Ebola.
Le nouvel obs
 

RADIO2

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Le syndicat national du groupe Air France a lancé une pétition pour réclamer l’arrêt immédiat des vols de la compagnie aérienne à destination des pays touchés par l’épidémie.
Le figaro
 

Drianke

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Contributeur
INFOGRAPHIE - Le syndicat national du groupe Air France a lancé une pétition pour réclamer l'arrêt immédiat des vols de la compagnie aérienne à destination des pays touchés par l'épidémie.

L'inquiétude est grande chez le personnel navigant d'Air France. La compagnie aérienne dessert toujours Conakry en Guinée et Freetown au Sierra Leone. Or les deux pays sont actuellement très touchés par l'épidémie de virus Ebola..............


201434_ebola_bilan.png
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
jusqu'où cette épidémie va t elle se propager ?
pourtant il y a l'intervention de l'OMS (organisation mondiale de la santé)

mam
 
Ebola : des navigants d'Air France ont refusé d'embarquer vers les pays touchés.
La peur du virus Ebola contamine le personnel des compagnies aériennes. Certains personnels navigants d'Air France « n'ont pas souhaité effectuer leur mission » pour se rendre en Guinée, en Sierra Leone ou au Nigeria, pays touchés par l'épidémie d'Ebola, a expliqué un porte-parole de la compagnie, confirmant une information du Parisien-Aujourd'hui en France.
 
"Les 17 patients qui ont fui le centre pour malades d'Ebola ont tous été retrouvés. Ils se sont rendus à pied d'eux-mêmes à l'hôpital JFK", le principal établissement du pays, a déclaré le ministre de l'Information Lewis Brown.
**
Avec qui ils ont discuté entre temps ?
 
Sur le continent, les mesures de précaution se multipliaient. Le Cameroun a annoncé lundi la fermeture de toutes ses frontières avec son voisin nigérian "pendant la période d'incubation" de la maladie, estimée par les spécialistes à 21 jours.
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21 jours ?
 
Seules trois compagnies aériennes internationales -- Royal Air Maroc, Brussels Airlines et Air France-- desservent encore la Sierra Leone, selon le directeur général de l'Aviation civile sierra-léonais Abubakarr Kamara.
 
Albanie et Serbie : Des clandestins africains présentent les symptômes d’Ébola.
La police albanaise a arrêté aujourd’hui 40 immigrants clandestins en provenance d’Afrique. Cinq d’entre eux sont actuellement en quarantaine après avoir présenté des symptômes du virus Ébola, rapporte le journal macédonien Vecer.La police soupçonne ces clandestins, d’origine érythréenne, d’être entrés illégalement en Europe via la Grèce. Ils sont actuellement placés en quarantaine à l’hôpital de Vlore (Albanie), une ville située à moins de 140 km du port le plus proche d’Italie.
 

Drianke

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Drianke

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Evite les doublons stp et lit avant de poster ce qu'il y a déja...

Ebola : des navigants d'Air France ont refusé d'embarquer vers les pays touchés.
La peur du virus Ebola contamine le personnel des compagnies aériennes. Certains personnels navigants d'Air France « n'ont pas souhaité effectuer leur mission » pour se rendre en Guinée, en Sierra Leone ou au Nigeria, pays touchés par l'épidémie d'Ebola, a expliqué un porte-parole de la compagnie, confirmant une information du Parisien-Aujourd'hui en France.
 

Drianke

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déjà posté arrete de flinguer le topic stp

Sur le continent, les mesures de précaution se multipliaient. Le Cameroun a annoncé lundi la fermeture de toutes ses frontières avec son voisin nigérian "pendant la période d'incubation" de la maladie, estimée par les spécialistes à 21 jours.
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21 jours ?
 

Drianke

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Ebola : un cas suspect à Berlin, et deux autres en Espagne
Sciences et Avenir - ‎Il y a 15 heures ‎

Une Allemande de 30 ans pourrait avoir contracté le virus Ebola à Berlin selon les autorités allemandes citées par le "Berliner Morgenpost" ce mardi 19 août. De retour d'un séjour en Afrique de l'Ouest, la jeune femme aurait été prise d'un malaise dans une ...

http://www.sciencesetavenir.fr/sant...spect-a-berlin-et-deux-autres-en-espagne.html



jusqu'où cette épidémie va t elle se propager ?
pourtant il y a l'intervention de l'OMS (organisation mondiale de la santé)

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Sur le continent, les mesures de précaution se multipliaient. Le Cameroun a annoncé lundi la fermeture de toutes ses frontières avec son voisin nigérian "pendant la période d'incubation" de la maladie, estimée par les spécialistes à 21 jours.
**
21 jours ?

de 2 à 21 jours !!!!!
un simple contact avec la sueur (donc les mains par ex) ou la salive (quand on postillonne en parlant)
et le virus peut se transmettre
selon toute vraisemblance, certains pays ne jouent pas la carte de la santé mondiale

mam
 

Drianke

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Contributeur
Ebola : La France prête à lancer son dispositif de crise
Medisite - ‎Il y a 15 minutes ‎
Le dispositif de vigilance lancé par les ministères de la Santé, de l'Intérieur et des Affaires étrangères est en marche. Selon Le Parisien, il serait actuellement au niveau 2B. Cette mesure préventive vise à préparer un maximum le pays au cas où le virus Ebola ...
 
Ebola : pourquoi le sérum expérimental injecté à deux Américains fait polémique

La décision d'utiliser un médicament expérimental pour soigner deux Américains infectés par le virus Ebola, tandis que près d'un millier d'Africains ont déjà succombé à l'épidémie, divise la communauté scientifique.

Les conditions d'une urgence de santé publique de portée mondiale sont réunies." Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola est la plus grave en quatre décennies. L'institution appelle donc, vendredi 8 août, à "une réponse internationale coordonnée" pour faire face à l'épidémie, qui a fait près de 1 000 morts dans quatre pays d'Afrique de l'Ouest.

Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. Il provoque une fièvre caractérisée par des hémorragies, vomissements et diarrhées. Son taux de mortalité varie de 25 à 90%. Face à l'ampleur de l'épidémie, les appels aux moyens extraordinaires se multiplient. Mais l'éventuelle utilisation de traitements encore expérimentaux fait polémique.
Un traitement expérimental jamais testé sur l'homme

A l'heure actuelle, il n'existe aucun traitement ni vaccin validé contre Ebola. Mais deux Américains infectés par le virus lors d'une mission humanitaire au Liberia se sont vus proposés un "sérum secret", selon CNN (en anglais). Baptisé ZMapp, ce traitement est expérimental. "Il s'agit d'un traitement à base d’anticorps monoclonaux, c'est-à-dire de molécules dirigées spécifiquement contre une autre molécule et permettant sa destruction par le système immunitaire", précise Le Monde.fr. Mapp Biopharmaceutical, une entreprise californienne qui l'a mis au point en le testant sur des souris et des singes, a indiqué disposer d'un faible stock de son sérum. Il ne peut, de toute façon, pas être commercialisé, faute d'essai sur l'homme.

Trois fioles de ce sérum ont été envoyées au Libéria et les deux Américains malades ont accepté de prendre le risque d'un traitement expérimental, selon CNN. Sur l'un des deux patients, le traitement aurait eu un effet spectaculaire : son état se serait amélioré seulement une heure après la prise du sérum. Depuis, il a été rapatrié aux Etats-Unis. Pris en charge par une unité spécialisée en maladies infectieuses, son état semble satisfaisant : il a même pu marcher.

"Au vu des connaissances actuelles sur le fonctionnement des anticorps neutralisants, j’ai du mal à comprendre comment un rétablissement aussi rapide a pu se produire", explique le docteur Sylvain Baize de l'Institut Pasteur, interrogé par La Croix. Il invite à la prudence : " Des questions d'éthique
L'usage de ce traitement expérimental pose des questions éthiques. Pourquoi des malades africains ne sont-il pas cobayes à leur tour ? La question divise le monde médical et certains pointent le risque d'effets secondaires ou tout simplement le risque pour la vie des patients. "Une situation épidémique ne me semble pas être un cadre adapté pour mettre en place des essais cliniques de large ampleur", estime le médecin dans La Croix. "
A contrario, trois experts du virus Ebola, dont le professeur belge Peter Piot qui avait co-découvert le virus en 1976, ont plaidé pour que le traitement soit mis à disposition du plus grand nombre. "Cette épidémie va durer sans doute plusieurs mois. Si elle se déroulait en Europe, le débat sur l'usage 'compassionnel' de traitements n'ayant pas encore été complètement validés aurait déjà été ouvert. Nous y avons eu recours par le passé", expliquent ces chercheurs dans une tribune publiée par le Wall Street Journal (article payant, en anglais). "Les pays africains où sévit l'épidémie actuelle devraient bénéficier de la même opportunité", estiment-ils. "Une fois l'épidémie terminée, il n'y aura plus d'efforts d'investissement dans la recherche sur les traitements et les vaccins" et à la prochaine épidémie, "rien ne se sera passé".

http://www.francetvinfo.fr/sante/ma...-a-deux-americains-fait-polemique_665647.html
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
un traitement expérimental a déjà utilisé, j'ignore si c'est le même, mais la personne n'a pas pu être
sauvée.......

mam
 

RADIO2

on air
L'épidémie d'Ebola a fait 1.350 morts, a indiqué mercredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), faisant état du décès de 106 malades supplémentaires en deux jours, les 17 et 18 août.

Lors de ces deux jours il y a eu 221 nouveaux cas (confirmés, probables ou suspects) ainsi que 106 décès signalés dans les quatre pays d'Afrique de l'Ouest touchés, selon ce nouveau bilan, arrêté en date du 18 août, fourni par l'OMS à Genève.
Au total, depuis le début de l'épidémie, l'OMS a comptabilisé 2.473 cas, dont 1.350 décès.

Le Liberia, placé sous couvre-feu depuis mercredi face à la progression inexorable de l'épidémie, a enregistré le plus grand nombre de nouveaux décès entre les 17 et 18 août, avec 95 morts et 126 nouveaux cas. Au total, il y a 972 cas au Liberia, dont 576 morts.

En Sierra Leone, il y a eu 9 morts et 59 nouveaux cas. Le bilan y est de 907 cas, dont 374 morts.
En Guinée, d'où l'épidémie est partie, il y a eu 2 nouveaux décès et 36 nouveaux cas. Le bilan dans ce pays est de 579 cas, dont 396 morts.

Au Nigeria, l'OMS indique n'avoir enregistré aucun nouveau cas. Le pays le plus peuplé d'Afrique enregistre au total 15 cas, dont 4 morts. Mardi soir le ministère de la Santé du Nigeria a, lui, annoncé un 5e mort.
Le 8 août, l'OMS a décrété une urgence de santé publique mondiale contre cette épidémie de fièvre hémorragique sans précédent, et recommandé des mesures d'exception dans les pays affectés.

Le coordinateur de l'ONU pour Ebola, le Dr David Nabarro, a annoncé mardi qu'il se rendrait cette semaine dans la région, avec notamment l'intention de mobiliser les 7.500 Casques bleus au Liberia dans la lutte contre la maladie.
"Une délégation de haut niveau de l'OMS se trouve actuellement dans les pays affectés, travaillant à adapter les plans de réponse (...). Des réunions sont prévus avec les leaders au Liberia et au Sierra Leone, où la transmission reste élevée", a indiqué mercredi l'OMS dans le communiqué.
LORIENT LE JOUR
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
SoubhanAllah

Ebola : des affrontements dans un quartier en quarantaine au Liberia (afp)
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Salam
Temps qu'ils ne sont pas touchés les occidentaux se foutent de l'Afrique,c'est à gerber.

je ne crois pas, il y a des alertes depuis longtemps sur de nouveaux sites de tous bords
et les recherches sur les vaccins viennent des pays les + développés

mam
 
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