Pénuries alimentaires, désorganisation des transports
Cette peur fait vivre les médias occidentaux qui font ainsi de l'audimat à bon compte.
Elle permet aussi aux organismes internationaux de réclamer des financements supplémentaires (1 milliard pour l'Ebola).
Moyennant quoi des pénuries alimentaires commencent à apparaître en Sierra Leone sous l’effet de la baisse de la production agricole et surtout de la désorganisation de tout le secteur du transport.
De l’intérieur du pays comme de l’étranger, plus personne n’ose rejoindre les villes touchées par la maladie.
Le prix des assurances des bateaux se rendant dans la région a augmenté et se répercute sur les marchandises. Le tout alimente l’inflation qui elle-même pousse à des “achats panique”.
Les vols commerciaux vers le Libéria sont passés de 27 par semaine à moins de 1 par jour.
Le taux d’occupation des hôtels ne dépasse pas les 10 %.
On n’ose imaginer les répercutions sur ce secteur si la maladie devait s’installer dans un pays comme le Sénégal.
Tout cela pourrait éventuellement se justifier si le virus Ebola présentait une réelle menace épidémique.
Mais ce ne serait pas le cas si l'épidémie était gérée de façon calme et rationnelle.
Une réaction totalement disproportionnée
Rappelons que l'épidémie a fait 2900 morts confirmés ou suspectés en 6 mois, soit moins que le nombre annuel de tués sur les routes en France.
Cela signifie que, pour un habitant de ces régions, la probabilité d'avoir quelqu'un de son entourage, même éloigné, touché par Ebola est extrêmement faible, aussi faible que la probabilité pour un Français d'avoir eu un décès dans son entourage par accident de voiture dans les 12 derniers mois, ou d'avoir assisté à un accident de la route mortel dans les 12 derniers mois.
Il ne faut pas croire les images spectaculaires montrées à la télévision. Même dans les zones où nos journalistes expliquent d'une voix théâtrale que « le virus fait rage », les effets directs d'Ebola ne peuvent absolument pas se remarquer dans la vie courante.
En revanche, les mesures répressives prétendument prises pour combattre l'épidémie, mais qui en réalité la favorisent, sont en train d'avoir un impact terrible
Le plus gros des dégâts résulte des comportements de peur. Il est absolument urgent de mettre fin à une communication purement émotionnelle destinée à divertir les populations occidentales confortablement installées derrières leurs postes de télévision.
Dites NON à la psychose autour d'Ebola. Dites OUI à des mesures calmes, de bon sens, telles que celles prises pour soigner les Occidentaux touchés par le virus, qui sont rapatriés, bien nourris (par perfusion), bien hydratés, éventuellement transfusés et dans la majorité des cas sauvés.
En Afrique, actuellement, le taux de décès est de 70 % : c'est beaucoup trop.
On peut suspecter que cet état de fait est causé par la mauvaise nutrition des malades, leurs déficiences immunitaires liées elles aussi au manque de vitamines et minéraux, et une mauvaise prise en charge.
Cette surmortalité continuera tant que les médias persisteront à répandre la peur sans mesure au sujet de cette maladie, qui pourtant ne se communique pas par voie aérienne mais uniquement par le contact direct avec des liquides corporels (urine, sang, vomissures).
Et à ne pas évoquer les solutions naturelles, normales, prises pour lutter contre les maladies infectieuses.
Mesdames et Messieurs les journalistes, entendez-nous !
Jean-Marc Dupuis
PS : Pierre Lance répond à son tour à Thierry Souccar qui avait vertement commenté son article :
Le chlorure de magnesium peut stopper les effets du virus Ebola.
Vous pouvez lire la réponse de Pierre Lance ici.
Et le message de Thierry Souccar ici.
https://dub131.mail.live.com/?tid=cmqqZeB4pL5BG9HwAhWthXYg2&fid=flinbox
santé innovation
mam
dédicace à@UNIVERSAL