T'as pas l'air bête mais bien endoctriné comme il faut. Si tu relis bien le "choix de l'orientation sexuelle" je sous-entendais le "libre choix". C'est à dire que personne ne doit te juger en raison de ton orientation sexuelle. Tu me suis jusqu'ici ? C'est exactement ce qui est dans la prévision du programme d'éducation sexuelle européen futur ; par exemple page 43, dans la colonne "attitudes" de la ligne "sexualité, santé et bien-être" (pour les 6-9 ans) : la conscience des choix et des possibles.
Sous entendu : je suis hétéro, donc je choisis d'être hétéro ; je suis gay, donc je choisis d'être gay ; et plus tard (il faut la sentir venir) : je me sens femme, donc je choisis d'être femme ; je me sens dauphin donc je choisis d'être dauphin.
Ensuite, la deuxième partie de mon bout de post que tu as quoté et souligné tu l'as également mal comprise. Je ne mets pas au même rang l'homosexualité, la zoophilie, la pédophilie, et - puisque tu en as parlé - la nécrophilie ; bien que ce soit toutes des pratiques sexuelles hors norme (la normalité qui vient de la norme, définie par les mœurs et donc la civilisation - qu'on se comprenne bien parce que c'est pas facile).
Je ne les mets donc pas au même rang, car je ne les regroupe pas sous la bannière des pratiques sexuelles diverses mais sous la bannière des revendications au nom de la liberté (la liberté de choix justement). Ce que je dis c'est que la polémique stupide à propos du mariage gay finira par servir les intérêts d'autres personnes avec d'autres revendications qui, elles, les mettront au même niveau. Ce que tu me reproche est en fait ce que je reproche à ces futures personnes qui militent actuellement en secret ou en public, à légaliser des pratiques sexuelles très douteuses en portant l'argument du mariage gay justement. C'est la même problématique avec la PMA et la GPA : je veux donc j'ai droit. Et ce que je conclus c'est que l'épouvantail du mariage gay sert ces causes ambiguës et parfois même complètement condamnables sans procès.
a et au fait tu peux citer le passage qui parle d ela masturbation des enfants de 4 ans.
juste pour voir....
Page 40, ligne "sexualité", colonne "information" (4-6 ans) : le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce.
Effectivement, c'est juste informatif mais je trouve ça crade... Si on lui apprend comment se masturber à 4 ans qu'est-ce qu'on lui apprend à 6 ?
Ben lis : "accepter son propre besoin d’intimité et celui des autres" ; "apprendre à composer avec le sexe dans les médias" ; "gérer son besoin d’intimité et celui des autres"
À 6 ans on l'incite carrément à se masturber. Voire même à avoir des partenaires. De toute façon à 9 ans c'est bon c'est terminé... Là où l'enfant précoce apprenait tout seul et c'est bien normal, là on va apprendre à toute une classe, précoce, pas précoce, encore innocents on s'en tape : assumer sa responsabilité de développer des expériences sexuelles plaisantes et sans risque pour soi et les autres (page 45, et cherche toi même après j'en ai marre).
Je finirais avec cette citation de JJ Rousseau qui correspond parfaitement à la situation : "la critique est une chose bien commode ; on attaque avec un mot, il faut des pages pour se défendre"