ah ouai mes chiffres à moi dataient justement du début des années 2000
dans ce que tu as mis y a ca qui est interessant
mais là on parle de vivre en coup^le soit mariage soit d'union libre
peut on l'appliquer à la société maghrébine ou française d'origine maghrébine ?
je crois pas
À la fin du XXe siècle, plus une femme était diplômée, moins souvent elle avait un conjoint. Cela était particulièrement le cas pour les plus jeunes dentre elles. La date de la mise en couple suivait en effet très souvent celle de la fin des études ou de lentrée dans la vie active : les jeunes femmes qui poursuivaient des études supérieures vivaient donc moins rapidement en couple que les autres femmes de leur âge. À 30 ans par exemple, seulement 70 % des diplômées du supérieur vivaient en couple en 1999, contre 76 % de celles titulaires dun BEPC, dun CAP ou dun BEP.
Les premières années du XXIe siècle marquent une rupture à cet égard. En 2006, les femmes de 30 à 40 ans diplômées du supérieur sont désormais plus souvent en couple que les trentenaires de diplôme identique ne létaient en 1999 (graphique 4). Inversement, les femmes titulaires dun diplôme inférieur ou égal au baccalauréat vivent moins fréquemment en couple en 2006 quen 1999. Au total, en 2006, les femmes trentenaires ayant au moins un diplôme vivent désormais en couple dans des proportions comparables, quel que soit le niveau de ce diplôme : autour de 74 % en 2006 (graphique 5a). Dans cette tranche dâge, seules les femmes sans diplôme se distinguent : elles ne sont que 67 % à avoir un conjoint. Déjà moins souvent en couple en 1999 que celles titulaires dun diplôme, cest pour ces femmes que le taux de vie en couple sabaisse le plus : cinq à six points de moins entre 1999 et 2006 pour les femmes sans diplôme de 35 à 39 ans. Ainsi, entre 1999 et 2006, les comportements des femmes diplômées et de moins de 40 ans se sont homogénéisés : les différences liées au niveau de diplôme se sont estompées. En revanche, la situation des femmes non diplômées tend à devenir atypique.
Pour les femmes de plus de 40 ans, au contraire de ce qui se passe pour les plus jeunes, les disparités sociales à légard de la vie à deux se maintiennent : les diplômées vivent dautant moins en couple que leur niveau détudes est élevé (graphique 5a). En 2006 comme auparavant, les femmes les plus diplômées restent à tout âge celles qui vivent le plus fréquemment seules : 11 % des femmes de 40 ans diplômées du supérieur sont célibataires et sans enfant, soit deux fois plus que les femmes sans diplôme. Par ailleurs, les plus diplômées sont moins souvent à la tête dune famille monoparentale que les autres femmes : 12 % à 40 ans, contre 17 % des femmes sans diplômes du même âge.