J'interviens là-dessus, parce qu'à chaque fois c'est un peu le même genre de discours qui revient. Dans un état laïc, le principe est double: l'acceptation des religions et la subordination du principe religieux au principe civil. Le second entoure et délimite le premier. Ce qui signifie intrinsèquement qu'aucune religion ou culte, quel qu'il soit, ne peut se pratiquer sans limites théoriques aucunes ni gardes-fou. La pratique d'une religion est libre dans la mesure du respect des normes civiles. Pour prendre un exemple par l'absurde, qu'on a déjà souvent évoqué, si la pratique d'un culte conduit à hurler un texte sur des places de marché tous les lundis sur le coup de 11 hrs déguisé en costume de Tarzan, il est clair que cela contrevient aux usages et aux règles de bienséance commune. En vertu de quoi cette pratique sera proscrite. Cet exemple illustre la délimitation dont on parle plus haut. La déclaration des droits de l'homme et ses formes subséquentes surtout confirment d'ailleurs cette limite imposée à la liberté religieuse.
Il faut donc se garder de la vision réductrice qu'"accepter" une religion signifie devoir tolérer sans mesure toute forme de pratique qu'elle contient. Il n'en va évidemment pas ainsi. Le principe laïc impose la conformité de la pratique religieuse avec les principes qui inspirent et déterminent son corpus légal. Ne pas l'accepter est ne pas comprendre pleinement le principe laïc de liberté religieuse.
Bon, pas envie d'un débat-marathon sur la question (j'ai déjà donné récemment), donc je me limiterai à cette intervention.
C'est plus facile d'intervenir là dessus défendre ta vision de la laicité que d'intervenir dans le poste Haniah qui insulte les religions de ***** et oui c'est du Sinear tout craché , hélas dans toute ça splendeur.
T'inquiéte pas on rien remarquer.