ça c'est l'avis de Ibn Abbas et c'est pas la vraie Sounna, la vraie sounna est uniquement celle du Prophete (as)
quand Abou bakr et Omar sont revenu bredouille d'une guerre.
Allah et son Messager aiment Ali selon la vraie sounna, donc pourquoi vous la délaissez et vous suivez les concensus qui disent on aime abou bakr ensuite omar et puis othman et ali enfin
Néanmoins de nombreuses sources historiques y-compris Chiites , démontrent le contraire de ces assertions à l'exemple de ces deux sermons contenus dans le livre
وقد شاوره عمر بن الخطاب في الخروج الى غزو الروم
وقد توكل الله لاهل هذا الدين باعزاز الحوزة ، وستر العورة، والذي نصرهم وهم قليل لا ينتصرون ، ومنعهم وهم قليل لا يمتنعون ، حي لا يموت. انك متى تسر الى هذا العدو بنفسك ، فتلقهم بشخصك فتنكب ، لا تكن للمسلمين كانفة دون اقصى بلادهم ، وليس بعدك مرجع يرجعون اليه ، فابعث اليهم رجلاً محرباً ، واحفز معه اهل البلاء والنصيحة ، فان اظهر الله فذالك ما تحب ، وان تكن الاخرى ، كنت رداءاً للناس ومثابة للمسلمين
Dans ce premier sermon, l'Imam Ali (ra) répond au Calife Omar (ra) qui lui demande conseil à propos de la conquête de Rome [il s'agit en fait de l'Empire Byzantin] en lui disant : "Et certes Allah a assuré aux gens de cette Religion le renforcement des frontières [des territoires musulmans] et la dissimulation de leur défauts [vis à vis des ennemis de l'Islam], et c'est Lui qui les a secouru alors qu'ils étaient peu nombreux et ne pouvaient vaincre et qui les défendit alors qu'ils étaient peu nombreux et ne pouvaient se défendre, Lui le Vivant qui ne meurt jamais. Si tu te présentes toi-même face à l'ennemi et les combat, tu exposeras ta personne au risque d'être touché. Ne te retranche pas loin des Musulmans dans leur pays [celui des ennemis] car ils n'auront pas de 1
Ainsi que dans ce sermon dans lequel Ali conseille le Calife Omar (raah) cette fois dans la bataille contre les Perses :
وقد استشاره عمر بن الخطاب في الشخوص لقتال الفرس بنفسه إِنَّ هذَا الاََْمْرَ لَمْ يَكُنْ نَصْرُهُ وَلاَ خِذْلاَنُهُ بِكَثْرَةٍ وَلاَ بِقِلَّةٍ، وَهُوَ دِينُ اللهِ الَّذِي أَظْهَرَهُ، وَجُنْدُهُ الَّذِي أَعَدَّهُ وَأَمَدَّهُ، حَتَّى بَلَغَ مَا بَلَغَ، وَطَلَعَ حَيْثُ طَلَعَ، وَنَحْنُ عَلَى مَوْعُودٍ مِنَ اللهِ، وَاللهُ مُنْجِزٌ وَعْدَهُ، وَنَاصِرٌ جُنْدَهُ.
وَمَكَانُ الْقَيِّمِ بِالاََْمْرِمَكَانُ النِّظَامِمِنَ الْخَرَزِ يَجْمَعُهُ وَيَضُمُّهُ: فَإِنِ انْقَطَعَ النِّظَامُ تَفَرَّقَ وَذَهَبَ، ثُمَّ لَمْ يَجْتَمِعُ بِحَذَافِيرِهِأَبَداً. وَالْعَرَبُ الْيَومَ وَإِنْ كَانُوا قَلِيلاً، فَهُمْ كَثِيرُونَ بَالاِِْسْلاَمِ، عَزِيزُونَ بَالاِجْتَِماعِ! فَكُنْ قُطْباً، وَاسْتَدِرِ الرَّحَا بِالْعَرَبِ، وَأَصْلِهِمْ دُونَكَ نَارَ الْحَرْبِ، فَإِنَّكَ إِنْ شَخَصْتَنص مِنْ هذِهِ الاََرْضِ انْتَقَضَتْ عَلَيْكَ الْعَرَبُ مِنْ أَطْرَافِهَا وَأَقْطَارِهَا، حَتَّى يَكُونَ مَا تَدَعُ وَرَاءَكَ مِنَ الْعَوْرَاتِ أَهَمَّ إِلَيْكَ مِمَّا بَيْنَ يَدَيْكَ.
إِنَّ الاََعَاجِمَ إِنْ يَنْظُرُوا إِلَيْكَ غَداً يَقُولُوا: هذا أَصْلُ الْعَرَبِ، فَإِذَا اقْتَطَعْتُمُوهُ اسْتَرَحْتُمْ، فَيْكُونُ ذلِكَ أَشَدَّ لِكَلَبِهِمْ عَلَيْكَ، وَطَمَعِهِمْ فِيكَ. فَأَمَّا مَا ذَكَرْتَ مِنْ مَسِيرِ الْقَوْمِ إِلَى قِتَالِ المُسْلِمِينَ، فَإِنَّ اللهَ سُبْحَانَهُ هُوَ أَكْرَهُ لِمَسِيرِهِمْ مِنْكَ، وَهُوَ أَقْدَرُ عَلَى تَغْيِيرِ مَا يَكْرَهُ. وَأَمَّا مَا ذَكَرْتَ مِنْ عَدَدِهِمْ، فَإِنَّا لَمْ نَكُنْ نُقَاتِلُ فِيَما مَضَى بِالْكَثْرَةِ، وَإِنَّمَا كُنَّا نُقَاتِلُ بِالنَّصْرِ وَالْمَعُونَةِ
Ali Ibn Abi Talib (ra) dit à Omar (ra) : "Dans cette affaire, la victoire ou la défaite ne dépend pas de la faiblesse ou de l'importance des forces, c'est la religion d'Allah qu'Il a établit au-dessus des autres religions, et Son armée qu'il a mobilisé et fait avancer, jusqu'à ce qu'elle atteigne la position où elle se trouve aujourd'hui. Nous avons obtenu une promesse d'Allah, et Allah tiendra Sa promesse et accordera Son soutien à Son armée. La position du chef de l'autorité est comme celle du fil à collier pour les perles, car il les relie entre elles. S'il se casse, elles tomberont et se disperseront, ainsi elles disparaitront pour ne jamais se relier entre elles de nouveau. Si aujourd'hui les Arabes sont en petit nombre, ils sont par-contre grands par l'Islam et forts par leur unité. Sois pour eux un Si les Perses te voient demain, ils diront :"Celui-ci est la racine [le chef] des Arabes, il nous suffira de la couper pour être en paix." Cela renforcera leur ardeur contre toi et leur volonté de t'atteindre. Tu dis qu'ils ont entreprit de combattre les Musulmans, et bien Allah déteste leur entreprise plus que toi tu ne la détestes, et Il est plus à même d'empêcher ce qu'Il déteste. Quant à leur [grand] nombre auquel tu fais allusion, dans le passé nous n'avions jamais combattu au sein d'un groupe important, mais plutôt nous combattions avec l'assistance d'Allah.2"
Il ajoute que bien que Ali (ra) n'a pas participé personnellement aux batailles, il recevait malgré cela sa part du butin. Abu Ubayd a rapporté que Omar (raah) a fixé à 5000 dirhams la part de Ali (ra), et a fixé pour Hassan et Hussein (raah) la même somme de 5000 dirhams4. Un autre fils de Ali nommé Muhammad est né d'une femme de Bani Hanifah amenée à Médine comme captive par Khallid ibn al-Walid après son expédition contre la tribu de celle-ci devenue apostate sous l'autorité de Musaylima. La femme a été donné à Ali par Abu Bakr et ce Muhammad n'est autre que Muhammad ibn al-Hanafiya (ra). Quel individu sensé peut déclarer sans sourciller que l'Imam Ali (ra) rejetait la légitimité de ces Califats tout en touchant une part du butin issu des conquêtes établie sous l'autorité de ces trois leaders ?
Enfin, en dehors de ces arguments cités ci-dessus, les relations entre Ali et les Califes qui l'ont précédé prennent leur meilleure expression dans le fait que Ali a nommé trois de ses fils des noms de ces trois Califes, ceci est confirmé par le livre du Sheikh al-Mufid 18 et du fait qu'il a marié Umm Kalthum (ra), sa fille née de Fatima (ra), à Omar (ra).