@Soumiyah,
@nordia @Windmill Des lybiens ?
Et qui était visé en 1987 ? Des touristes ...
Ennahdha demandera-t-il pardon aux Tunisiens pour les attentats de 1987?
Tunisie : Attentats ratés à Sousse et Monastir : comme si de rien n’était - L'Economiste Maghrébin
Il est toujours plus simple de prendre le pouvoir quand une économie est à terre.
PS : Je corrige apparemment il voulait aussi s'en prendre à l'assemblée, j'ai fait le bladinaute là
Il va falloir patienter. Peut être qu'en lui demandant gentiment le Monsieur arrêté en dira un
plus
Readdendum , ces articles sont probablement vérolés donc mes excuses :
Habib Mokni, son représentant en France, déclare en 1987 que le parti est attaché à la démocratie et au respect des droits de l'homme ; il rejette officiellement le recours à la violence. Cependant, Mokni met en avant qu'en périphérie du mouvement, certains groupuscules peuvent présenter des idées plus au moins radicales8. En septembre 1987, un deuxième procès se tient sous haute sécurité, à la caserne militaire de Bouchoucha, après des attentats à Sousse et Monastir imputés par le régime au mouvement. À l'issue de ce procès, Ghannouchi est condamné à la prison avec travaux forcés à perpétuité9. Ce procès se traduit par des peines de mort pour sept membres dont cinq par contumace ; Mehrez Boudagga et Boulbeba Dekhil, les deux seuls condamnés à mort en état d'arrestation, sont exécutés par pendaison le 8 octobre10.
Salah Karker, l'un des hauts dirigeants d'Ennahdha, a reconnu que l'organisation avait commandé un coup d'État pour le 8 novembre 1987 en infiltrant l'armée :
« Les sympathisants du MTI au sein de l'armée préparaient un coup d'État, prévu pour le 8 novembre suivant. Cette décision a été adoptée par le bureau politique du mouvement islamiste [...] Nous n'avions pas d'autre issue [...] le régime nous avait déclaré la guerre11. »
En 1994, Ghannouchi explique cette tentative de coup d'État de la manière suivante :
« Quant à la tentative
[de coup d'État] militaire, elle n'était qu'une initiative pour faire face à un régime qui avait déclaré qu'il voulait éradiquer le mouvement [...] Ce plan
[de tentative de coup d'État] s'est mis en route en-dehors du mouvement et en l'absence de la plupart de ses institutions, bien que certains éléments de la direction y aient pris part12. »