Fais ce que tu veux,chacun fera ce qu'il veut.
Rabattre le voile sur leurs poitrines,ça veut bien dire qu'ils avaient déjà un voile à la base
le terme "hijab" signifie au sens dénotatif du terme:" cloison ou mur". Le "hajb" de quelque chose signifie sa couverture. Une femme "mahjouba" est une femme cachée par une cloison.
Quant à la sourate révélée au sujet du hijab, elle concerne exclusivement les épouses du Prophète. Et elle appelait à séparer celles-ci des compagnons du Prophète par une cloison. A ce propos, ni les oulémas ni les cheiks n'ont la moindre divergence d'opinions. Et la sourate les Partis (Al-Ahzab), dit au verset 53:" O vous qui croyez [en Dieu], n’entrez pas dans la maison du prophète à moins qu’il vous soit donné la permission de manger, et vous ne devrez forcer en aucune manière une telle invitation. Quand vous finissez de manger, vous devrez partir; n’engagez pas avec lui de longues conversations. Ceci incommodait le Prophète, et il s'embarrassait pour vous le dire. Mais DIEU ne s'embarrasse pas de vous révéler la vérité. Si vous devez demander à ses femmes quelque chose, demandez-le-leur derrière une cloison.
Ceci est plus pur pour vos cœurs et pour les leurs. Vous ne devez pas outrager dans son honneur le Messager de Dieu. Vous ne devrez pas épouser ses femmes après lui, car ce serait une grave offense à la vue de Dieu."
Ce verset comporte trois préceptes: le premier concerne la conduite des compagnons quand ils sont invités à manger chez le Prophète (SWS); le deuxième concerne la cloison ou la paroi qui doit séparer ces compagnons des épouses du Prophètes et le dernier l'interdit qui empêche ces compagnons de prendre pour épouse l'une des femmes du Prophète (SWS) après la mort de celui-ci.
Ainsi le mot "hijab" remis dans son contexte nous permet-il de comprendre qu'il avait pour objectif de mettre une barrière entre les femmes du Prophète (SWS) et ses compagnons. Il en ressort aussi que cette disposition concernait uniquement les épouses du Prophète (SWS). Elle ne s'étend ni à ce qu'il "a pu avoir comme odalisques" ni à ses filles ni au reste des musulmanes. Autrement, le verset l'aurait dit explicitement et généralisé la disposition pour toutes les croyantes musulmanes.
Deuxio: comme la citation de ce verset pour étayer l'obligation du port de voile entendu comme "couverture de la tête" n'est pas pertinente, ces mêmes cheikhs se rabattent sur le verset 31 de la sourate de la Lumière (Ennour): " Invite les croyantes à baisser pudiquement une partie de leurs regards, à préserver leur vertu, à ne faire paraître de leurs charmes que ceux qui ne peuvent être cachés, à rabattre leurs voiles sur leurs poitrines."
Ce verset a été révélé parce qu'à l'époque du Prophète et bien avant encore, les femmes portaient des coiffes qui couvraient leurs têtes et laissaient pendre la traine de ces coiffes sur le dos. En même temps, ces femmes étaient décolletées, qui laissaient nus le cou et le haut de la poitrine.
D'ailleurs, une autre thèse assimile "al-khimar" à une abaya. Par conséquent, ce verset demande aux femmes de rabattre la couverture de la tête sur l'encolure, autrement dit leur recommande de cacher ce qu'un décolleté peut révéler. Le verset ne visait donc, à sa révélation, que l'amendement d'un usage courant. Parce que l'islam n'autorise pas la femme à s'exhiber dans un décolleté découvrant de façon voyante la poitrine. C'est dire que le verset n'entend pas imposer tel ou tel vêtement ni surtout le port du voile. Mais il recommande seulement la couverture de la poitrine! Et c'était pour permettre aux musulmanes de se faire distinguer au milieu des non musulmanes portant éventuellemnt un décolleté.