Actualité de l'extrême droite en France

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Personne2
  • Date de début Date de début
St marthe néo-nazi .jpg

APRÈS BETHARRAM, L'ENSEIGNEMENT RELIGIEUX RECRUTE UNE NÉONAZIE PAYÉE PAR LE SERVICE PUBLIC POUR ENSEIGNER L'HISTOIRE

Le prestigieux lycée Sainte-Marie de Neuilly recrute l’organisatrice d’un défilé néonazi

La militante d’extrême droite Maylis de Cibon a été embauchée par l’établissement privé sous contrat, véritable institution de l’enseignement catholique francilien, pour enseigner l’histoire-géographie. Certains parents ont découvert avec effroi le curriculum vitæ de la nouvelle professeure.

À la rentrée, les adolescentes du collège (l’école primaire et le collège n’accueillent que des filles) ont vu arriver au poste de professeure d’histoire-géographie des classes de cinquième une femme de 25 ans, Maylis de Cibon. Des parents s’étonnent de la jeunesse de la nouvelle recrue et décident de s’intéresser à son cursus.

Sur le réseau LinkedIn, l’enseignante affiche une double licence d’histoire et un master de droit, et sa seule expérience professionnelle n’a rien à voir avec l’enseignement. En 2023 et 2024, elle a été l’assistante parlementaire des député·es Christian Girard (Rassemblement national, RN) et Sophie Ricourt Vaginay (Union des droites pour la République, le parti d’Éric Ciotti).

Surtout, son nom apparaît dans plusieurs articles de presse, notamment sur Mediapart, pour son appartenance au groupuscule néofasciste Luminis et pour avoir dirigé, alors qu’elle était encore étudiante, l’antenne de La Cocarde, une organisation étudiante identitaire proche de groupuscules violents, à l’université d’Assas à Paris.

C’est aussi Maylis de Cibon qui, au printemps 2025, a déposé auprès de la préfecture de police de Paris la demande d’autorisation de la manifestation du Comité du 9-Mai (C9M). Il s’agit du rendez-vous annuel des néonazi·es
français·es, qui défilent dans les rues parisiennes pour commémorer la mort de Sébastien Deyzieu, un activiste d’extrême droite tombé d’un toit en 1994 en tentant d’échapper à la police.
 
Militaire armes et explosifs .jpg

Un ancien militaire de 53 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire en Gironde, après la saisie d’un important arsenal à son domicile de Barsac, a annoncé le parquet de Bordeaux.

Les gendarmes, appuyés par des démineurs, ont découvert 180 engins explosifs artisanaux, 20 kilos de nitrate de potassium, des armes de poing et 11 000 euros en liquide. Les dispositifs, garnis de billes de plomb, semblaient destinés à provoquer un maximum de victimes.

Selon des habitants du village, le suspect arborait des tatouages à connotation nazie et affirmait détenir des armes “au cas où les choses tourneraient mal”.

Déjà condamné pour violences, le suspect a reconnu avoir fabriqué les engins mais s’est montré évasif sur ses motivations.
 
Retour
Haut