Depuis les années 2000, les apparitions de personnages d'origine arabe se sont multipliées sur les écrans de cinéma et de télévision, et ce n'est pas forcément une bonne nouvelle. Les films ont souvent pour public une population qui ne connaît pas grand chose, voire rien du tout sur le monde arabe, et qui assimilera souvent ces images à la réalité.
Voici quelques uns des (très) nombreux clichés sur les Arabes que l'on retrouve dans des films et des séries.
Le désert partout
A en croire les films hollywoodiens, le monde arabe est constitué à 99,9% de désert. Que vous soyez au Maroc, en Tunisie ou en Egypte, il y aura toujours un désert à proximité, pour bien faire comprendre que nous sommes en Orient. L'un des exemples les plus flagrants et des plus récents: le dernier "Mission Impossible". Dans ce film, Casablanca est présentée comme une oasis au beau milieu du désert, avec des brebis qui se baladent dans les rues.
Tout le monde parle darija, même les Afghans
Darija, arabe classique, égyptien... Pour les cinéastes hollywoodiens ou européens, tous les dialectes arabes sont les mêmes! L'important est que l'on entende de l'arabe, n'importe quel arabe. Ainsi, il arrive, plus d'une fois, dans des films se déroulant en Egypte, d'entendre des personnages parler en darija, comme dans "OSS117: Le Caire nid d'espions". Autre exemple insolite, dans "L'homme qui voulut être roi" de John Huston, une villageoise afghane parle à Sean Connery... en darija.
Les Arabes sont des barbares
C'est l'un des clichés les plus anciens et persistants, qui date presque de l'invention du cinéma. Dans le documentaire "Hollywood et les Arabes", le spécialiste en image Jack Shaheen raconte que, même à l'époque des films muets, le monde arabe et ses habitants sont présentés comme des sauvages sans foi ni loi, une représentation censée faire opposition à la civilisation occidentale. Et ce cliché persiste encore aujourd'hui.
Dans les années 90, à la sortie du film "Aladdin" de Disney, une polémique éclate. Les paroles de la chanson d'introduction parlent d'une contrée où "ils coupent vos oreilles s'ils n'aiment pas votre visage". Le texte sera finalement remplacé par "un contrée où la chaleur est intense".
Par contre, la réplique "c'est barbare mais c'est mon chez moi" figure toujours dans la chanson.
Voici quelques uns des (très) nombreux clichés sur les Arabes que l'on retrouve dans des films et des séries.
Le désert partout
A en croire les films hollywoodiens, le monde arabe est constitué à 99,9% de désert. Que vous soyez au Maroc, en Tunisie ou en Egypte, il y aura toujours un désert à proximité, pour bien faire comprendre que nous sommes en Orient. L'un des exemples les plus flagrants et des plus récents: le dernier "Mission Impossible". Dans ce film, Casablanca est présentée comme une oasis au beau milieu du désert, avec des brebis qui se baladent dans les rues.
Tout le monde parle darija, même les Afghans
Darija, arabe classique, égyptien... Pour les cinéastes hollywoodiens ou européens, tous les dialectes arabes sont les mêmes! L'important est que l'on entende de l'arabe, n'importe quel arabe. Ainsi, il arrive, plus d'une fois, dans des films se déroulant en Egypte, d'entendre des personnages parler en darija, comme dans "OSS117: Le Caire nid d'espions". Autre exemple insolite, dans "L'homme qui voulut être roi" de John Huston, une villageoise afghane parle à Sean Connery... en darija.
Les Arabes sont des barbares
C'est l'un des clichés les plus anciens et persistants, qui date presque de l'invention du cinéma. Dans le documentaire "Hollywood et les Arabes", le spécialiste en image Jack Shaheen raconte que, même à l'époque des films muets, le monde arabe et ses habitants sont présentés comme des sauvages sans foi ni loi, une représentation censée faire opposition à la civilisation occidentale. Et ce cliché persiste encore aujourd'hui.
Dans les années 90, à la sortie du film "Aladdin" de Disney, une polémique éclate. Les paroles de la chanson d'introduction parlent d'une contrée où "ils coupent vos oreilles s'ils n'aiment pas votre visage". Le texte sera finalement remplacé par "un contrée où la chaleur est intense".
Par contre, la réplique "c'est barbare mais c'est mon chez moi" figure toujours dans la chanson.