c'est être censuré par un journal soit disant provocateur et qui ne connaît pas la censure, toujours fier devant les interdits de toutes sortes, tu saisit l'importance?
Toi tu ne saisis pas le sens des mots : censurer ce n'est pas licencier.
Siné n'a pas été censuré. Sa tribune a paru et tout le monde a pu la lire. Puis, il a été viré pour son contenu.
C'était une simple caricature??
pourquoi cette censure dans ce journal symbole de la liberté d'expression???
hein??
c'est bizarre ça??
apparemment cela ne te choque pas. (tu m'étonnes)
Ce n'était pas une caricature, mais une tribune.
Il a été victime de la ligne éditoriale de l'époque. Celle-ci a ensuite changé avec Charb.
Philippe Val avait estimé que le "Siné sème sa zone" de cette semaine-ci avait une connotation antisémite, ce qui n'est pas dans la ligne du journal. Du reste, le passé de Siné ne plaidait pas trop en sa faveur. Par la suite, le tribunal a donné raison à Siné.
La liberté d'expression n'a rien à voir avec une ligne éditoriale. Par exemple, Le Figaro n'a pas la même ligne éditoriale que L'Humanité. Si tu écris un article "Vive le communisme" au Figaro, ce dernier le refusera ou virera son auteur, car ce n'est pas dans sa ligne éditoriale.
Mais ce n'est pas une question de liberté d'expression ou de censure.
Tu en parles comme si lancer un journal était aussi facile que d'aller acheter CH,
il en a baver, il a galeré
pour une décision infondée, 2 poids 2 mesures, museler içi et insister là, ce n'est pas sérieux d'un journal qui se veut sans limites, provoc', symbole de la liberté d'expression
Il a été soutenu par bcp de dessinateurs qui l'ont rejoint à Sine Hebdo. Son journal s'est très bien vendu dans les premiers temps, puis a périclité avant de trouver un équilibre avec une parution mensuelle.
A cette époque, il y avait donc un titre en plus (à savoir Siné Hebdo) donc plus de dessins et de caricatures.
Le lectorat avait le choix entre Charlie Hebdo et Siné Hebdo, au milieu de bcp d'autres titres de la presse satirique (qui se moque aussi des religions, ce n'est pas ça qui manque en France).
Le lectorat avait le choix entre deux sensibilités, deux lignes éditoriales. Toi qui était en désaccord avec la ligne Charlie pouvait te reporter sur Siné Hebdo. Auparavant tu aurais eu un titre de presse de moins chez ton marchand de journaux. J'imagine d'ailleurs que tu as toute une collection de Siné Hebdo chez toi.
Où est le problème ?