[Coin Cinéma: pour tous les cinéphiles]

Je voulais le regarder du coup tu m'y a fait pensé, je viens d'enchaîner les 2 !!
Excellent le film :eek:
Vincent Cassel est superbe dans ce rôle !!

@Asia je te le conseille vivement !!

Oui bon on va y aller doucement parce que j'ai toujours pas eu le temps de regarder l'histoire des 2 soeurs machin avec le Roi, les mascarades et blablabla :langue:
 
Ayé, j'l'ai vu il y a qq jours de cela...
J'dois avouer que c'est un film bien construit, une superbe palette d'acteurs, les presque 4h du film passent tres bien (j'me suis arretee, juste pour me refaire un thé)...

Mais...

Les scenes de viol m'ont profondement derangée... Les bruitages ne sont pas tres realistes (mais pardonnables pour l'epoque) et le realisme de certaines scenes laisse perplexe (mais idem que pourles bruitages)...

Mais, je comprends aisement, qu'a l'epoque ce film devait etre une revolution...

Le sourire de la fin m'a fait me poser des questions !! :eeeeek:

Le sourire de De Niro à la fin du film est un des plus célèbres clichés de l'histoire du cinéma, et un des plus énigmatiques aussi. En général on y donne deux interprétations possibles. Soit c'est un flash back après la chute dramatique de De Niro suite à sa trahison (auquel cas il sourit, après la prise d'opium, en se rappelant les temps heureux qu'il a eu par le passé, avant de perdre son plus précieux trésor, l'amitié), soit toute la deuxième moitié du film (ses cheveux gris, ses retrouvailles avec Fat Moe,Deborah, Max, son meilleur ami et tout ce qui s'en ensuit) n'est qu'hallucination due à la prise d'opium. Personnellement je penche plutôt vers la première hypothèse.

Très grand film du reste, certainement le plus abouti de la trilogie et probablement de toute la carrière de Sergio Leone (et accessoirement un des sommets du septième art).

ps : si les scènes de viol te dérangent, tu vas rater de très grands films, crois moi :D
 
Le sourire de De Niro à la fin du film est un des plus célèbres clichés de l'histoire du cinéma, et un des plus énigmatiques aussi. En général on y donne deux interprétations possibles. Soit c'est un flash back après la chute dramatique de De Niro suite à sa trahison (auquel cas il sourit, après la prise d'opium, en se rappelant les temps heureux qu'il a eu par le passé, avant de perdre son plus précieux trésor, l'amitié), soit toute la deuxième moitié du film (ses cheveux gris, ses retrouvailles avec Fat Moe,Deborah, Max, son meilleur ami et tout ce qui s'en ensuit) n'est qu'hallucination due à la prise d'opium. Personnellement je penche plutôt vers la première hypothèse.

Très grand film du reste, certainement le plus abouti de la trilogie et probablement de toute la carrière de Sergio Leone (et accessoirement un des sommets du septième art).

ps : si les scènes de viol te dérangent, tu vas rater de très grands films, crois moi :D


Pourtant sergio leone penche pour la 2ème option..j'avais lu une vieille interviewde lui et il disait que pour lui deniro rêvait de cequ'allait devenir l'amerique..ETc
enfin voilà,,moi au début je pensais que c'était un "hymne à la jeunesse" ,c'est à dire que dans l'esprit de deniro,sa meilleur période fut celle où il étiat jeune,la période de la prohibition..et c'est pour ça que dans la fin,on voit des jeunes en voiture(desannées 30) entrain de fêter la fin de la prohibition...
moi j'ai adoré la rencontre deborah et deniro,,lorsqu'elle lui demande pourquoi il est revenu et il lui dit :" 2 reasons,first...First, I wanted to see if you did the right thing...turning me down to became an actress." elle lui dit "well?"
"You did. You're terrific."
"Age cannot wither her. It's like the play was written for you."

terrible! :rouge:

franchement,je vais choquer bcp de personnes et peut etre toi aussi Ilioucha,,mais j'ai vu plein de films de ALpacino et deniro et je pense que deniro a fait bcp plus de chef d'oeuvres que AL mais les gens qui n'oint regardé que Scarface et the godfather (quoique deniro joue merveilleusement le role du pere dans le 2)pencheront plus pour Al
 
Pourtant sergio leone penche pour la 2ème option..j'avais lu une vieille interviewde lui et il disait que pour lui deniro rêvait de cequ'allait devenir l'amerique..ETc
enfin voilà,,moi au début je pensais que c'était un "hymne à la jeunesse" ,c'est à dire que dans l'esprit de deniro,sa meilleur période fut celle où il étiat jeune,la période de la prohibition..et c'est pour ça que dans la fin,on voit des jeunes en voiture(desannées 30) entrain de fêter la fin de la prohibition...
moi j'ai adoré la rencontre deborah et deniro,,lorsqu'elle lui demande pourquoi il est revenu et il lui dit :" 2 reasons,first...First, I wanted to see if you did the right thing...turning me down to became an actress." elle lui dit "well?"
"You did. You're terrific."
"Age cannot wither her. It's like the play was written for you."

terrible! :rouge:

franchement,je vais choquer bcp de personnes et peut etre toi aussi Ilioucha,,mais j'ai vu plein de films de ALpacino et deniro et je pense que deniro a fait bcp plus de chef d'oeuvres que AL mais les gens qui n'oint regardé que Scarface et the godfather (quoique deniro joue merveilleusement le role du pere dans le 2)pencheront plus pour Al

Ah bon ? Je choisis toujours le mauvais truc moi :D. J'ai une préférence pour la première version car la deuxième vide le film de beaucoup de son sens, mais au fond, ça ne change pas grand chose....

Sinon difficile de placer De Niro au dessus d'Al Pacino ou le contraire. Pour moi il s'agit de deux monstres sacrés du cinéma. Mais moi aussi j'ai une préférence pour le premier, ne serait-ce que pour ce film là et taxi driver. Et dans le parrain II, la façon dont il a étudié et intégré le jeu de Brando dans l'opus précédent est époustouflante. Sans même parler de ses performances dans Casino, voyage au bout de l'enfer, et tant d'autres films... C'est un perfectionniste, son jeu jaillit avec à la fois tellement de force, de conviction et de finesse, qu'il reste pour moi l'un des rares à avoir démontré toute la grandeur et toute la latitude du métier d'acteur.
 
Ah bon ? Je choisis toujours le mauvais truc moi :D. J'ai une préférence pour la première version car la deuxième vide le film de beaucoup de son sens, mais au fond, ça ne change pas grand chose....

Sinon difficile de placer De Niro au dessus d'Al Pacino ou le contraire. Pour moi il s'agit de deux monstres sacrés du cinéma. Mais moi aussi j'ai une préférence pour le premier, ne serait-ce que pour ce film là et taxi driver. Et dans le parrain II, la façon dont il a étudié et intégré le jeu de Brando dans l'opus précédent est époustouflante. Sans même parler de ses performances dans Casino, voyage au bout de l'enfer, et tant d'autres films... C'est un perfectionniste, son jeu jaillit avec à la fois tellement de force, de conviction et de finesse, qu'il reste pour moi l'un des rares à avoir démontré toute la grandeur et toute la latitude du métier d'acteur.

AHHHHHHHHH,,j'ai tjrs aimé lire tes interventions!! tu cites TAxi driver,,j'adoooooore ce film..
sinon niveau perfectionnisme,y'a aussi "raging bull",le mec a gagné 30 kg pour jouer la motta vieux puis devait les reperdre ..

SInon,je viens de voir un film d'amour dramatique de Al pacino,,il n'est pas très connu,il est très ancien mais il déchireeeeeeeeeeeeeeeeeeee
trop triste aussi...

"Bobby Deerfield" je ne sais pas si queqlu'un l'a déjà vu ici...
 
Le sourire de De Niro à la fin du film est un des plus célèbres clichés de l'histoire du cinéma, et un des plus énigmatiques aussi. En général on y donne deux interprétations possibles. Soit c'est un flash back après la chute dramatique de De Niro suite à sa trahison (auquel cas il sourit, après la prise d'opium, en se rappelant les temps heureux qu'il a eu par le passé, avant de perdre son plus précieux trésor, l'amitié), soit toute la deuxième moitié du film (ses cheveux gris, ses retrouvailles avec Fat Moe,Deborah, Max, son meilleur ami et tout ce qui s'en ensuit) n'est qu'hallucination due à la prise d'opium. Personnellement je penche plutôt vers la première hypothèse.

Très grand film du reste, certainement le plus abouti de la trilogie et probablement de toute la carrière de Sergio Leone (et accessoirement un des sommets du septième art).

Et moi je penche plutôt vers la seconde :). Ce qui est intéressant et grandiose à la fois, c'est cette liberté d'interpréter la fin comme on veut. Deux interprétations aussi crédibles l'une que l'autre. Et Deniro joue merveilleusement bien dans ce film...un talent unique. Il n'a même pas besoin d'ouvrir la bouche pour qu'on comprenne chacune de ses expressions. J'ai adoré les gros plans. Même si certains auraient pu trouver ça long et insignifiant, pour moi, ça reste un des nombreux éléments qui ont fait de ce film un véritable chef d'oeuvre !
 
Heu juste pour dire que j'ai regardé les 22 premières minutes de Once upon a time in America et ça m'a saoulée :eek:
Mais bon je continuerai plus tard !!

Faut prendre le temps de regarder un grand film ! Ne te fie pas aux premières minutes. Le film est long car on insiste beaucoup sur les gros plans sans dialogue, mais l'interprétation de Deniro est très intéressante et le scénario lui va comme un gant.
Parole de sista :cool:
 
j ai regardé pinilopi " penelope " en vo avec deux acteurs que j adore christina ricci et james macavoy .
Ca fait un peu amelie poulain c ' est l histoire d une fille riche anglaise à qui on a jeté un sort et qui nait avec un nez de cochon .

Il est sympa ce film .
 
et moi je penche plutôt vers la seconde :). Ce qui est intéressant et grandiose à la fois, c'est cette liberté d'interpréter la fin comme on veut. Deux interprétations aussi crédibles l'une que l'autre. Et deniro joue merveilleusement bien dans ce film...un talent unique. Il n'a même pas besoin d'ouvrir la bouche pour qu'on comprenne chacune de ses expressions. J'ai adoré les gros plans. Même si certains auraient pu trouver ça long et insignifiant, pour moi, ça reste un des nombreux éléments qui ont fait de ce film un véritable chef d'oeuvre !

+1 !!!!!!!!!!
 
Faut prendre le temps de regarder un grand film ! Ne te fie pas aux premières minutes. Le film est long car on insiste beaucoup sur les gros plans sans dialogue, mais l'interprétation de Deniro est très intéressante et le scénario lui va comme un gant.
Parole de sista :cool:
Ok ok sista je t'ai suivie, là je suis en train de le regarder jusqu'à la fin !!
C'est vrai que passées les 20 premières minutes d'inaction j'ai réussi à apprécier le film, c'est l'inaction du début qui m'a perturbée lol
Et De Niro est de toute façon un superbe acteur !

j ai regardé pinilopi " penelope " en vo avec deux acteurs que j adore christina ricci et james macavoy .
Ca fait un peu amelie poulain c ' est l histoire d une fille riche anglaise à qui on a jeté un sort et qui nait avec un nez de cochon .

Il est sympa ce film .
Je l'ai vu, sympathique et effectivement j'ai pensé à Amélie Poulain aussi !


Sinon j'ai regardé Comme les autres, un joli film FRANÇAIS (dédicace à Hopkins lol) sur un couple homosexuel dont l'un des deux veut un enfant.
En plus il y a Pascal Elbé je le trouve magnifique cet acteur (dédicace à Asia :rouge:)
 
Sinon j'ai regardé Comme les autres , un joli film FRANÇAIS (dédicace à Hopkins lol) sur un couple homosexuel dont l'un des deux veut un enfant.
En plus il y a Pascal Elbé je le trouve magnifique cet acteur (dédicace à Asia :r ouge: )


MDRRRRRR!!!! L'histoire... ASia,,ta "sista" te conseille un film,,fautque tu le regardes!!! :langue:

sinon c'est bien Lizzie,,j'attend ton avis quand tu auras fini once upon a time in america :rouge:
 
AHHHHHHHHH,,j'ai tjrs aimé lire tes interventions!! tu cites TAxi driver,,j'adoooooore ce film..
sinon niveau perfectionnisme,y'a aussi "raging bull",le mec a gagné 30 kg pour jouer la motta vieux puis devait les reperdre ..

SInon,je viens de voir un film d'amour dramatique de Al pacino,,il n'est pas très connu,il est très ancien mais il déchireeeeeeeeeeeeeeeeeeee
trop triste aussi...

"Bobby Deerfield" je ne sais pas si queqlu'un l'a déjà vu ici...

Tu m'étonnes que tu l'aimes bien ce film... Tu as la tête de Travis en avatar :D

Sinon je ne connais pas ce film, je vais essayer de chercher... (même si Al Pacino dans un drame sentimental.... Voilà quoi! :D)
 
Et moi je penche plutôt vers la seconde :). Ce qui est intéressant et grandiose à la fois, c'est cette liberté d'interpréter la fin comme on veut. Deux interprétations aussi crédibles l'une que l'autre. Et Deniro joue merveilleusement bien dans ce film...un talent unique. Il n'a même pas besoin d'ouvrir la bouche pour qu'on comprenne chacune de ses expressions. J'ai adoré les gros plans. Même si certains auraient pu trouver ça long et insignifiant, pour moi, ça reste un des nombreux éléments qui ont fait de ce film un véritable chef d'oeuvre !

Comme a dit Hopkins, +1, rien à ajouter ;) si ce n'est que réaliser un film comme celui-ci, après une carrière quasiment entièrement consacré au western, avec une telle force et un tel génie, est certainement aussi la marque d'un très grand réalisateur.
 
MDRRRRRR!!!! L'histoire... ASia,,ta "sista" te conseille un film,,fautque tu le regardes!!! :langue-:
lol ben ouais entre sistas on se conseille c'est normal !!

sinon c'est bien Lizzie,,j'attend ton avis quand tu auras fini once upon a time in america :-rouge:
Bon ayé j'ai fini... :rolleyes:
Je crois que certains passages m'ont échappé parce que des fois je suivais plus trop, mais tu sais moi je suis habituée au format séries, au bout de 50 minutes je suis plus :D
Sinon pour le sourire de la fin franchement... Si vous n'aviez pas parlé je n'aurais rien interprété du tout lol et ça me serait passé inaperçu !! En tout cas la 2ème version ne me semble pas crédible (l'hallucination en flash-forward).
 
J'ai aussi regardé L'abominable vérité mais c'est vraiment parce que j'aime bien Katherine Heigl et je suis dég qu'elle ait quitté Grey's Anatomy alors que je m'y attendais pas du tout !!
Gentillet mais pas à voir impérativement...
 
je suis allée voir "this is it" hier

on y voit un MJ en forme , toujours bon danseur (pour quelqu'un de 50 ans en tout cas), motivé, enthousiaste, plein de vie...bien sûr qu'il n'a plus la même souplesse physique et la même rapidité qu' à ses 20-30 ans mais il était très dynamique , pas de signe de fatigue ou d'angoisse, avec de l'humour en prime.

on est plongés dans l'ambiance des répititions, les danseurs sélectionnés étaient fous de joie, certains pleuraient d'émotion , et surtout ils étaient tous super performants, et impressionnés de travailler avec MJ, le truc c'est que d'après les images, on se rend compte que le spectacle allait être une pure merveille de performance artistique et technique...tout frôlait la perfection, mais voilà le destin en a décidé autrement

et puis tout le long du film, on regarde MJ ... toujours aussi perfectionniste , aussi charismatique, et tout parait normal, comme s'il était encore là...c'est à la fin du film, au générique, que l'on se rapelle qu'il a quitté ce monde et ça fait bizarre .
 
quelles genre de questions?:D

Sur le manipulateur et le manipulé... Il ne peut pas afficher un sourire pareil apres que son pote l'ait tabassé et qu'il sait que ses 3 comperes vont au devant d'une mort certaine... Il savait et il l'a meme surement pousse a agir de la sorte...

Apres, j'n'avais pas pense que c'etait peut etre une hallucination due a l'opium et j'aime bien cette hypothese qui m'semble tout a fait credible...

Le sourire de De Niro à la fin du film est un des plus célèbres clichés de l'histoire du cinéma, et un des plus énigmatiques aussi. En général on y donne deux interprétations possibles. Soit c'est un flash back après la chute dramatique de De Niro suite à sa trahison (auquel cas il sourit, après la prise d'opium, en se rappelant les temps heureux qu'il a eu par le passé, avant de perdre son plus précieux trésor, l'amitié), soit toute la deuxième moitié du film (ses cheveux gris, ses retrouvailles avec Fat Moe,Deborah, Max, son meilleur ami et tout ce qui s'en ensuit) n'est qu'hallucination due à la prise d'opium. Personnellement je penche plutôt vers la première hypothèse.

Très grand film du reste, certainement le plus abouti de la trilogie et probablement de toute la carrière de Sergio Leone (et accessoirement un des sommets du septième art).

ps : si les scènes de viol te dérangent, tu vas rater de très grands films, crois moi : D

J'pencherais vers la deuxieme hypothese... Ces cheveux ne sont pas gris a ce moment. J'me suis expres revisionnee la scene quand je l'ai vu...
Ca donne un dimension supplementaire au film.

Et merci de ton vis tres construit !

Et au risque de rester neophyte, j'espere que les scenes de viol continueront a me choquer tres, tres longtemps !! ;)




VOLVER : un film d'Almodovar avec penelope Cruz et d'autres formidables actrices. Tres touchee par cette histoire et ces femmes vraies de l'espagne profonde !!
 
Lettre d'une inconnue tiré du roman de Stefan Zweig, j'ai retrouvé un billet assez bien ecrit sur le net je vous le copie ici.. j'espere que tout comme moi il vs donnera envie de lire le roman..

Lettre d’une inconnue – Stefan ZWEIG



Parmi les nouvelles que j’ai lues, ma préférée reste : « Lettre d’une inconnue ». C'est le récit le plus touchant, le plus dérangeant et le plus passionné qu’il m’a été donné de lire. « Lettre d’une inconnue » est un texte déchirant. Un auteur célèbre reçoit une lettre d'une inconnue qui lui révèle comment, sans qu'il en ait jamais rien su, elle a consacré et brûlé sa vie à son amour pour lui. La nouvelle raconte la confession d’une femme à la veille de sa mort, à un homme qu’elle a aimé toute sa vie sans que celui-ci l’ait vraiment « vue » ni vraiment « regardée ».Tous les ans, pour son anniversaire, il reçoit un bouquet anonyme. Un jour, ce ne sont pas des fleurs qu’il reçoit mais une lettre écrite par une femme qui lui a consacré son existence. Il trouve cette lettre, c'est celle de sa voisine, depuis décédée. Les premières lignes l'accrochent et la lecture l'occupe finalement toute la nuit. Au fur et à mesure, il se découvre un passé sous le regard passionnel d'un être qu'il a ignoré.



Cette histoire m’a véritablement bouleversée.

Zweig a cette capacité de fabriquer des personnages de façon forte et passionnée. Il nous fait entrer et nous emporte dans leur univers psychologique. Cette inconnue écrit une longue, très longue lettre à un homme qui ne l’aima « physiquement » qu’une fois et qu’il oublia rapidement. Elle passera sa vie, sans qu’il le sache, à vivre près de lui, à quelques mètres. Elle le verra, l’épiera, le guettera, toujours dans l’ombre, discrète, sans rien demander ni exiger. Elle l’a aimé dès la première fois et cet amour ne s’éteindra qu’avec elle. Lui ne sait rien de son existence et encore moins du fils né de cette union d’un soir. Il ne sait pas qu’elle existe. Il ne sait pas que ce fils est mort et il ne sait pas que l’inconnue qui lui écrit cette lettre ne se fait connaître à lui aujourd’hui que parce qu’elle sait qu’elle ne risque pas de le déranger. Elle sera déjà morte lorsqu’il aura terminé de lire.

La lettre qu’elle lui écrit est troublante, dramatique et distille la passion violente et pourtant discrète d’une femme qui aime celui qui n’a jamais fait attention à elle.

Dans cette étude psychologique d’une passion, on se laisse emporter par les confessions de cette femme qui a tout sacrifié, jusqu’à son honneur, par amour pour cet écrivain. Elle se devait de lui écrire ses derniers mots pour lui avouer, avant de rejoindre son fils mort, tout ce qu’il n’a pas su voir. Et également parce qu’elle désespérait de se faire aimer jamais par cet homme qui fut et restera sa seule histoire, sa raison de vivre. Et de mourir aussi.

Mais cette lettre est triste, douce aussi. Elle parviendra à bousculer cet homme cynique et égoïste.

L’écriture est « envoûtante » et Zweig nous implique et nous emmène chez ces deux personnages qui se croisent sans se voir.

Résignation ou fatalité ? A chacun de se faire son opinion mais le lecteur sort du récit, bouleversé, ému, « retourné ».

Sans doute l’œuvre la plus déchirante de Stefan Zweig.

Lettre d’une inconnue est précédée de Amok (titre du recueil) et suivie de La ruelle au clair de lune.

Avec les trois longues nouvelles qui composent ce recueil, Stefan Zweig nous plonge dans l'enfer de la passion, «l'enfer au fond duquel se tord, brûlé, mais éclairé par les flammes de l'abîme, l'être essentiel, la vie cachée», écrivait Romain Rolland dans sa préface enthousiaste à la première édition française.
Dans «Amok», peut-être la plus célèbre des trois, un jeune médecin raconte comment, dans la jungle malaise, sa vie a basculé en quelques instants, comment une jeune femme jusque-là inconnue a déchaîné en lui l'amour et la folie.
«La ruelle au clair de lune» nous entraîne jusqu'au plus profond de l'humiliation où la passion - toujours elle - peut parfois faire tomber l'être humain.





Peu connu en France, Stefan Zweig fut l'un des écrivains les plus populaires des années 30. Essayiste, conteur, fin observateur des mœurs de son temps, humaniste lucide et européen convaincu, il laisse une œuvre magistrale.
 
Style limpide, émotions fortes, fulgurance des passions et ténèbres de l'inconscient : ses nouvelles dévorent comme un feu intérieur et laissent un puissant souvenir à ses lecteurs.



Stefan Zweig est aussi l'un des premiers écrivains à s'être aventuré dans les ténèbres de l'inconscient : Amok, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, La confusion des sentiments, Le joueur d'échecs… Autant d'œuvres qui soulignent à quel point l'homme est le jouet de pulsions incontrôlables, inavouables car contraires aux valeurs morales. De cette lutte perpétuelle entre passion et raison, l'homme sort souvent brisé et vaincu.



Car ici se situe l’art de Zweig, dans sa formidable empathie qui le pousse encore et encore à analyser cette part d’éternité qui fait de nous des êtres humains : les débordements de l’âme par le biais de la passion.

Les analyses de Zweig sur ces hommes et ces femmes en proie au doute et à l’amour annoncent l’importance de la psychologie à une époque où cette science n’en était qu’à ses balbutiements.

Chaque médaille a son revers et chez Zweig le revers de cette sensibilité à fleur de peau, de ce formidable talent d’analyste, est que l’homme fut toute sa vie un écorché vif profondément ébranlé par les deux guerres dont il fut - de loin - le témoin.

Si Stefan Zweig est majoritairement connu en France pour ses nouvelles, il ne faut pas oublier qu’il fut aussi dramaturge, poète, essayiste et biographe et qu’il excella dans tous ces arts littéraires.
 
Si certains ont pu trouver « pauvre » le style littéraire de Zweig dans ses nouvelles - qui laisse ainsi totalement la place aux descriptions des affres de la passion - rien n’est plus faux dans ses essais historiques et ses biographies où les détails fusionnent et où l’émotion est palpable.

Ainsi dans Son recueil : Les Très Riches Heures de l’humanité, sa description de la prise de Byzance ou des derniers jours de Haendel sont tour à tour bouleversantes et artistiquement majestueuses : « l’ivresse de l’espérance plane encore une fois comme un nuage d’or au-dessus de la ville tout à l’heure désespérée. » (Les Très riches heures de l’humanité -1939)



L’auteur - tel un merveilleux guide - nous prend par la main et nous fait visiter les couloirs de l’Histoire par la petite porte tout en émettant, de ci de là, quelques commentaires bien sentis : « on reconnaît toujours un génie militaire au fait qu’il se moque des règles ordinaires de la guerre et qu’à un moment donné il substitue l’improvisation créatrice aux méthodes courantes. » Les Très riches heures de l’humanité (1939)

L’Histoire au travers des yeux de Zweig, prend une ampleur à la fois plus magistrale et plus désespérée : « Mais dans l’Histoire comme dans la vie des hommes le regret ne répare pas la perte d’un instant, et mille années ne rachètent pas une heure de négligence. » Les Très riches heures de l’humanité (1939)

Et que dire enfin de ses biographies si ce n’est qu’elles sont passionnantes. Ainsi, Marie-Antoinette n’est plus ni un monstre d’égoïsme ni une martyre mais bien tout simplement une femme banale dépassée par son destin ; son histoire en devient par là même à la fois plus humaine et profondément tragique. Une histoire qui nous touche d’autant plus qu’avec son expérience des rapports humains et sa profonde connaissance du sujet, Zweig se permet quelques remarques que son ami Freud n’aurait pas rejetées : « Et les années ne peuvent pas réparer la moindre déchirure dans le tissu extrêmement fin et hypersensible de l’âme. Les blessures du sentiment, les plus profondes, les moins visibles, ne connaissent pas de guérison complète. » Marie-Antoinette (1932)

Mais la guerre est là et avec elle l’exil en France - le pays ami dont il traduisit les vers de Verlaine et Rimbaud - puis l’Angleterre, les États-Unis et enfin le Brésil où la douceur du climat ne parvint pas à atténuer l’horreur de la nouvelle de l’invasion de la France par les armées de Hitler et la mondialisation du conflit.

Sa connaissance de l’histoire alliée à son esprit critique et à son intérêt pour la philosophie ont permis à Zweig de nous offrir des textes d’une grande richesse où l’Histoire prend ses lettres de Noblesses et où l’épique côtoie le réalisme avec bonheur.

Fidèle à lui-même, l’artiste décide alors de mettre fin à ses jours.

Ainsi s’éteint le 22 février 1942, un auteur honnête jusque dans sa mort, désespéré de voir l’Europe sombrer aux mains des Nazis et vaincu - comme les héros de ses nouvelles - par une sensibilité exacerbée et une passion sans faille pour la liberté de conscience. Il laisse ce message d’adieu :

r 1942 il se suicide, laissant un message d'adieu désespéré :

" A soixante ans passés il faudrait avoir des forces particulières pour recommencer sa vie de fond en comble. Et les miennes sont épuisées par de longues années d'errance. Aussi je pense qu'il vaut mieux mettre fin à temps, et la tête haute, à une existence où le travail intellectuel a toujours été la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême de ce monde. Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l'aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant eux. "





Stefan ZWEIG est né le 28 novembre 1881 à Vienne, en Autriche. Il a côtoyé les plus grands poètes français tels que Arthur Rimbaud, Paul Verlaine et Charles Baudelaire.
 
Et au risque de rester neophyte, j'espere que les scenes de viol continueront a me choquer tres, tres longtemps !! ;)

Nulle condescendance dans mon avis, je peux très bien comprendre ta position et je la respecte entièrement. Mais je pense qu'il faut faire la différence entre une violence accessoire, qui prend sa place naturellement dans la logique des personnages et des événements, et une violence juste pour la violence, juste pour satisfaire les penchants sadique du public. La deuxième est "malsaine", mais la première reste tout à fait naturelle.

Dans le cas présent, le film nous montre le quotidien de quatre malfrats issus des bas fonds de new york pendant la prohibition. La violence est donc omni-présente dans leur quotidien et doit donc être présentée ainsi. Si on occulte cette dimension, on aura "some like it hot" de Marilyn Monroe :D

Autre question à poser, est-ce que c'est le fait qu'il y ait un viol dans le scénario du film qui te dérange, où est-ce que c'est le fait qu'on "voit" ce viol filmé de manière "réaliste" qui te dérange ?
 
dédicace à Ilioucha,,j'ai revu pour la énième fois "Goodfellas"..
hahahhaha,je ne me lasse jamais de revoir la scène où deniro et joe pesci decident de buter le mec en perruque,ils n'ont pas dit un mot mais se sont compris juste par le regard :D


YouTube - GoodFellas


Deniro déchireeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
 
merci pour l'extrait hopkinz
mais la verite le meilleur film de ces dernieres annees c'est NO COUNTRY FOR OLD MEN

d'ailleurs 3/4 des gens n'ont pas compris la fin, et je vous mets au défi de la comprendre.

OU EST PASSE L'ARGENT BORDEL ! ! ! ! :D
 
merci pour l'extrait hopkinz
mais la verite le meilleur film de ces dernieres annees c'est NO COUNTRY FOR OLD MEN

d'ailleurs 3/4 des gens n'ont pas compris la fin, et je vous mets au défi de la comprendre.

OU EST PASSE L'ARGENT BORDEL ! ! ! ! :D

je l'ai toujours dit,j'ai un probleme avecle cinéma de ces dernieres années mais je te l'accord No countryfor old men est excellent mais je préfère DE LOIN:

There will be blood!!!
 
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