Bonjour à tous
J'espère que vous pourrez m'apporter votre contribution. Je m'ouvre de ce sujet sur un forum pour la première fois en 6 mois. Je n'en avais pas la force avant.
J'aime un homme. On était d'abord amis. Il sortait d'une rupture douloureuse quand je j'ai connu et j'étais dans une relation insatisfaisante avec un homme toxique. On s'est entraidés, on riait ensemble, on partageait sur nos cultures (syrienne / algérienne), nos valeurs, nos projets professionnels... On était bien ensemble.
Je lui ai apporté du réconfort. Je lui ai redonné de l'espoir m'a t-il dit. Et réciproquement. Les mois passant, j'ai fini par rompre avec l'homme avec qui j'étais car je n'en pouvais plus.
Lui, l'homme que j'aime, a voulu faire évoluer notre relation.
J'ai mis un moment à comprendre ce changement de paradigme puis j'ai consenti à un premier rdv. Avec hésitation. Il était trop tôt pour moi mais ma mère avait rêvé que je lui présenterai un homme blond aux yeux bleus quelques mois avant notre rencontre. J'ai donné du crédit à ce rêve et ai accepté de prendre le risque...
Et puis, en réalité, je crois que j'ai toujours ressenti quelque chose pour lui. Un quelque chose qui vous prend au ventre.
Notre relation amoureuse a malheureusement été un fiasco. De son côté, je pense que son deuil amoureux n'était pas fait totalement. Le fait qu'il ait gardé contact avec son ex rendait la chose difficile (et mon absence de jalousie m'a empêché de mettre ça au clair...Je ne voyais pas ça d'un mauvais oeil.) Je ne dis pas qu'il l'aimait encore (peut-être que oui ou peut-être que non) mais il n'était pas prêt pour une autre relation. Lorsqu'on était amis je lui disais "Tu seras prêt dans 10 ans". Il a suffit qu'il se déclare à moi pour que j'oublie cet état de fait.
Mais il n'y a pas que ça... Il vient de Syrie. Il a connu la guerre et l'emprisonnement (pour de mauvaises raisons), la torture, ... Lorsque je l'ai connu, je le voyais tout sourire... Notre amitié était légère, simple, belle, tendre. C'était un gentleman. On avait une connexion émotionnelle forte.
Je le pensais résilient sur tout ça et ne me rendais pas compte que c'était notre dynamique relationnelle qui le faisait paraître si enjoué / heureux.
Quand on a commencé à être ensemble, j'ai compris qu'il souffrait de stress post traumatique. Il essayait de rompre avec son passé, de le surmonter. Il faisait des cauchemars. Il surinvestissait du temps dans le milieu associatif. Il pleurait souvent car il avait décidé d'écrire son histoire... Se confronter aux drames du passé était douloureux pour lui. Cela lui rappelait aussi que son histoire précédente a pris l'eau parce que sa famille accablait de reproches son ex, lorsqu'il se trouvait dans les geôles syriennes... Elle en a souffert. Elle n'a jamais pu reprendre une relation normale avec lui... une fois libéré, bien qu'il l'ait suivie dans son exil en Europe. Cela lui laissait un goût amer: l'idée que son histoire avec elle s'est terminée pour de mauvaises raisons / des raisons extérieures à leur couple.
Pendant cette période, j'ai fréquenté un tout autre homme que celui que j'ai connu : indécis, qui me manquait de respect par moments (je ne cessais de le remettre à sa place et ça me fatiguait), qui me traitait comme la dernière de ses priorités, qui annulait des rdv, soufflait le chaud et le froid. C'était dur pour moi.
J'espère que vous pourrez m'apporter votre contribution. Je m'ouvre de ce sujet sur un forum pour la première fois en 6 mois. Je n'en avais pas la force avant.
J'aime un homme. On était d'abord amis. Il sortait d'une rupture douloureuse quand je j'ai connu et j'étais dans une relation insatisfaisante avec un homme toxique. On s'est entraidés, on riait ensemble, on partageait sur nos cultures (syrienne / algérienne), nos valeurs, nos projets professionnels... On était bien ensemble.
Je lui ai apporté du réconfort. Je lui ai redonné de l'espoir m'a t-il dit. Et réciproquement. Les mois passant, j'ai fini par rompre avec l'homme avec qui j'étais car je n'en pouvais plus.
Lui, l'homme que j'aime, a voulu faire évoluer notre relation.
J'ai mis un moment à comprendre ce changement de paradigme puis j'ai consenti à un premier rdv. Avec hésitation. Il était trop tôt pour moi mais ma mère avait rêvé que je lui présenterai un homme blond aux yeux bleus quelques mois avant notre rencontre. J'ai donné du crédit à ce rêve et ai accepté de prendre le risque...
Et puis, en réalité, je crois que j'ai toujours ressenti quelque chose pour lui. Un quelque chose qui vous prend au ventre.
Notre relation amoureuse a malheureusement été un fiasco. De son côté, je pense que son deuil amoureux n'était pas fait totalement. Le fait qu'il ait gardé contact avec son ex rendait la chose difficile (et mon absence de jalousie m'a empêché de mettre ça au clair...Je ne voyais pas ça d'un mauvais oeil.) Je ne dis pas qu'il l'aimait encore (peut-être que oui ou peut-être que non) mais il n'était pas prêt pour une autre relation. Lorsqu'on était amis je lui disais "Tu seras prêt dans 10 ans". Il a suffit qu'il se déclare à moi pour que j'oublie cet état de fait.
Mais il n'y a pas que ça... Il vient de Syrie. Il a connu la guerre et l'emprisonnement (pour de mauvaises raisons), la torture, ... Lorsque je l'ai connu, je le voyais tout sourire... Notre amitié était légère, simple, belle, tendre. C'était un gentleman. On avait une connexion émotionnelle forte.
Je le pensais résilient sur tout ça et ne me rendais pas compte que c'était notre dynamique relationnelle qui le faisait paraître si enjoué / heureux.
Quand on a commencé à être ensemble, j'ai compris qu'il souffrait de stress post traumatique. Il essayait de rompre avec son passé, de le surmonter. Il faisait des cauchemars. Il surinvestissait du temps dans le milieu associatif. Il pleurait souvent car il avait décidé d'écrire son histoire... Se confronter aux drames du passé était douloureux pour lui. Cela lui rappelait aussi que son histoire précédente a pris l'eau parce que sa famille accablait de reproches son ex, lorsqu'il se trouvait dans les geôles syriennes... Elle en a souffert. Elle n'a jamais pu reprendre une relation normale avec lui... une fois libéré, bien qu'il l'ait suivie dans son exil en Europe. Cela lui laissait un goût amer: l'idée que son histoire avec elle s'est terminée pour de mauvaises raisons / des raisons extérieures à leur couple.
Pendant cette période, j'ai fréquenté un tout autre homme que celui que j'ai connu : indécis, qui me manquait de respect par moments (je ne cessais de le remettre à sa place et ça me fatiguait), qui me traitait comme la dernière de ses priorités, qui annulait des rdv, soufflait le chaud et le froid. C'était dur pour moi.