Comment payer moins d'impôts en france (légalement)

  • Initiateur de la discussion AncienMembre
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il n'y a pas de soucis,
l'un ou l'autre terme que j'utilise est peut-être décalé, je connais le droit fiscal Belge moins le Français,
Néanmoins le principe est valable, tes pertes professionnelles sont déductibles de tes revenus professionnels;
Outre les choses a contrôlé indiqué dans mon "poste" précédent prend conseillé auprès d'un conseiller fiscal
Regarde dans quelle mesure tu peux reprendre les achats passé pour une activité présente (pour la récup de la tva se vas peut-être être compliqué)
Prête attention aux règles d’amortissement, au meilleur statut que tu pourrais prendre tenant compte aussi des charges sociales
(Dans certains pays même si tu es en perte tu payeras quand même un forfait minimal,)
Mais bon, un conseiller fiscal convenable t'expliquera sa en maximum une heure on est dans de l'hyper classique,

Encore une fois, Septime est un salarié.

En France il y a plusieurs catégories de revenus, et ce dont tu parles, c'est pour les indépendants, les personnes qui sont à leurs comptes, par exemple les entrepreneurs qui sont au régime des BIC ou les professions libérales qui sont au BNC mais les salariés eux ne sont pas concernés.

Les amortissements, les provisions, la collecte de la TVA, on parle d'une activité professionnelle exercée par un indépendant pour déduire cela, les salariés eux n'ont pas cela.

Et Septime a indiqué que les investissements qu'il a fait été au titre d'une activité extra-professionnel, il ne cumule pas plusieurs type de revenus type salaire + revenu d'une activité en tant qu'indépendant.


Les salariés ont le droit à une déduction forfaitaire de 10% du salaire brut pour couvrir les frais professionnels, ils peuvent décidé de passer au régime du réel s'il est plus avantageux pour eux. Mais dans tous les cas, ils restent de ssalariés et non des indépendants, même au réel, les seuls choses qu'ils peuvent déduire c'est les frais pour les transports, les frais supplémentaires de repas, les habits. Etc.

Ca n'a aucune mesure avec les déductions pouvant être faite par les indépendants qui eux remplissent la catégories des BIC ou BNC selon leur situation.
 
Justement ca me plaisait ce que disais @Marc1. J'ai beaucoup investi dans du matériel pour une activité extra professionnel... mais apparement ca ne marche pas ?

Ce n'est pas pour ton activité professionnelle ? Alors non.

Marc parle de quelque chose de bien particulier.
Il s parlent des indépendants.

Pour ceux qui sont a leur compte, en fonction de leur situation, ils remplissent la catégorie des BIC (si activité commerciale) ou des BNC (activité libérale).

Les indépendants se comportent en quelque sorte comme une entreprise donc ils tiennent une comptabilité et il est à ce titre tout à fait normal qu'ils déduisent toutes leurs charges professionnelles, mais également les amortissements, et la TVA quand elle est déductible des revenus de leur activité, si cela n'était pas le cas, alors tous les indépendants de France serait imposé sur 100% de leur chiffre d'affaires et non sur leur bénéfice.
Il faut déduire les charges pour un indépendant pour savoir combien il a touché en réalité.

Il est vrai que dans les BIC et les BNC, tu as un régime au forfait, le micro BIC ou le micro BNC qui te permet de ne pas avoir à déduire toutes tes charges en appliquant automatiquement un certain abattement sur ton chiffre d'affaire hors taxes pour connaitre ton revenu imposable.

Et tu as un régime réel (obligatoirement applicable à partir d'un certain seuil) où là tu fais en fonction de la réalité et donc tu déduis toutes tes charges de ton chiffre d'affaires.

Mais il ne faut pas tout mélanger les BNC et BIC n'ont rien à voir avec l'activité d'un salarié, c'est des catégories très différentes destinés aux indépendants. Tu ne peux donc pas en bénéficier.

Après, tu dis que tu as fait des investissements non professionnels, certains investissements donnent le droit à des réduction d'impôts, de quoi s'agissait-il ?
 
@Septime

Dans les grandes lignes, pour ce qui peut donner le droit à des réductions/ crédits d'impôts de l'IR:

- dépenses destinées à aider les personnes âgées ou handicapées et dépenses de prévention des risques technologiques,
- dons et subventions (dont je t'ai donné les conditions dans un autre post),
- souscriptions au capital de PME,
- souscriptions au capital des entreprises de presse,
- emprunts contractés pour la reprise d'une PME,
- souscriptions de parts de FCPI ou de FIP (il s'agit de fonds d'investissement),
- investissements locatifs dans le secteur du tourisme,
- investissements forestiers,
- frais d'emploi d'un salarié à domicile,
- frais de garde des jeunes enfants (mais il me semble que tu n'en as pas),
- frais de scolarisation des enfants à charge (pareil du coup),
- frais d'hospitalisation des personnes dépendantes,
- primes d'assurance sur la vie,
- si tu es syndiqué, les cotisations syndicales des salariés (mais si tu es syndiqué, tu dois déjà le savoir),
- dépenses d'acquisition ou de location de véhicules non polluants,

Sinon, as-tu contracté un prêt pour tes études ? Ton secteur d'activité connait-il des difficultés de recrutement ? As-tu déménagé pour t'approcher de ton travail ? As-tu contracté un prêt pour financer ton habitation principale ?

Il y en a encore d'autres mais bon, je vais m'arrêter à là pour le moment :p

Dis moi, si tu souhaites développer l'un des thèmes.
 
Encore une fois, Septime est un salarié.

En France il y a plusieurs catégories de revenus, et ce dont tu parles, c'est pour les indépendants, les personnes qui sont à leurs comptes, par exemple les entrepreneurs qui sont au régime des BIC ou les professions libérales qui sont au BNC mais les salariés eux ne sont pas concernés.

Les amortissements, les provisions, la collecte de la TVA, on parle d'une activité professionnelle exercée par un indépendant pour déduire cela, les salariés eux n'ont pas cela.

Et Septime a indiqué que les investissements qu'il a fait été au titre d'une activité extra-professionnel, il ne cumule pas plusieurs type de revenus type salaire + revenu d'une activité en tant qu'indépendant.


Les salariés ont le droit à une déduction forfaitaire de 10% du salaire brut pour couvrir les frais professionnels, ils peuvent décidé de passer au régime du réel s'il est plus avantageux pour eux. Mais dans tous les cas, ils restent de ssalariés et non des indépendants, même au réel, les seuls choses qu'ils peuvent déduire c'est les frais pour les transports, les frais supplémentaires de repas, les habits. Etc.

Ca n'a aucune mesure avec les déductions pouvant être faite par les indépendants qui eux remplissent la catégories des BIC ou BNC selon leur situation.
Donc oui il est bien question d'avoir une activité professionnelle d'indépendant en plus d'être salarié

La base légal est l'article 156 du code général des impôts (CGI)
(le revenu net global imposable à l'impôt sur le revenu s'entend de la somme des revenus de toute nature obtenus par le contribuable ou les membres de son foyer fiscal au cours d'une année, sous déduction des déficits subis au cours de la même année par ces personnes dans leur exploitation ou dans l'exercice de leur profession)

Le cas de figure qui nous occupe n'est donc pas le régime particulier des déductions s'agissant des déficits résultant d'activités non professionnelles
qui lui est réglé par Le 1° bis du I de l'article 156 du CGI

en résumer
1)Le contribuable calcule d'abord le résultat net de chaque catégorie de revenus, en tenant compte des règles d'évaluation propres à ces catégories. (pour chaque catégorie les revenus moins les frais engagés pour les créer ou les conservés, ou un éventuel forfait)
2) Le revenu brut global est constitué de l'addition des différents revenus nets catégoriels, en tenant compte des éventuels déficits déductibles
3) Le revenu net global est ensuite déterminé en appliquant les différents abattements prévus par la loi.
4) En principe, quand un contribuable constate un déficit dans une catégorie de revenus, ce déficit est imputable sur son revenu global.
Si celui-ci n'est pas suffisant pour absorber ce déficit, l'excédent est reporté sur le revenu global des six années suivantes
NB) (il y a des exceptions à l'imputation des pertes en matière de revenus agricole et foncier)
 

Ce n'est pas la question, Septime souhaite savoir comment réduire son impôt, lui dire d'aller créer une activité professionnelle pour cela, ça parait vraiment disproportionné.

D'une part, est-ce qu'il désir exercer une autre activité professionnelle ? Et d'autre part, être indépendant entraîne des contraintes considérables.
Je soute fort que quelqu'un veuille se coltiner le RSI et compagnie ainsi que les cumuls d'affiliation pour bénéficier au final d'un peu d'économie d'impôts sur le revenu. Tu ne sembles pas réaliser les contraintes entraînée par le fait de devenir indépendant. Sans compter les autres contraintes, comme la tenue d'une comptabilité, les risques que l'on prend, le risque d'être contrôlé, etc.
Donc je ne comprends vraiment cette stratégie d'optimisation fiscale proposée. Surtout qu'au final, ce n'est pas une stratégie d'optimisation fiscale, tu lui dis juste de devenir auto-entrepreneur, il n'y a pas de stratégie dedans.

En plus, certaines activités n'admettent pas ce cumul (salarié et indépendant), et enfin s'il exerce en indépendant une activité susceptible de faire concurrence à son employeur, il est en risque étant donné qu'il a un devoir de loyauté à l'égard de celui-ci.

Dans tous les cas, il ne me semble pas qu'il veuille se lancer dans une activité professionnelle en indépendant. Et même si cela était son souhait et qu'il voulait commencer celle-ci en parallèle de son activité de salarié, tout ce qu'il peut déduire c'est les frais de son activité professionnelle, et c'est normal, il y a aucune sorte d'optimisation fiscale là-dedans. Etant moi-même imposée au niveau des BNC, je peux te le garantir.
Après évidemment que plus l'on passe de charge et moins on paie d'impôt, mais si on passe trop de charge, bah on n'a plus de revenu, voir même on entre en faillite.
Pour un indépendant qui vit exclusivement de son activité et qui n'a pas d'autre source de revenus à coté, faire un déficit, en général, c'est mauvais.

Quand à la déduction des déficits, tu ne peux pas le résumer ainsi, sachant que seul les BIC professionnelle où l'on constate un déficit peuvent être déduit sur le revenu global, quand ce n'est pas professionnel, c'est sur le revenu catégoriel que le report s'effectue.

Vraiment dire à quelqu'un de créer une activité professionnelle, avec toutes les contraintes que cela suggère pour économiser de l'impôt, ça me semble disproportionné. Déjà rien que le fait de passer régulièrement ses écritures et de collecter la TVA, c'est une lourdeur en soit.
Il y a beaucoup plus simple pour un salarié pour réaliser des économies d'impôts, il y a même plein de possibilités.

Et un conseil fiscal ne dira certainement pas à un salarié d'aller ouvrir une nouvelle activité à coté de son job pour faire en sorte que ces charges soient tellement élevées qu'elle lui crée un déficit, et donc diminue son impôt.

L'activité professionnelle doit être réelle et la personne concernée doit participer à l'exploitation et toutes les charges doivent être justifiées, réelles, prouvés (factures, etc) et faite dans l'intérêt de l'activité. Alors un montage dans lequel, il y a uniquement des charges qui passent (d'ailleurs elles passent pour quoi ? Qu'est-ce qui les justifient ?) mais où à coté, on n'a pas d'entrée, pas de chiffre d'affaires, pas d'activité, ni de produits d'exploitation, ça se verra très facilement.
 
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etre2en1

intersex people are cool
VIB
Je vais faire des dons à l'association qui oeuvre pour mon bien etre personnel !

En tout cas merci Sanid pour tes réponses toujours documentés. Un vrai plaisir !! Je connaissais pas ce calcul.
Il te suffit de trouver une association, un organisme qui peut te servir, j'ai fait un don pour moderniser un hôpital où j'allais.
Je ne sais pas si ça fait encore, des organismes, des associations demandent des subventions, l'UE lance des appels d'offres de financements, des sociétés, des gens peuvent répondre et accepter de financer une partie de la subvention, je l'ai fait plusieurs fois.
 
Ce n'est pas la question, Septime souhaite savoir comment réduire son impôt, lui dire d'aller créer une activité professionnelle pour cela, ça parait vraiment disproportionné.

D'une part, est-ce qu'il désir exercer une autre activité professionnelle ? Et d'autre part, être indépendant entraîne des contraintes considérables.
Je soute fort que quelqu'un veuille se coltiner le RSI et compagnie ainsi que les cumuls d'affiliation pour bénéficier au final d'un peu d'économie d'impôts sur le revenu. Tu ne sembles pas réaliser les contraintes entraînée par le fait de devenir indépendant. Sans compter les autres contraintes, comme la tenue d'une comptabilité, les risques que l'on prend, le risque d'être contrôlé, etc.
Donc je ne comprends vraiment cette stratégie d'optimisation fiscale proposée. Surtout qu'au final, ce n'est pas une stratégie d'optimisation fiscale, tu lui dis juste de devenir auto-entrepreneur, il n'y a pas de stratégie dedans.

En plus, certaines activités n'admettent pas ce cumul (salarié et indépendant), et enfin s'il exerce en indépendant une activité susceptible de faire concurrence à son employeur, il est en risque étant donné qu'il a un devoir de loyauté à l'égard de celui-ci.

Dans tous les cas, il ne me semble pas qu'il veuille se lancer dans une activité professionnelle en indépendant. Et même si cela était son souhait et qu'il voulait commencer celle-ci en parallèle de son activité de salarié, tout ce qu'il peut déduire c'est les frais de son activité professionnelle, et c'est normal, il y a aucune sorte d'optimisation fiscale là-dedans. Etant moi-même imposée au niveau des BNC, je peux te le garantir.
Après évidemment que plus l'on passe de charge et moins on paie d'impôt, mais si on passe trop de charge, bah on n'a plus de revenu, voir même on entre en faillite.
Pour un indépendant qui vit exclusivement de son activité et qui n'a pas d'autre source de revenus à coté, faire un déficit, en général, c'est mauvais.

Quand à la déduction des déficits, tu ne peux pas le résumer ainsi, sachant que seul les BIC professionnelle où l'on constate un déficit peuvent être déduit sur le revenu global, quand ce n'est pas professionnel, c'est sur le revenu catégoriel que le report s'effectue.

Vraiment dire à quelqu'un de créer une activité professionnelle, avec toutes les contraintes que cela suggère pour économiser de l'impôt, ça me semble disproportionné. Déjà rien que le fait de passer régulièrement ses écritures et de collecter la TVA, c'est une lourdeur en soit.
Il y a beaucoup plus simple pour un salarié pour réaliser des économies d'impôts, il y a même plein de possibilités.

Et un conseil fiscal ne dira certainement pas à un salarié d'aller ouvrir une nouvelle activité à coté de son job pour faire en sorte que ces charges soient tellement élevées qu'elle lui crée un déficit, et donc diminue son impôt.

L'activité professionnelle doit être réelle et la personne concernée doit participer à l'exploitation et toutes les charges doivent être justifiées, réelles, prouvés (factures, etc) et faite dans l'intérêt de l'activité. Alors un montage dans lequel, il y a uniquement des charges qui passent (d'ailleurs elles passent pour quoi ? Qu'est-ce qui les justifient ?) mais où à coté, on n'a pas d'entrée, pas de chiffre d'affaires, pas d'activité, ni de produits d'exploitation, ça se verra très facilement.
Oui pour les limitations que tu évoques,
Sache quand même que dans plusieurs grandes entreprises présentes dans toute l’Europe ce type de calcul attend les cadres disposant d'un salaire important dès leur premier jour dans l'entreprise,
Cette "technique" n'a rien d'original elle est simplement la plus usitée par les cadres de grosse entreprise dans les pays au climat fiscal peut tempérer,
Le conseil fiscal ne demande pas qu'une connaissance juridique, sa nécessite aussi une peu d'imagination et une mauvaise foi à toute épreuve;
Rien n'interdit à un salarié normal ou à une petite entreprise d'appliquer les mêmes techniques que le gros salaire et les grandes entreprises,
rien sauf une certaine inclinaison intellectuelle des gens qui les conseille (très mal) à ne pas vouloir se former au-delà de ce que l'administration fiscale prescrit
 
Oui pour les limitations que tu évoques,
Sache quand même que dans plusieurs grandes entreprises présentes dans toute l’Europe ce type de calcul attend les cadres disposant d'un salaire important dès leur premier jour dans l'entreprise,
Cette "technique" n'a rien d'original elle est simplement la plus usitée par les cadres de grosse entreprise dans les pays au climat fiscal peut tempérer,
Le conseil fiscal ne demande pas qu'une connaissance juridique, sa nécessite aussi une peu d'imagination et une mauvaise foi à toute épreuve;
Rien n'interdit à un salarié normal ou à une petite entreprise d'appliquer les mêmes techniques que le gros salaire et les grandes entreprises,
rien sauf une certaine inclinaison intellectuelle des gens qui les conseille (très mal) à ne pas vouloir se former au-delà de ce que l'administration fiscale prescrit

Ah oui ? Et tu nous parles là de salariés ou de mandataires sociaux ? Parce que tu as conscience que c'est deux choses différentes ?
Et pour les cadres salariés, tu parles du salaire ? Des primes ? Des stocks options ? Des revenus des AGA s'ils en possèdent ? Parce que c'est pas les mêmes traitement quand même ...

Quand à la mauvaise foi des conseils fiscaux, si tu entends par là que se sont des voyous, s'ils y en a certainement parmi eux comme il y a des voyous partout mais je te signal que comme tous les avocats ils sont soumis à la loi et à une déontologie. Et que contrairement à ce qu'imagine la population, ils ne passent pas leur temps à faire des montages fiscaux illicite, parce qu'ils ont une responsabilité quand même et que l'optimisation fiscale se frotte parfois et ce n'est souvent et même de plus en plus fréquemment à l'abus de droit. Surtout qu'il existe assez de niches fiscales, pour faire de l'optimisation. Après, c'est vrai, parfois faut être inventif et prendre des risques, mais il faut que le contexte s'y prête, qu'il ait quelque chose derrière qui nous donne envie de prendre ce risque, il faut que ça vaille le coup en gros, qu'on est envie d'y aller quoi.

Et là, franchement, je me demande en quoi ta solution est viable ?

Parce que, soit c'est basé sur du fictif et donc c'est illégal.

Soit c'est une activité réelle avec de vrais charges qu'il paie lui-même, et donc, si c'est réel, dis moi les charges quand il va les passer, il va les payer avec quoi si en face il ne rentre pas assez d'argent ?
En plus, tu lui conseilles de se retrouver avec un déficit ?

Bon, très bien, dans ce cas, il ne paiera pas d'impôts. Mais ces créanciers, il faudra bien les payer non ? Parce ces charges, elles viennent bien de quelque part ? Il aura quoi un compte professionnel vide, voir débiteur, une banque qui le poursuit, des agios, et des créanciers qu'il risque de devoir payer avec ses fonds personnels ?

Donc effectivement, avec des gros déficits il paiera pas l'impôts, mais c'est normal vu qu'il n'aura plus d'argent.

Et comme je te l'ai dit, on ne compare pas les revenus des salaires et ceux d'une entreprise, ou ceux des BIC et des BNC, c'est des choses très différentes.

Quand aux gros revenus, oui, c'est plus facile d'optimiser, parce qu'il a plus de montages qui s'y prêtent.

Si le gros salaire peut facilement investir dans des produits qui lui donneront le droit à des réductions d'impôts, c'est pas le cas du petit, si le gros revenu peut facilement créer une activité dans laquelle il passera le gros de ses charges perso tout en trouvant le moyen de poursuivre son objet social, c'est pas le cas du petit salaire.

Si la grosse entreprise peut faire facilement du transfert pricing parce qu'elle a des filiales en Irlande et dans d'autres pays avec une fiscalité plus attractive que la France (même le transfert pricing avec les nouvelles lois de finance, la documentation, ce n'est plus ce que c'était), je vois difficilement comment Jean-Michel boulanger du coin n'ayant qu'une seule SARL pourrait faire ça.

Bref, bien sur que ça change les choses.
 
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sauf une certaine inclinaison intellectuelle des gens qui les conseille (très mal) à ne pas vouloir se former au-delà de ce que l'administration fiscale prescrit

Encore heureux, parce que on va tomber dans la fraude fiscale non plus. On cherche des solutions légales.

L'optimisation et la fraude, ce n'est pas pareil. Un est permis l'autre pas. Et en plus, même quand on se contente de nl'optimisation, l’administration fiscale française dégaine son arme favorite, l'abus de droit. On gros pour eux c'est "Vous pouvez optimiser hein, mais pas trop sinon on réclamera quand même notre part".

Si c'est pour parler de solution illicite, à ce rythme là, je peux aussi expliquer à tout le monde comment on fait de l'off-shore mais c'est pas vraiment le but.
 
Encore heureux, parce que on va tomber dans la fraude fiscale non plus. On cherche des solutions légales.

L'optimisation et la fraude, ce n'est pas pareil. Un est permis l'autre pas. Et en plus, même quand on se contente de nl'optimisation, l’administration fiscale française dégaine son arme favorite, l'abus de droit. On gros pour eux c'est "Vous pouvez optimiser hein, mais pas trop sinon on réclamera quand même notre part".

Si c'est pour parler de solution illicite, à ce rythme là, je peux aussi expliquer à tout le monde comment on fait de l'off-shore mais c'est pas vraiment le but.
L'abus de droit est effectivement un problème en France, ce qui Dieu merci n'existe pas en Belgique
de là à imaginé que le fait de cumuler une activité indépendante en perte et un salaire puisse constituer un abus de droit c'est une opinion qui ne connais pas de précédent,
La vision de la vilaine fraude illégale et la gentille optimalisation sont trop simplistes je préfère la liberté du choix de la voie la moins imposé quitte oui à utiliser l'off-shore qui n'est pas forcément illégal.
Si ton brave boulangé s'associe à d'autres pour créer une marque, un label ou autres,
détenu par une société au Panamá s'est son bon droit à condition que la redevance versée pour l'utilisation de la marque soit raisonnable qu'il y ait de vraies actions de promotion et qu'il déclare les dividendes ainsi récolté
Le bénéfice fiscal sera probablement conséquente la frontière entre optimalisation et fraude dépendra de son intention première qui restera dans le secret de son cœur ;)
Je clos ici la discussion sur ce sujet avec toi, n'y voit rien de personnel, je suis conseillée fiscal (enfin j'ai gardé quelques clients)
Je me suis coltiné pendant des années des comptables et autres qui faisais rien que d'effrayer mes braves clients potentiels, qui ne savaient plus a quel saint se vouer,
Je ne fais plus sa j'expose les solutions possible s'il le désire on approfondi les calculs
 
@Marc1, une personne qui paye 3000€ d'impots par an tu lui conseillerai ce genre d'optimisation fiscale ?
Bon sa dépend du client s'il s'y connaît un minimum en droit et compta oui, si ce n'est pas le cas non sa vas lui prendre trop de temps et de tracas ou lui coûtrait trop en conseil et autres
A ce niveau de gain c'est surtout une bonne idée si tu veux financer une passion
Mon frère par exemple adore l'astronomie mais un gros périscope demande une construction en dur et est très coûteux,
faire un club d'astronomie qui prévoit des séances payantes d'observation du ciel, serte un peu coûteux et promotionné par quelques publicités dans la presse locale
lui a permis de financer l’équipement (déduction fiscal et récup de la tva) et si de tant à autres il y a un égaré qui vient quand même regarder le ciel, bien ça reste quelque chose d'agréable pour lui
 
L'abus de droit est effectivement un problème en France, ce qui Dieu merci n'existe pas en Belgique
de là à imaginé que le fait de cumuler une activité indépendante en perte et un salaire puisse constituer un abus de droit c'est une opinion qui ne connais pas de précédent,
La vision de la vilaine fraude illégale et la gentille optimalisation sont trop simplistes je préfère la liberté du choix de la voie la moins imposé quitte oui à utiliser l'off-shore qui n'est pas forcément illégal.
Si ton brave boulangé s'associe à d'autres pour créer une marque, un label ou autres,
détenu par une société au Panamá s'est son bon droit à condition que la redevance versée pour l'utilisation de la marque soit raisonnable qu'il y ait de vraies actions de promotion et qu'il déclare les dividendes ainsi récolté
Le bénéfice fiscal sera probablement conséquente la frontière entre optimalisation et fraude dépendra de son intention première qui restera dans le secret de son cœur ;)
Je clos ici la discussion sur ce sujet avec toi, n'y voit rien de personnel, je suis conseillée fiscal (enfin j'ai gardé quelques clients)
Je me suis coltiné pendant des années des comptables et autres qui faisais rien que d'effrayer mes braves clients potentiels, qui ne savaient plus a quel saint se vouer,
Je ne fais plus sa j'expose les solutions possible s'il le désire on approfondi les calculs


Je n'ai absolument pas dit que le cumul d'activité indépendant/salarié était un abus de droit. Relis moi. J'ai dit que c'était un système qui n'était pas viable dans ce cas et que si l'activité était fictive alors c'était illicite.

Si tu n'as même pas compris ça, je doute que tu ai été un jour conseil en fiscalité, à moins qu'en Belgique ce ne soit pas un monopôle des avocats mais de qui se revendique cette qualité, ce qui explique peut-être que tu ne sache pas comment écrire le nom de ton ancien métier car on dit "Conseiller fiscal".
Et si tu l'as vraiment été, tes lectures et conseils justifient sans soute que tu ne le sois plus aujourd'hui.

Et quand tu écris "une certaine inclinaison intellectuelle des gens qui les conseille (très mal) à ne pas vouloir se former au-delà de ce que l'administration fiscale prescrit" alors ça ne peut qu'être inquiétant.

Oui, tu peux t'établir partout même dans les états non-coopératifs si tu as une activité réelle, et là on parle de filiale, de délocalisation, etc.
Sauf que l'offshore quand on en parle généralement "dans notre milieu" c'est pour désigner une structure immatriculée dans un état avec une fiscalité privilégiée qui n'a pas d'activité de production ou de service, en gros c'est une boite aux lettres, une société écran. Si tu ne sais même pas ça, j'ai peur pour tes clients.
 
Dernière édition:
les belges sont plus rusés à ce niveau .

il faut prouver mnt qu'il y a bien besoin d'aide et payer un précompte dessus ( l'aide est considéré comme étant un salaire pour eux )


enfin c'est comme si c'est plus possible
parce qu'il y'a trop d'abus mon cher voisin. comme toujours, le système se complique a cause des profiteurs en tout genre hélas.

c'est un peu normal que le système ai été réformer la dessus... avant suffisait de donner la preuve que tu as verser tel somme à tel personne pour bénéficier d'une réduction fiscale. Et combien d'abus la dedans... Le gars vire 3000e à sa famille au bled, se voit déduire 1200e sur ses cotisations et récupère ses 3000e de ses proches qui sont de mèche... énormément ont jouer du système avec cette faille, c'est normal qu'il y ai eu une réforme au niveau de la procédure.
 

Sanid

Je ne suis pas là !
VIB
Hey à tous !

Je viens de finir ma déclaration en ligne et là ça part en live. C'est abusé ! L'Administration fiscale me réclame plus de 3000 euros !

Je viens vers vous, chers bladinautes fiscalistes, pour vous demander comment faire pour payer moins d'impots légalement ? Des idées d'investissement ?


Cdt,
immobilier locatif
se marier
faire des enfants
se marier et faire des enfants
travaux "écologiques" dans sa residence principale
etc
 
Sinon pour défiscaliser pour les débutants :
- dons,
- employés de maison,
- assurances vie...

3 000 euros d'IR cela ne justifie pas de se lancer dans l’acquisition de parts dans des fonds d'investissement par exemple, surtout quand on est novice en la matière.
 

Courir

Tas beau courir, Tu ne me rattrapes pas
VIB
Le plus important payer l'impôt par mensualité.
la suite si possible d'être propriétaire et déduire par des petits travaux
ou location du rez de chaussé et se loger au 1er étage
 
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