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12h40 : Selon différentes sources sur Twitter, Mubarak pourrait être libéré cette semaine
11h25: Réunion d'urgence de l'UE pour examiner la situation en Egypte
Prélude à une possible réunion des ministres européens des Affaires étrangères, les représentants des 28 Etats membres de l'UE se sont retrouvés lundi à Bruxelles pour examiner la situation en Egypte plongée dans la crise.
Les ambassadeurs devraient examiner les options possibles et préparer une éventuelle réunion des ministres des Affaires étrangères des 28, seule instance capable de prendre des décisions, dans les jours qui viennent.
10h49: L'Egypte ferme le passage de Rafah après l'attaque dans le Sinaï
L'Egypte a fermé lundi le poste de passage de Rafah vers la bande de Gaza, après la mort d'au moins 24 policiers au Sinaï dans l'attentat le plus meurtrier contre les forces de l'ordre depuis des années, a annoncé à l'AFP un responsable à la frontière.
La semaine dernière, l'Egypte, en pleine crise politique accompagnée de violences ayant fait plus de 800 morts, avait annoncé fermer le terminal pour une durée indéterminée, mais celui-ci avait en partie rouvert samedi, selon le ministère de l'Intérieur du Hamas, qui contrôle l'enclave palestinienne.
10h15: Israël estime qu'il faut soutenir l'armée égyptienne
Israël estime qu'il faut soutenir l'armée égyptienne dans son épreuve de force avec les Frères musulmans, a affirmé un responsable israélien cité lundi par le quotidien Jerusalem Post.
Il faut soutenir les militaires égyptiens «pour leur permettre de remettre leur pays en marche», a affirmé ce responsable, dont ni l'identité ni les fonctions n'ont été précisées.
Les médias israéliens ont indiqué que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné aux membres de son gouvernement ainsi qu'aux porte-parole officiels de ne pas s'exprimer publiquement sur les événements de l'Egypte et ne pas émettre de critiques sur la politique américaine envers l'Egypte.
9h08: Au moins 25 policiers tués dans une attaque au Sinaï
Au moins 24 policiers égyptiens ont été tués lundi et deux autres blessés lors d'une attaque à la roquette contre deux minibus qui les transportaient dans le Sinaï, ont annoncé des sources médicales et de sécurité. Les assaillants, soupçonnés d'appartenir à la mouvance radicale islamiste, ont attaqué le convoi alors qu'il se dirigeait vers la ville de Rafah, où se trouve le point de passage vers la bande de Gaza, selon ces sources.
Après les violences qui ont fait près de 800 morts en Egypte en cinq jours, le chef de la toute-puissante armée et nouvel homme fort du pays a juré que l'Egypte ne «cèderait» pas face à la «violence» des islamistes, tandis que les représentants des 28 Etats membres de l'UE devaient se réunir lundi à Bruxelles pour se pencher sur la crise égyptienne.
Le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, qui s'exprimait pour la première fois dimanche depuis le carnage de mercredi (600 morts) devant des centaines d'officiers de l'armée et de la police, a promis aux islamistes qui ont choisi la violence une riposte «des plus énergiques», sans considération apparente pour le tollé déclenché dans les pays occidentaux dont certains parlent de «massacres».
Une réunion à Bruxelles ce lundi
Lundi à Bruxelles, en prélude à une possible réunion des ministres des Affaires étrangères, se tiendra une première rencontre diplomatique de haut niveau pour examiner la situation en Egypte.Dimanche, les dirigeants de l'Union européenne, Herman Van Rompuy et Jose Manuel Barroso, ont averti le gouvernement égyptien que l'UE était prête à «réexaminer» ses relations avec l'Egypte s'il n'était pas mis fin aux violences. Ils estiment que la responsabilité d'un retour au calme incombe à l'armée et au gouvernement.
Au Caire, dans ce qui apparaît être un geste d'apaisement, le gouvernement a interdit les «comités populaires», ces milices de jeunes armés prenant pour cible au Caire tous ceux dont ils pensent qu'ils sont des islamistes --hommes portant la barbe ou femmes intégralement voilées-- ainsi que les journalistes étrangers qu'ils accusent de défendre le camp du président Mohamed Morsi, déposé par l'armée. Après les avoir laissés agir pendant des jours, le gouvernement les a accusés dimanche de mener des actions «illégales».La police égyptienne a aussi annoncé le décès dimanche de 36 détenus islamistes, asphyxiés par du gaz lacrymogène pendant une tentative d'évasion selon la police égyptienne.
Ces 36 détenus, tous des Frères musulmans, la confrérie de Mohamed Morsi, ont péri asphyxiés par les grenades de gaz lacrymogène tirées dans le camion qui les transportait dans l'après-midi vers une prison près du Caire, parce qu'ils avaient kidnappé un officier de police et tentaient de s'évader, a affirmé le ministère de l'Intérieur.
Le convoi transportait plus de 600 prisonniers islamistes.Les Frères musulmans ont pour leur part révisé à 35 le nombre de prisonniers tués, alors que l'Alliance contre le coup d'Etat, qui organise les manifestations, avait auparavant dénoncé un «assassinat» et parlé de 52 détenus tués.
20 mn
mam