Faut-il être sunnite pour être musulman ?

Jamais entendu ca. T'as des indices la dessus? Ca serait revolutionnaire. Tout ce que je sais, c'est ca:

http://www.birmingham.ac.uk/news/latest/2015/07/quran-manuscript-22-07-15.aspx
En faite c'est des graffiti du coran, mais qui semble diffèrent du coran qu'on a aujourd'hui, les chercheurs en deduise qu'à cette époque le coran n'était pas en encore figé (je connais pas les dates :/), il y aussi des graffitis etranges, des arabes qui evoquent vivre à l'époque de Umar mais ne faisant aucune mention du prophete :/
 
Comme c'est impossible de le verifier, c'est biensur une question de foi.

Personnellement, mon instinct (certainement biase par mon background) me dit aussi qu'il est complet -- ou du moins autant que ce soit humainement possible etant donne que la memoire humaine peut modifier des choses a notre insu -- car je tend a penser que ceux qui l'ont transmit et fixe sur papier avaient de pures intentions.

Mais les chiites n'ont, de leur point de vue, peut etre pas tord non plus. Car des passages manquants, surtout si ces passages ont ete supprimes pour raisons politiques, ca existe aussi dans la Bible: il y a les soit-disants "apocryphes", des passages de la Bible qui n'ont pas ete admits dans la a Bible "officielle" de l'Eglise catholique.
La Bible a été falsifiée et Allah l'avait prévu. Or le Coran est le dernier livre saint, il est protégé contre toute modification. Depuis le Prophète, les gens ont étudié le Coran par coeur et cela jusqu'aujourdhui. Si les gens influencaient leur recitation au niveau sémantique, il y aurait aussi plusieurs coran différents meme au niveau du sens. Les chiites sont égarés. Il n y a qu'a voir leurs rituels, la bonté qui illumine leur coeur envers les compagnons et la femme du Prophète. Il suffit de voir à quel point il place le compagnon Ali qu' Allah l'agrée a côté du Prophète comme si il etait son égal.
 
Dernière édition:
Que dire des versions Hafs et warsh du coran ?

@towtooow, ca n'engage que moi, et ce n'est pas une opinion theologique, mais voici comment je pense la dessus:

- Il y a un noyeau de l'Islam qui est partege par toutes les sectes [*] musulmans, qu'elles soient sunnites, chiites ou autres.

- Ce noyeau, c'est le Coran, et tout l'environment religio-culturel qui va avec et qui est consensus commun chez tous ces gens la.

- Il y a des divergences au niveau politique quand a la succession du Prophete; d'ou le schisme sunnites/chiites. A mon avis, les deux sectes et sous-sectes sont musulmanes, mais font part de partis politiques differents.

- A l'interieur du sunnisme, il y a les 4 (5) ecoles theologiques qui differencient encore plus la secte sunnite en sous-sectes. Tout ce monde la est musulman aussi.

- La question qui se pose: est-ce que les takfiris (genre Daesh etc.) sont des musulmans? Ils pensent l'etre, mais agissent-ils comme tels?

[*]: j'utilise le terme secte sans signification pejorative ou negative. Pour moi, tout groupe religieux, meme s'il est compose de milliards d'adeptes, est une secte. Independament de la religion.

Je te salue, merci pour ton intervention. Que veut dire "dean" dans le coran d'après toi ? Est-ce que ceux qui se considèrent musulman ne devraient pas simplement dire : "j'essaye d'être musulman" ? Au lieu de se mettre dans la même case que les messagers et ce avant le jugement final.
Je reconnais parfaitement ton utilisation du mot secte et je n'y vois pas non plus de connotation négative, c'est un simple constat, groupe, secte, religion ; c'est la même chose pour moi.


Si tu lis le Coran, la Sunna d'Allah. Il nous dit de prendre comme exemple la meilleure des créatures son prophète messager Mohamad paix et bénédiction sur lui. Comment tu peux suivre quelqu'un sans avoir des traces de cette personne? Les hadiths sont la sunna du Prophète qu'Allah nous demande de suivre.

Muhammad est-il meilleur que Ibrahim ? Ou Moussa ? Ou Issa ? Ferais-tu des différences entre les messagers ?
Je suis le messager en suivant le message, le message légué par le messager c'est le coran et rien d'autre.

Comprendre la genèse de l’islam revient également à étudier avec soins les verstes coraniques.
Le contexte historique de chaque verset importe beaucoup pour la détermination du sens des versets.
Tu dis que l'Islam existait déjà avant Muhammad, Que veut dire le mot Islam dans les verstes que tu as cités?
d'autre part les historiographes et peut être les historiens aussi disent que les Arabes d'Aljahiliya étaient polythéistes en grande partie. Il y avait aussi dans la péninsule arabe des récits qui circulaient issus de zoroastrisme, christianisme et le judaïsme.

Le contexte historique donne une interprétation aux versets, l'histoire en fonction de ce qu'on lui fait dire peut changer le sens du message. L'islam existait déjà au temps de Adam, Noé, Moïse ; ils étaient les messagers du créateur et avaient le même message.
Étant donné que je pense que le messie était contemporain de Moïse, neveu de ce dernier d'après le coran, je vois le zoroatrisme comme un islam modifié avec le temps, comme l'a été le christianisme ou le judaïsme comme le fait le sunnisme ou n'importe quelle secte qui interprète à la place de tout un chacun. Le coran n'est qu'un simple rappel.
Tu crois peut-être encore que Muhammad a vécu dans le désert avec les bédouins, tu dis ne pas accepter les hadiths il me semble et pourtant tu t'en nourris toujours pour interpréter le message. L'histoire de l'islam que tu crois connaître n'est pas celle du créateur mais celle des hommes.
 

yasstyme85

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Bladinaute averti
Tu tires ça de quelle source ? Es-tu sûr de ce fait ? Sourate 2 verset 2, un livre qui se décrit comme un livre qui n'est pas un livre ?

Il suffit de vérifier les corpus de hadiths et de Sira composés à partir de 9ème et 10 ème siècle, tu trouvera beaucoup de récits sur la compilation du Coran et sur les circonstances de la décision de Uthmân.

T'as entendus parler des corans des pierres ? Certains fragement datent il me semble du premier Calife

Le Coran a été une parole ; et il est resté une parole liturgique jusqu'à nos jours. Faire l'histoire critique du Coran revient ainsi à reconstituer le corpus authentique de tous les énoncés communiqués par Muhammad sous le nom de « Révélation » (tanzîl, wahy).

Les musulmans sont unanimes à considérer, au moins depuis le IVe/Xe siècle, que les énoncés recueillis dans la Vulgate officielle constituée dès le califat de 'Uthmân (644-656) représentent la totalité de la Révélation. Cette position traduit l'adhésion à une situation de fait, non de droit ; elle minimise la gravité et la complexité des circonstances politiques, sociales et culturelles à travers lesquelles la volonté officielle (les califes omeyyades, puis abbasides face à l'opposition protochî'ite, puis chî'ite) a imposé une version « orthodoxe » de la Révélation. La constitution et le triomphe de cette version sont inséparables du drame de la « grande Querelle » (al-fitna al-kubrâ) et de ses suites. Rappelons rapidement les problèmes que doit affronter, aujourd'hui, toute histoire critique du texte coranique :

1. La recension de 'Uthmân a entraîné un certain nombre de décisions regrettables : destruction des corpus individuels antérieurs et des matériaux sur lesquels avaient été consignés certains versets; réduction arbitraire des lecteurs à cinq ; élimination de la très importante recension d'Ibn Mas'ûd, un Compagnon respecté dont le corpus a pu être, cependant, conservé à Kûfa jusqu'au Xe siècle. En outre, l'insuffisance technique de la graphie arabe rendait indispensable le recours aux lecteurs spécialisés, c'est-à-dire au témoignage oral.

2. Dans quelle mesure, la décision du gouverneur d'Irak, Al-Hajjâj, de fixer l'orthographe de la recension 'uthmânienne, a entraîné de nouveaux choix morphologiques et syntaxiques qui affectaient nécessairement le sens ? Les versions chî'ites qui, à l'époque, constituaient le fondement « idéologique »de l'opposition au pouvoir officiel, étaient-elles toujours visées par ces choix ?

3. Au début du ive/xe siècle, deux partisans d'un recours libre à toutes les lectures traditionnelles, Ibn Muqsim (mort 965) et Ibn Channabûdh (m. 939), sont condamnés par un jury de docteurs « orthodoxes ».
 

Drianke

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Un Coran datant de l’époque du Prophète Muhammad

L'Université a donc décidé de procéder à une datation par carbone 14. L'analyse s'est révélée fascinante d'un point de vue scientifique et théologique. Selon la BBC, les conclusions ont prouvé à 95,4 % que ces deux fragments de parchemin seraient vieux d'au moins 1370 ans. Le manuscrit écrit sur de la peau de mouton ou de chèvre aurait été écrit entre 568 et 645 de notre ère ce qui en fait le texte le plus vieux jamais retrouvé de l'Histoire de l'Islam.

Or, d'après la tradition musulmane, le prophète Mahomet a reçu les révélations du Coran entre les années 610 et 632, l'année de sa mort. Ce qui veut dire que les deux pages manuscrites auraient été écrites du vivant du prophète ou peu de temps après sa mort.


Ce manuscrit contient des versets des sourates (ou chapitres) 18 à 20, écrits en rouge et vert, à l'encre en hijazi, dans un style calligraphique arabe ancien qui proviendrait du même codex que des feuillets conservés à la Bibliothèque Nationale de France à Paris. Il a été relié par erreur, il y a de nombreuses années, avec un autre manuscrit du Coran similaire, conservé à la Bibliothèque de recherche de Cadbury. Le scripte a-t-il entendu les paroles retranscrites de la bouche du prophète ? Le connaissait-il personnellement ? Autant de questions auxquelles les chercheurs vont tenter de répondre.

D'ici là, le manuscrit sera exposé au Barber Institute of Fine Arts, à l'Université de Birmingham du 2 au 25 octobre.
 
Pour les sunnites il faut être sunnite pour être musulman ou musulman parfait. Certains sunnites vous diront le musulman non sunnite n'est pas complet alors soit son ignorance le sauvera soit il passera par l'enfer pour laver son pêché d'égarement, de n'avoir pas été sunnite. Osez dire le contraire les sunnites !
 
Il suffit de vérifier les corpus de hadiths et de Sira composés à partir de 9ème et 10 ème siècle, tu trouvera beaucoup de récits sur la compilation du Coran et sur les circonstances de la décision de Uthmân.



Le Coran a été une parole ; et il est resté une parole liturgique jusqu'à nos jours. Faire l'histoire critique du Coran revient ainsi à reconstituer le corpus authentique de tous les énoncés communiqués par Muhammad sous le nom de « Révélation » (tanzîl, wahy).

Les musulmans sont unanimes à considérer, au moins depuis le IVe/Xe siècle, que les énoncés recueillis dans la Vulgate officielle constituée dès le califat de 'Uthmân (644-656) représentent la totalité de la Révélation. Cette position traduit l'adhésion à une situation de fait, non de droit ; elle minimise la gravité et la complexité des circonstances politiques, sociales et culturelles à travers lesquelles la volonté officielle (les califes omeyyades, puis abbasides face à l'opposition protochî'ite, puis chî'ite) a imposé une version « orthodoxe » de la Révélation. La constitution et le triomphe de cette version sont inséparables du drame de la « grande Querelle » (al-fitna al-kubrâ) et de ses suites. Rappelons rapidement les problèmes que doit affronter, aujourd'hui, toute histoire critique du texte coranique :

1. La recension de 'Uthmân a entraîné un certain nombre de décisions regrettables : destruction des corpus individuels antérieurs et des matériaux sur lesquels avaient été consignés certains versets; réduction arbitraire des lecteurs à cinq ; élimination de la très importante recension d'Ibn Mas'ûd, un Compagnon respecté dont le corpus a pu être, cependant, conservé à Kûfa jusqu'au Xe siècle. En outre, l'insuffisance technique de la graphie arabe rendait indispensable le recours aux lecteurs spécialisés, c'est-à-dire au témoignage oral.

2. Dans quelle mesure, la décision du gouverneur d'Irak, Al-Hajjâj, de fixer l'orthographe de la recension 'uthmânienne, a entraîné de nouveaux choix morphologiques et syntaxiques qui affectaient nécessairement le sens ? Les versions chî'ites qui, à l'époque, constituaient le fondement « idéologique »de l'opposition au pouvoir officiel, étaient-elles toujours visées par ces choix ?

3. Au début du ive/xe siècle, deux partisans d'un recours libre à toutes les lectures traditionnelles, Ibn Muqsim (mort 965) et Ibn Channabûdh (m. 939), sont condamnés par un jury de docteurs « orthodoxes ».
Mais connaitrons nous un jour les autres recension du coran ou bien sont elles perdus à jamais :(
 
Pour les sunnites il faut être sunnite pour être musulman ou musulman parfait. Certains sunnites vous diront le musulman non sunnite n'est pas complet alors soit son ignorance le sauvera soit il passera par l'enfer pour laver son pêché d'égarement, de n'avoir pas été sunnite. Osez dire le contraire les sunnites !
Il ne faut pas juste dire je suis sunnite , il faut appliquer la sounna du Prophète paix et benedictions d'Allah sur lui. Aucun de vous ne peut comprendre la religion sans les hadiths.
 
Ce n'est pas de l'orgueil, je ne cherche pas à égaler leur niveau de piété mais si je trouve que les étiquettes m'empêchent de me sentir assez proche de Dieu, je les retire.

Si ça te rassure d'enlever l'étiquette, soit ; mais si tu suis les rites du groupes même si tu n'en prends pas le nom, n'appartiens-tu pas tout de même à la secte ? Je pensais que c'était l'intention qui primait.
 

Siith

N'éclaire plus...
VIB
Si ça te rassure d'enlever l'étiquette, soit ; mais si tu suis les rites du groupes même si tu n'en prends pas le nom, n'appartiens-tu pas tout de même à la secte ? Je pensais que c'était l'intention qui primait.
C'est l'intention qui prime. Je m'attache à l'esprit plutôt qu'à la lettre, donc je ne pratique que les rites qui me semblent transcendants. Et je n'appartiens qu'à Allah et à ma mère ( du moins en partie).
 

Drianke

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Bah le Coran a été écrit du vivant du Prophète Saws par les pieux compagnons et il nous est arrivé jusqu'à présent et il sera le même jusqu'à la Fin des Temps non?
Mais connaitrons nous un jour les autres recension du coran ou bien sont elles perdus à jamais :(
 
Tout le monde est musulman, encore faut il que tout le monde le sache
Salut nwidiaya
Je pense sincèrement pour être dit muslmans
Il faut déjà faire ce qui est demander dans les 5 piliers
Ensuite pour la question. Sunnites la réponse est très claire dans le serment du Prophète asws je vous ai laisser le coran et ma sunna !
La réponse à la question pour ma par est sans faille !
L'islam est la sunna le coran
Comment il font les gens pour savoir faire les ablutions? Sans la sunna ?
Ou pour savoir qu'il faille prier Comme ceci ou cela seulement la sunna parle jurisprudence et de toutes explication de certains verser sinon ceci ne serait pas compréhensible!
La réel raison qui pousse les gens à ce divisé en secte si on peu dire cela ainsi !?
C'est l EGO ouais l'égo il frappe sec !
Chacun défends les valeurs que leurs entourage fondent parle de islam ?
Il n'y pas d'autres islam et d'autres religion que depuis Adam as jusqu'à Nabina Asws
Tout les prophète asws disent 1 Dieu mais les gens ils seront jamais d'accord et ne cherche pas vraiment l'évolution mais plutôt l'affrontement quoi qu'il en coûte!
Une religion l'islam mot arabe qui signifie embrasse la religion de Dieu
Et le prophète il a sûrement dit wa Allahu a3leem suivez le coran et ma sunna point barre !!!
Les gens ils peuvent écrire tout les livre du monde !!!
Toutes les philosophies à là final sans la sunna aucune explication du coran donc c'est pas logique ? Pense tu qu'il nous laisserai en galère imagine sans la sunna ils dirait quoi LOL
Et wa Allahu a3leem
 

yasstyme85

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Bladinaute averti
Mais connaitrons nous un jour les autres recension du coran ou bien sont elles perdus à jamais :(
Salut Cammix,
Je crois qu'elles sont perdues à jamais à cause de la censure conséquence de la décision officielle. J'ai déjà cité un certain nommé Ibn Muqsim (mort 965) et Ibn Channabûdh (m. 939) qui sont condamnés par un jury de docteurs « orthodoxes » pour avoir fait appel aux lectures traditionnelles.

Bah le Coran a été écrit du vivant du Prophète Saws par les pieux compagnons et il nous est arrivé jusqu'à présent et il sera le même jusqu'à la Fin des Temps non?

Le coran (tout entier) n'a pas été écrit du vivant du prophète, on est on est dans une société de l'oral, l'écriture y est très peu développée, les compagnons après avoir entendu la récitation des versets révélés de la bouche du prophète ils les mémorisent principalement ou les écrivent sur des feuilles ou des pierres.
La tradition raconte que c'est Abu Bakr sous l'influence de Omar qui a initié la compilation du coran, puis au temps de Uthman à cause de la disparition de plusieurs lecteurs (la bataille de yamamah) et la diversification des lectures à partir des feuillets d'abu Bakr, celui-ci càd uthman a ordonné qu'une seule recension soit validée (sur la base des témoignages oraux et confrontation avec les recension d’autres compagnons qu’étaient conservés chez Abu Bakr) et que le reste soit brûlé.

D'après Bukhari :
"Hudhayfa vint rencontrer Uthmân ; jusque là il participait aux campagnes d'Arménie et d'Azerbaïdjan aux côtés des musulmans de Syrie et d'Irak ; ce qui effraya Hudhayfa furent les querelles de ces derniers à propos de la récitation du texte coranique. Hudhayfa dit donc à Uthmân : "Chef des croyants, rattrape cette communauté avant qu'elle ne se divise à propos de l'Ecriture comme l'ont fait les Gens du Livre."
Uthmân fit dire à Hafsa : "Envoie-nous les feuillets, nous retranscrirons le contenu dans des copies, puis nous te les rendrons". Hafsa les fit remettre à Uthmân.
Celui-ci chargea Zayd ibn Thâbit, Abdullâh ibn uz-Zubayr, Sa'ïd ibn al-'As et 'Abd ur-Rahmân ibn ul-Hârith ibn Hishâm (de préparer ces copies). Ceux-ci transcrirent le contenu des feuillets dans les copies. Uthmân dit aux trois qurayshites [des quatre membres de cette commission] : "Si vous et Zayd ibn Thâbit divergez à propos de quelque chose du texte coranique, écrivez-le selon le dialecte qurayshite, car le texte coranique a été révélé dans leur dialecte". C'est donc ce qu'ils firent.
Lorsqu'ils eurent retranscrit le contenu des feuillets dans les copies, Uthmân fit rendre ceux-ci à Hafsa. Il fit envoyer dans chaque région une de ces copies et ordonna que tout autre feuillet ou copie contenant le texte coranique soit brûlée" (rapporté par al-Bukhârî, n° 4702).
 

Drianke

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L’inscription du Coran à l’époque du Prophète

1- L’attention accordée au Coran
L’énergie du Prophète et de ses compagnons était dirigée initialement vers la mémorisation du Coran et sa collection dans les coeurs et les poitrines. Les musulmans s’attachèrent à sa récitation pendant les prières prescrites et lors des prières surérogatoires nocturnes, au cours de leur voyages et quand ils se fixaient, de jour comme de nuit. Il y avait une armée de mémorisateurs ; des masses de musulmans qui récitaient le Coran au coeur de la nuit et à tous les moments de la journée.

Néanmoins, le prophète et ses compagnons accordèrent une attention extrême au Coran. Leur attachement à sa mémorisation et à sa récitation ne les détourna pas de son inscription ni de sa consignation qui furent à la hauteur des instruments d’écriture et des moyens disponibles de leur temps. Ainsi le Messager d’Allâh engagea-t-il des scribes pour consigner la révélation. Certains étaient intérimaires et d’autres étaient consacrés à cette activité. Chaque fois qu’un passage du Coran était révélé, le Prophète leur ordonnait de l’inscrire tellement il veillait à son inscription et à sa consignation et par supplément de précaution et d’attention envers le Livre de Dieu — Exalté soit-Il — afin que l’inscription appuie la mémorisation et que l’écrit corrobore le verbe.

Ces scribes étaient parmi l’élite des Compagnons. On comptait parmi eux : Abû Bakr, `Omar, `Uthmân, Mu`âwiyah, Abân Ibn Sa`îd, Khâlid Ibn Al-Walîd, Ubayy Ibn Ka`b, Zayd Ibn Thâbit et d’autres. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — leur indiquait l’emplacement du passage dans sa sourate respective. Alors ils l’y inscrivaient sur les supports disponibles que ce soit les feuilles de palmiers, les pierres plates, les peaux, les feuillets, les omoplates et les côtes. Puis, l’écrit était conservé dans le domicile du Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui. Ainsi à la fin de l’ère prophétique le Coran était-il compilé, non pas dans des parchemins ni dans un livre relié, mais dispersé dans les peaux, les os et les supports sus-mentionnés.

On rapporte qu’Ibn `Abbâs dit : "Lorsqu’une sourate était révélée, le Messager d’Allâh — paix et bénédictions d’Allâh sur lui — faisait venir quelque scribe et disait : placez cette sourate à l’endroit où l’on dit telle et telle chose." On rapporte que Zayd Ibn Thâbit dit : "Nous avions pour habitude de colliger le Coran à partir des feuillets chez le Messager d’Allâh — paix et bénédictions d’Allâh sur lui". Colliger le Coran à partir des feuillets c’est le fait de mettre chaque verset dans l’ordre dans la sourate correspondante sur les consignes du Prophète — paix et bénédictions d’Allâh sur lui. Cet ordre était arrêté par Gabriel — paix sur lui. En effet, on rapporte que Gabriel — paix sur lui — disait : "mettez tel verset à tel emplacement". Sans aucun doute, Gabriel ne s’exprimait dans ce domaine que sur les ordres d’Allâh — Glorifié soit-Il — car il est le dépositaire de la révélation céleste. Le Très Haut dit : "L’Esprit fidèle est descendu avec lui sur ton coeur afin que tu sois du nombre des avertisseurs" [verset 26:193:194]......

http://www.islamophile.org/spip/L-inscription-du-Coran-a-l-epoque,11.html
 

Drianke

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2- L’ordre des versets est arrêté

L’ordre des versets au sein des sourates est tawqîfî (c’est-à-dire défini par arrêté du Prophète) sans aucune divergence parmi les musulmans. [1] Gabriel révisait et étudiait le Coran avec le Prophète chaque Ramadan et lui indiquait l’emplacement de chaque verset et l’ordre des versets de chaque sourate jusqu’au jour où le Prophète — paix et bénédictions sur lui — retourna auprès de son Seigneur. Le Coran était alors mémorisé dans les poitrines des musulmans par une multitude de voies concordantes ainsi que l’art de sa récitation et l’ordre de ses versets.

Le Très Haut dit : "wa rattil il-qur’âna tartîlâ i.e. Et récite le Coran, lentement et clairement" [verset 73:4]. Certains commentateurs dirent que le tartîl signifie la récitation du Coran selon l’ordre établi sans modification. [2] Al-Bukhârî rapporte dans son Sahîh qu’Ibn Az-Zubayr dit : "Je demandai à `Uthmân : le verset ’Ceux d’entre vous que la mort frappe laissant des épouses’ [verset 2:240] a été abrogé par l’autre verset : pourquoi l’inscris-tu ou le laisses-tu ?" (comprendre : pourquoi le conserves-tu à l’écrit ou le laisses-tu dans le texte alors que tu sais qu’il est abrogé ?) Il répondit : "Mon neveu, il ne m’appartient pas de changer la moindre chose de sa place." [3]

`Uthmân n’osait pas bouger le moindre verset de sa place quand bien même il était établi que le verset avait été abrogé car il savait très bien que ni lui ni personne n’avait le droit d’intervenir dans l’ordre des versets du Coran car il s’agissait de la parole de Dieu et de Sa révélation envoyée à Son Prophète selon cet agencement harmonieux. "Nul changement aux paroles d’Allah"

L’Imâm Ahmad rapporte selon une bonne chaîne de garants selon `Uthmân Ibn Abî Al-`Âs : "J’étais assis chez le Messager d’Allâh — paix et bénédiction sur lui — quand il fixa quelque chose du regard puis se détendit et dit : ’Gabriel vient de me rendre visite et m’a ordonné de mettre ce verset à cet emplacement dans cette sourate : Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches [verset 16:90] jusqu’à la fin du verset’ " [4]
On rapporte dans les recueils authentiques ce qui prouve que le Prophète — paix et bénédiction sur lui — accordait une grande attention à la dictée du Coran à ses scribes et à d’autres Compagnons et leur enseignait la bonne manière de le réciter et l’ordre de ses versets. [5] Il est également établi que, pendant la prière et lors des sermons du vendredi, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — récitait en présence des Compagnons de nombreuses sourates avec leurs versets ordonnés. Ceci constitue une preuve explicite du fait que l’ordre des versets est arrêté et que les Compagnons n’avaient aucune latitude pour retenir un ordre contraire à la récitation faite par le Prophète — paix et bénédiction sur lui — et recueilli de sa part de manière concordante. [6]
 

Drianke

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3- L’ordre des sourates
Les savants divergèrent au sujet de l’ordre des sourates selon trois opinions. La première opinion : l’ordre des sourates fut établi par les Compagnons étant donné que les codex des grands Compagnons avaient un ordre différent de la recension uthmanienne comme le codex d’Ubayy Ibn Ka`b, celui de `Abdullâh Ibn Mas`ûd et celui de `Alî Ibn Abî Tâlib. Le codex d’Ubayy commençait par la fâtihah, puis al-baqarah, puis an-nisâ’, puis âl `imrân, puis al-an`âm. Celui de `Alî suivait l’ordre de la révélation commençant par "Lis" (c’est-à-dire sourate al-`alaq), puis al-muddaththir, puis qâf, puis al-muzzammil, puis tabbat, puis at-takwîr et ainsi de suite jusqu’à la fin des sourates mecquoises et médinoises.

La deuxième opinion stipule que l’ordre des sourates fut déterminé par arrêté prophétique. Les Compagnons le reçurent de la part du Prophète qui le reçut de Gabriel. Il fut consigné par Abû Bakr dans sa recension et aussi par `Uthmân dans la copie maîtresse (al-mushaf al-imâm) de la recension uthmanienne. Puis, la oummah le transmit de génération en génération.

La troisième opinion dit que l’ordre de certaines sourates fut arrêté par le Messager d’Allâh — paix et bénédiction sur lui — tandis que d’autres furent ordonnées sur l’avis (l’ijtihâd) des Compagnons. Cette opinion fut soutenue par d’éminents savants. Le Juge Abû Muhammad Ibn `Atiyyah dit : "On connaissait l’ordre de bon nombre de sourates du vivant du Prophète — paix et bénédiction sur lui — comme les sept longues et les hawâmîm et le mufassal. Hormis ces sourates, il est possible que le Prophète ait laissé le reste à la discrétion de la oummah après lui." [Les hawâmîm sont les sourates qui commencent par "hâ mîm". Le mufassal désigne les sourates courtes de la fin du Coran, débutant avec sourate Qâf selon certains savants.]

Personnellement, j’écarte la première opinion et je pense que l’ordre des sourates n’est pas le fait des Compagnons. Les différences entre les codex personnels des Compagnons sont dûs à un jugement individuel de leur part. Puis, quand ils virent l’ordre de la recension de `Uthmân et tous les efforts et l’expertise réunis pour l’établir, ils l’adoptèrent et s’y attachèrent et la oummah entière s’accorda sur son acceptation. `Alî dit : "Ce que fit `Uthmân reçut notre agrément unanime et, s’il ne l’avait pas fait, je m’en serais chargé."

Il reste donc la deuxième opinion selon laquelle l’ordre des sourates fut arrêté par le Prophète et la troisième selon laquelle il fut en partie arrêté par le Prophète et en partie déterminé par les efforts des Compagnons. Pour ma part, je suis d’avis que l’ordre de la majorité des sourates fut arrêté par le Prophète et que quelques-unes furent ordonnées par ijtihâd (effort de réflexion) des Compagnons suivant leur connaissance des circonstances de révélation et les emplacements où les passages avaient été révélés. La différence entre ces deux opinions est donc purement lexicale comme le souligne Az-Zarkashî.
 

Drianke

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L’Imâm Mâlik est de ceux qui soutenaient que l’ordre des sourates fut établi par l’ijtihâd des Compagnons . Mais il s’agit d’un ijtihâd s’appuyant sur la récitation du Messager et son enseignement à ses Compagnons et se référant aux hadîths mentionnant l’ordre de certaines sourates et aux témoignage des Compagnons de la récitation du Coran par leur Prophète en leur présence. Mâlik dit : "Ils assemblèrent le Coran comme ils l’entendaient récité par le Prophète — paix et bénédictions d’Allâh sur lui". Il s’agit donc d’un ijtihâd guidé par la tradition où l’opinion était appuyée par la transmission et où l’on fit l’effort de vérifier et de scruter l’exemple laissé par le Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui.

En effet, il arrivait que le Messager d’Allâh — paix et bénédictions d’Allâh sur lui — lût nuitamment jusqu’au quart du Coran d’une traite dans l’une des rak`ât de la prière surérogatoire. La lecture du Prophète — paix et bénédiction sur lui — en présence de ses Compagnons leur indiqua l’ordre de la majorité des sourates et les guida dans l’ordre des sourates restantes surtout que le nombre des sourates faisait l’unanimité et que les sourates étaient inscrites et récitées de jour comme de nuit et que l’ordre des versets en leur sein était entièrement établi. Il ne leur restait alors à faire que le classement des sourates les unes à la suite des autres, chose aisée. Le classement des sourates fut réalisé dans le codex de `Uthmân et recueillit l’acceptation de la oummah de génération en génération.

Le respect de cet ordre

Que l’ordre des sourates soit défini par arrêté prophétique ou par décision des Compagnons, nous nous devons de le respecter notamment dans l’écriture des corans car il jouit de l’unanimité des Compagnons car l’unanimité est un argument en soi et s’en détourner est source de troubles. Or, nous savons que le refoulement des troubles et l’obstruction des sources de corruption sont obligatoires.

Quant à l’ordre des sourates pendant la récitation, ce n’est pas une obligation, c’est plutôt souhaitable. Les savants dirent : "Il est préférable que la lecture se fasse selon l’ordre du codex en commençant par al-fâtihah, puis al-baqarah, puis âl `imrân et ainsi de suite dans l’ordre, que ce soit pendant la prière ou en dehors." [7]

Pour ce qui est de la lecture d’une sourate en sens inverse du dernier verset au premier, cela est strictement interdit car il compromet l’inimitabilité et efface la sagesse résidant dans l’ordre des versets. Enfin, l’enseignement du Coran aux enfants de la fin du Coran vers le début est une bonne chose et ne rentre pas dans ce cadre car on apprend les sourates entières successivement de manière à faciliter aux enfants la mémorisation puisqu’ils commencent par la mémorisation des sourates courtes et arrivent progressivement à la mémorisation de l’ensemble du Coran.

http://www.islamophile.org/spip/L-inscription-du-Coran-a-l-epoque,11.html
 
Au départ les enfants d’Israël étaient musulmans et se sont appelés juifs, les nazaréens étaient musulmans et se sont appelée chrétien, les mahométans étaient musulmans et se sont appelés sunnites. Avant on avaient des musulmans, maintenant on a des juifs, des chrétiens et des sunnites.
Abraham n'était ni juif ni chrétien ni sunnite mais "musulim" envers Dieu.
 
Au départ les enfants d’Israël étaient musulmans et se sont appelés juifs, les nazaréens étaient musulmans et se sont appelée chrétien, les mahométans étaient musulmans et se sont appelés sunnites. Avant on avaient des musulmans, maintenant on a des juifs, des chrétiens et des sunnites.
Abraham n'était ni juif ni chrétien ni sunnite mais "musulim" envers Dieu.

Tes affirmations ne tiennent pas....
Toute fois faudrait il connaître l'origine et la signification du 'sunnisme'... car je n'ai jamais vu ce mot dans le Coran
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Ma kana ‘ala alnnabiyyi min harajin feema farada Allahu lahu sunnata Allahi fee allatheena khalaw min qablu wakana amru Allahi qadaran maqdooran

Sunnata Allahi fee allatheena khalaw min qablu walan tajida lisunnati Allahi tabdeelan

Sunnata Allahi allatee qad khalat min qablu walan tajida lisunnati Allahi tabdeelan

 
Ma kana ‘ala alnnabiyyi min harajin feema farada Allahu lahu sunnata Allahi fee allatheena khalaw min qablu wakana amru Allahi qadaran maqdooran

Sunnata Allahi fee allatheena khalaw min qablu walan tajida lisunnati Allahi tabdeelan

Sunnata Allahi allatee qad khalat min qablu walan tajida lisunnati Allahi tabdeelan
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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Le mot sunna existait dans la langue arabe pré-islamique, celà veut dire voie, conduite, chemin, méthode enfin plusieurs sens quoi...donc les musulmans sunnites suivent une voie comme le Prophète de l'Islam saws a suivi la sunna d'Allah...nous sommes tous des sunnites en fait, nous suivons quelque chose ou quelqu'un...
 
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