Le traitement différencié a beaucoup de points communs avec les classes sociales, les « femmes » étant la bourgeoisie, les hommes étant le prolétariat. Le bourgeoisie impose des restrictions au prolétariat pour qu’il ne revendique pas plus de droits que le peu qu’il a.C'est à dire ?
Quelques illustrations : la liberté vestimentaire plus grande pour les femmes que pour les hommes, comme avec les classes sociales où la liberté vestimentaire est plus grande pour les classes sociales privilégiées et limitées sous la menace si besoin, pour les classe sociales en dessous. La vie d’une « femme » qui vaut plus que celle d’un homme, comme celle d’un bourgeois vaut plus que celle d’un paysan. Les « femmes » ont un statut de victime universelle et sont présentées comme menacées par les hommes, comme les classes sociales privilégiées sont présentées comme sans cesse victime des classes sociales inférieures, devant en être protégées. Les « femmes » voient les hommes comme leur serviteurs mais évidemment pas l’inverse, comme avec les classes sociales. Etc … On peut aussi noter que les quotas visent à amener des « femmes » dans les milieux de classes sociales supérieures, on ne voit jamais de quotas dans les classes sociales inférieures.
L’analogie ne s’applique pas exactement pour tous les traitements différenciés, mais elle colle étonnement bien sur beaucoup de points. C’est pour ça que je dis que le traitement différencié peut se comprendre dans la plupart des cas, comme une classe sociale innée (et quand on pense que c’est défendu par la Gauche, qui prétend lutter pour l’égalité des classes sociales …).
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