BloodySunday
Bladinaute averti
Si ces femmes ont peur, il faut savoir qu'il existe dans chaque ville moyenne des mjd (maison de la justice et du droit) ou elles peuvent rencontrer un avocat. En rencontrant un avocat, elles ne risquent pas de représailles car il est soumis au secret professionnel même dans le cadre d'une simple consultation. Lui pourra se mettre en contact avec d'autres avocats pour voir s'il y eu d'autres cas similaires dans le même commissariat. C'est sûr que seul on court à la catastrophe en déposant une plainte sur la seule base de sa bonne foi. En tout cas, la première chose à faire dans ce cas, c'est un certificat médical chez un médecin.https://www.numero.com/fr/musique/c...edium=native_ads&utm_campaign=Numero_Mobile#_
Extrait : ’ai une amie qui s’est fait frapper pendant trois jours au commissariat de la Goutte-d’Or, qui s’est fait traiter de “sale Arabe de Barbès” et torturer par les flics. Elle n’est pas la seule. C’est la récréation quotidienne. Donc ces femmes-là existent vraiment, mais elles ont peur de s’exprimer à cause des représailles. Ce titre permet de leur donner la parole.
Alors flic= fonctionnaire représentant de l état et du maintien de l'ordre
Sale arabe : insulte raciste sans ambiguïté
Et alors ????? Les médias s émeuvent ? Le gouvernement et les politiques pleurent ?
Noooon
Qd les victimes de bavures policières portent plainte ( si elles sont pas mortes ) c'est non lieu direct on le sait
L injustice criante est dangereuse ....
http://www.justice.gouv.fr/le-minis...-maisons-de-la-justice-et-du-droit-24772.html
Sinon, une durée de trois jours dans un commissariat, ça ne peut relever que de la garde à vue qui ne peut durer que 24 heures maximum. Au dela, elle nécessite l'autorisation d'un magistrat.
En tant que gardé à vue, on a des droits.
https://www.village-justice.com/articles/Bien-gerer-garde-vue,20984.html
Lorsque le mis en cause est informé de son placement en garde à vue, il doit impérativement, sous peine de nullité de la mesure, être informé des droits qui lui sont accordés par la loi, à savoir :
- être informé de son placement en garde à vue ainsi que de la durée de la mesure et de la ou des prolongations dont celle-ci peut faire l’objet ;
- être informé de l’infraction qu’on est soupçonné d’avoir commise ainsi que sa date présumée ;
- le droit d’être examiné par un médecin ;
- le droit à faire prévenir un proche et son employeur ;
- du droit d’être assisté par un avocat dès le début de la procédure (ce dernier peut s’entretenir avec son client pendant 30 minutes, consulter les procès verbaux d’auditions et assister à tous les interrogatoires) ;
- le droit, lors des auditions, après avoir décliné son identité, de faire des déclarations, de répondre aux questions qui lui sont posées ou de se taire.
Le non respect de ses droits est susceptible de rendre nulle la procédure.