Il y a la gauche, et les gens qui se font berner par la gauche. Ceux qui se font berner, ben il se font berner. Ceux là peuvent sembler être de gauche, mais espèrent plus de la gauche qu’ils/elles ne sont militant(e)s de gauche, et les commentaires que je fais plus loin, ne s’appliquent pas à ces gens. Cette distinction étant faite, je peux dire ce ce qui suit et qui va déranger un peu j’imagine (c’est pour ça que je prend soin de d’abord distinguer deux catégories de gens, pour ne pas les mélanger).
Il n’y a pas à gauche, d’engouement pour les étrangers, il y a un engouement pour tout ce qui donne l’image de la bonne conscience. Met un électeur du P.S. ou du FdG devant ses responsabilités, s’il sent venir la mauvaise conscience, l’engouement disparaitra aussi vite; si tu le met devant par exemple, la mauvaise situation d’une personne immigrée en lui démontrant sa responsabilité, il n’aura pas du tout d’engouement, mais au contraire, un rejet pour l’immigré que tu lui présentera (et s’il est du FdG, tu peux même t’attendre à une forme de violence). Le parti de la bonne conscience déteste tout ce qui donne mauvaise conscience. C’est pour ça que à gauche, tu peux trouver des gens qui adoreront s’épancher sur la misère du monde, mais fuiront et détesteront les gens qui en sont victime en france, ou qui pourra être emballé pour une opération en Afrique où il a va retrouver des Africains qui lui sourirons comme des poupées (lui donnant bonne conscience), mais sera beaucoup moins emballé par un noir vivant la marginalisation en france (lui donnant mauvaise conscience).
Pour comprendre la gauche en action (pas les discours, c’est autre chose les discours), il faut penser bonne conscience vs mauvaise conscience, et engouement pour tout ce qui donne bonne conscience et rejet (rejet violent pour le FdG) de tout ce qui peut donner mauvaise conscience. Je citais deux exemples d’attraction‑répulsion plus haut, mais ce ne sont pas les seuls, on peut en trouver d’autres.
Ensuite, il y a un autre phénomène qui justifie (à leurs yeux) le rejet de la réalité en mêlant opportunisme simple (ou même une « morale de ça m’arrange » pour le FdG) et bonne conscience. Je vois ce phénomène dans les motifs de cette gauche pour rejeter le
revenu de base inconditionnel, ce qui a surpris beaucoup de gens qui ne ne sont pas spécialement de gauche, vu les prétentions qu’à la gauche de se soucier de la condition des pauvres et précaires (ben non, ce n’est pas leur soucis, leur souci, c’est la bonne conscience et l’évitement de tout ce qui pourrait donner mauvaise conscience).
Là, tu dérailles complétement.