Fusion du MNLA et d'Ançar Dine pour Etat islamique dans l'Azwad

Accrochage entre groupes armés

Cinq personnes ont été gravement blessées lors d’un accrochage, hier à Tombouctou, dans le nord du Mali, entre combattants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) et du groupe armé Ançar Eddine (défenseurs de l’islam), ont indiqué des sources médicales.

«Cinq blessés graves sont actuellement à l’hôpital de Tombouctou après ces affrontements. Quatre ont été présentés comme des éléments du MNLA, un autre comme un combattant d’Ançar Eddine», a déclaré Oumar Ould Sidy Ibrahim, infirmier à l’hôpital de Tombouctou.

«Quatre blessés graves du MNLA et un grave de Ançar Eddine qui sont venus à l’hôpital. Les gens d’Ançar Eddine ont renforcé le dispositif» près de l’établissement hospitalier, a déclaré de son côté un ancien policier malien qui habite Tombouctou. «Cela s’est passé à la sortie est de Tombouctou, où se trouve un poste de sécurité tenu par Ançar Eddine. Des gens du MNLA voulaient passer, mais Ançar Eddine a refusé et il y a eu l’accrochage», a expliqué Oumar Sall, membre du Haut conseil islamique de Tombouctou, en affirmant qu’il y aurait eu aussi deux morts. Deux journalistes locaux interrogés ont confirmé ces informations, l’un d’eux précisant avoir entendu dire que «deux combattants sont tombés et ne se sont pas relevés».

La semaine dernière un précédent accrochage avait opposé les combattants d’Ançar Eddine à ceux du MNLA à la périphérie de la ville de Kidal (nord-est), ce qu’avaient démenti des responsables du mouvement rebelle. La tension est vive dans le nord du Mali entre les combattants des deux parties, en dépit de discussions en vue d’un rapprochement. Ançar Eddine, avec le soutien d’Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI), occupe une position dominante sur le terrain. Dans la foulée d’un putsch le 22 mars à Bamako, l’immense région désertique du nord du Mali est tombée aux mains du MNLA et de plusieurs mouvements islamistes armés, dont Ançar Eddine et AQMI.

El Watan
 
Le MNLA et le Mujao se regardent en chiens de faïence à Gao
BAMAKO (Xinhua) -


"Les voleurs du MNLA ont pillé des lieux avant de se réfugier dans la cour de la voierie dans le but de camoufler leurs butins. Alertés entre temps par des habitants de la ville, les éléments du Mujao sont venus faire office de gendarmes. Ça a failli mal tourner, il y a eu des coups de fusils en l'air", a indiqué mercredi une source de Gao.

"Finalement, ils ont contraint les combattants du MNLA à fuir. C'est toujours comme ça, les uns volent, les autres viennent au secours", a-t-elle précisé.

C'est à Gao, la cité des Askia, que le poste de commandement opérationnel de l'armée malienne existait avant son occupation fin mars dernier par le MNLA et Ançar Dine D'Iyad Ag Ghali. De l'avis d'un notable de ladite ville, "la résistance existe même si elle est timide et un peu passive".

Expliquant les raisons de la "déchéance du MNLA", une autre source a indiqué: "Au sein du MNLA, il y a des combattants bergers, des ignorants qui ont été induits en erreur par des chefs militaires et des politiciens de ce mouvement. Ces combattants ignorants qui n'ont jamais été à l'école ont été conduits dans la galère par leurs responsables".

"Deux ou trois jours après la prise de notre ville (Gao, Ndlr), nous avons compris que ces gens-là qui sont à la tête de ce mouvement sont des ignares et qu'ils ne peuvent rien pour nous. Nous avons jugé nécessaire de prendre nos responsabilités".

Face à cette résistance, "le prétendu ministre de la Communication de l'Azawad, Moussa Ag Assarid, venu de Paris il y a six jours, a demandé mardi dernier aux populations de pardonner ce qui s'est passé, de collaborer pour pouvoir bien négocier avec le gouvernement malien".

"En clair, le MNLA est à court d'idées et d'arguments, ses dirigeants commencent à faire tomber le voile eux-mêmes", a affirmé un habitant de la ville, qui a préféré garder l'anonymat pour ne pas faire l'objet de représailles.

Moussa Ag Assarid "n'arrête de parler de négociation ces derniers temps à travers conférence de presse et intervention à la radio, depuis le lundi 18 juin dernier".

"Actuellement, vu les problèmes qui sont là à Gao, le MNLA n'a rien, n'a pas de partenaires, pas d'aide, pas d'initiatives pour faire face aux besoins. Donc, ses combattants reculent maintenant", a-t-il dit.

Du côté de la capitale malienne, cette déchéance du MNLA est bien appréciée.

"MNLA, Ançar Dine, Mujao, AQMI sont tous les mêmes, c'est-à- dire les ennemis du Mali. Notre souhait que ces bandits continuent à se canarder là-bas avant la riposte de l'armée malienne", ont déclaré des Maliens vivant à Bamako et à l'étranger, notamment en Europe........

http://www.afriquinfos.com/articles/2012/6/22/mnla-mujao-regardent-chiens-faïence-204790.asp
 
Nord du Mali : au moins un mort lors d'une marche à Gao

Au moins une personne a été tuée par balle et plusieurs ont été blessées mardi 26 juin à Gao, dans le nord-est du Mali, lors d'une marche contre les groupes armés qui occupent la ville et qui ont tiré sur les manifestants, ont affirmé des témoins.

Ces violences ont eu lieu lors d'une manifestation organisée pour protester contre la mort d'un conseiller municipal de Gao abattu lundi. Idrissa Oumarou, enseignant et élu local, était membre de l'Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma), formation du président malien de transition, Dioncounda Traoré. Certains témoins ont accusé les rebelles touareg d'avoir tiré, d'autres ont indiqué qu'il était difficile de déterminer qui des islamistes qui contrôlent en partie la région ou des rebelles touareg avait tiré.

"Nous marchons pour protester contre la mort de notre conseiller municipal, a déclaré en fin de matinée Oumar Diankanté, enseignant à Gao. Les gens du Mouvement national de libération de l'Azawad [MNLA, rébellion touareg] tirent sur nous, il y a déjà un mort que j'ai vu, mais d'autres parlent de plusieurs morts." "C'est grave ! a confirmé un autre témoin sous couvert de l'anonymat. Les rebelles [du MNLA] tirent sur nous parce que nous marchons."

Une source hospitalière à Gao a affirmé que "cinq blessés par balle" ont été admis à l'hôpital. Elle a précisé qu'il était difficile de savoir si c'étaient les membres des groupes islamistes armés Ançar Eddine, le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), soutenus par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) - également présents à Gao, ou ceux du MNLA, qui avaient ouvert le feu.

GAO MOBILISÉE CONTRE LES ISLAMISTES

Mardi en début d'après-midi, la manifestation se poursuivait et des tirs étaient toujours entendus à Gao, selon des témoins. Ils ont affirmé que des jeunes ont érigé des barricades et brandi le drapeau national du Mali.

"Nous ne voulons plus des gens du MNLA, ni du Mujao chez nous à Gao. Il faut que l'armée malienne vienne rapidement pour nous aider à chasser les bandits armés", a déclaré Moustapha Maïga, un élu d'une localité proche de Gao.

C'est dans cette ville qu'en mai avait déjà eu lieu la première manifestation de colère contre l'occupation de la ville par les groupes armés, en particulier islamistes. Des hommes armés avaient empêché des jeunes de jouer au football et de regarder la télévision, ce qui avait provoqué de violentes manifestations anti-islamistes, qui avaient été réprimées, faisant au moins cinq blessés.

Le nord du Mali est le théâtre de violences et de violations des droits de l'homme depuis qu'il est tombé aux mains des rebelles touareg, des islamistes armés et de divers groupes criminels il y a près de trois mois, à la faveur d'un coup d'Etat militaire commis à Bamako le 22 mars, selon les ONG de défense des droits de l'homme.

http://www.lemonde.fr/afrique/artic...ort-lors-d-une-marche-a-gao_1724842_3212.html
 
Algérie : Des terroristes du Mujao interceptés près d’Adrar


Un groupe armé terroriste affilié au Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a été intercepté par les forces de sécurité algériennes la nuit dernière aux environs de Reggane dans la wilaya d’Adrar.

Ils roulaient à bord d’un véhicule de type Toyota 4X4 Station quand ils ont été repérés par les forces de sécurité.

Ils transitaient dans une zone connue pour être un lieu de transit des bergers nomades pour ne pas éveiller les soupçons. Ils ont même tenté de prendre la fuite en se repliant dans une cache située dans la région.

Mais c’était sans compter sur l’apport des « guides » des forces de sécurité qui sont généralement issus de la région et qui connaissent parfaitement les lieux.

Les opérations de recherche ont pris plusieurs heures avant que les membres dudit groupe armé ne soient repérés de nouveau et pris pour cibles par les éléments des forces de sécurité. Au moins deux terroristes ont été éliminés et un troisième a été blessé au cours de la course poursuite engagée par les forces de sécurité algériennes.

La zone en question dépend territorialement de la troisième région militaire (Bechar) mais la surveillance des frontières avec le pays voisin, le Mali, est du ressort des unités dépendant de la sixième région militaire basée à Tamanrasset, d’où le fait que les terroristes eurent été emmenés vers un hôpital de cette dernière ville.

Selon des sources sécuritaires, ils seraient de nationalité étrangère sans fournir plus de précisions. Alors que des opérations des recherches se sont intensifiées pour retrouver les autres membres du groupe du Mujao.

http://www.algerie1.com/actualite/des-terroristes-du-mujao-interceptes-pres-dadrar/
 
Nord-Mali / Les civils poursuivent leur guerre de libération

La conquête du Nord par les mouvements rebelles et jihadistes se sera révélée plus facile que le contrôle du terrain conquis. A Gao, pour la seconde fois et à Douentza, les civils se révoltent contre le Mnla alors que la traque d’Aqmi par les Américains a commencé......................


http://www.malijet.com/a_la_une_du_mali/46294-nord_mali_les_civils.html
 
MALI : Attaque stratégique des civils à Gao sans armes contre les groupes armés

MALI - BAMAKO LE 27 JUIN 2012 © koaci.com - La ville de Gao au nord Mali est sous le choc ce mardi soir après les manifestations anti-rebelles, qui ont été réprimées dans le sang : quatre morts et douze blessés dont deux graves. La révolte de la population de Gao contre les occupants est partie de l’assassinat par des hommes armés, dans la nuit du lundi 26 juin d’un élu local,

Idrissa Oumarou, enseignant et directeur d’école à Gao. Appelé au téléphone, il sort à moto pour ce rendre à ce rendez-vous, et a été froidement abattu. Enterré ce mardi matin, les obsèques ont cédé la place à des expressions de ras-le-bol des populations qui se sont mises à brûler des pneus et à ériger des barricades dans les artères de la ville.

La masse de manifestants grossit et entre l’Assemblée régionale et le gouvernorat tenu par le MNLA, les hommes armés n’hésitèrent pas à ouvrir le feu, à tirer à balle réelle sur les manifestants. Un touareg également aurait trouvé la mort, « mais nous ne sommes pas à mesure de dire s’il s’agit d’un manifestant ou d’un rebelle », selon Almahadi Cissé, président du « Collectif cri de cœur », un mouvement créé au lendemain de l’occupation, pour apporter de l’aide humanitaire aux populations du nord. Le Collectif suivait l’évolution de la situation à Gao à travers ses cellules locales.

Idrissa Oumarou, qui était un élu de l'Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA) était également président d’honneur du « mouvement nous pas bouger » qui a été mis en place pendant la rébellion de 1991 pour inciter la jeunesse du nord à rester dans le terroir malgré la rébellion.............

http://koaci.com/articles-75888
 
Mali : Le gouvernement condamne le meurtre d'un élu à Gao

BAMAKO (Xinhua) - Le gouvernement malien a condamné mardi le meurtre d'un conseiller municipal à Gao, dans le nord-est du Mali qui est occupé par des mouvements rebelles depuis trois mois.

Dans un communiqué, le gouvernement a affirmé apprendre "avec effroi le meurtre crapuleux et lâche du conseiller municipal Idrissa Oumarou perpétré à Gao le lundi 25 juin 2012".

Présentant ses "condoléances les plus attristées", le gouvernement malien a indiqué que "cet acte condamnable ne restera pas impuni".

"Le gouvernement, en attendant de déterminer les circonstances exactes de ce crime, reste persuadé que ce qui s'est passé a été favorisé par l'environnement d'insécurité créé par l'occupation des régions du Nord par des forces sans loi ni foi", indique le communiqué.

"Ces forces seront tenues responsables de tous les crimes qui y seront commis, conformément au droit humanitaire international", conclut le communiqué.

Selon les sources condordantes, mardi matin, des affrontements ont opposé lesdites forces à des jeunes manifestants de Gao qui protestaient contre le meurtre de M. Oumarou, qui est membre de l'Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma). Les affrontements auraient causé un mort et une dizaine de blessés. mais ce bilan n'est pas confirmé par les autorités maliennes.

M. Oumarou aurait été tué par balles par deux personnes qui voulait prendre sa moto, a affirmé un témoin à Gao, selon qui "ce sont des touaregs proches du MNLA" (Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA).

"Toutes les indices prouvent que ce sont les éléments du MNLA qui commettent ces crimes", témoigne un membre d'une association de jeunes de la Cité des Askia (Gao).

http://www.afriquinfos.com/articles/2012/6/27/mali-gouvernement-condamne-meurtre-dun-205113.asp
 
Combats entre le MNLA et le MUJAO: 20 morts, Gao sous contrôle islamiste

La ville de Gao dans le nord du Mali est sous le contrôle des islamistes du Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest, après plusieurs heures de combat entre ses hommes et ceux de la rebellion touareg du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA).


« Nous avons pris le palais du gouverneur (qui était contrôlé par le MNLA) et la résidence de Bilal Ag Cherif, secrétaire général du MNLA, qui a fui avec ses soldats, a déclaré à l’AFP Adnan Abou Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao.

Après l’assassinat lundi d’un conseilleur municipal, la tension est montée d’un cran mardi après la manifestation populaire organisée pour dénoncer ce crime. Les manifestants ont été violentés et au moins deux morts ont été dénombrés, mais des contradictions subsistaient quant aux auteurs de l’agression contre les manifestants, certains l’imputant aux éléments du MNLA et d’autres aux islamistes.

Mais les affrontements ayant éclaté ce mercredi ont été d’une rare violence. D’intenses combats ont eu lieu dans cette ville de Gao, les premiers vrais affrontements directs entre le MNLA et les islamistes de la ville.

Ils n’ont pas encore fait flotter le drapeau sur le gouvernorat mais ils ont enlevé le drapeau du MNLA. La situation est un peu dramatique parce que de l’artère du gouvernorat jusqu’au niveau du commissariat, il y a des cadavres qui jonchent la route. Je ne peux pas exactement dire combien il y a eu de morts » a dit un témoin à RFI. On parle néanmoins d’au moins 20 morts à l’issue de ces affrontements qui ont abouti à une sévère défaite des rebelles touareg, selon des témoins.

La population de Gao est vraiment inquiète et ne sort plus de chez elle. Certains affirment que les rebelles du MNLA sont partis chercher des renforts et ils s’inquiètent sérieusement de la suite des événements.

http://www.algerie1.com/actualite/n...r-avoir-chasse-les-rebelles-touaregs-du-mnla/
 
Gao la capitale Songhaïs est sous le joug des islamistes du mujao! Le MNLA a trahi le Mali et ils ont perdu les 3 villes Tombouctou, Gao et Kidal! Les traitres ne peuvent jamais gagner maintenant faut sauver le Mali Nord et protéger le peuple malien qui souffre sous le joug des envahisseurs islamistes!

Maliba faut te réveiller et sauver ton peuple!
 
Après des heures d’affrontement / Les salafistes chassent le Mnla de Gao

Le film des événements

Vers 8h30. Les manifestants d’hier qui veulent marcher de nouveau se trouvent à l’hôpital pour saluer leurs compagnons blessés.
Un responsable du Mujao les y rejoint pour leur demander d’annuler leur manifestation, par peur d’un carnage, car dit-il, le Mnla est décidé à écraser leur révolte.

C’est à ce moment, selon le récit du correspondant de Reuters Thompson qui lui a parlé dans l’après-midi, que Sanda Ould Boumama, porte-parole d’Ansardine-Aqmi à Tombouctou, aurait téléphoné au Colonel Bouna pour se plaindre des exactions du Mnla et lui dit « ça ne peut plus continuer, on ne peut pas tuer quelqu’un pour une Jakarta ». Bouna, selon le jihadiste, lui aurait raccroché au nez.

9h. Des combats à la kalach opposent le Mujao au Mnla dont le QG se trouve à l’ex gouvernorat de Gao.

10h30, Une colonne du Mujao apporte des mortiers et s’en sert. Le bel édifice colonial à l’architecture soudanienne est calciné.

11h-12h. Le Mujao maître des lieux s’empare du QG fumant. Au même moment il évacue onze de ses blessés sur l’hôpital qu’il contrôle désormais. Il y achemine aussi dix civils atteints par des balles perdues. Deux d’entre ceux-ci décèderont peu de temps après.

Vers 14h. Seul le contingent dit libyen du Mnla ayant pris quartier à l’hôtel bon séjour du Mnla restait. Les positions du mouvement indépendantiste à l’Assemblée régionale, à la Poste, au Palais de justice et au Camp 2 tombent les unes après les autres.

A Tombouctou, le Mnla qui contrôle l’aéroport se retire.

15 h. Nourris dans la matinée, les bruits d’armes lourdes provenant du camp Firhoun tenu par le Colonel Assalat Ag Abi, une des figures emblématiques du Mnla, se réduisent et le camp tombe.

17h. Les corps de vingt quatre combattants du Mnla sont exposés à la place de l’indépendance. Parmi eux, peut-être celui du colonel Bouna donné pour mort dans toute la ville.

Vers 18h. De Tombouctou, Sanda Ould Boumama connu pour être un bon communicant s’entretient avec Reuters. Il lui dit que le Bilal Ag Sherif grièvement blessé était en train d’être évacué par ses hommes au Burkina Faso. Ce n’est pas tout : triomphal, il ajoute « le terrain ce n’est pas Facebook, n’en déplaise à Moussa Ag Assarid ».


Adam Thiam
Le républicain mali
 
Gao la capitale Songhaïs est sous le joug des islamistes du mujao! Le MNLA a trahi le Mali et ils ont perdu les 3 villes Tombouctou, Gao et Kidal! Les traitres ne peuvent jamais gagner maintenant faut sauver le Mali Nord et protéger le peuple malien qui souffre sous le joug des envahisseurs islamistes!

Maliba faut te réveiller et sauver ton peuple!


0:19 les manifestations devant le siége du mouvement national (MNLA)
0:37 coups de feux tirer sur les manifestants
0:44 intervention des moudjahidin (ansar ad-dine) pour protéger les manifestants
1:28 avis des manifestants concernant le MNLA
1:29 nous sommes musulmans donc nous sommes avec anssar ad-dine car ils représentent le véritable islam
1:37 (manifestants blesser) on ne veut pas du mouvement national pour la libération d'azwad (touareg MNLA) nous voulons le parti de "ALLAHO AKBAR" (les moudjahidine)
2:16 fusion des moudjahidin et des manifestants


http://www.youtube.com/watch?v=Ve8EXTrp0uE
 
Mise au point du MNLA sur la situation à Gao

Algérie1 vient de recevoir du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) une mise au point sous forme de communiqué dans lequel ce mouvement touareg essaie de rétablir les faits en rendant compte de la situation réelle sur le terrain et particulièrement à Gao, principale ville du nord Mali.


Mise au point sur la situation à Gao

Aujourd’hui, l’AFP, repris en boucle par un certain nombre de médias occidentaux, maliens et algériens, annonçait que le « MUJAO avait occupé le QG du MNLA ». Ils annonçaient que le MNLA avait subi une sérieuse défaite face au Mujao et que les combattants du MNLA « ont fui, d’autres ont été tués, d’autres arrêtés ».

Il convient de préciser que: Le QG du CTEA était occupé par des civils et non des militaires, le QG militaire du MNLA se trouve au camp militaire 1 et non au siège du gouvernorat. Les victimes ne se comptent pas uniquement dans les rangs du MNLA mais nous nous abstiendrons de faire des décomptes macabres. L’avenir proche rétablira les faits.

Les islamistes du Mujao (photo) ont reçu le renfort de plusieurs unités de l’AQMI dont l’un des chefs a été abattu aujourd’hui par les combattants du MNLA. Nous confirmerons ultérieurement l’identité du terroriste abattu. Les combattants du MNLA qui avaient la charge de protéger le QG ont tenté d’éviter au maximum l’usage des armes lourdes en raison de la localisation en plein centre ville du QG.

Les combattants du MNLA arrivés du camp militaire 1, zone aéroportuaire ont tenté de déplacer les combats à l’extérieur de la ville mais les djihadistes du Mujao ont ouvert le feu dans les rues, exposant ainsi les populations et poussant le MNLA à se replier dans le camp militaire toujours occupé par les combattants du MNLA, contrairement aux affirmations de l’AFP qui annonçait « la fuite des combattants du MNLA ».

Par ailleurs, il y a également lieu de préciser que les forces en présence dans l’Azawad ne se limitent pas à la seule présence physique des groupes armés, il y a aussi et surtout tout le soutien logistique, financier et médiatique de certaines puissances étrangères qui appuient sans réserve les groupes islamistes opérant dans notre territoire tout en dénigrant outrageusement le seul mouvement démocratique du pays.

Où est cette communauté internationale qui n’a eu de cesse d’exiger du MNLA qu’il « précise » sa position vis-à-vis de l’islamisme et pour certain de « mener le combat contre les islamistes » ? Quel soutien apporte-t-elle au MNLA dans cette nouvelle guerre que nous sommes en train de mener contre les narco-terroristes du Mujao? Où est la presse internationale censée promouvoir la liberté et la démocratie ? Où sont donc tous les donneurs de leçons ?
 
Avec ou sans l’aide de la communauté internationale, le MNLA combattra jusqu’au bout les ennemis de l’Azawad et n’abandonnera jamais le combat qu’il a entrepris de mener pour la liberté du peuple de l’Azawad.

En ce moment, une partie des unités du MNLA, stationnées aux frontières de l’Azawad, reviennent à l’intérieur du territoire pour achever de débarrasser la ville de Gao des groupes islamistes du Mujao qui terrorisent la population.

C’est une nouvelle phase de cette guerre que les ennemis de notre peuple nous imposent. Nous l’affronterons avec courage et détermination et nous appelons l’ensemble des peuples frères et amis à nous soutenir massivement par tous les moyens dont ils disposent.

Gloire à nos martyrs d’hier et d’aujourd’hui Vive l’Azawad libre et démocratique –

Mossa Ag Attaher, Chargé de communication, Mouvement National de Libération de l’Azawad

http://www.algerie1.com/actualite/mise-au-point-du-mnla-sur-la-situation-a-gao/
 
Gao capitale de l'empire du Songhaï, Tombouctou capitale de l'Empire du Mali seront sauvés par le peuple du Mali insh'Allah...Allah Ta'âla sera du côté des opprimés!

Les fouetteurs et violeurs de femmes n'ont pas leur place au Mali...Soundiata Keïta lève toi pour le grand Maliba.

Le MNLA a trahi le peuple malien, ils ne représentent même pas 10% de la population du Mali Nord et ils ont ouvert les portes aux islamistes apatrides narco-trafiquants de tous bords et de toutes nationalités! Les maliens auront du mal à oublier cette trahison, Al hamdou li Lah une bonne partie des touaregs est resté fidèle au Grand Maliba et ne veut pas de l'Azawad mais un Mali un et indivisible!

La devise du Mali c'est: Un peuple, un but, une foi.

Son peuple c'est les bambaras, les bozos, les dogons, les malinkés, les miniankas, les peulhs, les sénoufos, les sarakolés, les songhaïs, les toucouleurs, les touaregs!
 
Mokhtar Belmokhtar le chef terroriste du Sud Algérien aurait été abattu par le MNLA

Info Algérie1 : Selon des informations non encore confirmées, le chef terroriste du Sud Algérien Mokhtar Belmokhtar dit Laouer (le borgne) aurait été abattu à Gao (Mali) aujourd’hui jeudi lors des affrontements entre les groupes terroristes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), épaulés par les éléments de Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI ), et les forces du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a appris Algérie1 de sources locales maliennes.

Plusieurs figures du terrorisme au Sahel et en Libye figurent aussi parmi les morts et les blessés.

Mokhtar Belmokhtar alias Belaouer ou Laouer (le borgne) ou Khaled Abou al-Abbas est un activiste islamiste algérien né en 1972 à Ghardaïa. Il commence son engagement en Afghanistan en 1991. En 1993, il rentre en Algérie et rejoint les groupes islamiques armés où il devient, grâce à son expérience en Afghanistan, rapidement émir de la zone IX (Sud), où il s’adonne à toutes sortes de trafic transfrontaliers, puis de la région Sahara-Sahel du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), aujourd’hui appelé Al-Qaïda au Maghreb islamique.

Mokhtar Belmokhtar est connu pour l’enlèvement de nombreux occidentaux pour lesquels il a demandé et obtenu des rançons s’élevant à plusieurs millions d’euros.

En juin 2004, Le tribunal d’Illizi a condamné, par contumace, Mokhtar Belmokhtar à la prison à vie pour notamment : « constitutions de groupes terroristes armés aux fins de semer la terreur (…), création d’un climat d’enlèvement (…), vol qualifié (…), détention d’armes prohibées et leur utilisation sans autorisation ».

En mars 2007, le tribunal d’Alger l’a condamné à 20 ans de prison pour constitution de groupes terroristes, enlèvement d’étrangers, importation et trafic d’armes illicites.

En mars 2008, il est condamné à mort pour le meurtre, en février 2006, de treize douaniers par le tribunal de Ghardaïa.
 
Deux dirigeants islamistes, dont Belmokhtar d'Aqmi, à Gao

Deux chefs de groupes armés islamistes, dont Mokhtar Belmokhtar d'Al‑Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont été vus jeudi à Gao (nord‑est du Mali), désormais sous total contrôle islamiste, au lendemain de violents combats avec des rebelles touareg, selon des sources concordantes. Belmokhtar, dit "le borgne", a été vu, selon ces sources, dans la ville de même que Iyad Ag Ghaly, chef d'Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), autre groupe islamiste armé qui occupe la ville de Tombouctou (nord‑ouest) depuis trois mois.

« Belmokhtar et Iyad Ag Ghaly sont actuellement à Gao. J'ai vu Belmokhtar au "Quartier 4" de la ville et Iyad Ag Ghaly à l'hôpital en train de rendre visite à des blessés », a déclaré un élu municipal sous couvert de l'anonymat. Cette information a été confirmée de source hospitalière. La situation était redevenue calme à Gao jeudi, au lendemain de violents combats entre les islamistes d'un autre groupe armé, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Ces derniers ont subi une lourde défaite, perdant leur quartier général pour tout le nord du Mali, installé dans le palais du gouverneur, ainsi que le camp militaire qu'ils contrôlaient près de l'aéroport.

Le bilan des combats est lourd : au moins vingt morts et quatorze blessés, essentiellement des combattants, d'après de nombreux témoins à l'AFP. Le Comité international de la Croix‑Rouge (CICR) a fait état de 41 blessés par balles recensés sur deux jours, pris en charge par l'hôpital de Gao, dont un a été évacué vers le Niger « pour une intervention chirurgicale spécifique ». L'ONG n'a pas évoqué de décès. Depuis fin mars/début avril, les villes et régions administratives du nord du Mali – Tombouctou, Kidal et Gao – sont tombées aux mains du Mujao et d'Ansar Dine, soutenus par Aqmi, du MNLA et de divers groupes criminels.

http://www.tsa-algerie.com/divers/deux-dirigeants-islamistes-dont-belmokhtar-d-aqmi-a-gao_21290.html
 
" Courant du week-end du 23 juin, une délégation du groupe obscurantiste Ansar Dine a été reçue à Alger. A la même période, une délégation de quatre personnes venues du Qatar se sont rendues dans l’Azawad sous la protection du MUJAO ( ... )
En réalité, les islamistes d’Ansar Dine ont été reçus à Alger pour coordonner les attaques qui devraient viser le MNLA. Les Qataris sont allés apporter du "blé" à leurs soldats du MUJAO et autres terroristes d’Ansar Dine et consorts. Deux jours plus tard, des incidents graves voient le jour à Gao, et le mercredi 27 juin les islamistes du MUJAO s’attaquent aux Touaregs du MNLA. "
 
Mokhtar Belmokhtar le chef terroriste du Sud Algérien aurait été abattu par le MNLA

Info Algérie1 : Selon des informations non encore confirmées, le chef terroriste du Sud Algérien Mokhtar Belmokhtar dit Laouer (le borgne) aurait été abattu à Gao (Mali) aujourd’hui jeudi lors des affrontements entre les groupes terroristes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), épaulés par les éléments de Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI ), et les forces du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a appris Algérie1 de sources locales maliennes.

Plusieurs figures du terrorisme au Sahel et en Libye figurent aussi parmi les morts et les blessés.

Mokhtar Belmokhtar alias Belaouer ou Laouer (le borgne) ou Khaled Abou al-Abbas est un activiste islamiste algérien né en 1972 à Ghardaïa. Il commence son engagement en Afghanistan en 1991. En 1993, il rentre en Algérie et rejoint les groupes islamiques armés où il devient, grâce à son expérience en Afghanistan, rapidement émir de la zone IX (Sud), où il s’adonne à toutes sortes de trafic transfrontaliers, puis de la région Sahara-Sahel du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), aujourd’hui appelé Al-Qaïda au Maghreb islamique.

Mokhtar Belmokhtar est connu pour l’enlèvement de nombreux occidentaux pour lesquels il a demandé et obtenu des rançons s’élevant à plusieurs millions d’euros.

En juin 2004, Le tribunal d’Illizi a condamné, par contumace, Mokhtar Belmokhtar à la prison à vie pour notamment : « constitutions de groupes terroristes armés aux fins de semer la terreur (…), création d’un climat d’enlèvement (…), vol qualifié (…), détention d’armes prohibées et leur utilisation sans autorisation ».

En mars 2007, le tribunal d’Alger l’a condamné à 20 ans de prison pour constitution de groupes terroristes, enlèvement d’étrangers, importation et trafic d’armes illicites.

En mars 2008, il est condamné à mort pour le meurtre, en février 2006, de treize douaniers par le tribunal de Ghardaïa.
Un terroristes de moins , Le monde libre doit soutenir le MNLA pour son combat contre le Terrorisme .
 
Un terroristes de moins , Le monde libre doit soutenir le MNLA pour son combat contre le Terrorisme .
LOL. On y croit plus a ces conneries.
Vos amis mercenaires ethnicistes ont invité les islamistes a venir foutre la ***** au Mali.
Et maintenant que leurs ex-alliés leurs ont bien botté les fesses ils viennent pleurnicher.

Le ''president de l’Azawad'' a ramassé des balles de la part de ses ex-alliés. ptdr.
 
Des jihadistes algériens en renfort à Gao après la déroute des Touareg

Des jihadistes algériens sont arrivés vendredi à Gao (nord‑est du Mali) en renfort aux islamistes qui contrôlent la ville après en avoir chassé deux jours plus tôt les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), a appris l'AFP de sources concordantes. « Il y a une trentaine de jihadistes algériens qui sont arrivés vendredi à Gao pour participer à la sécurisation de la ville et la traque d'éventuels rebelles du MNLA » défait mercredi par les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), a affirmé à l'AFP une source sécuritaire régionale.

« Il est de plus en plus question que ces jihadistes poursuivent un groupe de rebelles touareg qui serait vers Gossi (8 km au sud de Gao). Ils sont venus rejoindre (Mokhtar) Belmokhtar (un chef d'Al‑Qaïda au Maghreb islamique) qui est à Gao », a ajouté la même source.

Deux témoins ont affirmé avoir vu vendredi à Gao ces jihadistes algériens, reconnaissables à leur peau plus claire que celle des Maliens des communautés arabe ou touareg, et à leur tenue afghane. Ils étaient dans des véhicules pick‑up quasiment neufs, d'après ces témoins. Le calme régnait vendredi à Gao, où séjournent depuis jeudi Iyad Ag Ghaly, chef du mouvement islamiste Ansar Dine, et Mokhtar Belmokhtar.

Par ailleurs, des islamistes ont dévalisé dans la nuit de jeudi à vendredi une partie du mobilier de la résidence du gouverneur de Gao, qui servait au MNLA de quartier général pour tout le nord du Mali, a indiqué un témoin à l'AFP.

Après de violents combats contre les hommes du MNLA qui ont fait mercredi au moins vingt morts, les islamistes du Mujao, présenté comme une dissidence d'Al‑Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont chassé de Gao le MNLA, dont des chefs ont fui ou ont été blessés, selon plusieurs témoignages. Parmi les chefs du MNLA blessés, figure Bilal Ag Achérif, le principal dirigeant du mouvement touareg, qui a été évacué au Burkina Faso, pays qui dirige la médiation pour une sortie de crise au Mali. Selon une source sécuritaire burkinabè, il a été transporté en compagnie de deux de ses proches jusqu'à Ouagadougou par un hélicoptère burkinabè. Il a été « touché à l'oreille droite par des éclats de balle » que les médecins « ont pu extraire », « sa vie n'est pas en danger », d'après cette source.

http://www.tsa-algerie.com/divers/d...a-gao-apres-la-deroute-des-touareg_21297.html
 
Lol re relol!

Le monde doit soutenir le grand Maliba un et indivisible!

Le monde doit soutenir les populations maliennes du Nord qui souffrent sous le joug des islamistes et de tous les abrutis finis à la colle de poisson!

Le MNLA a trahi le peuple du Maliba, les maliens n'oublieront pas d'après ce que je lis sur les forums!

Des familles en France ont de la famille dans le Nord et ça craint!

Un est revenu et a dit ils frappent nos mères, nos grands mères, violent nos filles, prennent l'aide internationale, on brûlé les actes de propriétés des civils!

Le MNLA doit retourner d'ou il vient, il a amené le désordre au Mali en laissant les jihadistes étrangers venir opprimer le peuple malien!

Vous croyez que c'est la fête en Afrique, venir fouetter les femmes, les jeunes et violer l'intégrité territoriale du Mali?






Un terroristes de moins , Le monde libre doit soutenir le MNLA pour son combat contre le Terrorisme .
 
Jihadistes algériens?

Que viennent faire les maghrébins algériens au Mali?

Fini les razzias, qu'ils retournent chez eux!

Ils ont eu leur guerre civile en Algérie... combien de morts? combien de femmes violées? éventrées? les muta'a à la sauce salafi jihadistes?

Que fait l'Afrique pour les dégommer tous ces salopards!

Ils envahissent un pays et personne ne bronche?
 
Jihadistes algériens?

Que viennent faire les maghrébins algériens au Mali?

Fini les razzias, qu'ils retournent chez eux!

Ils ont eu leur guerre civile en Algérie... combien de morts? combien de femmes violées? éventrées? les muta'a à la sauce salafi jihadistes?

Que fait l'Afrique pour les dégommer tous ces salopards!

Ils envahissent un pays et personne ne bronche?

Ils font des tueries aussi en Algérie, rien que ce matin un attentat

Actualisé : Un lieutenant tué et 16 blessés dans l’attentat contre la gendarmerie de Ouargla

Info Algérie1 : Une attaque kamikaze contre le commandement régional de la gendarmerie nationale de Ouargla a été commise à l’aube de ce vendredi peu avant 5 heures a appris Algérie1 de sources locales.

Un premier bilan obtenu de sources hospitalières fait état d’un mort et de 16 blessés parmi les gendarmes, alors que de nombreux dégâts matériels ont été causés aux locaux de la gendarmerie.

La victime est un lieutenant de la gendarmerie qui a été tué suite à l’effondrement du mûr de l’enceinte, provoqué par la déflagration. 15 blessés sur 16 ont reçu les premiers soins et quitté l’établissement hospitalier, alors que le seizième, sérieusement touché, a été gardé sous observation médicale. (Photo d’archives)

Paix à leurs âmes ! Allah yerhamhoum
 
Mali: le déploiement rapide des forces africaines souhaité par l'opinion malienne

BAMAKO, 27 juin (Xinhua) -- Les affrontements entre islamistes et rebelles touaregs et surtout la détérioration de la situation sécuritaire à Gao interviennent à la veille d'une importante réunion sur le Mali en Côte d'Ivoire. En effet il est prévu le 28 juin un sommet important de la CEDEAO à Yamoussoukro. Les chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest vont une fois de plus se pencher sur la crise malienne.

Ils sont nombreux ceux qui pensent que les autorités maliennes ont assez "tergiversé" par rapport au déploiement d'une force de la CEDEAO et de l'Union africaine. Pour de nombreux diplomates étrangers en poste à Bamako et aussi des Maliens, "il est temps d'agir. Ce qui se passe à Gao depuis hier n'augure rien de bon. Une insurrection populaire est aujourd'hui à craindre dans toutes les villes occupées. Et cela peut déboucher sur une véritable boucherie. Une tragédie à éviter à tout prix à des populations déjà éprouvée par trois mois d'occupation".

"Je souhaite que les autorités donnent leur feu vert très rapidement au déploiement de nos forces africaines avec l'appui de la communauté internationale. Je pense que nous avons besoin de l'appui de celle-ci, à la fois pour reconstruire nos forces et pour la restauration de l'intégrité territoriale...", a déclaré mercredi Soumeylou Boubèye Maïga, l'ancien ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, interviewé par une radio étrangère.

La position de cet expert de la sécurité dans la bande sahélo-saharienne est largement partagée par la majorité des diplomates, experts militaires, cadres de l'administration et habitants de Bamako. "On ne peut plus attendre. Il faut donner l'assaut aux occupants quel que soit le prix à payer", nous ont affirmé plusieurs ressortissants du nord-Mali rencontrés ou joints au téléphone.

Dans des communiqués différents, le Collectif Cri de Coeur pour le nord-Mali et le Collectif des ressortissants du nord (COREN) avaient interpelé le gouvernement de transition par rapport aux événements dont Gao est le théâtre depuis lundi dernier. Ils appellent les autorités maliennes et la communauté internationale à s'assumer pour délivrer les populations des régions nord du Mali. C'est dire qu'ils espèrent beaucoup de la réunion des Chefs de l'Etat de la CEDEAO à Yamoussoukro.

Maliweb
 
Le CTEA (ex-MNLA) confirme la mort de Mokhtar Belmokhtar

Comme annoncé par Algérie1 hier en exclusivité, un communiqué rendu public ce matin, par le commandement du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), a confirmé la mort de Mokhtar Belmokhtar alias Laouar (le borgne) un des chefs d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), dans des combats ayant opposé, le 27 juin à Gao, l’armée du mouvement indépendantiste à des groupes terroristes islamistes. Voici l’intégralité du document du MNLA devenu aujourd’hui le Conseil transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA) :

Tout d’abord, le Mouvement National de l’Azawad (MNLA) et le Conseil Transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA) présentent leurs condoléances aux familles des martyrs de l’Azawad qui sont tombés sur le champ de l’honneur.

Après les évènements malheureux du mercredi 27 juin 2012 à Gao, c’est le temps des bilans et des organisations stratégiques. Le MNLA déplore 4 morts parmi ses combattants et environ 10 blessés mais la plus lourde perte est bel et bien du côté des terroristes d’AQMI et du MUJAO. Nous avons dénombré plusieurs dizaines de morts dont le n°1 d’AQMI Moktar Belmoktar et de nombreux blessés terroristes d’AQMI-MUJAO. Il y a eu également, malheureusement, des victimes civiles lors de ces combats de ces dernières journées.

Le MNLA est plus que jamais déterminé à aller jusqu’au bout de son objectif : l’indépendance de l’Azawad avec toute sa diversité quelque que soit les obstacles qui sont mis sur ce chemin. Cette lutte prendra le temps qu’il faut, le prix qu’il faut mais aboutira un jour à la seule solution durable et définitive au conflit qui oppose l’Azawad au Mali.

Nous lançons un vibrant appel à la communauté internationale pour qu’elle nous aide à lutter contre les groupes terroristes. La mort du chef d’AQMI mercredi 27 juin est une preuve de notre volonté et notre détermination à lutter contre le terrorisme.

Fait à Gao, le 29 juin 2012

Moussa Ag Assarid, Membre du CTEA chargé de l’information et de la communication
 
Ce n’est pas de l’Intifada à la crème palestinienne, mais du Malien pur et dur. Du ‘’Fo – Ambè-ka sa’’. Voilà la nouvelle attitude guerrière adoptée par les enfants du Songhaï, du Bilal el Soudan et du Hairé. Plus rien ne sera comme avant.

Les populations des zones occupées ne perdront plus leur temps à attendre une armée qui ne viendra certainement jamais à leur secours. Leur salut viendra d’elles-mêmes, de leur engagement et leur détermination à libérer au plus vite leurs terres brûlées, souillées, violées et brisées. Point de fusils d’assauts ou de BRDM, leur courage, celui que les inspire les intrépides guerriers du désert. Sonni Ali ber, Askia Mohamed, j’en passe. La mort de Sidi Oumarou a réveillé en ces populations, l’ardeur patriotique qu’elles avaient laissée aux mains d’une armée qu’elles croyaient chevaleresque. Mon Dieu, quelle vilaine méprise !

Ces dignes et valeureuses populations des zones du Nord, occupées dis –je, ont compris, tout compris. Elles ont fait sienne la bonne et vieille pensée d’âge millénaire à savoir : ’’ Aides- toi, le Ciel t’aidera’’ Elles ont compris que les tonnes de larmes qu’elles versent depuis le jour où, Kidal, Gao, Tombouctou et Douentza en 5e région, sont tombées entre les mains des mercenaires apatrides, ne leur rendront pas leur liberté, partant leur dignité bafouillée tous les jours et tous les instants. Elles ont fini par comprendre que, le sud, notamment Bamako, la capitale engluée dans sa salle guerre de contrôle du pouvoir, ne volera pas à leur secours. Parce que, ce sont-elles désormais convaincues, que ces militaires entièrement responsables de ce est arrivé dans les régions du Nord et Douentza, la reprise, pardon, la libération de ces zones, toujours à leurs yeux, viendra forcément après la guerre de conquête et du contrôle du pouvoir politique qu’ils peinent à arracher des mains des civils et ce malgré qu’ils aient réussi leur coup, celui de renvoyer proprement le flamboyant général, Amadou Toumani Touré.

Dioncounda Traoré ou Amadou Haya, Younoussi Touré ou Cheick Modibo Diarra, les hommes et femmes de Gao, Tombouctou et Gao, à l’instar de Bilali et Gambagna, deux héros de l’histoire de la résistance coloniale de Douentza, ont choisi de prendre leur destin en main. Elles ne pleureront plus, elles ne crieront plus à l’aide, ni au secours, les mains nues, les torses bombées, elles sont sur le front, face à un redoutable ennemi, celui qui a mis toute une armée en déroute laissant dans sans fuite, armes et bagages. Qui l’eût crû, qui l’eût dit ? Et pourtant, c’est la triste et incroyable réalité.’’ Nous nous sommes dédiés aux combats de la libération des terres de nos ancêtres, ces terres d’un Mali millénaire, qu’importe le risque de périr ou de vivre avec un quelconque handicap’’. Lancent –ils en cœur, ces désormais fiers et braves guerriers du sable, visités par le souffle de Firhoun. Quel risque dès lors qu’ils ont choisi comme bouclier leurs corps meurtris, violés et souillés, face à une horde sans foi, ni loi, puissamment armée et sauvagement motivée.




Sory de Moti
 
90 jours d’occupation du Nord, c'en est assez!


Le collectif "Cri de Coeur pour le nord-Mali" a organisé hier jeudi un sit-in pour maquer les 90 jours d’occupation du septentrion malien par des islamistes et des rebelles touaregs.

Malgré la pluie qui a arrosé la capitale malienne toute la journée, des militants et sympathisants de cette association ont fait le déplacement pour soutenir les organisateurs. « Aujourd’hui 28 juin 2012, jour pour jour, cela fait 90 jours que les populations du Nord sont sous occupation. A l’heure où nous vous lisons cette déclaration, la situation sécuritaire au nord du Mali, particulièrement dans la ville de Gao, est tombée dans une situation dramatique sans précédent », souligne le collectif dans une déclaration signée de son président, Almahady Moustapha Cissé.

Pour lui, cette action a été aussi initiée en réaction aux événements dont Gao a été le théâtre du 25 au 27 juin. Il s’agit notamment de l’assassinat d’un élu local (Idrissa Omorou), la répression dans le sang d’une marche pacifique de protestation des jeunes de la Cité des Askia, et les combats meurtriers entre le MUJAO et le MNLA chassé de Gao.
« Déjà frappées par deux années de pénurie alimentaire, les populations du nord subissent un double traumatisme psychologique et moral, réduites aux pires privations d’eau, de médicaments, d’électricité, d’aliments de subsistance, les populations sont au bord du gouffre et chaque heure qui passe asphyxie davantage », déplore M. Cissé.

Ce collectif a été la première association à envoyer une caravane humanitaire dans les régions occupées.
« L’inertie et l’inaction du gouvernement de la République du Mali, l’attitude de la communauté internationale et le comportement ambigüe de certains pays voisins qui continuent à servir de bases arrières aux mouvements armés », indique le Collectif. Il invite le gouvernement à prendre les mesures urgentes pour mettre fin à l’occupation et réitère son soutien aux populations du nord du Mali.

« Nous souhaitons la libération sans délai des régions occupées, la poursuite et l’arrestation des auteurs et complices de ces atrocités et assassinats ainsi que leur traduction devant les institutions judiciaires compétentes, la prise en charge des victimes et leurs ayants droits », exige le collectif dans la déclaration remise aux participants du sit-in et à la presse. Pour sortir le Mali de cette impasse politique et sécuritaire, le Collectif Cri de Coeur et ses partenaires appellent les Maliens à « la cohésion et la solidarité ».

Journal du Mali
 
Le "journal du Mali dit a ce sujet" :

« Nous saluons les islamistes pour avoir chassé les rebelles qui ont pillé nos villes, violé nos femmes » témoigne un ressortissant de Gao. Leur départ a donc été salué comme une délivrance par des populations qui s’étaient déjà révoltées par deux fois contre les exactions. Le dernier épisode fut celui du mardi où une marche de protestation fut réprimée à balles réelles par des membres présumés du MNLA. A force de brimades, les habitants de Gao ont fini par se tourner vers les islamistes qui, même s’ils imposent les règles strictes de l’islam, garantissent la sécurité dans la localité. Surtout qu’ils ont toujours dit être contre la partition du pays mais plutôt pour l’instauration de la charia, à l’échelle du Mali entier.

A Tombouctou un des émirs les plus puissants d’AQMI, Abou Zied, vient de payer la fourniture d’électricité pour un mois.

Le site de "Mali actu" affirme:

«Entre deux maux, nous préférons le moindre, c’est-à-dire les jeunes du Mujao», affirme un médecin de Gao, joint jeudi par La Croix au téléphone.

Un responsable d’une plate-forme associative qui réunit des jeunes de Gao, ajoute : «Le MNLA veut la sécession et ne représente que lui-même. Le Mujao veut appliquer la charia, mais il n’a jamais combattu pour couper le nord du sud du Mali. Alors, oui, pour nous, le Mujao, c’est moins pire que le MNLA.»

«Il faut bien comprendre que le MNLA s’est mal comporté à Gao. Ses membres se sont crus tout permis envers ceux qui n’ont pas la peau blanche et qui ne sont pas touaregs. Cela n’est pas le cas du Mujao. Si on peut le trouver raide sur les questions religieuses, le Mujao apporte son aide aux besoins de la population : distribution d’argent, de nourriture, d’eau…», souligne une autre personnalité de Gao.

France 24 (peggy Bruguière) :

Il est clair que les populations du nord se sentent plus proches du Mujao que du MNLA pour la simple raison que les islamistes jouent un rôle de protecteurs pour les habitants. Depuis que Gao est contrôlée par tous ces groupes, toutes les exactions commises sur les habitants - les vols de scooters, les agressions - ont été attribuées, à tort ou à raison, aux rebelles touaregs. Et à chaque fois, les islamistes se sont arrangés pour rapporter les biens volés à leur propriétaire ou même les dédommager avec de l’argent. Lors de la manifestation des jeunes, qui marchaient en présence des islamistes, il y avait plein de drapeaux du Mali et du Mujao. A la différence du MNLA, le Mujao et Ansar Dine ne veulent pas de la partition du Mali, ce qu’apprécient les habitants qui veulent un retour au calme.

Au contraire, le MNLA s’est fait mal voir par les habitants. Par exemple, ils ont commencé à imposer aux marchands qui entrent et sortent de la ville de payer une taxe à chaque passage [jusqu’à hier, le MNLA contrôlait plusieurs postes stratégiques autour de Gao, notamment l’aéroport, à l’entrée de Gao, ndlr]. Dans le bus que j’ai pris hier pour quitter Gao, nous étions une cinquantaine et un soldat du MNLA nous a arrêtés sur la route et a demandé au chauffeur de payer 100 francs CFA [0.15 euro] par passager. Tout cela finit par beaucoup irriter la population.Afficher la suite
 
Pourquoi des musulmans violeraient l'intégrité d'un territoire? :confus:

Que se passe-t-il au Mali Nord?????

90 % des maliens sont musulmans.

Que viennent faire les " jihadistes algériens sont arrivés vendredi à Gao (nord‑est du Mali) en renfort aux islamistes qui contrôlent la ville ????""""

C'est quoi cette histoire?
 
Aucun pays ne veut des jihadistes terroristes islamistes narco-trafiquants sur son territoire alors le Mali traversant une grave crise nationale est la bonne poire pour se retrouver avec ces bandits de 4 ème zone!

Y'a rien d'islamique dans leur démarche, ce sont des abrutis finis à la colle de poisson MNLA y compris!

Le Mali est un et indivisible! Un peuple, un but, une foi!

Personne n'a demandé l'avis des maliens sur ce kidnapping de territoire pour nous chanter l'azawad!



Que se passe-t-il au Mali Nord?????

90 % des maliens sont musulmans.

Que viennent faire les " jihadistes algériens sont arrivés vendredi à Gao (nord‑est du Mali) en renfort aux islamistes qui contrôlent la ville ????""""

C'est quoi cette histoire?
 
Mali : l’Union africaine appelle à « en finir avec les groupes terroristes et criminels »

Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, a indiqué à qu’il faut « en finir avec les groupes terroristes et criminels » dans le nord du Mali, à l’ouverture vendredi à Yamoussoukro (centre, capitale de Côte d’Ivoire) d’une réunion des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le Mali et la Guinée-Bissau.

« Il s’agit, pour ce qui est de ce point (la situation au Mali), de rétablir sans délai l’autorité de l’État malien sur l’ensemble de son territoire, d’en finir avec les groupes terroristes et criminels actifs sur le terrain », a déclaré Jean Ping.

Le président de la Commission de l’UA a également indiqué qu’il faut « répondre, dans le strict cadre des principes de l’UA, aux causes structurelles de la récurrence de la rébellion dans cette partie du Mali ».

Le nord du Mali est occupé par des groupes islamistes armés, Ansar Dine et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (MUJAO), non sans compter la rébellion sécessionniste du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA).

Les chefs d’Etat ouest africains sont réunis à Yamoussoukro pour « évaluer l’évolution du processus de transition au Mali et en Guinée-Bissau et prendre d’autres initiatives pour éviter notamment un enlisement de la situation au Mali », a indiqué le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO à l’ouverture de la réunion.

La CEDEAO a condamné avec fermeté les coups de force dans ces deux pays et instauré des processus de transition de 12 mois au terme desquels des élections présidentielles doivent être organisées pour un retour à l’ordre constitutionnel au Mali et en Guinée-Bissau.

Elle a déployé des éléments en Guinée-Bissau et espère une résolution de l’Onu pour une intervention militaire au Mali.

http://www.maliweb.net/news/cedeao/2012/06/30/article,76629.html
 
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