Grève générale contre la réforme des retraites

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Fillon le corrompu, qui devrait être en prison, est mal placé pour en parler aux francais il me semble
:eek:
 
Réforme des retraites : au 14e jour de grève, Edouard Philippe reçoit à nouveau les syndicats à Matignon
Sous la menace de nouveaux blocages dans les transports pendant les fêtes, le premier ministre tente, mercredi, de trouver une porte de sortie à la crise.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui

Au lendemain d’une troisième journée de manifestation contre la réforme des retraites et à trois jours des vacances de Noël, le premier ministre, Edouard Philippe, reçoit à nouveau les syndicats à Matignon mercredi 18 décembre, pour tenter de trouver une porte de sortie à la crise, sous la menace de nouveaux blocages dans les transports pendant les fêtes.


Ils étaient tous dans la rue mardi, ils seront tous à Matignon mercredi : les leaders syndicaux et patronaux ont rendez-vous, chacun leur tour, avec le chef du gouvernement. A partir de 14 heures l’UNSA ouvrira le bal, suivie de la CGT, de la CFTC, du Medef, de la CFDT, de la CPME, de l’U2P, de FO, puis de la CFE-CGC. Des entretiens qui se succéderont au pas de charge, toutes les cinquante minutes précisément.

Le très attendu Laurent Berger
Le plus attendu de tous, Laurent Berger, arrivera à 17 h 20, pour redire à M. Philippe son opposition à « l’âge d’équilibre », que le gouvernement veut fixer à 64 ans, avec un « bonus-malus » censé inciter chacun à travailler plus longtemps. « Pour la CFDT, c’est clair : nous [n’en] voulons pas », a encore rappelé le secrétaire général du premier syndicat français.

Ils auront aussi un nouveau « M. Retraites » en face d’eux : nommé mardi soir, Laurent Pietraszewski, député (La République en marche) du Nord, remplace le haut-commissaire aux retraites démissionnaire Jean-Paul Delevoye, rattrapé par les révélations sur ses activités parallèles et ses mandats non déclarés.

M. Pietraszewski était destiné, en tant que député, à être le rapporteur du projet de réforme des retraites lors de son examen à l’Assemblée nationale, prévu en février. Il participera au conseil des ministres mercredi matin, a annoncé l’Elysée.

Mobilisation en net rebond
Mardi à Paris, le cortège à l’appel des syndicats a rassemblé 76 000 personnes, selon les autorités, qui ont compté 615 000 manifestants dans tout le pays pour cette troisième journée de mobilisation, en net rebond par rapport au 10 décembre (339 000), mais en deçà de la première journée du 5 décembre (806 000).

La CGT a pour sa part revendiqué 1,8 million de participants, soit davantage que le 5 décembre (1,5 million) et deux fois plus que le 10 (885 000).

La poursuite du mouvement a été décidée mardi soir en intersyndicale, par des « actions locales » à partir du 19 décembre et sans trêve de Noël, mais sans nouvelle journée d’action nationale à ce stade.
 
suite

Signes d’ouverture
Si le premier ministre a répété, mardi, sa « détermination totale » à mener à bien la réforme promise par Emmanuel Macron et à créer le « système universel » de retraite par points censé remplacer les quarante-deux régimes existants, plusieurs membres du gouvernement ont donné des signes d’ouverture. « Evidemment nous sommes ouverts à bâtir un compromis », a notamment dit la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye sur la chaîne LCI.

« Le premier ministre, demain, reçoit les organisations syndicales pour leur dire : pendant un an, discutons des conditions à réunir pour que nous soyons à l’équilibre en 2027 », a même déclaré, toujours sur LCI la secrétaire d’Etat Amélie de Montchalin.

Edouard Philippe a déjà prévu de revoir les partenaires sociaux « ensemble lors d’une multilatérale » jeudi à 16 heures. Un raout propice à d’ultimes compromis avant l’envoi au Conseil d’Etat d’une première mouture du projet de loi, dont la présentation en conseil des ministres est programmée le 22 janvier.

La grève se poursuit dans les transports
Le temps presse, d’autant plus que la grève se poursuit dans les transports en commun, entraînant de fortes perturbations du trafic à la RATP et à la SNCF, dont les dirigeants doivent eux aussi être reçus par M. Philippe mercredi soir, à la suite des partenaires sociaux.

La compagnie ferroviaire affirme qu’elle pourra transporter ce week-end tous les passagers ayant déjà réservé un billet TGV. Mais pour l’instant, tous les syndicats de cheminots, y compris la CFDT, refusent la « trêve » de Noël souhaitée par l’exécutif mais aussi par Laurent Berger, seul soutien de poids au principe d’un « système universel ».

Le renoncement à « l’âge d’équilibre » serait un geste fort envers cet allié potentiel « qui commence à être doublé par une partie de sa base », observe une députée de la majorité, convaincue que « si la CGT reste la seule à bloquer, ça va, on passe ».

D’autres obstacles se dressent sur le chemin de la réforme : après les régimes spéciaux, ceux des caisses « autonomes » du collectif SOS Retraites appellent à une « grève glissante » à partir du 3 janvier. Si la menace est à relativiser venant des avocats, experts-comptables et autres infirmières libérales, elle pourrait se révéler plus gênante du côté des hôtesses, stewards et pilotes de ligne, en plein week-end de retour de vacances.
 
Le simulateur de la réforme des retraites prévu pour ce mercredi n'en sera pas un

Seuls 15 profils seront disponibles... Pour avoir des résultats individualisés, il faudra patienter plusieurs mois


POLITIQUE - Lors de la passation de pouvoir entre Jean-Paul Delevoye, Haut-commissaire aux retraites démissionnaire et le nouveau secrétaire d’État aux retraites, Laurent Pietraszewski, l’ancien ministre s’est félicité d’avoir “eu la chance de concevoir un projet de société qui correspondait à la volonté de bâtir une protection sociale du 20e siècle”. Et d’ajouter: “Vous verrez la preuve dans quelques jours avec les simulateurs”.

Ces “simulateurs”, permettant à tout à chacun de voir s’il perd ou s’il gagne en fonction de la nouvelle réforme ont beaucoup manqué au gouvernement pour réussir à convaincre les Français sur le bien fondé du projet de régime universel qui suscite de nombreuses inquiétudes.

D’autant que d’autres simulateurs, proposés par des syndicats, notamment dans l’Éducation nationale circulaient en parallèle pour démontrer les pertes potentiellement encourues, avant même que les contours de la réforme des retraites ne soient dévoilés. “Fausses informations”, répondaient les ministres Delevoye et Blanquer, sans en proposer d’autres en échange.

“Une quinzaine de profils”

Ce mercredi 18 décembre, les simulateurs gouvernementaux devaient être prêts et dévoilés. Finalement, il faudra se contenter de “15 profils type”. Gabriel Attal, secrétaire d’État à la Jeunesse détaille: “Une quinzaine de profils qui permettent aux Français de se projeter, de trouver la situation qui est le plus proche de sa carrière”..................

 
Réforme des retraites : Macron espère "obtenir une pause pendant les fêtes"

MOUVEMENT SOCIAL - Au terme d'une nouvelle journée de forte mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi, l'intersyndicale, réunie dans la soirée, à appeler à poursuivre le mouvement, excluant une trêve pour les fêtes de fin d'année. Suivez les dernières informations.


12:04
SNCF

Le taux de grévistes mésuré ce mercredi matin s'établit à 13,6%

65,6% des conducteurs sont en grève, 43,8% des conducteurs et 22,7% des aiguilleurs.

11:56
OBJECTIF PAUSE

Le président s'est fixé pour "objectif d'obtenir une pause" de la mobilisation "pendant les fêtes" de fin d'année, assure l'Elysée. "S'il faut travailler pendant les fêtes, on travaillera", poursuit-on au palais, assurant de la "disponibilité du Président pendant les fêtes pour mener des discussions".

11:55
VERS UNE AMÉLIORATION ?

Le chef de l'Etat "n'abandonnera pas le projet, ne le dénaturera pas non plus, même s'il est disposé à l'améliorer, par le truchement des discussions avec les syndicats et au sein des établissements clé que sont la SNCF et la RATP", a expliqué l'Elysée, pour qui "c'est dans l'ordre des choses qu'il y ait des avancées d'ici la fin de la semaine".

11:52
RÉACTION

Le président Emmanuel Macron est "disposé à améliorer" le projet de réforme des retraites, et envisage notamment "une amélioration possible autour de l'âge pivot" de départ à la retraite, a indiqué son entourage mercredi matin, avant de nouvelles concertations à Matignon avec les partenaires sociaux.

11:19
MARTINEZ

"Plus ça traîne, plus je suis pessimiste" sur une issue au conflit, a confié le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez sur RMC/BFM TV. Ce dernier a d'ailleurs été interpellé par la ministre des Transports et de la Transition écologique Elisabeth Borne sur les coupures d'électricité survenues la veille à l'initiative de grévistes CGT, incitant Enedis et RTE à porter plainte.

09:40
LAURENT PIETRASZEWSKI
"J'aurai à cœur de poursuivre ton oeuvre, cher Jean-Paul. Il me faudra faire preuve d'humanité, d'empathie, pour poursuivre cette tâche dont je mesure l'importance".

09:40
LAURENT PIETRASZEWSKI
La passation se poursuit, avec la prise de parole du nouveau secrétaire d'Etat, qui insiste sur le caractère "indispensable" de la continuité avec l'action de Delevoye et dans le dialogue social. "Je veux ici assurer les partenaires sociaux de mon entière responsabilité et de mon attachement à leur rôle et leur responsabilité".

09:38
DELEVOYE
"Le peuple est un volcan, il a ses éruptions", conclut l'ex Haut-Commissaire, en détournant une citation de Victor Hugo (l'original est différent : "Le peuple a sa colère et le volcan sa lave, qui dévaste d'abord et qui féconde après."

09:35
DELEVOYE
"Je voudrais remercier de façon très particulière les partenaires sociaux : nous avons passé des heures ensemble, dans la clarté, le respect, sans ambiguïté. Ils ont toujours dit pourquoi ils étaient favorables ou défavorables à la réforme. J'ai beaucoup appris à leurs côtés, dans la dimension humaine ou intellectuelle. Nous ne pourrons accompagner les moments compliqués auxquels nous sommes confrontés qu'avec leur accompagnement."

09:30
DELEVOYE
Un remerciement particulier à l'attention d'Agnès Buzyn, qui est saluée pour sa "bienveillance et son écoute".
 
Grève contre la réforme des retraites : l'intersyndicale exclut toute trêve de Noël "jusqu'au retrait" du projet

Les syndicats ont décidé de poursuivre le mouvement par des "actions locales le 19 et jusque fin décembre". Aucune nouvelle journée d'action nationale n'a été prévue pour l'instant.

Mardi 17 décembre au soir, à l'issue de la troisième journée de mobilisation intersyndicale contre les réformes de retraites, qu'ils ont qualifiée de "franc succès", les syndicats ont décidé de poursuivre le mouvement par des "actions locales le 19 et jusque fin décembre". Ils ont également décidé l'absence de trêve "jusqu'au retrait" du projet du gouvernement. À ce stade, aucune nouvelle journée d'action nationale n'a été prévue................

 
Réforme des retraites : les réponses aux questions que vous nous avez posées
Cette loi doit fusionner en un seul système universel à points les 42 régimes existants. Plusieurs syndicats demandent son retrait tandis qu'une grève est reconduite dans plusieurs secteurs, notamment les transports, depuis le 5 décembre

Système universel, âge pivot, valeur du point... Tout un vocabulaire nouveau fait irruption avec la réforme des retraites qui doit fusionner en un système unique les 42 régimes existants, selon des modalités de transition qui restent à définir. Ce texte, qui doit être voté à l'été 2020, selon le gouvernement, suscite depuis le 5 décembre un important mouvement social, notamment dans les transports, et cristallise les inquiétudes. Franceinfo répond ici à quinze questions posées par les internautes.

1"La retraite minimale de 1 000 euros concerne-t-elle les assurés nés avant 1975 ?"
Ce dispositif, @fermareti, existe déjà, et permet d'améliorer les toutes petites pensions en les complétant, jusqu'à un certain montant. Actuellement, vous pouvez bénéficier de cette retraite minimale soit si vous avez le nombre de trimestres requis pour la retraite à taux plein – c'est-à-dire 42 ans et 3 mois dans votre cas puisque vous expliquez être né en 1965 –, soit à l'âge du taux plein automatique (fixé à 67 ans pour les générations nées à partir de 1955).

Le gouvernement s'est engagé à augmenter cette retraite minimale à 1 000 euros net en 2022, en l'étendant aux travailleurs indépendants et aux agriculteurs, à condition qu'ils aient la durée d'assurance requise. Un coup de pouce appréciable pour les catégories en question : "Actuellement, un retraité agricole touche en moyenne 780 euros par mois pour un homme, 580 euros pour une femme", selon les chiffres de la FNSEA (le principal syndicat agricole), cité par France Bleu.

2"J'ai eu une carrière longue : à quel âge pourrais-je partir à taux plein ?"
Géré par les différents organismes compétents, le site info-retraites propose un simulateur qui répond à cette question, @karine. Si vous êtes née en 1966, comme vous l'indiquez, et que vous avez commencé à travailler avant 20 ans, "vous pouvez prétendre à un départ anticipé à la retraite à 60 ans. Vous devrez totaliser au moins 169 trimestres et avoir validé au moins cinq trimestres avant la fin de l'année civile de votre 20e anniversaire (ou quatre trimestres si vous êtes née entre le 1er octobre et le 31 décembre)". Si vous avez commencé avant 16 ans, vous pouvez prétendre "à un départ anticipé à la retraite à 58 ans. Vous devrez totaliser au moins 177 trimestres et avoir validé au moins cinq trimestres avant la fin de l'année civile de votre 16e anniversaire (ou quatre trimestres si vous êtes née entre le 1er octobre et le 31 décembre)"......................



https://www.francetvinfo.fr/economi...stions-que-vous-nous-avez-posees_3743189.html
 
@Abazaa @Personne2 @Chriski :D

Comment Laurent Pietraszewski, nouveau haut-commissaire aux retraites, a pu toucher 72 000 euros en un mois en 2019 ?

Cette somme correspond à une indemnité de licenciement touchée par le député, versée par l'entreprise Auchan à la suite d'une réorganisation interne du groupe de distribution.

Bonjour,
Après la démission, lundi, du haut-commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye, à la suite de ses nombreux «oublis» dans sa déclaration d’intérêts à la HATVP (Haute Autorité pour la transparence de la vie publique), l’Elysée a choisi, cette nuit, Laurent Pietraszewski pour le remplacer.
Député LREM du Nord, Laurent Pietraszewski a occupé pendant plusieurs années, avant son élection à l’Assemblée nationale en juin 2017, la fonction de responsable des ressources humaines dans différentes entités du groupe de distribution Auchan. Avec, selon sa première déclaration à la HATVP d’août 2017, des rémunérations oscillant autour de 60 000 euros net par an, avant de retomber à 32 000 euros en 2017, année de son entrée au Palais-Bourbon.

Dans sa seconde déclaration à la HATVP, datant du 6 octobre 2019, figure également une rémunération provenant d’Auchan pour la période Août/septembre 2019, pour un montant de 71 872 euros.................................

https://www.liberation.fr/checknews...aites-a-pu-toucher-72-000-euros-en-un_1769907
 
Retraites : cinq choses à savoir sur Laurent Pietraszewski, qui remplace Delevoye au gouvernement

Le député LREM, spécialiste des questions du social, est nommé secrétaire d’Etat en charge des retraites à la suite de la démission de Jean-Paul Delevoye. Celui-ci a quitté son poste après la révélation de ses nombreuses fonctions en dehors du gouvernement.

Son nom est encore inconnu de nombreux Français, mais il sera désormais en première ligne : le député LREM Laurent Pietraszweski est nommé secrétaire d'Etat en charge des retraites, a annoncé l'Elysée la nuit de mardi à mercredi. Il remplace le Haut commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye, contraint à la démission après les révélations sur ses nombreuses fonctions extérieures.

L'élu du Nord aura la lourde tâche de négocier avec les syndicats et d'apaiser la contestation sociale toujours très forte contre le projet du gouvernement de réforme des retraites. Mardi, quelques heures avant l'annonce de sa nomination, entre 600 000 et 1,8 million de personnes ont manifesté en France.

Laurent Pietraszweski devra ensuite, à partir de fin février au plus tôt, défendre le texte au Parlement. Voici cinq choses à savoir sur ce nouveau membre du gouvernement.

Il a fait toute sa carrière dans le privé
Avant de s'engager - pour la première fois - en politique en 2016, Laurent Pietraszweski n'avait travaillé que dans le privé. Ce père de famille de 53 ans, né à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et père de deux jeunes femmes, selon France Bleu, a notamment passé 17 ans au sein du groupe Auchan, dont sept au service des ressources humaines. Depuis 2010, il était plus particulièrement spécialisé dans la gestion de carrière et le recrutement.

Il a battu le RN aux législatives dans le Nord
Ayant adhéré au mouvement En Marche ! dès sa création en 2016, Laurent Pietraszweski s'est ensuite présenté aux élections législatives dans le Nord, où il habite depuis son adolescence. Arrivé en tête au premier tour avec 30,63 %, devant son adversaire du Rassemblement national (RN) Nathalie Acs, il l'a ensuite largement emporté au second tour, avec 67,17 % des voix.

Le département situé en Hauts-de-France est pourtant un département où le RN réalise traditionnellement des scores importants, et Marine Le Pen y était arrivée en tête au premier tour de la dernière présidentielle (28,22 %, contre 19,85 % pour Emmanuel Macron).

Il est spécialiste du social
Laurent Pietraszweski est un spécialiste des questions sociales. Étudiant à l'université de Lille I, il en est ressorti diplômé d'un DEA en économie appliquée. Dès le début du quinquennat, il a notamment été rapporteur des lois Travail, vantant pendant les débats un texte offrant « les mêmes possibilités d'action » qu'auparavant aux représentants des salariés.

Celui qui était décrit dès le début de la législature, par le journal L'Opinion, comme l'un des « poids lourds » du groupe LREM à l'Assemblée nationale, a ensuite été désigné coordinateur des députés LREM sur la réforme des retraites. Il est également membre du Conseil d'orientation des retraites (COR).

Il a multiplié les passages média pour parler des retraites
Si le visage de Laurent Pietraszweski est encore assez peu connu du grand public, l'élu a multiplié les passages dans les médias depuis septembre dernier. Cette date coïncide à la fois avec sa nomination comme porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée Nationale, et avec le début des débats sur le projet gouvernemental de réforme des retraites.
On a pu le voir ou l'entendre, notamment, sur BFM Business, Europe 1, ou encore dans « Le Talk » du Figaro. Le site Politiquemedia, qui recense - de façon non exhaustive - les passages dans les médias audiovisuels des politiques, lui a comptabilisé dix interviews en 2019, contre seulement trois en 2018, le plaçant à la 62e place des élus de la majorité.
Laurent Pietraszweski partage régulièrement ses interventions dans les médias sur son compte Twitter, créé en mai 2017, soit au moment de l'élection d'Emmanuel Macron.

Il occupe aussi des activités bénévoles................

http://www.leparisien.fr/politique/...levoye-au-gouvernement-18-12-2019-8219733.php
 
Grève SNCF à Noël : le casse-tête des passagers, le ton monte sur les réseaux sociaux
  • Par SudOuest.fr
  • le mercredi 18 décembre 2019
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À l’approche du dernier week-end avant Noël, un tiers des voyageurs cherche un plan B pour rejoindre leur famille. La SNCF est littéralement noyée sous les questions et les demandes.
« L’ensemble des Français qui ont un billet auront un train garanti ». Le secrétaire d’Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari a-t-il donné de faux espoirs aux clients de la SNCF ? Difficile de s’avancer à l’approche du dernier week-end avant Noël, impacté par la mobilisation contre la réforme des retraites. La situation s’apparente à un vrai casse-tête, tant pour les voyageurs que pour la compagnie ferroviaire........
 
Nantes le 17/12

Réforme des retraites. Au CHU à Nantes, des parturientes incommodées par le gaz lacrymogène
Les derniers manifestants ont été déplacés vers le CHU. Néanmoins, des tirs de grenades lacrymogènes ont été lancés de part et d’autre de la maternité pour disperser le cortège. Le gaz a nécessité le changement temporaire de chambre, d’une trentaine de patients...................

https://www.ouest-france.fr/…/reforme-des-retraites-au-chu-…


 
Merci ma petite dame pour l'info.... :)

Selon les chiffres communiqués par la direction, 13,6% des cheminots et 65,6% des conducteurs sont en grève ce mercredi, 14ème jour de mobilisation contre la réforme des retraites.

La mobilisation contre la réforme des retraites était en baisse mercredi matin à la SNCF, où 13,6% des cheminots étaient en grève (après 32,8% mardi), et 65,6% des conducteurs (75,8% mardi), a annoncé la direction.

Parmi les personnels indispensables à la circulation des trains, 43,8% des contrôleurs et 22,7% des aiguilleurs étaient en grève (contre respectivement 59,2% et 34% mardi), au 14e jour du mouvement.

Au matin du premier jour de cette grève illimitée, le 5 décembre, plus d'un cheminot sur deux (55,6%) avait cessé le travail (85,7% des conducteurs, 73,3% des contrôleurs, 57% des aiguilleurs), d'après la direction.
 
Les lanceurs d'alerte sont sur son cas on va voir si y'a une suite....son prédecesseur on a pas tout su d'un seul coup....wait and see....
Il s'agit d'indemnités de licenciement et si ce gars a fait toute sa carrière à auchan, c'est pas mirobolant.
 
Moi je me marre je t'assure, la LREM a vraiment des problèmes de casting, je ne sais combien ont des problèmes, des irrégularités, des conflits d'intérêts, des fausses déclarations bref c'est de pis en pis!!!!
 
Moi je me marre je t'assure, la LREM a vraiment des problèmes de casting, je ne sais combien ont des problèmes, des irrégularités, des conflits d'intérêts, des fausses déclarations bref c'est de pis en pis!!!!
franchement, sur ce coup là j'ai pas le sentiment que sa déclaration soit déconnante.
Il a pas bossé depuis 2 ans - depuis la députation - et a profité durant cette période d'un congé sabbatique comme n'importe qui dans une grosse boite - les congés sabbatiques ont une fin et a priori y a eu une réorganisation remettant en balance son poste (pareil un grand classique dans les grosses boites) ...il opte pour la rupture conventionnelle ...après peut-être que je suis trop crédule mais le montant affiché est conforme à la story telling
 
Dernière modification par un modérateur:
Laurent Pietraszewski, "hypocrite et méchant” pour des syndicalistes d'Auchan

Selon les responsables CFDT qui l'ont côtoyé, le nouveau monsieur retraite aurait notamment "fait mettre en garde à vue une déléguée syndicale qu’il soupçonnait d’avoir donné un petit pain à une employée.".......

 
La grève, une période de solidarité : des paysans nourrissent les grévistes

Certains ouvrent des “caisses de grèves” pour soutenir les grévistes, eux apportent des vivres. Dans l’Indre-et-Loire, des agriculteurs et artisans ont décidé d’apporter leur pierre à la mobilisation contre la réforme des retraites. Régulièrement, ces denrées sont donc collectées et remises aux grévistes locaux.

La grève que nous vivons actuellement va bien au-delà d’une grève habituelle. Nous le savons, depuis Nuit Debout, la ZAD, les Gilets Jaunes : les gens se rencontrent, étonnés et curieux d’entendre les mêmes inquiétudes exprimées par d’autres.

Dans la période que nous vivons, chaque mouvement social apporte un autre acteur sur la scène de l’engagement. Nuit Debout avait appris aux citadins qu’ils pouvaient se réapproprier l’agora et expérimenter des formes d’engagement politique. Les Gilets Jaunes ont rendu visible cette France périphérique dont on ne parlait jamais. La grève actuelle réunit enseignants, personnel de l’hôpital, cheminots et bien d’autres corps de métier qui expriment ensemble leur crainte face à un avenir incertain qu’il faut pourtant bien remodeler.

C’est lorsque des acteurs extérieurs au mouvement se mettent à aider et soutenir ceux qui défilent qu’une simple manifestation devient un mouvement social. En 2012 au Québec, une énième grève étudiante contre la hausse des frais de scolarité (au Canada, payer sa scolarité et travailler à côté est la norme) n’est devenu un mouvement d’ampleur que lorsque d’autres acteurs du corps social se sont joints à eux : familles avec enfants, artistes, avocats qui firent une marche en robe. Le printemps érable dura 8 mois, dont 4 mois d’hiver canadien où les gens marchaient dehors pendant des heures, et eut pour conséquence de faire tomber le gouvernement et de déclencher des élections anticipées.......

https://lareleveetlapeste.fr/la-gre...0YgtMdXn7PP3f2r6h87nXgBz9966I6YKxNOUE-5OoAFYU .
 
ps : Ils sont dangereux ces gens là !!! ne prenez pas ces cars trop d'accidents de cars ou de bus déjà en France alors 12 H par jour c'est de la folie!!!!

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Grève SNCF: les chauffeurs de cars Macron autorisés à conduire 12 heures par jour

Une mesure exceptionnelle prise par Édouard Philippe pour permettre aux conducteurs de travailler deux à trois heures de plus par jour entre les 18 et 24 décembre.


TRANSPORTS - Les chauffeurs d’autocars, mais pas ceux de bus scolaires ou de transports en commun urbains, pourront “temporairement” rouler plus longtemps jusqu’au 24 décembre inclus, afin de contourner les perturbations liées au mouvement social national contre les retraites, selon un arrêté publié ce mercredi 18 décembre au journal officiel.

Entre les 18 et 24 décembre, la durée maximale de conduite des chauffeurs de transport routier de voyageurs sera allongée dans la limite de deux heures par jour et dans celle de six heures par semaine.

Selon l’arrêté qui exclut également le transport sanitaire, le gouvernement a pris cette décision “considérant qu’un mouvement social national perturbe les conditions de circulation sur le réseau routier national dans son ensemble et que ce mouvement engendre de fréquents ralentissements”.

Cette “situation qui constitue un cas d’urgence (...) justifie la mise en œuvre d’une dérogation temporaire aux règles en matière de temps de conduite et de repos”, poursuit l’arrêté.

En temps normal, la durée quotidienne de conduite effective dans le transport routier de personnes ne peut excéder neuf heures pour les conducteurs de véhicules de plus de 3,5 tonnes.

Neuf heure de conduite en temps normal

Exceptionnellement, elle peut être portée à 10 heures deux fois maximum par semaine. La durée hebdomadaire de conduite ne peut elle dépasser 56 heures et 90 heures sur deux semaines consécutives, selon le site du ministère de la Transition écologique.

Outre les trains dont la circulation est très perturbée depuis le début du mouvement social début décembre, deux services d’autocars permettent aux voyageurs de se déplacer à travers la France.

Deux opérateurs contrôlent aujourd’hui le marché des autocars interurbains, l’Allemand Flixbus, qui a mis la main sur Isilines et Eurolines, et BlaBlaBus, émanation de BlaBlaCar qui a racheté Ouibus, une filiale de la SNCF.

Ils sont surnommés “cars Macron”, du nom de l’actuel président de la République qui a libéralisé ce secteur en 2015, lorsqu’il était ministre de l’Economie.

Le syndicat Solidaires Transports s’est insurgé mercredi contre l’arrêté. “La seule logique de ce décret est de casser la grève à la SNCF, la RATP, mais aussi dans les centaines d’entreprises de transports par bus (...) Le gouvernement prend volontairement le risque de provoquer des accidents de transports en commun suite à l’extrême fatigue imposée aux conducteurs”, a déclaré le syndicat dans un tract.
 
ps : dans les manifs des plus de 65 ans sont avec nous, ils ne finissent pas le parcours parfois...j'ai même rencontré des hommes et des femmes de plus de 70 ans voir 80 ans qui au détour d'un parcours de manifestation nous disait " on est avec vous mais on ne peut pas vous suivre" je les comprends des parcours de 10 kms ça fait beaucoup....

Consultation du gouvernement : toutes les générations s'opposent à la réforme des retraites... sauf les plus de 65 ans !

Le Premier Ministre va-t-il écouter les 40.706 citoyens consultés du 3 octobre à début décembre, sur « Participez.reforme.retraite.gouv.fr » ? Entre jeunes actifs et plus de 65 ans, la guerre des générations fait en tout cas rage...

C'est la grande consultation... dont personne n'a parlé. Entre le 3 octobre et début décembre, pour trouver des points d’appui avant d'engager le grand big bang de la retraite universelle, le gouvernement a consulté les citoyens sur Internet. 40.706 d’entre eux ont donc répondu à son questionnaire… dont seulement 3% de jeunes de moins de 25 ans et 8% de 25-34 ans, alors qu’ils représentent 29% de la population française. Un biais important. L'exécutif a en tout cas préféré communiquer sur les chiffres globaux de cette large consultation, en escamotant les fortes oppositions générationnelles. Force est de constater que leur projet rallie pour l'heure surtout les suffrages des plus de 65 ans qui ne subiront pas directement sur leurs pensions, les conséquences du basculement dans un régime universel de retraite par points. Plongeons tout de même dans cette mine d’informations, complétée par 796 contributions.

Premier enseignement : l'assertion du Premier Ministre selon laquelle les Français seraient massivement pour le futur système universel de pensions, parce qu’il simplifierait les choses en fusionnant 42 régimes existants et en éteignant les régimes spéciaux est une vérité seulement chez les plus âgés.

Cet objectif en effet n’est privilégié que par les répondants de plus de 50 ans (47% de la population française). C’est à dire ceux qui, nés après 1975, ne seront pas impactés par les conséquences de cette fusion, si le gouvernement renonce à imposer un âge pivot de 64 ans. Les moins de 25 ans et les jeunes actifs de 25 à 34 ans au contraire, ne sont que 44% à privilégier cet objectif dans leur questionnaire.
Logiquement, ils jugent bien plus important, respectivement à 61% et 54%, que le futur régime universel des pensions leur garantisse financièrement une retraite. Ce n’est pas tout.

LE "CHAQUE EURO COTISÉ" DIVISE

Autre question : le slogan martelé depuis la présidentielle , « le système sera plus juste parce que chaque euro cotisé donnera le même nombre de points que l’on soit salarié fonctionnaire ou indépendants » fait-il réellement un carton ?

Là encore les réponses divergent selon les générations. Seuls 40% des moins de 34 ans approuvent. En revanche, 65% des plus de 65 ans qui ne sont une fois encore, pas directement concernés par la réforme des retraites parce que le gouvernement a d’emblée écarté, après la crise des gilets jaunes, qu’ils soient mis davantage à contribution, sont enthousiastes. On peut comprendre leur point de vue…

Quid de l'introduction d’un âge pivot de 64 ans assorti d’une décote/surcote des pensions de ceux qui partent avant l’âge de la retraite à taux plein ?
Edouard Philippe l’imposerait, à l’entendre, si les partenaires sociaux ne lui proposent pas de meilleures solutions d’ici un an. Mais là encore, seuls les plus de 65 ans sont favorables à ce système de décote à 56% ! Toutes générations confondues, cet âge pivot n’est retenu comme souhaitable que par 35% des répondants. En outre, parmi les contributions détaillées qui abordaient ce thème, 40% jugent ce système trop complexe, voire incompréhensible. L’item « autoriser le départ avant 62 ans , des personnes exposées à risques professionnels liés à la pénibilité » lui fait lui un tabac : 66% de soutien !.......................

https://www.marianne.net/politique/...nerations-s-opposent-la-reforme-des-retraites
 
Réforme des retraites : « On est très, très loin d’un accord » avec le gouvernement, affirme Berger

Les responsables des principales organisations syndicales étaient reçus, mercredi, par le premier ministre Edouard Philippe.

Tous dans la rue mardi, les leaders syndicaux et patronaux étaient reçus tour à tour à Matignon par Edouard Philippe, mercredi 18 décembre. Et tous ont redit, à l’issue de leur entrevue, leur désaccord.

Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, a affirmé être « très, très loin d’un accord » avec le gouvernement sur la réforme des retraites. Edouard Philippe « a redit qu’il tenait à cet âge d’équilibre [introduit dès 2022 pour équilibrer les comptes]. On lui a redit que ce n’était pas une option pour nous », a déclaré le dirigeant du premier syndicat français, tout en « sentant une volonté de discussion » sur d’autres thèmes, comme la pénibilité.

« La détermination de la CFDT est intacte »

Le secrétaire général de la CFDT a toutefois confié qu’il avait senti « une volonté de discussion », « des signes d’ouverture », sur d’autres thèmes que celui de l’âge pivot, notamment concernant la pénibilité, un autre cheval de bataille du syndicat réformiste, ou le montant de la pension minimale de retraite, pour l’heure fixée à 1 000 euros en 2022 puis 85 % du smic en 2025.

Cependant, « la détermination de la CFDT est intacte », a-t-il martelé, estimant « pas sûr » que « d’ici demain » un compromis puisse se dégager. Le syndicat réformiste avait appelé à manifester mardi, une première depuis le début du mouvement entamé le 5 décembre, en opposition à cet « âge d’équilibre » qui atteindra progressivement 64 ans en 2027 avec un malus pour les personnes partant avant.

Laurent Escure (UNSA), prudent, a noté, pour sa part, « des ouvertures » notamment sur « la pénibilité, les fins de carrière, le minimum de pension », mais elles « restent à confirmer ». Quant à l’âge d’équilibre que le gouvernement veut fixer à 64 ans, avec un « bonus-malus » censé inciter chacun à travailler plus longtemps, c’est une « mesure punitive » et l’UNSA n’exclut pas une mobilisation « en janvier », si le gouvernement la maintient, a-t-il averti.

Saluant lui aussi des « ouvertures », Cyril Chabanier (CFTC) a relevé que le gouvernement était prêt à « faire des propositions pour voir comment on pourrait peut-être amender » les dispositions sur cet âge d’équilibre.

De son côté, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a rappelé que son organisation demandait « le retrait du projet de loi » et regretté la « position idéologique » du gouvernement, qui ne fait « rien pour apaiser [le] mécontentement ».

Les dirigeants de la RATP et de la SNCF reçus jeudi

Face à eux se trouve le nouveau « Monsieur Retraites », Laurent Pietraszewski, député LRM du Nord, qui a remplacé le haut-commissaire aux retraites démissionnaire, Jean-Paul Delevoye, rattrapé par des révélations sur ses activités parallèles et mandats non déclarés. La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a annoncé mercredi avoir saisi la justice pour les « omissions » en « nombre » de M. Delevoye dans sa déclaration d’intérêts.

Après des réunions bilatérales avec l’ensemble des organisations syndicales mercredi, qui doivent encore se poursuivre dans la soirée, le premier ministre doit à nouveau recevoir jeudi les partenaires sociaux lors d’une réunion multilatérale.

Puis Edouard Philippe doit recevoir jeudi les dirigeants de la RATP et de la SNCF, qui a présenté son plan de transport pour le premier week-end des vacances. La compagnie ferroviaire affirme qu’elle pourra transporter ce week-end tous les passagers ayant déjà réservé un billet TGV. Mais, pour l’instant, tous les syndicats de cheminots refusent la « trêve » de Noël. Le plan de transport pour la période du 23 au 26 doit être communiqué jeudi.

En attendant, le trafic restera « très perturbé » jeudi à la SNCF, ainsi qu’à la RATP, mais avec une légère amélioration concernant le métro parisien.

Le Monde
 
Grève du 19 décembre EN DIRECT : Valérie Pécresse demande le remboursement des voyageurs pour tous les jours de grève…

MIS À JOUR LE 19/12/19 À 08H40
Suivez en direct la quinzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites
L’ESSENTIEL
  • Entre 615.000 (d’après le gouvernement) et 1,8 million (d’après la CGT) de personnes a manifesté, mardi en France, pour la seconde grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
  • Mercredi, les syndicats ont tous été reçus par Edouard Philippe à Matignon, cinquante minutes environ chacun, mais aucun compromis n’a été trouvé. L’Elysée, de son côté, a tenté de calmer la contestation en annonçant « une amélioration possible autour de l’âge pivot ».
  • La passation de pouvoir entre Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire aux retraites accusé de conflit d’intérêts qui a démissionné, et son remplacement Laurent Pietraszewski, a eu lieu mercredi matin.

 
Retraites. L’un des plus importants centre de tri colis de Normandie bloqué, dans l’Eure

Syndicalistes de la CGT et Gilets jaunes bloquent depuis 5 heures du matin le centre de tri de colis de la Poste, à Val-de-Reuil (Eure), jeudi 19 décembre 2019.

Ils étaient près d’une centaine, à bloquer le centre de tri colis de la Poste à Val-de-Reuil (Eure) pour cette grève du jeudi 19 décembre 2019. La CGT, ainsi que des Gilets jaunes, ont empêché l’entrée comme la sortie de camions sur le site dès 5 heures du matin.

Pour Gérald Le Corre, responsable santé et travail de l’union départementale CGT, cette présence est l’occasion de marquer le coup, à quelques jours des fêtes de fin d’année : « Tout ça est symbolique. C’est surtout pour dire qu’il n’y aura pas de trêve à Noël et qu’on ne compte pas lâcher ! »

L’un des plus gros centres de la région

« C’est l’un des centres de tri les plus importants de la région. Beaucoup de colis d’Amazon passent par ici », précise un syndicaliste.

À Val-de-Reuil, des camions partent tous les jours avec des milliers de colis pour qu’ils soient redistribués dans les différents centres postaux de Normandie. L’opération pourrait retarder l’arrivée des cadeaux de Noël de certains consommateurs, notamment ceux qui ont commandé chez le géant américain Amazon........

 
Réforme des retraites : La France insoumise dévoile son propre projet de réforme

Face à la « logique comptable et d’austérité du gouvernement », les députés La France insoumise ont présenté ce mercredi leur « contre-projet » de réforme des retraites pour « des jours heureux ». Les Français partent à la retraite « trop tard et trop pauvres », a déclaré le député Adrien Quatennens devant la presse. Le groupe de Jean-Luc Mélenchon propose de fixer l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans, un « âge décent », avant 63 ans, âge de l’espérance de vie en bonne santé.

Le nombre d’annuités nécessaires pour effectuer une carrière complète serait abaissé de 43 à 40, dans lesquelles seraient intégrés les trimestres au RSA le cas échéant. Et les personnes ayant effectué une carrière complète devraient bénéficier d’une retraite au minimum égale au Smic. Le contre-projet revient sur le calcul du montant des pensions, qui se baserait non plus sur les 25 meilleures années dans le privé, mais sur les dix meilleures, pour diminuer l’impact des « carrières hachées et des temps partiels ».

Un bonus de 500 euros par enfant

Adrien Quatennens a également annoncé vouloir « harmoniser par le haut » la prise en compte de la pénibilité, en l’étendant à d’autres métiers. En contrepoint de la majoration de 5 % par enfant mise en place par la réforme, sa collègue Clémentine Autain a avancé une majoration annuelle de 500 euros par enfant. Elle serait attribuée aux femmes par défaut, et partagée entre les deux parents s’ils ont pris un congé parental égal.

Mathilde Panot a mis en avant la nécessité de la « bifurcation écologique et sociale de notre économie », qui permettrait, en créant des emplois, de financer le système de retraite voulu par les insoumis. « Oui c’est plus coûteux, mais on peut le faire par la hausse des salaires et des cotisations », a affirmé Adrien Quatennens.

Il s’agira également de mobiliser le Fonds de réserve pour les retraites, la Caisse d’amortissement de la dette sociale, et de supprimer les niches fiscales sur les retraites complémentaires, selon LFI. Ce contre-projet a été élaboré en collaboration avec le collectif militant « Nos retraites » et le think tank « Intérêt général ».

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