Avant d'en appeler à la Commission européenne des droits de l'Homme, il vaut mieux prendre le temps de lire la note au complet pour comprendre le contexte

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http://www.adressrlr.cndp.fr/index....-5-4-1-020.xml&tx_pittables_pi4[type]=article
La phrase dont tu parles provient de ce paragraphe :
IV. AMÉLIORER LA QUALITÉ DE L'ALIMENTATION
Un mets mal préparé, mal présenté, mais aussi une périodicité rapprochée et monotone des mêmes menus entraînent l'inappétence et le gâchis.
La nourriture devra être et cela est relativement facile variée, équilibrée, appétissante. On tiendra compte des habitudes et des coutumes alimentaires familiales, notamment pour les enfants d'origine étrangère, mais en même temps on éduquera le goût en présentant des mets nouveaux. On inculquera des notions d'hygiène alimentaire et on veillera à la complémentarité et au rééquilibrage de l'action de l'école par rapport à celle de la famille. Cette éducation nutritionnelle, qui pourra aller jusqu'à faire participer les enfants à l'élaboration des menus, à la mise en oeuvre de recettes, à l'achat de produits, à la participation à la gestion, sera utilement amorcée sur le temps de classe. Les parents régulièrement informés pourront également y être associés.
Ce paragraphe dit juste que ce sont les goûts et les habitudes de tous les enfants qui doivent influencer l'action de l'école, et non que c'est à l'école de forcer manu militari les enfants à manger ce que l'école décide.
Les enfants d'origine étrangère ne sont qu'un exemple, ils auraient aussi bien dit les enfants de familles végétariennes.