ahmed II
Sweet & Sour
Les autres également sont concernés, tels les dissidents, les curieux ou les étudiants, bref tous ceux qui ont envie d'entre la vérité sans fard.
J'avais envie de vous parler, là, tout de suite, de mon expérience à ce sujet pendant le weekend, alors que dans un parc de Montréal je suis allé à la rencontre de représentants de deux partis politiques, le NPD et Québec solidaire, deux jeunes sympathiques, avec lesquels j'ai terminé sur ce mot : mais alors elle est où la démocratie ? Ils étaient d'accord avec mon interrogation outrée.
Finalement, je ne pourrais pas en dire plus maintenant. Alors je poste un passage que j'ai écrit autrefois, pour commencer.
L’amour est un trait d’union qui unit des êtres qui se font confiance et s’entraident. On craint quelqu’un en position d’autorité si l’on commet une bêtise mais pas au point de lui dénier son droit de nous corriger ou de rejeter son statut de supériorité.
Mais la classe bien pensante des sociétés modernes, suivie du bon peuple, abhorrent la notion de supériorité. Si c’était en leur pouvoir ils feraient disparaître le mot du dictionnaire. Avec eux il ne faut pas même dire par exemple que l’homme est supérieur à l’animal, car ils pensent béatement que c’est faux. « Nous sommes tous égaux », voilà un slogan qui sonne doux à leurs tympans.
En vérité, culturellement et historiquement l’homme supérieur opprime les faibles, et cela depuis les Grecs et les Romains, les Égyptiens et les Juifs. Chez eux, le faible, celui qui n’est pas favorisé par une bonne naissance est un esclave ; l’homme supérieur à tous les droits sur lui. C’est sur ce rapport entre maître et esclave que s’est élaborée la démocratie. Depuis toujours dans ce système il y a les riches, une élite d’un bord, et la masse des pauvres, de l’autre.
Vers la fin du 18e siècle, les pauvres en ont eu assez de cette condition et ont lutté pour le changement. Ils se sont accaparés à grand-peine, par le fer et le sang, une partie du pouvoir. Seulement une partie, car jamais le peuple faible et pauvre n’a pu en jouir complètement, jamais.
Mais au moins le citoyen au XXe siècle a voix au chapitre et peut espérer, quand il vit dans un pays riche et développé, à l’instar de certains en Europe ou en Amérique du Nord, ne plus être abusé ou réduit en esclavage par l’homme supérieur (oui, oui, on sait, l’homme supérieur n’existe pas…). Mais cette liberté, cette notion démocratique -le meilleur des gouvernements- n’est pas ancienne comme on nous l’enseigne et aime à nous le faire entendre. Elle n’a surtout rien à voir avec la Grèce, n’en déplaise à ceux qui ne jurent que par cette croyance. Tant que l’on colporte ce dogme comme étant le phare de l’humanité, on nourrit l’ignorance du peuple.
J'avais envie de vous parler, là, tout de suite, de mon expérience à ce sujet pendant le weekend, alors que dans un parc de Montréal je suis allé à la rencontre de représentants de deux partis politiques, le NPD et Québec solidaire, deux jeunes sympathiques, avec lesquels j'ai terminé sur ce mot : mais alors elle est où la démocratie ? Ils étaient d'accord avec mon interrogation outrée.
Finalement, je ne pourrais pas en dire plus maintenant. Alors je poste un passage que j'ai écrit autrefois, pour commencer.
L’amour est un trait d’union qui unit des êtres qui se font confiance et s’entraident. On craint quelqu’un en position d’autorité si l’on commet une bêtise mais pas au point de lui dénier son droit de nous corriger ou de rejeter son statut de supériorité.
Mais la classe bien pensante des sociétés modernes, suivie du bon peuple, abhorrent la notion de supériorité. Si c’était en leur pouvoir ils feraient disparaître le mot du dictionnaire. Avec eux il ne faut pas même dire par exemple que l’homme est supérieur à l’animal, car ils pensent béatement que c’est faux. « Nous sommes tous égaux », voilà un slogan qui sonne doux à leurs tympans.
En vérité, culturellement et historiquement l’homme supérieur opprime les faibles, et cela depuis les Grecs et les Romains, les Égyptiens et les Juifs. Chez eux, le faible, celui qui n’est pas favorisé par une bonne naissance est un esclave ; l’homme supérieur à tous les droits sur lui. C’est sur ce rapport entre maître et esclave que s’est élaborée la démocratie. Depuis toujours dans ce système il y a les riches, une élite d’un bord, et la masse des pauvres, de l’autre.
Vers la fin du 18e siècle, les pauvres en ont eu assez de cette condition et ont lutté pour le changement. Ils se sont accaparés à grand-peine, par le fer et le sang, une partie du pouvoir. Seulement une partie, car jamais le peuple faible et pauvre n’a pu en jouir complètement, jamais.
Mais au moins le citoyen au XXe siècle a voix au chapitre et peut espérer, quand il vit dans un pays riche et développé, à l’instar de certains en Europe ou en Amérique du Nord, ne plus être abusé ou réduit en esclavage par l’homme supérieur (oui, oui, on sait, l’homme supérieur n’existe pas…). Mais cette liberté, cette notion démocratique -le meilleur des gouvernements- n’est pas ancienne comme on nous l’enseigne et aime à nous le faire entendre. Elle n’a surtout rien à voir avec la Grèce, n’en déplaise à ceux qui ne jurent que par cette croyance. Tant que l’on colporte ce dogme comme étant le phare de l’humanité, on nourrit l’ignorance du peuple.