La difficulté de rencontrer des ami(e)s altruistes...

Ça me paraît un peu dangereux comme façon de penser... :prudent:

Passé un certain degré, la souffrance n'a plus aucun sens et ne devient qu'absurdité... Il est pas question d'examen là-dedans.

Ensuite, les élites ne devraient pas invoquer cette idée d'examen pour se dégager du devoir de soulager des souffrances chez le peuple.
Bonjour @Ebion ,

Désolée, je n'avais pas vu ton message.

Je suis d'accord avec toi concernant l'idée d'absurdité qui me traverse aussi face à certaines souffrances, cela dit en tant que musulmane, je me dit que Dieu sait ce que je ne sais pas alors il doit y avoir une logique même si elle me dépasse.

Concernant les personnes plus favorisés, leur épreuve, selon moi, c'est aussi de devoir soulager la souffrance des autres moins dotés.
 
Bonjour @Ebion ,

Désolée, je n'avais pas vu ton message.

Je suis d'accord avec toi concernant l'idée d'absurdité qui me traverse aussi face à certaines souffrances, cela dit en tant que musulmane, je me dit que Dieu sait ce que je ne sais pas alors il doit y avoir une logique même si elle me dépasse.

Concernant les personnes plus favorisés, leur épreuve, selon moi, c'est aussi de devoir soulager la souffrance des autres moins dotés.

We will have to agree to disagree...

Je peux pas "prouver" logiquement que les souffrances les plus atroces sont dénuées de sens, et que les morts dans un au-delà ne vont pas en quelque sorte se réjouir d'être passés par là. Mais face aux souffrances les plus atroces, je préfère me taire pour respecter la personne qui souffre plutôt que de lui dire que sa souffrance est divinement justifiée, même si personne ne peut dire comment et que cela ne sert pas à la diminuer dans le moment.

On peut facilement trouver toutes sortes de bonnes raisons à des souffrances légères, mais pas aux souffrances atroces, qui dépassent les capacités des personnes normalement constituées et qui n'apportent aucune occasion de croissance ou aucune leçon éclairante sur la vie (par exemple la schizophrénie).

Certains théologiens aujourd'hui disent que Dieu est solidaire de notre souffrance, et même qu'il souffre avec nous. Les chrétiens disent que Dieu est devenu encore plus solidaire de nos malheurs en s'incarnant comme l'un de nous et en subissant lui-même de grandes souffrances injustement. Donc Dieu peut nous comprendre puisqu'il est passé par là.

Cela peut en consoler certains, mais de mon point de vue, Dieu reste le créateur de l'univers, de ses forces et de ses lois. Rien n'est indépendant de lui (sauf la liberté des créatures qu'il choisit de ne pas violer). Donc Dieu reste le grand responsable de nos souffrances, même s'il souffre aussi. Encore là, ce ne serait pas si grave si la souffrance se maintenait dans certaines limites assimilables. Mais ce n'est pas le cas.

D'autres théologiens disent que Dieu a créé le meilleur monde possible ou qu'il avait diverses contraintes en créant, qui l'empêchaient de créer une sorte de monde de bisounours. Mais si c'est le meilleur monde possible, Dieu ne doit pas être très puissant. Ensuite, Dieu demeurait libre de NE PAS créer. Bien sûr personnellement j'aime ma vie, donc je suis content qu'il m'ait créé. Mais je n'ai rien à dire à de grands infortunés de la vie qui maudissent le jour où ils sont nés...
 
We will have to agree to disagree...

Je peux pas "prouver" logiquement que les souffrances les plus atroces sont dénuées de sens, et que les morts dans un au-delà ne vont pas en quelque sorte se réjouir d'être passés par là. Mais face aux souffrances les plus atroces, je préfère me taire pour respecter la personne qui souffre plutôt que de lui dire que sa souffrance est divinement justifiée, même si personne ne peut dire comment et que cela ne sert pas à la diminuer dans le moment.

On peut facilement trouver toutes sortes de bonnes raisons à des souffrances légères, mais pas aux souffrances atroces, qui dépassent les capacités des personnes normalement constituées et qui n'apportent aucune occasion de croissance ou aucune leçon éclairante sur la vie (par exemple la schizophrénie).

Certains théologiens aujourd'hui disent que Dieu est solidaire de notre souffrance, et même qu'il souffre avec nous. Les chrétiens disent que Dieu est devenu encore plus solidaire de nos malheurs en s'incarnant comme l'un de nous et en subissant lui-même de grandes souffrances injustement. Donc Dieu peut nous comprendre puisqu'il est passé par là.

Cela peut en consoler certains, mais de mon point de vue, Dieu reste le créateur de l'univers, de ses forces et de ses lois. Rien n'est indépendant de lui (sauf la liberté des créatures qu'il choisit de ne pas violer). Donc Dieu reste le grand responsable de nos souffrances, même s'il souffre aussi. Encore là, ce ne serait pas si grave si la souffrance se maintenait dans certaines limites assimilables. Mais ce n'est pas le cas.

D'autres théologiens disent que Dieu a créé le meilleur monde possible ou qu'il avait diverses contraintes en créant, qui l'empêchaient de créer une sorte de monde de bisounours. Mais si c'est le meilleur monde possible, Dieu ne doit pas être très puissant. Ensuite, Dieu demeurait libre de NE PAS créer. Bien sûr personnellement j'aime ma vie, donc je suis content qu'il m'ait créé. Mais je n'ai rien à dire à de grands infortunés de la vie qui maudissent le jour où ils sont nés...
Nous pouvons ne pas être d'accord : )

Je peux tout à fait admettre ton point de vue et dans le même temps trouver que croire en une omniscience divine ne représente pas un manque de respect pour les personnes éprouvées. Bien sûr lorsque je suis face à une personne non croyante en proie à des difficultés je tiens compte de cela et si je trouve opportun d'aborder ma croyance, je souligne bien qu'il est question de ma croyance : )
 
Bonsoir (ou bonjour, comme on veut)

Je poste ici, même si je pense que ça ne sera pas la bonne section..

Je suis une femme assez altruiste, j'aime tendre la main vers les humains; me consacrer aux humains (que ce soit au niveau du secourisme dans mon temps libre et au niveau du travail je me consacre également aux humains, à leurs histoires, mais de l'ordre politique/culturel).. En bref, le sens de toute une vie c'est la foi en Dieu et l'altruisme.. tendre sa main et aider, aimer l'humain, le réconforter et le sauver.. avoir de la pitié, de l'empathie..

Mon problème c'est que dans mes relations humaines, je ne tombe que sur des ami(e)s, des gens qui ne s'intéressent qu'à eux-mêmes (mais je peux toujours me tromper).. et ça commence un peu à me lasser. Je tourne en rond et j'ai besoin d'avancer humainement...

Je ne dis pas que je suis parfaite, mais je considère que les humains n'ont plus rien d'humain finalement (on est beaucoup à le penser d'ailleurs).

j'ai envie de trouver des cercles d'amis qui ont aussi ces objectifs, cette vision de la vie.. et dans un monde ou le maître mot est l'individualisme (et le communautarisme), difficile de se lier avec des gens "biens"...

Comment et où trouver des gens biens? des gens honnêtes et tout simplement humains? ça existe encore ?

Voilà, je pense que ce topic parlera à beaucoup...

:)
C'est que tu dois pas être intéressante pour qu'ils ne t'accordent que peu d'attention...et t'essayes de les acheter par du pseudo altruisme..
Comme le disait un écrivain du 17eme Vladimir Ivanovitch Babouchka Bogdaiev après une longue réflexion en Sibérie par -40°C : On s'en fiche de l'altruisme de melancolieslave...
 
C'est que tu dois pas être intéressante pour qu'ils ne t'accordent que peu d'attention...et t'essayes de les acheter par du pseudo altruisme..
Comme le disait un écrivain du 17eme Vladimir Ivanovitch Babouchka Bogdaiev après une longue réflexion en Sibérie par -40°C : On s'en fiche de l'altruisme de melancolieslave...

C'est vrai, je ne suis pas du tout intéressante... du coup, comme je présume que toi tu es super intéressante, tu aurais des conseils à me donner ?

Merci
 
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