Algérie : loi adoptée le 20 mars 2006 :
La loi prévoit des peines de 2 à 5 ans de prison et une amende de 500.000 à 1.000.000 de dinars (5.000 à 10.000 euros) contre toute personne qui "incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion". Les mêmes sanctions sont prévues contre toute personne qui "fabrique, entrepose, ou distribue des documents imprimés ou métrages audio-visuels ou tout autre support ou moyen, qui visent à ébranler la foi musulmane".
Le texte interdit lexercice du culte autre que musulman en "dehors des édifices prévus à cet effet et subordonne laffectation des édifices pour lexercice du culte à lobtention dune autorisation préalable". Selon le ministère des affaires religieuses, ce texte a pour objectif principal "linterdiction du prosélytisme et des campagnes clandestines dévangélisation".
Maroc :
Le code pénal marocain (L'alinéa 2 de l'article 220 du Dahir n°1.59.415 du 26 novembre 1962) est clair. Est puni dun emprisonnement de six mois à trois ans et dune amende de 100 à 500 dirhams, quiconque emploie des moyens dans le but débranler la foi dun musulman ou de le convertir à une autre religion, soit en exploitant sa faiblesse ou ses besoins, soit en utilisant à ces fins des établissements denseignement, de santé, des asiles ou des orphelinats. En cas de condamnation, la fermeture de létablissement qui a servi à commettre le délit peut être ordonnée, soit définitivement, soit pour une durée qui ne peut excéder trois ans.
Pakistan :
la section 295b punissant "la vilification du Saint Coran" (emprisonnement à vie), suivie de la 295c (peine de mort) est toujours en vigueur.
La loi de 2004, qui devait limiter sa portée, subit des pressions de la part des groupes extrémistes (et d'une partie de la population) si bien que les condamnations à mort sont toujours prononcées : il y a encore des condamnations en cours et je peux te fournir des noms...