Vous savez, du moment que l’intercompréhension est impossible entre deux parlers, et qu’en plus ces parlers utilisent des normes écrites différentes, il s’agit de deux langues, et non de dialectes.
Un Marocain comme ceux ici, parlant français et darija, il ne faut pas dire qu’il parle une langue et un dialecte. Il parle deux langues à part entière, et le fait que la darija ne soit pas pleinement reconnue et valorisée, pour des raisons culturelles, politiques, identitaires, etc., ne change rien à l’affaire.
Le mot dialecte conviendrait mieux, par exemple, au français québécois familier. Mais à l’école, on utilise les mêmes ouvrages de référence qu’en Europe et les profs corrigent notre français selon les normes internationales. Et dans les occasions officielles, on essaie de parler une langue soignée qui est presque identique à celle de la France.
Un Marocain comme ceux ici, parlant français et darija, il ne faut pas dire qu’il parle une langue et un dialecte. Il parle deux langues à part entière, et le fait que la darija ne soit pas pleinement reconnue et valorisée, pour des raisons culturelles, politiques, identitaires, etc., ne change rien à l’affaire.
Le mot dialecte conviendrait mieux, par exemple, au français québécois familier. Mais à l’école, on utilise les mêmes ouvrages de référence qu’en Europe et les profs corrigent notre français selon les normes internationales. Et dans les occasions officielles, on essaie de parler une langue soignée qui est presque identique à celle de la France.