" La meute "

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Non LFI n'est pas capable d'avoir des grandes villes, question d'alliances, et je ne pense pas qu'il pourra y arriver. Ils n'y arriveront pas avec cette stratégie.
Oui c'est l'avantage du PS , seulement voilà l'alliance PS , LFI va laisser des traces et les prochaines municipales même si en général les gens votent en fonction de leur ville et non sur une vision nationale, je pense que cette fois ci ce ne sera pas le cas et que la gauche va perdre des fiefs sauf peut être dans les communes ou les maires on été pragmatique en ne s'affichant pas lfistes & co et on joue sur la sécurité de leur citoyen en premier en tenant vraiment compte des malaises , besoin de leur concitoyens.

Moi je vois bien une vague bleue aux prochaines municipales.
 
Oui c'est l'avantage du PS , seulement voilà l'alliance PS , LFI va laisser des traces et les prochaines municipales même si en général les gens votent en fonction de leur ville et non sur une vision nationale, je pense que cette fois ci ce ne sera pas le cas et que la gauche va perdre des fiefs sauf peut être dans les communes ou les maires on été pragmatique en ne s'affichant pas lfistes & co et on joue sur la sécurité de leur citoyen en premier en tenant vraiment compte des malaises , besoin de leur concitoyens.

Moi je vois bien une vague bleue aux prochaines municipales.
Une vague bleue marine.. la droite n existe plus sur le terrain.. mais il peut y avoir des coalitions surprenantes pour les municipales.. le centre peut s en sortir. La gauche risque de perdre des villes..
En tout cas c un beau bourbier et quand j observe par chez moi ce qui se passe je me dis vite vite rentrons au Maroc
 
Une vague bleue marine.. la droite n existe plus sur le terrain.. mais il peut y avoir des coalitions surprenantes pour les municipales.. le centre peut s en sortir. La gauche risque de perdre des villes..
En tout cas c un beau bourbier et quand j observe par chez moi ce qui se passe je me dis vite vite rentrons au Maroc
Le regain des LR est réel les centres droit tout partis confondu vont en bénéficier c'est sur et les coalition vont être des plus surprenante effectivement....la gauche et la gauche des verts écolo vont perdre des villes et pas qu'un peu et ça se répercutera sur les régionales et cantonale ..

Je me le dis tout les jours il est plus que temps de préparer correctement le retour au royaume du Maroc...entre Macron qui se prend aujourd'hui pour Bonaparte face a la Russie, la faillite sur tout les points sociétal, la France si elle n'a pas un sursaut national va aller plus que mal et droit dans le mur malheureusement.
 
Le regain des LR est réel les centres droit tout partis confondu vont en bénéficier c'est sur et les coalition vont être des plus surprenante effectivement....la gauche et la gauche des verts écolo vont perdre des villes et pas qu'un peu et ça se répercutera sur les régionales et cantonale ..

Je me le dis tout les jours il est plus que temps de préparer correctement le retour au royaume du Maroc...entre Macron qui se prend aujourd'hui pour Bonaparte face a la Russie, la faillite sur tout les points sociétal, la France si elle n'a pas un sursaut national va aller plus que mal et droit dans le mur malheureusement.
Je m'y prépare et je prépare mes parents surtout et mes filles.. insha Allah 2027
 
« Quand il me racontait Hénin, c’était à la limite du dégoût », écrit François Ruffin à propos de Jean-Luc Mélenchon. Puis de citer quelques phrases lâchées par le patron de LFI à propos des Héninois : « On ne comprenait rien à ce qu’ils disaient » ; « Ils transpiraient l’alcool dès le matin » ; « Ils sentaient mauvais » et ils sont « presque tous obèses ». Autant de clichés « méprisants » qui ne tiennent pas (tous) la route.

Si JLM a bien tenu des propos de cet ordre (ce qui ne m'étonnerait pas vraiment de sa part...), ça ne fait que confirmer le caractère hypocrite de Mélenchon, et son incroyable mépris de classe.

Pourquoi diable s'être présenté comme candidat chez des gens qu'il méprise à ce point ?
 
Si JLM a bien tenu des propos de cet ordre (ce qui ne m'étonnerait pas vraiment de sa part...), ça ne fait que confirmer le caractère hypocrite de Mélenchon, et son incroyable mépris de classe.

Pourquoi diable s'être présenté comme candidat chez des gens qu'il méprise à ce point ?
Venant de Ruffin bof bof..
Je t invite à lire le livre sur la carrière de Ruffin ou l ascension d un opportuniste..
Lui et jlm les mêmes...

 
Venant de Ruffin bof bof..
Je t invite à lire le livre sur la carrière de Ruffin ou l ascension d un opportuniste..
Lui et jlm les mêmes...


Possible...
Je connais moins bien Ruffin que Mélenchon.

Mais je ne serais pas étonné le moins du monde que Méluche qu'il ait pu dire ces paroles.

JLM a déjà tenu des propos du même ordre face caméra... alors en off, je n'imagine même pas :confused:

 
Alain Jakubowiczi, président d'honneur de la LICRA : "Je vois un parallèle entre Mélenchon et Goebbels"

Rappel : Joseph Goebbels était un criminel nazi, ministère de l'Éducation du peuple et de la Propagande de Hitler.
Oser comparaison un homme qui dénonce des crimes de guerres israéliens à un nazi à l'heure où un génocide se déroule sous nos yeux, où les ministres israéliens disent tous les jours qu'ils veulent organiser une épuration ethnique pour voler Gaza, il fallait oser.

Plusieurs remarques sur cette affirmation abjecte d'Alain Jakubowiczi
1⃣
Vous remarquerez que la présentatrice ne le recadre pas et ne métrise donc pas son antenne. Un signalement ARCOM est donc utile. RDV ici https://www.arcom.fr/alertez-nous
2⃣
Se rend-on compte de la violence de la comparaison.. pour Mélenchon certes. Mais aussi pour tous ceux qui portent dans leur chaire l'héritage de ce qu'a été le nazisme, cette atténuation de ce qu'étaient un Joseph Goebbels et le nazisme...
Allez ensuite expliquer à des gamins que le nazisme et les années 30/40, c'était terrible quand on a un leader d'une association telle que la LICRA qui vient vous expliquer qu'en fait, ça pourrait se comparer à un Melenchon.
3⃣
Jakubowitz lance ça avec un ruban jaune accroché à sa veste, ce ruban jaune symbole du soutien aux otages du Hamas quand on sait que le gouvernement israélien a décidé de sacrifier ces otages en annonçant qu'il allait annexer Gaza et progressivement regrouper les Palestiniens dans ce qu'il convient d'ores et déjà d'appeler des camps de concentration comme cela a été expliqué il y a quelques semaines dans un excellent article de 972mag (Voir ce tweet https://x.com/CharliesIngalls/status/1915781679181914583)

Depuis quand un soutien à un état d'apatheid génocidaire pourrait devenir crédible ...alors que cet état adopte le même mécanisme de racisme et de l'idéologie de l'espace vital pour justifier un génocide colonial ?

.
 
Ce que nous dit l’acharnement médiatique contre LFI

La principale force de gauche partisane en France est unanimement stigmatisée par les médias dominants, comme ne l’est aucun autre parti dans le champ politique… et de (très) loin. Si LFI ne saurait être au-dessus de toute critique, qui peut prétendre qu’il n’en va pas là d’un dysfonctionnement démocratique de premier plan ?

Initialement paru en mars 2023, Les médias contre la gauche démontre le rôle majeur des grands médias dans le processus de radicalisation du projet néolibéral en France. Cette droitisation sans fin du débat public s’est encore accélérée aux cours des deux années qui se sont écoulées. Sociologiquement solidaires des intérêts des classes dirigeantes, les chefferies éditoriales – comme la plupart des commentateurs en vue – alimentent par leurs pratiques le pourrissement démocratique et demeurent évidemment réfractaires à toute critique des médias. Par suivisme, routine, dépendance, aveuglement ou activisme politique, ils participent à la contre-révolution réactionnaire qui gagne du terrain partout dans le monde, quand elle ne tient pas déjà les rênes du pouvoir.

Une existence publique intolérable

Acteurs centraux de la normalisation de l’extrême droite depuis plusieurs décennies, les médias dominants mènent parallèlement campagne contre la gauche sociale et politique qui assume des orientations de rupture avec les politiques de violence sociale, les entraves aux libertés publiques, les « évidences » sécuritaires, l’islamophobie ambiante et prend position contre le génocide en Palestine. Autant de lignes politiques inacceptables aux yeux de l’éditocratie, et qui valent aux organisations partisanes, syndicales et associatives qui les portent d’être disqualifiées comme représentant une gauche « irréaliste », « déraisonnable », « radicale », « extrême », « antirépublicaine » et désormais « antisémite ». Les cabales médiatiques massives et continues contre LFI démontrent que les conditions d’expression et d’existence de cette gauche dans le débat public sont plus entravées que jamais.

Loin d’être exhaustif – par souci de lisibilité, nous n’avons par exemple pas inclus les couvertures de puissants quotidiens tels que Le Figaro (sauf une), Les Échos ou Le Monde – ce paysage de Unes donne néanmoins un aperçu du climat ambiant : près de 90% d’entre elles (48) sont parues post janvier 2022, et même post octobre 2023 pour plus de la moitié (55%). Il faut en outre se représenter la force de frappe décuplée du paysage audiovisuel, déclinant jour après jour les mêmes mots d’ordre, sur tous les tons et jusqu’à l’acharnement, notamment dans le cas de l’eurodéputée Rima Hassan et de Jean-Luc Mélenchon, ciblé depuis le début des années 2010. Ainsi la principale force de gauche partisane en France est-elle unanimement stigmatisée par les médias dominants – et une partie des indépendants –, comme ne l’est aucun autre parti dans le champ politique… et de (très) loin. Si LFI ne saurait être au-dessus de toute critique, qui peut prétendre qu’il n’en va pas là d’un dysfonctionnement démocratique de premier plan ?

sondage LFI dangereuse pour démocratie .jpg

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Dernière édition:
Dernier épisode en date : la vaste promotion du livre La Meute signé Charlotte Belaïch (Libération) et Olivier Pérou (Le Monde), instantanément converti en « macro-événement » médiatique par la grâce d’une heureuse distinction parmi le millier d’essais qui paraissent chaque année [1]. L’effet de masse a amplifié la nuisance du journalisme politique : en l’absence de tout discernement, de tout sens des hiérarchies et parfois, de toute déontologie, les critiques légitimes s’enlisent sous les règlements de compte, les anecdotes insignifiantes, les « on dit », les partis pris et les calomnies. Comment prendre au sérieux des plateaux qui, dissertant joyeusement de ce livre, donnent par exemple à entendre sans la moindre contradiction que « les Insoumis sont des spécialistes de l’enfumage et du maquillage de l’antisémitisme » (Étienne Gernelle, BFM-TV, 6/05), que LFI est « une secte dont Jean-Luc Mélenchon est le gourou » (Alba Ventura, TF1, 6/05), que « même le Front national, même le Rassemblement national sont plus démocratiques que ne l’est La France insoumise »… puis que « Jean-Luc Mélenchon a contribué à dédiaboliser le Rassemblement national » (Jean-Michel Aphatie, « Quotidien », TMC, 6/05) ?

Il est également pour le moins grotesque de lire la co-autrice de La Meute, Charlotte Belaïch, déclarer dans Marianne (6/05) que « LFI est un mouvement dans lequel on parle assez peu de politique », avant de qualifier de vulgaires « répétiteurs » l’ensemble de ses militants et sympathisants – ceux-là mêmes que le journalisme dominant interdit de « stigmatiser » ou de « mépriser » lorsqu’il est question du RN. Venant en outre d’une éminente représentante du journalisme politique, maître d’œuvre en matière de dépolitisation, l’accusation ne manque décidément pas de sel. Elle fait pourtant des émules, comme à La Dépêche, où le directeur de l’information Lionel Laparade se moque de militants « dévots incapables de penser la politique par eux-mêmes, en dehors de la Bible programmatique. […] Ici, penser par soi-même, c’est déjà trahir. Insoumis dehors, soumis dedans. » (11/05)

Rien ne sera épargné. Jusqu’à cette émission de BFM-TV du 8 mai, au cours duquel le président d’honneur de la Licra [2] Alain Jakubowicz qualifie LFI de « mouvement fasciste », avant de déclarer : « Toutes proportions gardées, je vois un parallèle – je sais que je vais me faire rentrer dedans, mais ce n’est pas grave – entre Mélenchon et Goebbels. » Une relativisation du nazisme doublée d’une injure infâmante qui, de fait, ne lui valut aucune remontrance en direct [3]. Et pour cause : loin de constituer un « dérapage », ces propos s’inscrivent pleinement dans le processus de banalisation/diabolisation précédemment décrit. Comment condamner ce qu’on a eu de cesse d’alimenter ? Comment les principaux acteurs de la sphère politico-médiatique peuvent-ils s’affranchir du logiciel orwellien qu’ils auront eux-mêmes inlassablement contribué à construire, dans lequel l’équation « LFI » = « antisémitisme » est devenue une « évidence » et l’extrême droite, lavée de tout soupçon ? Comment prétendre dénoncer des outrances quand ces dernières sont tolérées ad nauseam, depuis l’évocation des « nazis de gauche » (Thierry Keller, « C ce soir », 17/06/2024) et sa variante – « le nazisme est-il passé à l’extrême gauche ? » (CNews, 12/10/2023) –, jusqu’aux refrains incessants sur la « jean-marie-lepénisation » de Jean-Luc Mélenchon, repris en chœur par des éditorialistes politiques de Libération comme Jonathan Bouchet-Petersen, en décembre 2023, et son confrère Thomas Legrand : « Comment Jean-Luc Mélenchon s’est Jeanmarielepenisé ? » (Libération, 26/03) ?
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Depuis notre premier article, publié la veille de la parution du livre, les médias poursuivent donc leur matraquage et les deux auteurs leur tournée, investissant les dispositifs les plus indigents qui soient, dans des médias réputés pour leur engagement forcené dans la disqualification de la gauche. « Les Grandes Gueules » (RMC, 8/05), mais aussi « C à vous » (France 5, 9/05), où Anne-Élisabeth Lemoine exulte : « Votre livre s’arrache ! Il est en rupture de stock et il se vend d’ailleurs plus cher sur les sites d’occasion qu’en librairie ! » Tout en remplissant, à peu de frais cette fois-ci, les colonnes de Paris Match – « "Il a tout trahi" : comment Jean-Luc Mélenchon a éteint Les Lumières » (8/05) –, ainsi que de belles doubles pages entièrement à charge jusque dans la PQR.

Comme à de nombreuses reprises au cours des dernières années, Mediapart ne manque pas à l’appel. À titre individuel, Edwy Plenel promeut sur X l’article du Monde et celui de son ancienne maison, lesquels n’avaient visiblement pas dit du livre l’essentiel de ce qu’il fallait en dire : l’ancien directeur agrémente X de ses commentaires personnels en guise de supplément (8/05). Quant à Mediapart, la recension est à peu près la même qu’ailleurs, et le journalisme politique donne sa mesure.

Certes, on peut lire dans les premiers paragraphes que « [le livre] ne s’intéresse pas aux orientations politiques de la principale force de gauche. Il ne porte pas davantage sur la dynamique militante d’un mouvement relativement récent, ou celle de son école de formation avec l’Institut La Boétie (au cœur de la bataille culturelle revendiquée par LFI contre l’extrême droite et la Macronie). » Présentés comme anecdotiques, ces angles morts constituent pourtant un biais de taille dans le tableau d’ensemble ! Et si Mediapart fait mine de se dédouaner ou de s’auto-légitimer en renvoyant à deux de ses articles (sur le programme de LFI et l’institut La Boétie), cette pitance est plutôt maigre (en volume) et loin de l’analyse (de qualité) que le journal sait fournir en d’autres occasions… et qu’on serait en droit d’attendre de la part du média indépendant le plus influent. Par ailleurs, si Mediapart pointe en préambule « les instrumentalisations [du livre], souvent grossières, de la part des opposant·es à La France insoumise », ces dernières n’émaneraient que du champ politique – pas une ligne sur les médias ! –, et sont en outre évoquées de nouveau comme une donnée secondaire, pour ne pas dire insignifiante. À l’image, du reste, de ce que donne à en voir Mediapart, c’est-à-dire à peu près rien : au cours des dix-neuf derniers mois, singulièrement, on ne trouve aucun article à part entière sur la diabolisation médiatique permanente du mouvement de gauche. Comme ailleurs dans les grands médias, cette indifférence à l’égard d’un phénomène pour le moins significatif pose question, a fortiori dans une séquence comme celle-ci.
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Le journalisme politique : 1 PB
Le traitement médiatique du livre La Meute est un concentré de ce que le journalisme politique fait de pire : personnaliser et spectaculariser à outrance la vie politique. Ce journalisme politique dépolitise ainsi les enjeux en accentuant les effets du présidentialisme du régime et de la professionnalisation du personnel politique. En réduisant l’ensemble du fonctionnement d’un mouvement politique à des ficelles manipulatoires émanant d’un seul homme, des bruits de couloir, des coups bas et des personnalités autoritaires, le journalisme politique [4] construit des personnages et livre un storytelling – comme ses auteurs aiment régulièrement décrire leur travail, ils « racontent une histoire ». Une histoire que leurs homologues, pétris des mêmes préjugés et faits du même bois – sociologiquement et professionnellement parlant –, lisent et relisent sur le même ton en accentuant les mêmes angles morts et les mêmes cadrages – les pratiques du journalisme politique étant tendanciellement identiques d’un média à l’autre, quelle que soit son orientation éditoriale. Ainsi le débat public s’homogénéise-t-il, a fortiori lorsqu’il est dominé par l’éditorialisme et, disons-le, une tendance à la détestation viscérale de LFI unanimement répartie parmi les chefferies éditoriales. Comme le souligne le politiste Samuel Hayat, « plutôt que d’accuser LFI d’être une meute et Mélenchon d’être un gourou, il faudrait se demander pourquoi ces formes de militantisme sont adaptées tant au présidentialisme de la Ve République qu’aux logiques médiatiques et aux mutations de l’engagement. »
À bien observer la délectation – pour ne pas dire la hargne – de certains commentateurs, comme les mécanismes qui contribuent depuis une décennie à nourrir le climat de diabolisation dans lequel s’inscrit cette parution, on comprend en effet à quel point les grands médias, a fortiori audiovisuels, sont devenus un lieu anti-démocratique par excellence, où les règles qui sont censées encadrer les pratiques du journalisme et garantir un certain pluralisme démocratique n’ont plus cours. Comment, dans de telles conditions, espérer qu’un « débat » équitable et informatif au sujet de LFI – et de la pratique du pouvoir, plus généralement – puisse se tenir sur la place médiatique ? Quant à produire ce que ces journalistes prétendent espérer – une autocritique, dont eux-mêmes sont systématiquement incapables s’agissant de leurs propres pratiques –, le matraquage tel qu’il se donne à voir ne peut évidemment qu’entraîner l’inverse.
A fortiori lorsque le rapport aux questions démocratiques fait l’objet d’un tel deux poids, deux mesures médiatique, que l’on pense au fonctionnement interne d’autres partis, mais aussi plus largement. Aujourd’hui ardents défenseurs de la démocratie, nombre de commentateurs accréditaient hier la communication du RN contre la justice et le « vol » d’une élection (imaginaire), contribuaient à faire oublier les résultats du scrutin législatif (bien réel) ou soutenaient le passage en force du gouvernement sur la réforme des retraites. Désormais convertis en militants anti-autoritaires, gageons également que le chiens de garde cesseront de légitimer et d’encourager la répression systématique des quartiers populaires et du mouvement social [5]…
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Le sens des hiérarchies… et des indignations
Le Monde et Libération sont les deux titres par lesquels arrive cet énième épisode de diabolisation, auquel les deux auteurs-journalistes participent activement et en toute connaissance de cause, sans être pour autant responsables des pires usages de leur livre sur le plan éditorial. Un phénomène qui en dit long, très long, sur leur aveuglement – et sur celui de leurs chefferies respectives –, incapables de prendre pleinement la mesure de la conjoncture dans laquelle nous sommes. Auto-intoxiqués par leurs propres pratiques au point de ne pas en entrevoir les angles morts, persuadés de faire œuvre démocratique, les deux quotidiens huilent la machine, encore et encore. Et rien ne semble pouvoir perturber les petites routines insignifiantes du journalisme.
Ainsi la parution de La Meute aura-t-elle par exemple fait infiniment plus de bruit médiatique que les déclarations de Netanyahou tenues au même moment. Ce dernier a affirmé publiquement – comme ne cesse de le faire le gouvernement israélien depuis des mois, avec d’autres mots – son intention d’« intensifier l’opération à Gaza » dans un objectif de « conquête » : une occupation militaire et le déplacement forcé de centaines de milliers de Palestiniens, soit l’approfondissement de la guerre génocidaire visant « l’effondrement et l’effacement » et, in fine, l’anéantissement de la question nationale palestinienne.
La comparaison des deux thématiques n’est pas aléatoire puisque les auteurs de La Meute évoquent souvent le positionnement de LFI sur la question palestinienne. D’une manière identique au traitement livré récemment par « Complément d’enquête » (France 2, 24/04), ils redoublent alors la criminalisation médiatique entretenue sans relâche depuis dix-neuf mois contre l’ensemble du mouvement de solidarité avec la Palestine. Jamais aucun intervenant, parmi celles et ceux qui captent encore quotidiennement les micros pour soutenir l’État d’Israël, n’aura été stigmatisé de la sorte ni sommé de rendre un millième des comptes réclamés par les journalistes à LFI et au mouvement de solidarité. Jamais le gouvernement français n’aura eu à affronter ne serait-ce qu’un millième des critiques essuyées par ces derniers pour n’avoir, par exemple, décidé d’aucune sanction concrète contre l’État d’Israël en dix-neuf mois et ce, alors que les leviers d’action sont légion.
Las… Au soir du 6 mai, l’interrogatoire de Manuel Bompard par quatre procureurs de BFM-TV [6] fait office de synthèse. Les journalistes ont alors consacré les 38 premières minutes – sur 50 au total, soit les trois quarts de l’entretien – à disséquer le livre La Meute, pour ensuite, au cours des dix minutes suivantes, polariser l’attention autour des dernières « affaires » Jérôme Guedj [7]. Le coordinateur de LFI eut alors beau tenter de ré-angler la « discussion » autour de la situation à Gaza, cette dernière n’inspira strictement aucune question aux journalistes, tout à leur obsession de « l’électoralisme » de Jean-Luc Mélenchon (Anna Cabana), puis, rebelote, du « cas de Jérôme Guedj » (Perrine Storme), qui « dit que Jean-Luc Mélenchon ne le salue même plus » (Anna Cabana). Critiqué en fin d’émission par Manuel Bompard, le conducteur orwellien de cette interview est une reproduction quasi parfaite du bruit médiatique dominant.
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Compte tenu de la gravité de la conjoncture, cet acharnement systématique, asymétrique et unilatéral devrait objectivement interpeller chaque professionnel des médias un tant soit peu attaché aux valeurs démocratiques. D’autant que, sur le plan national, les sujets de préoccupation ne manquent pas, qui devraient mobiliser les « grandes consciences » du journalisme : une extrême droite toujours plus puissante, dont la violence débridée s’accroît (dans la rue) et qui consolide son enracinement (dans les institutions), recueillant pour cela l’appui croissant d’acteurs sociaux extrêmement influents, notamment dans le champ économique ; de nouveaux rouleaux compresseurs programmés contre la Sécurité sociale, les chômeurs et les droits des travailleurs, frappés par des plans de licenciements massifs sur fond d’enrichissement du capital ; une répression accrue des mouvements antiracistes et antifascistes, incluant la dissolution d’organisations de premier plan comme Urgence Palestine et la Jeune Garde ; une surenchère sécuritaire et islamophobe permanente, dont l’incarnation se trouve aujourd’hui au plus haut sommet de l’État à travers la figure de Bruno Retailleau, qui dame le pion au RN sous les hourras ou la complaisance des rédactions.
Mais face à tout cela, la priorité de Libération et du Monde, en alternance avec l’ensemble des médias les plus influents, consiste à s’interroger sur le risque que représenterait la gauche au pouvoir. À (se) poser des « questions vertigineuses […] sur ce que deviendrait la France avec Jean-Luc Mélenchon » (La Dépêche, 11/05), sans doute satisfaits de ce qu’elle est devenue en huit ans de « démocratie » macroniste…
Ainsi cet entre-soi s’offre-t-il le luxe de « se faire peur » avec des scénarios apparemment vécus comme cauchemardesques, tout en s’interrogeant benoîtement sur le pourquoi du comment LFI ferait aujourd’hui « plus peur » que le RN. Confortant des partis pris assénés depuis au moins trois ans par l’ensemble de l’éditocratie, les commentateurs évitent soigneusement d’interroger le rôle des médias. Bref, ce petit monde se paye le luxe du train-train ordinaire. Il fait ce qu’il a à faire. Il fait ce qu’il a toujours fait. Ce journalisme serait risible s’il n’était devenu, pour reprendre les mots du Monde diplomatique, un véritable « danger public ».
Article à retrouver sur
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Compte tenu de la gravité de la conjoncture, cet acharnement systématique, asymétrique et unilatéral devrait objectivement interpeller chaque professionnel des médias un tant soit peu attaché aux valeurs démocratiques. D’autant que, sur le plan national, les sujets de préoccupation ne manquent pas, qui devraient mobiliser les « grandes consciences » du journalisme : une extrême droite toujours plus puissante, dont la violence débridée s’accroît (dans la rue) et qui consolide son enracinement (dans les institutions), recueillant pour cela l’appui croissant d’acteurs sociaux extrêmement influents, notamment dans le champ économique ; de nouveaux rouleaux compresseurs programmés contre la Sécurité sociale, les chômeurs et les droits des travailleurs, frappés par des plans de licenciements massifs sur fond d’enrichissement du capital ; une répression accrue des mouvements antiracistes et antifascistes, incluant la dissolution d’organisations de premier plan comme Urgence Palestine et la Jeune Garde ; une surenchère sécuritaire et islamophobe permanente, dont l’incarnation se trouve aujourd’hui au plus haut sommet de l’État à travers la figure de Bruno Retailleau, qui dame le pion au RN sous les hourras ou la complaisance des rédactions.
Mais face à tout cela, la priorité de Libération et du Monde, en alternance avec l’ensemble des médias les plus influents, consiste à s’interroger sur le risque que représenterait la gauche au pouvoir. À (se) poser des « questions vertigineuses […] sur ce que deviendrait la France avec Jean-Luc Mélenchon » (La Dépêche, 11/05), sans doute satisfaits de ce qu’elle est devenue en huit ans de « démocratie » macroniste…
Ainsi cet entre-soi s’offre-t-il le luxe de « se faire peur » avec des scénarios apparemment vécus comme cauchemardesques, tout en s’interrogeant benoîtement sur le pourquoi du comment LFI ferait aujourd’hui « plus peur » que le RN. Confortant des partis pris assénés depuis au moins trois ans par l’ensemble de l’éditocratie, les commentateurs évitent soigneusement d’interroger le rôle des médias. Bref, ce petit monde se paye le luxe du train-train ordinaire. Il fait ce qu’il a à faire. Il fait ce qu’il a toujours fait. Ce journalisme serait risible s’il n’était devenu, pour reprendre les mots du Monde diplomatique, un véritable « danger public ».
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La machine de propagande est trop bien huilée et organisée pour que cela puisse être naturel...

La cause...? Quand on parle ouvertement du génocide et de l'islamophobie promue et organisée par ceux que la critique gêne..il y'a ce genre de réaction organisée avdc la machine de propagande qui se met en branle...

Si LFI était du côté des génocidaires et des islamophobes...il aurait tellement boosté par les mainstream et les autres petites mains serviles qu'il serait le premier parti de France...
 
Mélenchon n'a nul besoin d'un prétendu acharnement des médias (qui l'ont jadis porté aux nues), pour être impopulaire.

Il se débrouille très bien tout seul !
Je ne peux m'empêcher de penser que si on s'acharne autant sur lui en ce moment alors que sln parti est celui qui s'expose le plus par rapport au génocide...
 
Je ne peux m'empêcher de penser que si on s'acharne autant sur lui en ce moment alors que sln parti est celui qui s'expose le plus par rapport au génocide...

C'est ce que Mélenchon essaie de faire croire, mais personne ne s'acharne sur lui.
Au contraire, je trouve que les médias ont été plus que complaisants à son égard, pendant très longtemps.

Et les polémiques à l'encontre de Mélenchon ont commencé bien avant le 7 Octobre 2023.

Les médias se sont globalement "droitisés" en France depuis une dizaine d'année, alors bien sûr, il ne bénéficie plus de la même mansuétude qu'il y a 10/15 ans
 
Je ne peux m'empêcher de penser que si on s'acharne autant sur lui en ce moment alors que sln parti est celui qui s'expose le plus par rapport au génocide...

Et en plus il défend les marocains victimes d'islamophobie et de racisme que ses ennemis n'ont aucun scrupule a assumer...donc une cible parfaite...

Par contre s'il s'était soumis à la doxa pro génocidaire qui est devenu le Graal pour booster la carrière de ces p.utes de pseudos journalistes et de politiques serviles...et qu'en plus s'il avait placé le mot "islamiste" dans chaque phrase pour mettre une cible dans le dos de chaque femme homme ado de confession musulmane..il serait le premier parti de France.

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C'est ce que Mélenchon essaie de faire croire, mais personne ne s'acharne sur lui.
Au contraire, je trouve que les médias ont été plus que complaisants à son égard, pendant très longtemps.

Et les polémiques à l'encontre de Mélenchon ont commencé bien avant le 7 Octobre 2023.

Les médias se sont globalement "droitisés" en France depuis une dizaine d'année, alors bien sûr, il ne bénéficie plus de la même mansuétude qu'il y a 10/15 ans
Il faut dire que chacun a pu constater ses coups d'éclats violents, indignes d'un chef de parti, chacun a également pu entendre ses propos outranciers envers les institutions et notamment sur la Police, Police qui a le soutien de la majorité des francais.
Seuls les gens qui crachent sur la France en permanence aiment Mélenchon, c'est un triste constat, cela explique cependant pourquoi les français ne l'apprécient pas, dès lors qu'il travaille contre eux...
LFI est globalement perçue à juste titre comme une 5e colonne.
 
Dernière édition:
Et en plus il défend les marocains victimes d'islamophobie et de racisme que ses ennemis n'ont aucun scrupule a assumer...donc une cible parfaite...



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Une parenthèse (LFI ne peut défendre les Marocains tout en soutenant la cause du polisario..et en étant anti monarchiste ) fin de la parenthèse

LFI est un parti Français œuvrant en France donc il doit parler aux citoyens Français avec toutes ces composantes Chrétienne, Musulmane , Juifs, Athé , agnostique etc ce sont les citoyens de France..et non pas cette manie de toujours pointe une partie afin de les mettre au pilori qui les laissera toujours en bas a qui la gauche donnera une gentille tape de temps en temps quand elle aura besoin de prouver son humanisme tout en prenant bien garde a tout les niveaux de toujours les laisser en bas de l'échelle car après tout leur seul rôle est de montre comme ils sont de bonnes personnes a la gauche , "hein Mamadou j'ai fais de l'aide humanitaire dans ton pays je suis gentil"
 
LFI n'aide pas les marocains, elle entretien la misère et l'anarchie, elle soutien les petits délinquants de quartier qui rendent la vie impossible aux personnes qui vivent dans les quartiers populaires, fuit par les français de souche,
LFI aime les pauvres et la pauvreté, les immigrés sont une bonne cible, un bon électorat, et en + sortir la carte de la Palestine c'est vraiment la stratégie gagnante.
En attendant, les conditions de vie des immigrés ne s'amélioreront jamais, c'est voulu voir encouragé par les partis de gauche.
 
Il faut dire que chacun a pu constater ses coups d'éclats violents, indignes d'un chef de parti, chacun a également pu entendre ses propos outranciers envers les institutions et notamment sur la Police,


Quand Wauquiez s'en prend à l'OFB cela ne te pose pas de probléme !

 
C'est ce que Mélenchon essaie de faire croire, mais personne ne s'acharne sur lui.
Au contraire, je trouve que les médias ont été plus que complaisants à son égard, pendant très longtemps.

Et les polémiques à l'encontre de Mélenchon ont commencé bien avant le 7 Octobre 2023.

Les médias se sont globalement "droitisés" en France depuis une dizaine d'année, alors bien sûr, il ne bénéficie plus de la même mansuétude qu'il y a 10/15 ans
Je ne tiens pas à défendre sa personnalité, sa personne, mais je trouve le timing bizarre...enfin...
Je trouve que les médias en général sont très critiques à son encontre. Il est accusé d'antisémitisme par exemple depuis très longtemps et je n'ai jamais lu ou entendu quelque chose de sa bouche de tel, il n'a jamais été condamné.

Après je vote pas en France, je trouve sa personnalité spéciale mais je pense que beaucoup de politiques sont ainsi....Hollande avait un coeur noir ( exemple: il appelait les pauvres les "sans- dents"), Sarko avec son karcher, Macron avec sa condescendance légendaire et son incohérence...c'est un milieu malsain selon moi
 
Quand Wauquiez s'en prend à l'OFB cela ne te pose pas de probléme !

Ils sont tous affreux, pourquoi taper autant sur Mélanchon?
 
Je ne tiens pas à défendre sa personnalité, sa personne, mais je trouve le timing bizarre...enfin...
Je trouve que les médias en général sont très critiques à son encontre. Il est accusé d'antisémitisme par exemple depuis très longtemps et je n'ai jamais lu ou entendu quelque chose de sa bouche de tel, il n'a jamais été condamné.

90% des juifs français estiment que LFI contribue à la montée de la judéophobie en France.
C'est qu'il y a sans doute une raison...

Un exemple :


Et lui qui est si prompt à s'émouvoir à chaque agression à caractère raciste (par pur clientélisme électoral), il se contente d'un tweet fade quand la victime est juive...
Alors qu'il y a 10 fois plus d'actes judéophobes en France que d'actes islamophobes, il n'emploie jamais le terme d'antisémitisme ou de judéophobie (qui n'existent pas en France selon lui, ou sont "résiduels"), quand il y a un acte contre les juifs...
Et d'autant moins si cet acte est commis par une personne de couleur/immigrée (plus de 60% des musulmans français votent LFI)

Il entretient aussi un savant flou entre le "sionisme" et le "judaïsme", à l'instar des quelques judéophobes de ce forum (ils se reconnaîtront), et se sert comme eux du génocide de Gaza pour que son antisionisme affiché (de façade) ne passe pas pour de l'antisémitisme.
Je ne suis même pas certain que l'opinion de JLM sur Gaza soit tellement différente du reste de la classe politique : il s'agit simplement, selon moi, d'une façade destinée à flatter une partie de son électorat.

Il refuse désormais d'aller aux manifestations contre la judéophobie, mais il est en revanche de toutes les manifestations contre l'islamophobie, où il passe du rire aux larmes dès qu'il aperçoit les caméras, en bon hypocrite qu'il est.


Quant au fait qu'il ne soit jamais condamné, c'est parce qu'il est bien trop malin et éloquent pour que ses propos puissent être condamnables.
Mais toujours beaucoup de sous-entendus dans ses propos.

Après je vote pas en France, je trouve sa personnalité spéciale mais je pense que beaucoup de politiques sont ainsi....Hollande avait un coeur noir ( exemple: il appelait les pauvres les "sans- dents"), Sarko avec son karcher, Macron avec sa condescendance légendaire et son incohérence...c'est un milieu malsain selon moi

En fait la plupart des hommes politiques (en France du moins) sont de sombres konnards.

Mais quand on se prétend "humaniste" comme LFI, on se doit de montrer l'exemple...
Et ils en sont très loin !

Je rejoins globalement @mielle et @Barlamane concernant ce parti.
 
Dernière édition:
Parce que quand tu es arabe tu vas pas porter plainte !

Tu aurais des statistiques qui prouveraient que les arabes ne portent pas plainte ?

Ou bien c'est juste un préjugé ?

Et donc, puisque les juifs (15 fois moins nombreux que les musulmans en France...) sont des menteurs mythomanes (c'est bien connu) cela s'équilibre ? :rolleyes:
 
Dernière édition:
Quand Wauquiez s'en prend à l'OFB cela ne te pose pas de probléme !

Strictement aucun rapport.
 
J'aimerai bien avoir la source de ses chiffres!

En 2024, la France a enregistré 1 570 actes antisémites, selon les données publiées par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et le Service de protection de la communauté juive (SPCJ) . Ce chiffre, bien que légèrement inférieur à celui de 2023 (1 676 actes), reste historiquement élevé et représente une augmentation significative par rapport à 2022, où 436 actes avaient été recensés .


En 2024, la France a enregistré 173 actes antimusulmans, soit une baisse de 29 % par rapport à 2023 (242 faits) . Cette diminution s'explique en partie par une amélioration du recensement des incidents, notamment grâce au partenariat entre le ministère de l'Intérieur et l'Association de défense contre les discriminations et actes antimusulmans (ADDAM)

 
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