Le monde islamique a au contraire été un vecteur majeur de la transmission du savoir grec à l’Europe. Les penseurs arabes (musulmans, chrétiens et juifs) ont traduit, commenté et enrichi les œuvres de Platon, Aristote, Hippocrate, Galien, etc.
"C’est lors des Croisades que l’Occident récupère cet héritage"
Le transfert de savoirs a commencé bien avant les Croisades (11e-13e siècle), notamment grâce à l’Espagne musulmane et à la Sicile, deux régions où coexistaient musulmans, chrétiens et juifs. Tolède (reconquise par les chrétiens en 1085) a été un centre majeur de traduction du savoir arabe (et donc grec traduit en arabe) en latin. C’est par cette voie que l’Europe a redécouvert Aristote, via les traductions de Gérard de Crémone, par exemple.
Ce sont donc des contacts pacifiques, commerciaux et intellectuels (plus que les Croisades) qui ont permis le transfert de connaissances.