Docours
VIB
@DALYYY :
N'étant pas français, je n'ai aucune idée au niveau des congés parentaux. Mais honnêtement, ne ralez pas trop. Ici, on ne reçoit pratiquement rien. Dans le privé, c'est 4 mois pour l'un des deux conjoints et l'autre a droit à 10 jours. Dans le public, c'est 3 mois et le conjoint a droit à 3 jours. Donc bon, z'êtes pas à plaindre (simple avis d'un voisin).
Qu'est-ce qui est enseigné à cet age là ? Certainement aps la théorie des genre, c'est bien trop compliqué. Mais je peux te dire ce que moi j'ai enseigné, bénévolement, pendant 10 ans. Y a grosso modo une vingtaine d'années.
Des trucs simples. Ceci est un garçon (avec schéma hyper simplifié), ceci est une fille (schéma hyper simplifié). Ils sont différents. Mais ce n'est pas parce qu'ils sont différents qu'ils doivent être traité différemment. Tous les individus ont des qualités. Une fille n'est pas plus bête qu'un garçon. Une fille peut devenir scientifique, astronaute, pilote automobile, pompier ou policier si elle le veut. Et on se limite aux métiers bien connus et où les figures sont typiquement masculines. Et inversement. Un petit garçon peut s'occuper des enfants, peut être père au foyer, peut être infirmier, faire le ménage, etc...
Au niveau de la différenciation des sexes, c'est en gros tout ce qui est dit. Bon, c'est la version super simplifié. En vrai, y a des ateliers, des dessins, des images de ces métiers par un genre "inattendu" selon les stéréotypes. Et beaucoup, beaucoup de discussion avec les mômes. Où ils peuvent dire absolument tout ce qu'ils pensent. Et la plupart du temps, une fois la discussion lancée, l'adulte n'intervient que pour calmer celui qui voudrait mettre son pot à crayon sur la tête de l'autre. Les enfants font le boulot tout seul. Lorsque l'un d'entre eux sort un stéréotype "grossier", en général ce sont les autres enfants qui contrent eux-mêmes. Et ils apprennent entre eux, l'un de l'autre. On est juste là comme amorce.
C'est ce qu'on appelle, dans le métier, provoquer un conflit cognitif.
Ensuite, y a la partie moins drôle. Où on décrit les comportements inadéquats auxquels ils doivent faire attention. Ce qui est permis, ce qui ne l'est pas. Du type, un monsieur qui te fait un bisou pour te dire merci, c'est gentil. Un monsieur qui te fait un bisou et qui a les mains qui se baladent, ce n'est pas gentil. On reste très simple aussi, en utilisant leurs mots. Bien qu'ici, dans ma façon de le décrire, c'est très cru. Je ne le présentais pas de la même manière évidemment. Expliquer qu'ils doivent toujours pouvoir le dire à quelqu'un d'autre, même si la personne a dit qu'il allait leur faire du mal. Expliquer que si la personne qui leur fait du mal est très très proche d'eux et que même si eux l'aime beaucoup beaucoup (ce qui sous entend un parent ou un proche familial), il faut en parler à quelqu'un d'autre en qui on a confiance : son papa, sa maman, son professeur, son grand-père, sa grand-mère, etc... On propose un large choix de figures d'autorités afin, justement, de pallier au fait que l'un d'eux soit l'agresseur.
Et ensuite, comme pour l'autre, on laisse les enfants parler. On répond aux questions à leur niveau. On les laisse discuter entre eux et on recadre quand ils partent dans l'imaginaire décousu (même si on reste attentif, ayant été formé pour, à savoir trier l'imaginaire du réel confus dans un esprit de cet age).
Pour ma part, j'ai joué à la poupée longtemps, ainsi qu'à la dinette. Ce qui est assez amusant parce que, tout en étant un homme, je suis la figure "maternelle" de mon couple (du moins, tel que le conçoive les stéréotypes) et le seul à savoir cuisiner correctement. Mes enfants ne sont pas perturbés pour autant. L'ainé a 15 ans, et il a une grand gueule comme son paternel. Si ca l'avait emmerdé ou gêné le moins du monde, je pense que j'en aurais entendu parler en long et en travers.
Et enfin, la théorie des genres, du moins les études sérieuses et non la propagande tellement vulgarisée qu'elle en perd tout interêt, se base surtout sur un postulat très simple. Est-ce que les stéréotypes que nous inculquons depuis si longtemps sont vrais ? Elle ne nie pas la différence physique entre un homme et une femme. Elle se pose la question en se demandant si les capacités (savoir, savoir-faire, savoir-être, appel aux savoir, etc...) sont inhérentes au sexe. Et la réponse actuelle semble être que non. Bien que les travaux ne soient pas terminés hein, il se peut que dans 10 ans ou dans 2 jours on vienne dire le contraire. Et il n'est pas question de venir avec des concepts si compliqués face à des momes de 3 ans.
Chez nous, et je ne peux garantir que ca sera le cas en France, c'est fait aux alentour des 17-18 ans. Quand le sac à hormones qu'était l'enfant a réussi à prendre assez de plomb dans le crane pour ne pas rire, du type bête et gras, quand on prononce le mot "bit" en informatique. Même si j'avoue, ca prend pas mal de temps chez certains, mais on peut pas les prendre par la main jusqu'à 30 ans non plus hein.
Edit : une grosse faute de typo.
N'étant pas français, je n'ai aucune idée au niveau des congés parentaux. Mais honnêtement, ne ralez pas trop. Ici, on ne reçoit pratiquement rien. Dans le privé, c'est 4 mois pour l'un des deux conjoints et l'autre a droit à 10 jours. Dans le public, c'est 3 mois et le conjoint a droit à 3 jours. Donc bon, z'êtes pas à plaindre (simple avis d'un voisin).
Qu'est-ce qui est enseigné à cet age là ? Certainement aps la théorie des genre, c'est bien trop compliqué. Mais je peux te dire ce que moi j'ai enseigné, bénévolement, pendant 10 ans. Y a grosso modo une vingtaine d'années.
Des trucs simples. Ceci est un garçon (avec schéma hyper simplifié), ceci est une fille (schéma hyper simplifié). Ils sont différents. Mais ce n'est pas parce qu'ils sont différents qu'ils doivent être traité différemment. Tous les individus ont des qualités. Une fille n'est pas plus bête qu'un garçon. Une fille peut devenir scientifique, astronaute, pilote automobile, pompier ou policier si elle le veut. Et on se limite aux métiers bien connus et où les figures sont typiquement masculines. Et inversement. Un petit garçon peut s'occuper des enfants, peut être père au foyer, peut être infirmier, faire le ménage, etc...
Au niveau de la différenciation des sexes, c'est en gros tout ce qui est dit. Bon, c'est la version super simplifié. En vrai, y a des ateliers, des dessins, des images de ces métiers par un genre "inattendu" selon les stéréotypes. Et beaucoup, beaucoup de discussion avec les mômes. Où ils peuvent dire absolument tout ce qu'ils pensent. Et la plupart du temps, une fois la discussion lancée, l'adulte n'intervient que pour calmer celui qui voudrait mettre son pot à crayon sur la tête de l'autre. Les enfants font le boulot tout seul. Lorsque l'un d'entre eux sort un stéréotype "grossier", en général ce sont les autres enfants qui contrent eux-mêmes. Et ils apprennent entre eux, l'un de l'autre. On est juste là comme amorce.
C'est ce qu'on appelle, dans le métier, provoquer un conflit cognitif.
Ensuite, y a la partie moins drôle. Où on décrit les comportements inadéquats auxquels ils doivent faire attention. Ce qui est permis, ce qui ne l'est pas. Du type, un monsieur qui te fait un bisou pour te dire merci, c'est gentil. Un monsieur qui te fait un bisou et qui a les mains qui se baladent, ce n'est pas gentil. On reste très simple aussi, en utilisant leurs mots. Bien qu'ici, dans ma façon de le décrire, c'est très cru. Je ne le présentais pas de la même manière évidemment. Expliquer qu'ils doivent toujours pouvoir le dire à quelqu'un d'autre, même si la personne a dit qu'il allait leur faire du mal. Expliquer que si la personne qui leur fait du mal est très très proche d'eux et que même si eux l'aime beaucoup beaucoup (ce qui sous entend un parent ou un proche familial), il faut en parler à quelqu'un d'autre en qui on a confiance : son papa, sa maman, son professeur, son grand-père, sa grand-mère, etc... On propose un large choix de figures d'autorités afin, justement, de pallier au fait que l'un d'eux soit l'agresseur.
Et ensuite, comme pour l'autre, on laisse les enfants parler. On répond aux questions à leur niveau. On les laisse discuter entre eux et on recadre quand ils partent dans l'imaginaire décousu (même si on reste attentif, ayant été formé pour, à savoir trier l'imaginaire du réel confus dans un esprit de cet age).
Pour ma part, j'ai joué à la poupée longtemps, ainsi qu'à la dinette. Ce qui est assez amusant parce que, tout en étant un homme, je suis la figure "maternelle" de mon couple (du moins, tel que le conçoive les stéréotypes) et le seul à savoir cuisiner correctement. Mes enfants ne sont pas perturbés pour autant. L'ainé a 15 ans, et il a une grand gueule comme son paternel. Si ca l'avait emmerdé ou gêné le moins du monde, je pense que j'en aurais entendu parler en long et en travers.
Et enfin, la théorie des genres, du moins les études sérieuses et non la propagande tellement vulgarisée qu'elle en perd tout interêt, se base surtout sur un postulat très simple. Est-ce que les stéréotypes que nous inculquons depuis si longtemps sont vrais ? Elle ne nie pas la différence physique entre un homme et une femme. Elle se pose la question en se demandant si les capacités (savoir, savoir-faire, savoir-être, appel aux savoir, etc...) sont inhérentes au sexe. Et la réponse actuelle semble être que non. Bien que les travaux ne soient pas terminés hein, il se peut que dans 10 ans ou dans 2 jours on vienne dire le contraire. Et il n'est pas question de venir avec des concepts si compliqués face à des momes de 3 ans.
Chez nous, et je ne peux garantir que ca sera le cas en France, c'est fait aux alentour des 17-18 ans. Quand le sac à hormones qu'était l'enfant a réussi à prendre assez de plomb dans le crane pour ne pas rire, du type bête et gras, quand on prononce le mot "bit" en informatique. Même si j'avoue, ca prend pas mal de temps chez certains, mais on peut pas les prendre par la main jusqu'à 30 ans non plus hein.
Edit : une grosse faute de typo.
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