A un moment il faut accepter la vérité, il est juste odieux envers les femmes. Pour moi ces propos sont impardonnables, c'est pas une fois, c'est pas deux fois, c'est tout le temps. Ce qu'il a dit sur le viol n'est pas excusable (que les féministes sont bêtes de trouver que c'est le pire crime) et d'ailleurs il ne répond jamais a ce sujet ce qui en dit très long.
Si je suis odieux envers les femmes, que dire des féministes envers les hommes, dont toi et Ébion êtes des illustrations (peut‑être Ienouchka aussi apparemment, comme quoi on peut se tromper sur les gens).
Sur le viol, je t’ai déjà répondu, tu dois faire exprès d’oublier. Je re‑répond en deux points, brièvement en rappellant ce qui est reproché aux féministes à propos du viol, … de la part de femmes qui ont connu un viol ! Je rappel ensuite ce qu’est le viol, puis ensuite des notes dans le désordre comme elles me viendront, s’il y en a.
Ce que certaines femmes victimes de viol reproche au féministe, c’est de nier la réalité de ce qu’elles vont vécu en assimilant n’importe quoi à un viol, et de vouloir leur tenir la tête sous l’eau, semblant (et je crois que ce n’est même pas semblant) vouloir qu’elles aillent le plus mal possible et qu’elles ne s’en remettent jamais. Pour vouloir que les victimes de viol ne s’en remettent jamais, il faut évidemment ne pas être soi‑même victime d’un viol.
Cette complainte n’est pas récente. Même si avant elle était tue, elle existe déjà, depuis au moins les années 1990. À cette époque, j’avais encore la naïveté de croire que le féminisme était le nom concret de l’antisexisme. Je lisais donc des textes sur le féminisme (du blabla loin des actes [1], mais je ne le savais pas encore), y compris des textes qui osaient aborder des critiques. Il y avait deux critiques qui revenaient déjà à cette époque : que le féminisme veut enterrer les victimes de viol dans leur malheur, les enterrer vivantes, et que le féminisme cherche à masquer les malheurs d’autres gens parce qu’il ne supporte pas qu’il puisse exister d’autres victimes que les femmes, et encore moins les hommes.
Ce que le viol est : une agression sexuelle. C’est d’ailleurs comme ça que la loi Québécoise ou Canadienne (je ne sais plus) le caractérise. Ce qui peut accompagner le viol, n’est pas le viol, c’est un délit supplémentaire. Par exemple dans le cas d’un viol avec meurtre, le viol et le meurtre sont deux choses différentes qui se cumulent. Idem pour les viols avec menaces, viols avec tortures, viols avec contamination, etc. Même la loi française ne confond pas le viol avec ce qui l’accompagne souvent et puni pour les deux, sans confondre les deux.
Même si d’après ce que tu dis plus loin, tu n’a aucun respect pour la parole des femmes qui ne t’obéisse pas, je t’avais déjà montré ça, pour illustrer (et que ça te plaise ou non, ce n’est pas un homme, c’est bien une femme). Voir seconde pièce‑jointe.
Exemple pratique. Une femme violée s’est refaite une vie assez heureuse quelques années plus tard, avec un mari qui l’aime et des enfants. Plusieurs années encore après, son père fait tout la replonge dans le malheur dont elle était sortie en se faisant justice lui‑même, en tuant son violeur, lui faisant revivre un procès, revenir les souvenirs de cette époque et supporter de voir son père jugé. Un père qui à l’instar des féministes, s’est moins bien remis de l’agression que la victime elle‑même, pourtant la première concernée [2].
À propos de l’exploitation douteuse du viol de la part des féministes, en plus de ce qui est plus haut, on peut ajouter le déni de justice [3], la présomption de culpabilité chez les hommes, qui sont non‑seulement présumé coupable sur la base de seules allégations, mais qui sont aussi assimilés à des violeurs potentiels, quels qu’ils soient et quoi qu’ils aient eux‑mêmes vécu (les féministes n’étant même pas capables de respecter les femmes, il ne faut pas attendre qu’elles soient capables de respecter les hommes).
Dans l’ensemble, le féminisme lutte moins contre le viol qu’il ne l’exploite, sachant l’émois facile et violent. C’est entres autres choses, ce qui me fait comparer le féminisme à un populisme. C’est glauque, mais c’est vendeur.
(plus de 5000 caractères, suite dans mon prochain message)