Les migrants de calais

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la rose et le réséda
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le pape François au mexique

(...)


Migrants : François, el misionero Au Mexique, le pape dénonce toutes les injustices, mais prend surtout fait et cause pour les migrants contre "la mondialisation de l'indifférence"

: « Chacun de vous porte en lui une histoire, une culture, des valeurs précieuses, mais, hélas, souvent aussi des expériences de misère, d'oppression et de peur. »
François n'a jamais dérogé à la ligne qu'il s'est fixée en fustigeant dès le début de son règne, depuis Lampedusa à l'été 2013, « la mondialisation de l'indifférence qui nous a ôté notre capacité de pleurer » pour ces « immigrés morts en mer dans ces bateaux qui, au lieu de représenter un chemin d'espérance, ont été un chemin de morts ».

« Mondialisation de l'indifférence »
« Mondialisation de l'indifférence » : l'expression restera à jamais dans les annales pontificales. Tout comme le discours fort, et malheureusement prémonitoire, prononcé par François le 25 novembre 2014 au Parlement européen de Strasbourg, le pape accusant les Occidentaux « de styles de vie un peu égoïstes, caractérisés par une opulence désormais insoutenable », protestant contre la « culture du déchet », « la mentalité de consommation exagérée » qui pousse à traiter l'être humain « à la manière d'un bien de consommation à jeter », et lâchant dans une formule cinglante : « On ne peut tolérer que la mer Méditerranée devienne un grand cimetière. »
De la Méditerranée à Ciudad Juárez, la grande mission que s'est donnée ce pape argentin aux ancêtres italiens reste la même. Il la résume en une interpellation puisée dans la Bible : « Qu'as-tu fait de ton frère ? »

(...)http://www.lepoint.fr/clusters-arge...pK9hRRkUgtlb7YNJrj8+Rc5aAJd8FOOO7#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20160214

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Drianke

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La jungle et la ville

15 FÉVR. 2016

Dans le cadre des actions du collectif des cinéastes, Camille Louis et Etienne Tassin (1) se sont rendus à Calais et Dunkerque. Dans cette lettre ouverte à la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, ils expliquent pourquoi « en détruisant tout ce qui rend la vie humaine on la rend inhumaine ; et donc détestable. En rendant la vie détestable dans le camp on la rend détestable dans la ville. »

À l'attention de Mme la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio


L’argument officiel est qu’il faut diminuer la population du camp en la restreignant à la population logeable dans les conteneurs. Pour cela, on détruit les installations construites par les migrants pour se loger, mais aussi les installations qu’ils ont édifiées pour que leur existence ne soit pas une pure survie animale dans des conditions désastreuses : lieux de culte, lieux de réunion, bibliothèque, école, infirmerie, centres d’informations et d’entraide, etc. Autant de lieux de convivialité qui rendent la vie dans le camp supportable ; ou tout simplement humaine. En détruisant tout ce qui rend la vie humaine on la rend inhumaine ; et donc détestable. En rendant la vie détestable dans le camp on la rend détestable dans la ville. C’est à quoi s’emploient uniquement les pouvoirs publics depuis des années.

Or,

1. On va détruire une école, une infirmerie, une bibliothèque : est-ce ainsi qu’on résout un « problème » ?

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https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/150216/la-jungle-et-la-ville
 

mam80

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le démantèlement de la "jungle" inquiète la Belgique

Dans l'attente de la décision du tribunal d'évacuer le camp, le gouvernement belge a annoncé le rétablissement des contrôles aux frontières.

Les migrants campant dans la partie sud de la « jungle » de Calais ont gagné un peu de répit : le tribunal administratif de Lille ne statuera pas avant mercredi sur le référé introduit par 250 migrants et dix associations pour tenter d'obtenir un report de l'évacuation qui devait avoir lieu mercredi.

Ils réclament la suspension de l'arrêté préfectoral pris vendredi, ordonnant aux occupants de la zone sud du bidonville de quitter les lieux d'ici mardi soir 20 heures.
La décision « ne sera pas aujourd'hui », a-t-on appris auprès du tribunal. Un délai tout à fait normal : la juge doit rendre une ordonnance motivée, ce qui suppose du temps pour la rédiger. Elle devrait être connue mercredi, voire jeudi. Mais le référé étant suspensif, l'État ne peut commencer à faire évacuer le camp.

Cette nouvelle inquiète de l'autre côté de la frontière belge, où le gouvernement a décidé de rétablir le contrôle aux frontières.
La Belgique ne veut pas accueillir une « jungle » bis « On a informé la Commission européenne qu'on va temporairement déroger à Schengen », a ainsi indiqué le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, lors d'une conférence de presse. Les autorités belges comptent en effet rétablir les contrôles aux frontières pour faire face à un afflux de migrants quittant la « jungle » en sursis.
Déjà 250 à 290 policiers ont été déployés depuis lundi et des contrôles systématiques seront mis en place dès mercredi 24 février. Ce dispositif perdurera « aussi longtemps que nécessaire », a indiqué le ministre.

La crainte des pouvoirs publics belges est de voir s'installer des camps similaires à celui de Calais sur leur territoire. La présence de réfugiés pourrait alors perturber l'activité des ports locaux. « On doit éviter tout impact économique à la côte et au port de Zeebrugge », précise Jan Jambon, avant d'ajouter :
« On a déjà intercepté 32 personnes, mais le nombre de migrants potentiels est estimé à des milliers. »

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suite

Guerre des chiffres

De son côté, la préfecture du Pas-de-Calais se montre plus calme face à ce léger contretemps administratif : « On poursuit, et même on intensifie les maraudes sociales pour convaincre les migrants que nous avons de meilleures solutions d'hébergement que dans le camp de la Lande » lequel « ne peut en aucun cas être un projet de vie », souligne-t-elle.
Depuis septembre, l'État a multiplié l'ouverture de centres d'accueil et d'orientation (CAO), qui accueillent désormais près de 2 700 migrants, venant surtout de la « jungle ».
Des « solutions » qui, selon les associations, « ne sont pas du tout adaptées à leurs besoins ». L'ordre d'évacuation est donc, selon elles, « une violation des droits fondamentaux des migrants » :
« Il faut qu'ils puissent rester ici en attendant que d'autres solutions soient trouvées », argumente Me Julie Bonnier, qui a introduit ce référé.

Dans la matinée, la juge Quemener s'est rendue au camp de la Lande, visitant notamment une église et le centre d'accueil provisoire (CAP) où sont hébergés 1 200 migrants dans des conteneurs chauffés. Elle était suivie par de nombreux migrants, encouragés par des affiches d'une association, traduites en plusieurs langues, à se manifester lors de la visite de la magistrate « pour conserver la jungle ».

Dans la partie sud de la « jungle » vivent de 800 à 1 000 migrants selon la préfecture, 3 450 selon les associations.

Une guerre des chiffres qui traduit de vives tensions entre les deux parties apparues dès l'annonce de ce projet d'évacuation le 12 février. « C'est un terrible retour en arrière ! » s'était ainsi emporté Christian Salomé, président de l'Auberge des migrants.
« Il faut les sortir de cette boue » (Urvoas)
L'opération suscite aussi les réserves de la Défenseur des enfants Geneviève Avenard.

Elle a critiqué lundi les modalités prévues par l'État pour le déménagement des enfants isolés, se prononçant pour « la création urgente d'un dispositif de mise à l'abri des enfants » concernés.

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suite et fin

L'État souhaite réduire à terme la population de la « jungle » à 2 000 personnes, contre 3 700 selon elle aujourd'hui. Le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, interrogé mardi matin par Europe 1, a dit souhaiter appliquer « avec humanité » la protection des personnes.

Elles « sont en situation de danger aujourd'hui et donc il faut les sortir de cette boue. Vous avez vu ces images, c'est indigne d'un État comme le nôtre. » Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait lui aussi tenté de temporiser lundi : cette évacuation, qu'il qualifie de « mise à l'abri », se fera « bien entendu en procédant de façon progressive et en privilégiant à chaque instant le dialogue, la persuasion et l'information des migrants ». Il s'est dit prêt à « prendre le temps qu'il faut » pour mener à bien cette « étape humanitaire ».

La préfecture du Pas-de-Calais s'était montrée plus ferme vendredi dans l'arrêté « d'expulsion d'office », où elle avait évoqué les « exactions » de migrants et indiqué que, « à défaut d'avoir quitté les lieux, il sera procédé à l'évacuation (...) si nécessaire avec le concours de la force publique ».

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Bernard Cazeneuve trouve "étrange" la décision de de Bruxelles de rétablir les contrôles à la frontière en prévision de l'arrivée éventuelle de réfugiés depuis Calais

Le ministre de l'Intérieur l'a déclaré ce matin devant des journalistes, à son arrivée à une réunion avec ses homologues européens à Bruxelles, largement consacrée à la crise migratoire : "Cette décision est pour nous étrange et ses motivations le sont tout autant."
La Belgique a annoncé mardi avoir provisoirement rétabli des contrôles à sa frontière avec la France.
"Nous n'avons pas été prévenus", a déploré jeudi le ministre français, assurant "qu'il n'a jamais été question pour le gouvernement français d'envoyer des bulldozers sur la lande pour procéder à dispersion des migrants" de Calais. :defonce:

-------------MENTEUR-------:fou::fou::fou:

vidéo sur le net ! la Belgique rétablit des contrôles à la frontière

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mam80

la rose et le réséda
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Les travaux de démantèlement d'une partie de la "jungle" de Calais, le plus grand bidonville de France, se poursuivaient mardi sous la surveillance des forces de l'ordre, après une première journée marquée lundi par des heurts avec des militants radicaux et certains des migrants, qui continuent parfois à refuser de quitter les lieux.

Sous leur regard impuissant et résigné, une vingtaine d'ouvriers d'une société mandatée par l'Etat, ont commencé avant 09h00 à déblayer le terrain des abris de fortune, laissés vides, dans un nouveau périmètre de la zone sud jouxtant celui où ils étaient intervenus lundi.

Impossible toutefois de savoir combien d'hectares ont déjà été "traités" par ces agents, sur les huit concernés par l'opération.

Par un froid glacial, et sous la neige fondue, les ouvriers, aidés de deux pelleteuses qui faisaient table rase de ces cabanes ou caravanes, progressaient sous la protection d'un important cordon de CRS.

Leur travail n'est pas sans à-coups: il faut en effet d'abord convaincre les occupants de partir, "un travail de persuasion" selon le sous-préfet de Calais Vincent Berton, mené tant bien que mal par les équipes de maraudes sociales, composées de fonctionnaires et d'humanitaires.

"Vous devez prendre vos affaires et partir, la police va venir", expliquait ainsi un membre de ces maraudes à un groupe de migrants soudanais au visage enroulé dans une écharpe à la manière des nomades du désert, emmitouflés dans d'épais anoraks et peu enclins à abandonner leurs cabanes.

"Nous avons déjà connu la prison et les tortures"
"Nous avons déjà connu la prison et les tortures, cela ne nous fait pas peur!", lui ont répondu les migrants, refusant de rejoindre l'un des 102 centres d'accueil et d'orientation (CAO) disséminés partout en France ou d'emménager dans le Centre d'accueil provisoire (CAP), des conteneurs chauffés en périphérie de la "jungle", où ils craignent, disent-ils, de devoir laisser leurs empreintes digitales.

A chaque fois, des attroupements se forment, l'avancée est stoppée, et "pour le moment, on les laisse sur place", explique le sous-préfet.

"La plupart vont surtout trouver un abri temporaire dans la zone nord de la jungle", explique un volontaire du Secours catholique.

"En attendant de tout simplement reprendre la route, certains vers la ville voisine de Dunkerque, dans des squats qu'ils sont en train de repérer dans le coin, ou je ne sais où..."

"Activisme d'une poignée de militants" Lundi, selon la préfecture, 43 migrants ont toutefois été acheminés vers deux CAO près de Bordeaux et Montpellier.

Ils n'étaient que cinq vendredi, au lendemain de la décision du tribunal administratif de Lille d'autoriser l'évacuation de la zone sud de la "jungle", où vivent entre 800 et 1 000 migrants selon la préfecture mais 3 450 selon les associations.

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mam80

la rose et le réséda
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Au nombre d'une centaine en moyenne dans les environs de Calais, selon une source proche du dossier, les militants d'ultra-gauche du collectif No border ont multiplié les interventions lundi pour dissuader les réfugiés d'accepter ces propositions, tentant de les empêcher de monter dans les cars.

Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a dénoncé mardi "l'activisme d'une poignée" de ces militants "extrémistes et violents", qui a rendu "nécessaire", selon lui, la présence de policiers. Leur activisme "ne changera rien" à la détermination de l'Etat de mener à bien l'opération, a ajouté Bernard Cazeneuve.
Mardi, deux No border, une Allemande et un Anglais interpellés lundi et soupçonnés de "dégradations par incendie", étaient toujours en garde à vue, selon le parquet de Boulogne-sur-Mer. "Il y a eu des blessés parmi les forces de l'ordre lundi. Les No border doivent être condamnés", a écrit mardi Xavier Bertrand, président Les Républicains de la région Nord-Pas-de-Calais/Picardie sur son compte Twitter.

Après les Soudanais, ce devrait être logiquement -selon la géographie des lieux-, au tour des Érythréens. On les trouve massés autour de leur église orthodoxe, aux inscriptions en guèze -leur langue liturgique- sur son portail bleu ciel.

Puis viendra le moment d'expulser les Afghans.
Et là, ce sera une autre affaire. Avec leurs restaurants et leurs épiceries, mais aussi une forte capacité de mobilisation, les centaines de ressortissants du "royaume de l'insolence" ne se laisseront pas faire facilement, prévient un bon connaisseur du camp.

le point

mam
 

Ismail82

Peace & love !
http://www.laubergedesmigrants.fr/

L’État ne finance pas le distribution des repas actuellement. Les subventions viennent des collectivités : l’Auberge des migrants reçoit 3 000 € annuels de la Ville de Calais, 5 000 € du conseil général et 6 000 € de la Région. « Le reste, c’est de notre poche et ce sont des dons », précise Christian Salomé. « Avec 200 ou 300 repas à servir, on se débrouillait. Avec 800, on n’y arrive pas. On est obligés de préparer une partie la veille, du coup la nourriture refroidit et on n’a pas de moyens pour la réchauffer. On craint les intoxications alimentaires et nos locaux ne sont plus adaptés. Ce n’est pas un travail pour des retraités : nous, on cherche surtout le contact avec les migrants. » D’après lui, l’État pourrait lancer prochainement un appel d’offres auprès des entreprises.
 

mam80

la rose et le réséda
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Un nouveau groupe de réfugiés Iraniens se fait coudre la bouche dans la "Jungle" de Calais

Un groupe de migrants iraniens se faisait coudre la bouche en signe de protestation contre leur sort, ce jeudi 3 mars dans la "Jungle" de Calais, une douzaine d'heures après le même geste accompli par certains de leurs compatriotes

La scène se passait, au milieu d'un attroupement, devant des photographes et cameramen, juste en face de l'abri de Médecins sans frontières, dans la zone sud du camp vouée à être évacuée. Neuf Iraniens avaient la bouche cousue ou en train de l'être, sans que l'on sache si parmi eux certains s'étaient déjà fait coudre la bouche la veille.

Ce groupe était constitué uniquement d'hommes, qui avaient presque tous le visage masqué par des écharpes trouées au niveau des yeux. L'un d'eux, âgé d'une quarantaine d'années, poussait des gémissements. Sur une pancarte, on pouvait lire "Will you listen now" ("Est-ce que vous allez nous écouter, désormais ?")

Vers 13H30, ces migrants iraniens défilaient et se postaient devant des CRS barrant l'accès au périmètre très restreint en train d'être démantelé. A quelques mètres, un tractopelle faisait des allées et venues.

La veille, huit Iraniens, selon deux associations d'aide aux migrants, deux selon la préfecture, s'étaient fait coudre la bouche. Ils avaient agi ainsi "parce que leur cabane venait d'être détruite", avait expliqué François Guennoc, de l'association L'Auberge des migrants.
En novembre dernier à Idomeni, à la frontière gréco-macédonienne, au moins cinq migrants, qui déclaraient être iraniens, s'étaient cousu les lèvres pour protester contre le refus de la Macédoine de les laisser passer.

http://i.huffpost.com/gen/4064332/thumbs/o-LEVRES-COUSUES-CALAIS-570.jpg

http://twitter.com/Tom_PughPA/status/705030380445949952/photo/1

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mam80

la rose et le réséda
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PETITE PIQURE DE RAPPEL

LA DECLARATION DES DROITS DE L HOMME

Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.

Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme.
Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.

Art. 3. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation.
Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui :
ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.

Art. 5. La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société.
Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.

Art. 6. La Loi est l'expression de la volonté générale.
Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation.
Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse.
Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.

Art. 7. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites.
Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ;
mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l'instant : il se rend coupable par la résistance.

Art. 8. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.

.../...
 

mam80

la rose et le réséda
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Art. 9. Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.

Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi.

Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme :
tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.

Art. 12. La garantie des droits de l'Homme et du Citoyen nécessite une force publique :
cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.

Art. 13. Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable :
elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

Art. 14. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

Art. 15. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

Art. 16. Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.

Art. 17. La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.





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Drianke

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Si je n'avais plus aucun espoir de vivre, ou faire vivre ma famille, en sécurité, bien sûr que j'essaierai de fuir vers un pays où j'imagine pouvoir enfin vivre; tous ces gens qui bravent mille dangers ont beaucoup de courage (pas sûr que j'ai le même)
 

Drianke

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Le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) a requis six mois de prison avec sursis contre un CRS qui avait été filmé en train d'agresser des migrants à Calais en mai 2015.

Le jugement a été mis en délibéré au 31 mai. Le CRS de 29 ans était poursuivi pour violence par une personne dépositaire de l'autorité publique, sans incapacité totale de travail (ITT), sur plusieurs migrants.

Le 5 mai 2015, il avait été filmé de loin avec d'autres policiers, semble-t-il, sur la voie d'accès au port, faisant sortir des migrants cachés dans des camions en partance pour l'Angleterre. Selon les cas, on y voit des policiers les poussant par-dessus la glissière de sécurité, assenant un coup de pied, faisant usage de gaz lacrymogène ou les plaquant au sol avec le genou.

sources afp
 

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Let's duck face
Jungle de Calais : une vingtaine de migrants blessés dans une importante rixe

Une vingtaine de migrants, un policier et au moins trois bénévoles ont été blessés le 26 mai en fin d'après-midi dans la Jungle de Calais lors d'une rixe opposant environ 200 réfugiés afghans et soudanais, a-t-on appris de sources concordantes.

 

VideoClip

Let's duck face
Si je n'avais plus aucun espoir de vivre, ou faire vivre ma famille, en sécurité, bien sûr que j'essaierai de fuir vers un pays où j'imagine pouvoir enfin vivre; tous ces gens qui bravent mille dangers ont beaucoup de courage (pas sûr que j'ai le même)
Ce qui est courageux, c'est de rester chez soi et entrer en résistance contre l'ennemi. Vaut mieux mourir la tête haute qu'en lâche.
 

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la rose et le réséda
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précision sur #127 :
<afghans et soudanais, du camp Jules Ferry à Calais, se sont battus au moment de la distribution des repas>

mam
 
Ce qui est courageux, c'est de rester chez soi et entrer en résistance contre l'ennemi. Vaut mieux mourir la tête haute qu'en lâche.
tout depends comment tu vois la vie moi perso je me barre avec enfants et cherche bonheurs ailleurs meme si j aimes mon pays et que c est pour moi le meilleur au monde pas envies de gacher des annéees de vie dans guerre
 

Drianke

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Calais: un convoi britannique d’aide aux migrants interdit

Un collectif britannique, Stand up to racism, envisage d'organiser un convoi de soutien et des rencontres à destination des migrants de la Jungle de Calais samedi 18 juin. La préfecture du Pas-de-Calais a décidé d’interdire ce déplacement. Elle en explique les raisons dans un communiqué :

« Suite à la déclaration de manifestation du collectif britannique Stand up to racism qui envisage d'organiser un convoi de soutien et des rencontres à destination du camp de la lande de Calais le samedi 18 juin 2016 et considerant que plusieurs centaines de vehicules sont attendus dans ce convoi (pres de 200), que les organisateurs souhaitent egalement constituer une manifestation publique sur les routes/autoroutes et qu'ils invitent de nombreux syndicats et associations à se joindre à cette manifestation, la Prefete du Pas-de-Calais a pris ce jour un arrêté portant interdiction de toute manifestation revendicative en lien avec la question des migrants, a Calais et dans plusieurs communes du calaisis (Sangatte, Coquelles, Frethun, Coulogne et Marck-en-Calaisis), pour l'ensemble de la journée du 18 juin 2016.

Plusieurs motifs ont amene la Préfète du Pas-de-Calais à prendre cet arrêté :

▪ les risques prévisibles de désordres graves à l'ordre public que cette manifestation pourrait générer vu les episodes violents précédents ;
▪ le risque que cette manifestation, par le nombre de participants et de véhicules, puisse faciliter les tentatives d'intrusions de migrants sur la rocade portuaire de Calais et l'Autoroute A16 à hauteur du Calaisis ;
▪ le fait qu’en raison de la prégnance de la menace terroriste et dans le contexte de l’EURO 2016 avec le match de dimanche, les forces de l’ordre ne pourront contenir les différentes atteintes potentielles à l’ordre public. »

http://www.nordlittoral.fr/faits-di...que-d-aide-aux-migrants-interdit-ia0b0n318084
 

Drianke

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Calais : la peur grandit chez les migrants de la Jungle tandis que les pressions sur le camp s’intensifient (MSF,12 Septembre 2016)

Les perspectives ont rarement été aussi sombres pour de nombreux migrants de la Jungle de Calais. Un nouvel hiver approche et le gouvernement français a promis de fermer le camp définitivement. Un obstacle supplémentaire, un mur, devrait bientôt y être érigé. Cette semaine, des habitants de la ville portuaire de Calais ont manifesté et barré les routes afin de réclamer la destruction du camp.

Toutefois, bien que l’aide dans le camp s’amenuise, des gens comme Abdo, jeune Syrien de 25 ans, continuent d’y arriver. « Il y a beaucoup de problèmes dans la Jungle à cause du nombre élevé de gens qui y vivent. Et maintenant, la France veut fermer le camp. Où allons-nous nous installer ?, s’interroge Abdo, arrivé à Calais il y a seulement neuf jours. Ils ne peuvent pas juste appuyer sur un bouton et nous faire disparaître. »

Abdo porte un t-shirt orange sur lequel il est inscrit « I love UK ». Il fume nerveusement sa cigarette en racontant son périple pour rejoindre l’Europe. Il a fui la guerre dans son pays en 2012 pour se rendre en Égypte. Mais comme beaucoup d’autres Syriens, il s’est vu marginaliser suite à l’arrivée au pouvoir du président Adbel Fattah al-Sissi en 2014. Il a renoncé à s’installer en Égypte et s’est rendu en Libye, avant de tenter sa chance en mer Méditerranée - bien qu’en 2016, plus de 3 000 personnes aient été portées disparues après avoir tenté de la traverser.
Et, selon lui, le nombre de migrants n’est pas près de diminuer, même si l’attitude à l’égard des réfugiés change très vite en Europe. « En Libye, les gens font la queue à Zouara et à Sabratha, dit-il, en référence aux deux villes côtières par lesquelles les migrants transitent vers l’Europe à bord d’embarcations de fortune pilotées par des passeurs. Tous les gens que j’ai rencontrés à Zouara voulaient se rendre en Europe. Tout le monde a une destination en tête, et Calais est l’une d’entre elles. »
« Les gens continueront de prendre des risques pour venir »

Ahmad, jeune Soudanais de 22 ans, vit dans la Jungle depuis une semaine. Il a traversé la Méditerranée à bord d’un canot pneumatique avec 140 autres migrants. Il dit avoir survécu grâce à un bateau de sauvetage de MSF. « En Libye, j’ai vu des Soudanais, des Nigérians, des Sénégalais, des Marocains, des Tchadiens, des Bangladais, des Afghans, des Ghanéens, des Gambiens, des Erythréens et des Ethiopiens. Beaucoup étaient des hommes, mais il y avait aussi de nombreuses femmes, pour la plupart enceintes, et des enfants. Peu importe que la traversée soit dangereuse, les gens continueront de prendre des risques pour venir », explique Ahmad qui porte un collier aux couleurs du drapeau rastafari.

..................

https://www.facebook.com/vudeCalais...3720909673624/293064481072600/?type=3&theater
 

Drianke

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Contributeur
Début septembre

À Gaza ? À Alep ?
En Afghanistan ? En Irak ?
Au Yémen ?
Ce n'est ni Israël ni Damas.
Ni les Talibans, ni Daech.
Ce n'est pas une guerre civile.
C'est le bidonville de Calais, France, frappé par un nuage de gaz lacrymogène qui s'alourdit chaque nuit.
Ce sont 10 000 personnes exilées qui croyaient fuir la violence.
Ce sont des milliers d'hommes et de femmes et leur enfants, ce sont 900 enfants sans pères ni mères.
Honte à la police.
Honte à la France.
Ces photos ont été prises par Samira, militante à Calais et d'autres militants anonymes.

 

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mam80

la rose et le réséda
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:malade:

c'est pour pouvoir mieux les sortir pour les remettre dans d'autres communes
j'ai posté qq chose là-dessus avec la carte sur le post de l'incendie d'un foyer d'accueil

mam
 

Drianke

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Contributeur
Collectif parisien de soutien aux exilé.e.s
15 septembre, 11:15 ·

Bonjour,
Suite aux pluies torrentielles de cette nuit, appel aux dons de bâches et tentes.
Ce sont près de 2000 personnes dont des femmes et 50 enfants de tous âges trempés après une nuit sans sommeil.
Merci de rencontrer un soutien sur camp avant toute distribution afin de privilégier les publics les plus précaires dont les signalements nous sont remontés.
À diffuser urgemment.

https://www.facebook.com/cpse75/?hc_ref=PAGES_TIMELINE&fref=nf



 
Si je n'avais plus aucun espoir de vivre, ou faire vivre ma famille, en sécurité, bien sûr que j'essaierai de fuir vers un pays où j'imagine pouvoir enfin vivre; tous ces gens qui bravent mille dangers ont beaucoup de courage (pas sûr que j'ai le même)

Avant d'arriver à Calais, ils ont quand même traversé tout un tas de pays où il pouvaient vivre en sécurité.
 
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