Quand tu commences de bas, forcément, c plus facile d'avoir un taux de croissance élevé. Pour illustrer, après le Covid, c'est bcp plus facile d'avoir un taux de croissance qui explose les plafonds après des mois de récession technique.
On se rassure comme on peu.
L'Algérie, OK, ils ont le pétrole et le gaz et l'on peut dire que forcément quand t'as plus de moyens, c'est plus facile. C'est le cas de tous les pays producteurs d'hydrocarbures.
Mais la Palestine et la Tunisie. Quand même !!
La Tunisie, qui a, comme le Maroc, un modèle économique tourné vers /1 le tourisme de masse, /2 l'agriculture 3/ les sous-traitances textile et électronique. A une différence près, les Tunisiens ont connu un ralentissement avec leur "
printemps arabe" puis la crise politique post parenthèse d'Ennahda. Printemps que le Maroc a su habilement éluder avec la modification (cosmétique?) de la constitution.
Anecdote. La Chine a eu des taux de croissance économique de plus de 10% pendant des décennies. Ils partaient de tellement loin. Comme l'Inde.
Ce taux, ce n'est pas un argument valide pour se rassurer.
Il y a trop de disparités entre le Maroc urbain où l'essentielle de la croissance est générée et le Maroc agricole sous mécanisé (trop de mdo), insuffisamment capitalistique ou encore le Maroc des régions périphérique (montagnes et oriental). Et le Maroc a en plus de la Tunisie et l'Algérie les services tertiaires, numériques (ESN) et un écosystème automobile et aéronautique bcp plus développé.
C'est clairement un problème de volonté politique. Pas de moyens puisque le PIB tunisien est plus faible que celui du Maroc.